pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

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190 PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE. de Saumur par Dangel; le Traité pratique de maréchalerie (3 e édition, 1890) de Goyau, qui contient entre autres documents intéressants des extraits de l'important ouvrage de Fleming, Fers et Ferrures ; les Ferrures à glace, françaises et étrangères, par Aureggio (1890) ; le Précis théorique et pratique de maréchalerie de Pader (1892) ; le Traité d'hippologie de Jacoulet et Chomel (1895); enfin les nombreux travaux dont la ferrure a été l'objet à la Société centrale dedecine vétérinaire de Paris, depuis 1844 jusqu'à la publication de notre livre. C'est en nous inspirant de ces nombreux documents et de notre expérience que nous étudions, dans les sections suivantes, la ferrure normale et la ferrure pathologique. SECTION II. — FERRURE NORMALE. Définition. — On appelle ferrure normale celle que l'on applique à un sabot bien conformé, exempt de défectuosités ou de maladies et dont l'aplomb ne laisse rien à désirer. Conditions d'une bonne ferrure. — Elles sont au nombre de quatre : 1" Protéger le sabot contre l'usure sans le détériorer; 2° Répartir régulièrement le poids du corps sur le pied afin de ne pas fausser l'aplomb, attendu que l'aplomb du pied est corrélatif de celui du membre ; 3° Donner de la solidité à l'appui en mettant en jeu l'élasticité du pied par l'appui de la fourchette; 4° Etre durable et économique. Procédés de ferrure. —Deux procédés principaux sont employés pour que la ferrure réalise les conditions exposées ci-dessus : le procédé français et le procédé anglais, et, suivant que la ferrure est pratiquée par l'un ou par l'autre, elle est dite française ou anglaise.

CHAPITRE PREMIER FERRURE FRANÇAISE. Nous avons d'abord à étudier le fer à cheval, les clous à ferrer et le manuel de la ferrure ; nous exposerons ensuite diverses particularités relatives au fer, à ses étampures. à son poids, à sa garniture, etc. ART. I" — FER A CHEVAL FRANÇAIS. En premier lieu, nous décrirons le fer, puis sa fabrication. § 1 er - — DESCRIPTION DU FER. Le fer à cheval est une bande métallique contournée sur elle-même dans le -eus de son épaisseur et dont la forme répète celle du bord plantaire du sabot. Le métal qui le constitue est le fer, l'acier, la fonte ou le bronze d'aluminium. Le fer à cheval, de même que le sabot, se divise en pince, mamelles, quartiers et éponges (fig. 115). La pince e-t la partie la plus antérieure du fer; elle correspond à la région du sabot qui porte le même nom. Les mamelles sont situées de chaque côté de la pince, comme dans le sabot ; les quartiers, en arrière des mamelles ; et enfin les éponges sont les extrémités des branches du fer correspondant aux talons. Sous le nom de branches, nous désignerons, avec II. Bouley, charme moitié du fer que l'on distingue en externe et en interne suivant la position qu'elles occupent sous le pied. En outre, le fer à cheval présente à considérer: deux faces.

190 PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE.<br />

<strong>de</strong> Saumur par Dangel; le Traité pratique <strong>de</strong> maréchalerie<br />

(3 e édition, 1890) <strong>de</strong> Goyau, qui contient entre autres documents<br />

intéressants <strong>de</strong>s extraits <strong>de</strong> l'important ouvrage <strong>de</strong><br />

Fleming, Fers et Ferrures ; les Ferrures à glace, françaises<br />

et étrangères, par Aureggio (1890) ; le Précis théorique et<br />

pratique <strong>de</strong> maréchalerie <strong>de</strong> Pa<strong>de</strong>r (1892) ; le Traité d'hippologie<br />

<strong>de</strong> Jacoulet et Chomel (1895); enfin les nombreux<br />

travaux dont la ferrure a été l'objet à la Société centrale <strong>de</strong><br />

mé<strong>de</strong>cine vétérinaire <strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong>puis 1844 jusqu'à la publication<br />

<strong>de</strong> notre livre.<br />

C'est en nous inspirant <strong>de</strong> ces nombreux documents et<br />

<strong>de</strong> notre expérience que nous étudions, dans les sections<br />

suivantes, la ferrure normale et la ferrure pathologique.<br />

SECTION II. — FERRURE NORMALE.<br />

Définition. — On appelle ferrure normale celle que l'on<br />

applique à un sabot bien conformé, exempt <strong>de</strong> défectuosités<br />

ou <strong>de</strong> maladies et dont l'aplomb ne laisse rien à désirer.<br />

Conditions d'une bonne ferrure. — Elles sont au nombre<br />

<strong>de</strong> quatre :<br />

1" Protéger le sabot contre l'usure sans le détériorer;<br />

2° Répartir régulièrement le poids <strong>du</strong> corps sur le <strong>pied</strong><br />

afin <strong>de</strong> ne pas fausser l'aplomb, atten<strong>du</strong> que l'aplomb <strong>du</strong><br />

<strong>pied</strong> est corrélatif <strong>de</strong> celui <strong>du</strong> membre ;<br />

3° Donner <strong>de</strong> la solidité à l'appui en mettant en jeu<br />

l'élasticité <strong>du</strong> <strong>pied</strong> par l'appui <strong>de</strong> la fourchette;<br />

4° Etre <strong>du</strong>rable et économique.<br />

Procédés <strong>de</strong> ferrure. —Deux procédés principaux sont<br />

employés pour que la ferrure réalise les conditions<br />

exposées ci-<strong>de</strong>ssus : le procédé français et le procédé<br />

anglais, et, suivant que la ferrure est pratiquée par l'un ou<br />

par l'autre, elle est dite française ou anglaise.

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