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pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

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FERRURE NORMALE. 331<br />

Pour fixer le crampon-rivé dans l'ahéole qui lui est <strong>de</strong>stiné, on<br />

procè<strong>de</strong> <strong>de</strong> la manière suivante : si l'alvéole est rempli <strong>de</strong> terre<br />

ou <strong>de</strong> fumier, on le débouche soit avec le repoussoir, soit avec la<br />

tige d'un clou. S il est occupé par un ancien crampon, on redresse<br />

l'extrémité repliée <strong>de</strong> la tige, avec le dérivoir, et un tout petit coup<br />

<strong>de</strong> marteau sur cette tige suftit pour chasser le crampon usé <strong>de</strong> son<br />

alvéole; si, par une mauvaise manœuvre, le rivet, trop aplati, ne<br />

sorl pas à la percussion, on se sert <strong>du</strong> repoussoir. Quand l'alvéole<br />

est ainsi <strong>de</strong>venu libre, on y intro<strong>du</strong>it un crampon d'un volume<br />

convenable: au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la tige qui sort entre la corne et le fer,<br />

un appuie la mâchoire d'une tenaille et d'un coup <strong>de</strong> marteau sur la<br />

tète, on enfonce bien le collet dans son étampure, d'un second coup<br />

<strong>de</strong> marteau sur la tète, combiné avec une pression <strong>de</strong> la tenaille,<br />

la ti-f se redresse sur le bord <strong>du</strong> fer, où on l'applique exactement<br />

soit d'un coup <strong>de</strong> marteau, s,>it d'un coup <strong>de</strong> tenaille. Pour les <strong>de</strong>ux<br />

crampons en <strong>de</strong>dans, on raccourcit la liue : mais pour les crampons<br />

en <strong>de</strong>hors, on ne la raccourcit que si. en se repliant sur le fer, sa<br />

pointe dépassait la face <strong>du</strong> fer. < m écourte en <strong>de</strong>dans, pour que le<br />

<strong>cheval</strong> ne soit pas expos à -c blesser avec une tige qui peut se redresser<br />

par acci<strong>de</strong>nt; on écourte en <strong>de</strong>hors, dans le cas où la pointe<br />

dépasse l'épaisseur <strong>du</strong> fer, parce que cette pointe, en appuyant<br />

sur le sol, relâcherait le rivet. Il faut se gar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> trop marteler<br />

le crampon dans son alvéole, et le rivet à son angle d'inflexion.<br />

Quand le collet e-t bien assis dans son alvéole, tout matelage est<br />

-upeitlu : si la tîi-e est trop aplatie à s,,n anule d'inflexion, le rivet<br />

<strong>de</strong>vient cassant, et -en excès <strong>de</strong> largeur rend difficile la sortie <strong>du</strong><br />

crampon, quand il faut le renouveler vl<br />

Ce système <strong>de</strong> ferrure à glace est évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s plus<br />

ingénieux et <strong>de</strong>s plus pratiques : le clou Delpérier peut<br />

être appliqué, retiré, changé en toute circonstance sans<br />

détériorer la paroi.<br />

Toutefois Jacoulet et Chomel estiment que l'application,<br />

l'extraction et le remplacement rie ce clou ne peuvent<br />

être faits « par le cavalier » ; qu en un mol, ce cloutage<br />

« réclame l'intervention d'un homme <strong>du</strong> méfier ».<br />

En outre ces auteurs lui attribuent les défauts suivants :<br />

1° L'obliquité <strong>de</strong> l'étampure qui l'ail qu'elle perd <strong>de</strong> sa résistance<br />

à mesure que le fer s'use; 2" la pénétration à fond <strong>du</strong> collet jus-<br />

(1) Delpérier, l-'emni-c a glace. Paris, 1881, p. '»'• à ''•

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