pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP
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118 PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE. égale à celle que supportent les pieds dans les conditions normales de l'appui. II. Bouley ne manque pas de faire valoir, en faveur de l'expansion latérale des talons, ce qui se passe dans le cas de seime, où l'on voit la fissure cornée se fermer à chaque appui et s'ouvrir à chaque soutien. « N'est-ce pas là un phénomène identique à celui que présenterait un arc dont les fibres superficielles, brisées au centre de leur convexité, s'écarteraient dans le temps de la flexion, et se rapprocheraient exactement lorsque l'arc se redresse? » Quant à l'empreinte polie et luisante que porte toujours sur sa face supérieure le vieux fer, au moment où on le détache du pied, empreinte si souvent invoquée comme preuve de l'oscillation latérale des talons, H. Bouley pense qu'elle est simplement la conséquence d'une sorte d'écrouissage qui s'effectue toujours entre la corne et le fer à chaque pression du pied sur le sol; d'ailleurs, en comparant les diamètres transverses du sabot à ceux de la figure ovalaire que son empreinte a laissée sur le vieux fer, on voit qu'il y a entre eux la plus parfaite égalité dans tous les points correspondants, et que le bord externe de cette empreinte coïncide exactement avec la marge extérieure de la paroi, ce qui prouve que le jeu d'élasticité du pied, « si imperceptible dans l'état naturel, est à peu près annulé dans les conditions ordinaires de la ferrure ». Les pressions exercées par l'os de la couronne se divisent en deux parts : l'une qui tend à enfoncer davantage la troisième phalange à l'intérieur du sabot et qui est bientôt neutralisée par l'extrême adhérence de la paroi ; elle détermine seulement un léger gonflement coronaire ; l'autre qui se déverse en arrière, par l'intermédiaire du petit sésamoïde et du tendon perforant, sur le coussinet plantaire et la fourchette, provoquant leur épanouissement latéral et consécutivement une certaine dilatation des fibro-cartilages
PHYSIOLOGIE. 119 et des parties postérieures de l'ongle. Il est clair que cette dernière augmente beaucoup dans les allures les plus rapides, lorsque les phalanges, couchées en arrière et presque horizontales, refoulent les bulbes du coussinet plantaire entre les deux plaques cartilagineuses et pèsent de tout le poids dont elles sont chargées sur la face supérieure de la fourchette. La sole et les barres fonctionnent, dans ce mécanisme, comme des ressorts très tendus, dans lesquels la solidité prédomine sur l'élasticité, et dont les mouvements sont par conséquent très limités. Quant au jeu vertical des talons, H. Bouley croit que Gloag l'a un peu exagéré. En somme, cet auteur, auquel on a si souvent reproché d'avoir partagé les exagérations de Bracy Clark en ce qui concerne les mouvements d'élasticité du sabot, est très éclectique dans ses conclusions. Nous n y voyons, quant à nous, pas beaucoup à reprendre. Depuis la publication du Traité de l'organisation du pied du cheval, la question de l'élasticité du pied n'a cessé de préoccuper les vétérinaires, tant en France qu'à l'étranger; elle a figuré plusieurs fois à l'ordre du jour de la Société centrale de Paris, notamment en 1889, et, aujourd'hui encore, les uns sont restés fidèles à la théorie de Bracy Clark en la dépouillant de ce qu'elle a d'exagéré, les autres proclament l'immuabilité de la forme du pied. Parmi les partisans, il faut signaler, en France, Goyau (1), Trasbot, Laquerrière, Nocard, Barrier, Cadiot... (2), à l'étranger, Fogliata, Dominik (3), Leisering et Hartmann(4), Wood(3). (1) Traité de maréchalerie. (2) Société centrale, 1889. (3) Ferrure rationnelle (Berlin,. (4) Le pied du cheval (Dresde). (5) Horse and man.
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La sole et les barres fonctionnent, dans ce mécanisme,<br />
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prédomine sur l'élasticité, et dont les mouvements sont<br />
par conséquent très limités.<br />
Quant au jeu vertical <strong>de</strong>s talons, H. Bouley croit que<br />
Gloag l'a un peu exagéré.<br />
En somme, cet auteur, auquel on a si souvent reproché<br />
d'avoir partagé les exagérations <strong>de</strong> Bracy Clark en ce qui<br />
concerne les mouvements d'élasticité <strong>du</strong> sabot, est très<br />
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encore, les uns sont restés fidèles à la théorie <strong>de</strong> Bracy<br />
Clark en la dépouillant <strong>de</strong> ce qu'elle a d'exagéré, les autres<br />
proclament l'immuabilité <strong>de</strong> la forme <strong>du</strong> <strong>pied</strong>. Parmi les<br />
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Fogliata, Dominik (3), Leisering et Hartmann(4), Wood(3).<br />
(1) Traité <strong>de</strong> maréchalerie.<br />
(2) Société centrale, 1889.<br />
(3) Ferrure rationnelle (Berlin,.<br />
(4) Le <strong>pied</strong> <strong>du</strong> <strong>cheval</strong> (Dres<strong>de</strong>).<br />
(5) Horse and man.