pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP
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242 PRECIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE. à la forge et qui se laissent ferrer sans aucune résistance dans l'écurie. La ferrure à froid est appliquée assez souvent aux chevaux de pur sang soumis à l'entraînement et pour lesquels un déplacement peut présenter de sérieux inconvénients. Elle est aussi recommandée pour les pied à sole faible ou amincie par suite d'opérations chirurgicales, et sur lesquels la brûlure de la sole est à craindre. Enfin, en campagne, les chevaux de troupe sont ferrés à froid lorsqu'il n'est pas possible de faire autrement. On a vu, en effet, dans l'historique de la ferrure que la ferrure à froid ou podométrique, qui fut obligatoire pour les chevaux de l'armée de 1845 à 1854, n'est plus, depuis cette dernière époque, qu'une ferrure d'exception. Toutefois, une décision ministérielle du 22 mars 1854, toujours en vigueur, prescrit d'exercer les maréchaux militaires à la pratique de la ferrure à froid. Les règles de cette ferrure sont les mêmes que celles de la ferrure à chaud. En d'autres termes, le pied doit être paré d'aplomb et nivelé aussi exactement que possible au moyen de la râpe. Puis l'ouvrier choisit et prépare le fer soit d'après la déferre, soit au moyen de deux brins de paille, de deux brindilles de bois. Ce dernier moyen, le plus pratique, dit Goyau, est employé dans les écuries d'entraînement ; chaque brindille de bois sert à prendre trois mesures sur un pied ferré, de devant ou de derrière : « 1° De la pince à l'éponge du dehors (longueur de la brindille) ; « 2° D'un côté à l'autre, au point où le pied présente la plus grande largeur ; « 3° D'une éponge à l'autre. « Ces deux dernières dimensions sont indiquées au moyen d'entailles pratiquées sur chaque brindille. " Les deux brindilles de bois, l'une donnant les dimensions du fer de devant, l'autre celle du fer de derrière, ont
FERRURE NORMALE. 243 une marque distinctive et sont enveloppées d'une bande de papier, portant le nom du cheval et les observations relatives à sa ferrure. » Pour confectionner le fer, le maréchal peut encore se servir d'un patron en papier reproduisant le contour du sabot. Enfin on recommande encore l'emploi du podomètre. La forme de cet instrument a beaucoup varié suivant les inventeurs. Nous avons décrit et figuré (p. 188) le podomètre Biquet, qui est l'un des plus simples; nous nous bornerons à mentionner ici les podomètres de Dabrigeon, Belle, Havoux, Bousseteau, Everloff, Luchaire, etc. Car ces instruments ne sont pas pratiques et il est certainement préférable que l'ouvrier s exerce à juger de visu des dimensions et de la tournure que le fer doit avoir ; le coup d'œil de l'ouvrier habile remplacera toujours avantageusement le podomètre. La ferrure à froid est plus difficile à pratiquer que la ferrure à chaud, car pour niveler le bord plantaire de la paroi, le maréchal n'a plus sous les yeux la couche de corne carbonisée représentant l'empreinte du fer. D'autre part, si le fer n'a pas les dimensions et la tournure du pied, il est rare que le maréchal le remette au feu pour le modifier, d'ailleurs cela n'est pas toujours possible, alors, « si le fer est trop long, les talons sont abattus pour allonger le pied : s'il est trop court, la pince tombe, les talons demeurent. Le fer trop large est rétréci à coups de brochoir, mais en faussant l'ajusture ; s'il est trop étroit, la râpe diminue la largeur du pied » (Goyau). On voit donc que, dans ce système de ferrure, le maréchal a beaucoup de tendance à détériorer le sabot en modelant son contour sur celui du fer, contrairement à la règle élémentaire, mais essentielle, suivant laquelle le fer doit être fait pour le pied, et non le pied pour le fer. En outre l'adhérence du fer sur le sabot est moins régu-
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à la forge et qui se laissent ferrer sans aucune résistance<br />
dans l'écurie. La ferrure à froid est appliquée assez souvent<br />
aux chevaux <strong>de</strong> pur sang soumis à l'entraînement et pour<br />
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Elle est aussi recommandée pour les <strong>pied</strong> à sole<br />
faible ou amincie par suite d'opérations chirurgicales, et<br />
sur lesquels la brûlure <strong>de</strong> la sole est à craindre.<br />
Enfin, en campagne, les chevaux <strong>de</strong> troupe sont ferrés<br />
à froid lorsqu'il n'est pas possible <strong>de</strong> faire autrement. On<br />
a vu, en effet, dans l'historique <strong>de</strong> la ferrure que<br />
la ferrure à froid ou podométrique, qui fut obligatoire pour<br />
les chevaux <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> 1845 à 1854, n'est plus, <strong>de</strong>puis<br />
cette <strong>de</strong>rnière époque, qu'une ferrure d'exception.<br />
Toutefois, une décision ministérielle <strong>du</strong> 22 mars 1854,<br />
toujours en vigueur, prescrit d'exercer les maréchaux militaires<br />
à la pratique <strong>de</strong> la ferrure à froid.<br />
Les règles <strong>de</strong> cette ferrure sont les mêmes que celles <strong>de</strong><br />
la ferrure à chaud. En d'autres termes, le <strong>pied</strong> doit être<br />
paré d'aplomb et nivelé aussi exactement que possible au<br />
moyen <strong>de</strong> la râpe. Puis l'ouvrier choisit et prépare le fer<br />
soit d'après la déferre, soit au moyen <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux brins <strong>de</strong><br />
paille, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux brindilles <strong>de</strong> bois. Ce <strong>de</strong>rnier moyen, le<br />
plus pratique, dit Goyau, est employé dans les écuries<br />
d'entraînement ; chaque brindille <strong>de</strong> bois sert à prendre<br />
trois mesures sur un <strong>pied</strong> ferré, <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant ou <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière :<br />
« 1° De la pince à l'éponge <strong>du</strong> <strong>de</strong>hors (longueur <strong>de</strong> la<br />
brindille) ;<br />
« 2° D'un côté à l'autre, au point où le <strong>pied</strong> présente la<br />
plus gran<strong>de</strong> largeur ;<br />
« 3° D'une éponge à l'autre.<br />
« Ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières dimensions sont indiquées au<br />
moyen d'entailles pratiquées sur chaque brindille.<br />
" Les <strong>de</strong>ux brindilles <strong>de</strong> bois, l'une donnant les dimensions<br />
<strong>du</strong> fer <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant, l'autre celle <strong>du</strong> fer <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière, ont