27.06.2013 Views

pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

252 PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE.<br />

est considéré comme un défaut (Pa<strong>de</strong>r) et l'on u accusé<br />

l'ajusture anglaise <strong>de</strong> pouvoir causer la maladie naviculaire<br />

en rendant, au moins pendant les premiers jours qui<br />

suivent la ferrure, les réactions plus violentes. Il est encore<br />

à remarquer que l'ajusture anglaise oblige l'ouvrier à<br />

laisser la pince longue, tandis que l'ajusture française permet<br />

<strong>de</strong> la raccourcir au <strong>de</strong>gré convenable tout en la relevant<br />

légèrement comme dans l'usure naturelle. Il y a, diton,<br />

« <strong>du</strong> moelleux dans les mouvements » <strong>du</strong> <strong>cheval</strong> ferré<br />

à la française « et les talons tombant <strong>de</strong> moins haut sur le<br />

sol, les réactions sont moins accusées » (Goyau).<br />

Mais, suivant E. Percheron, l'ajusture anglaise « ne<br />

s'oppose aucunement à ce que la pince <strong>du</strong> fer soit un peu<br />

relevée ».En outre, « cette ajusture n'exclut pas la garniture»<br />

contrairement àce que disent la plupart <strong>de</strong>s auteurs.<br />

On a dit encore que « le fer anglais est forcément très<br />

juste: son siège étroit se refuse à tout contact éten<strong>du</strong> et<br />

ne tar<strong>de</strong> pas à être débordé par la corne. La fréquence <strong>de</strong><br />

la ferrure, l'insuffisance et l'irrégularité <strong>de</strong> l'assiette <strong>du</strong><br />

<strong>pied</strong> sur le fer entraînent la détérioration <strong>de</strong> la paroi :<br />

nulle part, il n'existe autant <strong>de</strong> <strong>pied</strong>s dérobés qu'en Angleterre<br />

» (Goyau).<br />

Par contre, E. Percheron déclare que toutes les fois<br />

qu'il a eu affaire à <strong>de</strong>s <strong>pied</strong>s dérobés, il a employé l'ajusture<br />

anglaise, « avec le plus entier succès ».<br />

On a dit encore que l'ouvrier anglais « a toute facilité<br />

<strong>de</strong> parer la sole, la fourchette, les barres : il en abuse et<br />

détermine <strong>de</strong>s resserrements, <strong>de</strong>s bleimes, <strong>de</strong>s boiteries ».<br />

On a ajouté qu'il « se sert trop <strong>de</strong> la râpe, pour enjoliver<br />

le <strong>pied</strong> et <strong>de</strong> la lime pour brillanter le fer (Goyauj.<br />

Ces critiques ne sont fondées que lorsque la ferrure anglaise<br />

est pratiquée par un ouvrier inintelligent. Car nous<br />

estimons que le sabot est moins exposé à être détérioré par<br />

la seule action <strong>du</strong> couteau anglais que par l'emploi succès-

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!