pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP
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172 PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE. à remarquer que César Fiaschi fait une critique liés judicieuse des fers à charnières, à tous pieds, des fers sans clous et autres inventions qui avaient déjà cours. Au xvn" siècle, on trouve un assez grand nombre d'ou- Fig. 100. — Fer avec deux crampons. Fig. 10.S. — Fer de derrière. Fig. 101. — Fer bordez Fig. 102. — Disferres avec les verges de der- (fer à tous pieds, à rière plus approchantes charnière), que d'ordinaire (fer à planche moderne;. — Fer sans clous. Fig. 104. — Fer de derrière avec deux crampons. Fig. 106. — Fer de derrière. Fig. 107.— Fer de derrière avec renvers à la pointe. vrages traitant, sous des titres divers, de la ferrure du cheval. Nous en avons compté dix-huit, tant en Italie, qu'en Espagne, en Angleterre et en France. Nous en signalerons deux : 1° h'Anaiomie du cheval, ses maladies et ses remèdes, par Ch. Ruini, sénateur de Rologne, 2 vol. in-folio. Ve-
HISTORIQUE DE LA FERRURE. 173 nise, 1598, traduit en français, en 1607, moins l'Anatomie, sous le nom d'hippiatrique, par Horace de Francini, neveu et élève de l'auteur. 2° Le Parfait Mareschal de Solleysel, publié d'abord à Paris, en 1664, réédité ensuite une multitude de fois. Ruini est le premier auteur qui essaie de baser la médecine vétérinaire sur l'anatomie. Il décrit les défectuosités ou infirmités du pied du cheval et il recommande pour combattre l'encastellure l'emploi de « demi-fer émoussés » (fer à lunette) permettant l'appui des talons afin de les fortifier et de les élargir. Si ce moyen est insuffisant, il recommande d'écarter les talons après avoir préalablement appliqué « un fer léger, mince de branches, ayant dans sa partie interne deux oreilles arrangées de telle manière qu'elles prennent à la face interne de la corne ou coque du pied sans pouvoir en aucune façon endommager le vif et l'os du pied ». On verra, à propos de l'encastelure, qu'un fer semblable est employé dans les méthodes Defays et Jarrier que l'on a considérées comme tout à fait originales et autour desquelles on a fait grand bruit, il y a quelques années. Le Parfait Mareschal de Solleysel est un exposé assez exact de la science hippiatrique de son temps. On y trouve l'exposé des quatre maximes ou règles principales qu'il faut nécessairement savoir pour bien ferrer toutes sortes de pieds : La première comprend ce précepte général : pince devant et talon derrière. Pince devant, c'est-à-dire que quoique la pince des pieds de devant soit bonne et forte, capable de supporter les clous qu'on y veut brocher, le talon a moins d'épaisseur de corne : ainsi on n'y doit point brocher, sous peine d'enclouer un cheval. Talon derrière signifie que le cheval a les talons des pieds de derrière fort-, c'est-à-dire que la corne est capable de supporter les clous. La seconde maxime est de n'ouvrir jamais les talons, c'est le plus grand de tous les abus et qui ruine le plus de pieds : On appelle
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HISTORIQUE DE LA FERRURE. 173<br />
nise, 1598, tra<strong>du</strong>it en français, en 1607, moins l'Anatomie,<br />
sous le nom d'hippiatrique, par Horace <strong>de</strong> Francini,<br />
neveu et élève <strong>de</strong> l'auteur.<br />
2° Le Parfait Mareschal <strong>de</strong> Solleysel, publié d'abord à<br />
Paris, en 1664, réédité ensuite une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> fois.<br />
Ruini est le premier auteur qui essaie <strong>de</strong> baser la mé<strong>de</strong>cine<br />
vétérinaire sur l'anatomie. Il décrit les défectuosités<br />
ou infirmités <strong>du</strong> <strong>pied</strong> <strong>du</strong> <strong>cheval</strong> et il recomman<strong>de</strong> pour<br />
combattre l'encastellure l'emploi <strong>de</strong> « <strong>de</strong>mi-fer émoussés »<br />
(fer à lunette) permettant l'appui <strong>de</strong>s talons afin <strong>de</strong> les<br />
fortifier et <strong>de</strong> les élargir. Si ce moyen est insuffisant, il<br />
recomman<strong>de</strong> d'écarter les talons après avoir préalablement<br />
appliqué « un fer léger, mince <strong>de</strong> branches, ayant<br />
dans sa partie interne <strong>de</strong>ux oreilles arrangées <strong>de</strong> telle<br />
manière qu'elles prennent à la face interne <strong>de</strong> la corne ou<br />
coque <strong>du</strong> <strong>pied</strong> sans pouvoir en aucune façon endommager<br />
le vif et l'os <strong>du</strong> <strong>pied</strong> ». On verra, à propos <strong>de</strong> l'encastelure,<br />
qu'un fer semblable est employé dans les métho<strong>de</strong>s<br />
Defays et Jarrier que l'on a considérées comme tout à fait<br />
originales et autour <strong>de</strong>squelles on a fait grand bruit, il y<br />
a quelques années.<br />
Le Parfait Mareschal <strong>de</strong> Solleysel est un exposé assez<br />
exact <strong>de</strong> la science hippiatrique <strong>de</strong> son temps. On y trouve<br />
l'exposé <strong>de</strong>s quatre maximes ou règles principales qu'il<br />
faut nécessairement savoir pour bien ferrer toutes sortes<br />
<strong>de</strong> <strong>pied</strong>s :<br />
La première comprend ce précepte général : pince <strong>de</strong>vant et<br />
talon <strong>de</strong>rrière. Pince <strong>de</strong>vant, c'est-à-dire que quoique la pince <strong>de</strong>s<br />
<strong>pied</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant soit bonne et forte, capable <strong>de</strong> supporter les clous<br />
qu'on y veut brocher, le talon a moins d'épaisseur <strong>de</strong> corne : ainsi<br />
on n'y doit point brocher, sous peine d'enclouer un <strong>cheval</strong>. Talon<br />
<strong>de</strong>rrière signifie que le <strong>cheval</strong> a les talons <strong>de</strong>s <strong>pied</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière<br />
fort-, c'est-à-dire que la corne est capable <strong>de</strong> supporter les clous.<br />
La secon<strong>de</strong> maxime est <strong>de</strong> n'ouvrir jamais les talons, c'est le<br />
plus grand <strong>de</strong> tous les abus et qui ruine le plus <strong>de</strong> <strong>pied</strong>s : On appelle