pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP
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120 PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE. Parmi les adversaires, on compte Sanson, Lavalard, Weber, Cagny, Delpérier, etc. Goyau base ses conclusions sur les expériences suivantes : 1° Il mesure, au compas d'épaisseur, l'écartement de deux repères marqués en talons, sur le pied levé et sur le pied posé, plus ou moins surchargé. 2° Il répète les expériences de Beeve avec les fers à herse, et il constate : Que le pied s'élargit en talons pendant l'appui d'un, deux, ou trois millimètres, et que la dilatation s'étend sur le tiers postérieur des quartiers, quand la fourchette porte sur le sol. Que ce mouvement est peu accusé ou même nul quand la fourchette est soustraite à l'appui. Que l'écartement des talons s'accompagne d'un gonflement du bourrelet et d'un affaissement des glomes. Que la descente du plancher du sabot est beaucoup plus accusée lorsque la fourchette ne porte pas à terre, cette descente atteignant deux ou trois millimètres aux glomes, un millimètre à un millimètre et demi à la pointe de la fourchette et au bord concentrique de la sole, et diminuant progressivement à la périphérie. Que cette descente est à peu près nulle si la fourchette participe à l'appui. En résumé, Goyau conclut que les deux mouvements d'expansion latérale et d'affaissement du plancher s'excluent l'un l'autre, ou du moins se produisent en proportion inverse : le premier serait une conséquence de l'appui de la fourchette, le second une conséquence de son défaut d'appui. Bracy Clark admettait, au contraire, que c'est l'abaissement de la sole qui provoque la dilatation de la paroi. Lagriffoul (I) arrive à peu près aux mêmes conclusions (1) Société centrale, Paris, 1892.
PHYSIOLOGIE. 121 en se basant sur des expériences différentes dans le détail desquelles nous ne pouvons entrer. Comme Goyau, il pense que les conditions d'élasticité du pied sont modifiées du tout ou tout par l'appui ou le non-appui de la fourchette. « Dans le beau pied, la fourchette volumineuse arrivant d'emblée à l'appui, les mouvements d'élasticité consistent principalement en une expansion latérale des talons. « Dans le pied à fourchette enfoncée par mauvaise conformation ou par suite de la ferrure, ce sont surtout des mouvements d'affaissement du plancher. « Dans le pied plat, la dilatation des talons n'est pas progressive de bas en haut comme dans le beau pied ; elle est la même au bord plantaire et au bord coronaire. Il faut se bien garder des fers à éponges trop nourries ou à crampons ; ils ne peuvent qu'exagérer la défectuosité en soustrayant la fourchette à l'appui et en provoquant l'affaissement déjà excessif du sabot. « Dans le pied à talons serrés ou encastelé, on ne constate plus qu'un léger affaissement de la fourchette ; la voûte solaire paraît s'être immobilisée par exagération de sa concavité; les talons sont à peu près immuables. » Trasbot a toujours tenu pour probantes les expériences de Beeve ; il en a d'ailleurs vérifié les résultats : « Un fer ordinaire, de moyenne couverture, également large et épais dans tout son contour, muni sur le bord de sa branche externe, à un centimètre en avant de l'éponge, d'une tige verticale d'un centimètre et demi de hauteur, taraudée dans son milieu pour loger une vis d'acier à pointa conique, fut fixé très solidement à un beau pied de devant par huit clous répartis sur le contour antérieur, cinq en dedans et trois en dehors. La vis fut placée de façon à laisser entre sa pointe et la paroi du sabot l'épaisseur d'une lame de bistouri, c'est-à-dire un espace de deux milli-
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Parmi les adversaires, on compte Sanson, Lavalard, Weber,<br />
Cagny, Delpérier, etc.<br />
Goyau base ses conclusions sur les expériences suivantes :<br />
1° Il mesure, au compas d'épaisseur, l'écartement <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux repères marqués en talons, sur le <strong>pied</strong> levé et sur le<br />
<strong>pied</strong> posé, plus ou moins surchargé.<br />
2° Il répète les expériences <strong>de</strong> Beeve avec les fers à<br />
herse, et il constate :<br />
Que le <strong>pied</strong> s'élargit en talons pendant l'appui d'un, <strong>de</strong>ux,<br />
ou trois millimètres, et que la dilatation s'étend sur le tiers<br />
postérieur <strong>de</strong>s quartiers, quand la fourchette porte sur le sol.<br />
Que ce mouvement est peu accusé ou même nul quand<br />
la fourchette est soustraite à l'appui.<br />
Que l'écartement <strong>de</strong>s talons s'accompagne d'un gonflement<br />
<strong>du</strong> bourrelet et d'un affaissement <strong>de</strong>s glomes.<br />
Que la <strong>de</strong>scente <strong>du</strong> plancher <strong>du</strong> sabot est beaucoup plus<br />
accusée lorsque la fourchette ne porte pas à terre, cette<br />
<strong>de</strong>scente atteignant <strong>de</strong>ux ou trois millimètres aux glomes,<br />
un millimètre à un millimètre et <strong>de</strong>mi à la pointe <strong>de</strong> la<br />
fourchette et au bord concentrique <strong>de</strong> la sole, et diminuant<br />
progressivement à la périphérie.<br />
Que cette <strong>de</strong>scente est à peu près nulle si la fourchette<br />
participe à l'appui.<br />
En résumé, Goyau conclut que les <strong>de</strong>ux mouvements<br />
d'expansion latérale et d'affaissement <strong>du</strong> plancher<br />
s'excluent l'un l'autre, ou <strong>du</strong> moins se pro<strong>du</strong>isent en proportion<br />
inverse : le premier serait une conséquence <strong>de</strong><br />
l'appui <strong>de</strong> la fourchette, le second une conséquence <strong>de</strong><br />
son défaut d'appui. Bracy Clark admettait, au contraire,<br />
que c'est l'abaissement <strong>de</strong> la sole qui provoque la dilatation<br />
<strong>de</strong> la paroi.<br />
Lagriffoul (I) arrive à peu près aux mêmes conclusions<br />
(1) Société centrale, Paris, 1892.