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pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

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188<br />

PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE.<br />

ticité <strong>du</strong> <strong>pied</strong> et il en dé<strong>du</strong>isit la ferrure qui consiste à<br />

parer le <strong>pied</strong> à fond en pince en ne touchant pas aux talons,<br />

puis à appliquer un fer à éponges très nourries.<br />

En 1840, Riquet préconise la ferrure podométrique, c'està-dire<br />

une ferrure à froid dans laquelle on prend le contour<br />

plantaire <strong>du</strong> sabot avec<br />

un instrument appelé podomètre.<br />

Celui <strong>de</strong> Riquet consiste<br />

en une chaîne métallique<br />

Fig. 114. — Podomètre Riquet.<br />

(fig. 114) dont on applique une<br />

extrémité sur l'un <strong>de</strong>s talons<br />

en suivant le contour <strong>de</strong> la<br />

paroi jusqu'à l'autre talon <strong>de</strong><br />

telle sorte que la courbure <strong>de</strong><br />

l'instrument soit exactement<br />

appliquée contre le bord plantaire.<br />

Arrivé au talon opposé,<br />

l'opérateur replie en <strong>de</strong>hors l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> longueur <strong>du</strong><br />

podomètre et obtient ainsi une ligne courbe qui représente<br />

le contour plantaire. On confectionne le fer d'après<br />

ce patron et on l'applique froid sur le <strong>pied</strong>. Pour motiver<br />

cette ferrure, Riquet s'exprimait ainsi :<br />

Les observations recueillies pendant plusieurs années, les expériences<br />

raisonnées ayant prouvé que la ferrure par tâtonnement<br />

pouvait être remplacée par un procédé imité <strong>de</strong> celui employé par<br />

l'ouvrier qui chausse l'homme, l'art vétérinaire a doté la maréchalerie<br />

d'un instrument ingénieux et simple, à l'ai<strong>de</strong> <strong>du</strong>quel l'ouvrier<br />

obtient sur nature le patron <strong>du</strong> <strong>pied</strong> <strong>du</strong> <strong>cheval</strong> qu'il doit ferrer, compare<br />

avec le patron le fer qu'il façonne, et se dispense d'apposer le<br />

fer brûlant sur l'ongle. Cette découverte proscrit la ferrure à chaud,<br />

perfectionne la ferrure à froid, abrège les opérations et assure ainsi<br />

l'infaillibilité <strong>de</strong> l'ouvrier, dont le coup d'œil trop souvent imparfait<br />

exposait auparavant le <strong>cheval</strong> à <strong>de</strong>s conséquences trop graves.<br />

Ces raisons ont paru d'abord décisives puisqu'une décision<br />

ministérielle <strong>du</strong> 30 juillet 1845 a prescrit la ferrure

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