pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP
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148 PRÉCIS DU PIED DU CnEVAL ET DE SA FERRURE. Au premier temps de l'appui, lorsque l'extrémité digitée fléchit, le levier du paturon, constitué par les deux premières phalanges presque immobiles l'une sur l'autre, oscille en avant sur le métacarpien, en arrière sur la phalangette et l'os naviculaire, de sorte que l'angle du boulet et l'angle du pied se ferment à la fois ; or, le tendon perforant franchit le premier sur son sommet, tandis quil franchit le second du côté de son ouverture ; il y a donc tension d'un côté, relâchement de l'autre, d'où résulte un mouvement de glissement de bas en haut sur les sésamoïdes, qui allonge la section métacarpienne du tendon de la quantité dont la section phalangicnne se raccourcit, et qui prévient les distensions de la première. Ce n'est pas, en effet, au premier temps de l'appui et sous l'influence de la flexion extrême du rayon digité, que se produit d'ordinaire la nerf-férure du perforant ; M. Barrier a parfaitement démontré que cet accident survient plutôt à la fin de l'appui, ou bien chez des chevaux dont le paturon est plus ou moins immobilisé par diverses lésions, par des formes notamment. Toutefois, il est bien évident que ce n'est pas la petite quantité dont le tendon perforant se relâche au niveau de l'angle du pied qui pourrait permettre à l'angle du boulet de se fermer jusqu'à 90°, comme on l'observe dans les grandes allures ; ce tendon n'étant pas élastique, il est certain que le corps charnu épitrochléen doit participer dans une large mesure à l'allongement total ; il est d'ailleurs constitué pour éprouver de fortes tractions, grâce aux lames fibreuses qui l'entrecoupent et à la disposition oblique de ses faisceaux musculaires. Ce n'est qu'après un certain degré d'allongement du corps charnu, que la bride carpienne de renforcement intervient pour dériver une partie de l'effort sur l'axe osseux du membre ; les fibres decette bride sont d'ordinaire relâchées etcomme ondulées,
PHYSIOLOGIE. 149 elles ne se tendent qu'en dernier lieu, après allongement du corps charnu épitrochléen. Lorsque l'affaissement du paturon est terminé, une réaction élastique se produit dont les fibres musculaires sont le siège, réaction suivie d'une contraction des muscles fléchisseurs des phalanges ; le paturon s'élève Fig. 77 (d'après M. le professeur G. Barrier). — Valeurs respectives des angles articulaires du boulet et du pied pendant la station et les diverses phases de la période d'appui sur le cheval en mouvement. (D'après les photographies instantanées.) S. ligament suspenseur du boulet. T. tendon perforant, depuis la crête semilunaire jusqu'à la poulie sésamoïdienne. i angle du boulet 155°. I, station. ! angle du pied 0*. 2, poser angles précédents effacés ( angle du boulet 115°. 3, milieu de l'appui, / angle du pied 147°. angle du boulet 115°. i. lin de I appui. 11 t . ang • c du • pied • . eflar «• en même temps que le membre tout entier se redresse et se porte en avant en oscillant sur le pied. C'est au moment où l'effort général de détente presse fortement sur le pied et le tient en extension extrême, où le canon est à son maximum d'obliquité sur le rayon phalangien, que le perforant, immobilise sur ses poulies sésamoïdiennes, est le plus exposé aux distensions, par exemple dans l'attitude 4 de la figure 77. H y a tout lieu de croire que le relâchement qui suit la contraction du corps charnu est le moment précis où la bride carpienne se déchire, comme si un poids énorme tombait tout à coup à son extrémité inférieure. Cette nerf-férurc-là se produit donc
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Lorsque l'affaissement <strong>du</strong> paturon est terminé, une<br />
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sont le siège, réaction suivie d'une contraction<br />
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Fig. 77 (d'après M. le professeur G. Barrier). — Valeurs respectives <strong>de</strong>s<br />
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phases <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> d'appui sur le <strong>cheval</strong> en mouvement. (D'après les<br />
photographies instantanées.)<br />
S. ligament suspenseur <strong>du</strong> boulet.<br />
T. tendon perforant, <strong>de</strong>puis la crête semilunaire<br />
jusqu'à la poulie sésamoïdienne.<br />
i angle <strong>du</strong> boulet 155°.<br />
I, station.<br />
! angle <strong>du</strong> <strong>pied</strong> 0*.<br />
2, poser angles précé<strong>de</strong>nts effacés<br />
( angle <strong>du</strong> boulet 115°.<br />
3, milieu <strong>de</strong> l'appui,<br />
/ angle <strong>du</strong> <strong>pied</strong> 147°.<br />
angle <strong>du</strong> boulet 115°.<br />
i. lin <strong>de</strong> I appui. 11<br />
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en même temps que le membre tout entier se redresse<br />
et se porte en avant en oscillant sur le <strong>pied</strong>. C'est au<br />
moment où l'effort général <strong>de</strong> détente presse fortement<br />
sur le <strong>pied</strong> et le tient en extension extrême, où le<br />
canon est à son maximum d'obliquité sur le rayon phalangien,<br />
que le perforant, immobilise sur ses poulies sésamoïdiennes,<br />
est le plus exposé aux distensions, par exemple<br />
dans l'attitu<strong>de</strong> 4 <strong>de</strong> la figure 77. H y a tout lieu <strong>de</strong> croire<br />
que le relâchement qui suit la contraction <strong>du</strong> corps charnu<br />
est le moment précis où la bri<strong>de</strong> carpienne se déchire,<br />
comme si un poids énorme tombait tout à coup à son<br />
extrémité inférieure. Cette nerf-férurc-là se pro<strong>du</strong>it donc