POUR AVOIR
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10 monde<br />
1 Tunisie<br />
Les salafistes annulent la<br />
manifestation d’aujourd’hui<br />
Le mouvement salafiste tunisien Ançar Charia a<br />
annulé son appel à manifester aujourd’hui à Kairouan<br />
à la suite de la libération de son porte-parole, un mot<br />
d’ordre qui laissait craindre de nouveaux heurts avec<br />
la police. «Voici une information qui va réjouir (...) les<br />
agents du tyran : annulation de la protestation devant<br />
le siège d’Ennahda à Kairouan après la libération de<br />
notre frère Seifeddine Raïs», a indiqué hier l’antenne<br />
de Kairouan d’Ançar Charia sur sa page facebook. Le<br />
mouvement salafiste avait appelé à une manifestation<br />
devant les locaux d’Ennahda aujourd’hui après-midi<br />
pour protester contre l’arrestation de M. Raïs, porteparole<br />
d’Ançar Charia, le 19 mai. Il a été libéré mercredi<br />
soir, mais reste inculpé de diffusion d’informations<br />
mensongères et d’incitation à la violence. Les autorités<br />
avaient prévenu que ce rassemblement n’était pas<br />
autorisé, laissant craindre de nouveaux affrontements<br />
entre policiers et militants salafistes après ceux de<br />
dimanche, où un mort et 18 blessés ont été enregistrés<br />
en banlieue de Tunis. M. Raïs avait été arrêté dimanche,<br />
jour où son groupe comptait tenir son congrès annuel<br />
à Kairouan, interdit par les autorités. En réaction à<br />
cette interdiction, les partisans de l’organisation<br />
djihadiste ont tenu le<br />
rassemblement à la cité<br />
Ettadhamen, leur<br />
bastion, près de Tunis,<br />
déclenchant les affrontements. Le<br />
parti au pouvoir a longtemps<br />
entretenu des relations ambiguës<br />
avec les djihadistes malgré leur<br />
essor depuis la révolution de janvier<br />
2011. Confronté à des bandes armées<br />
liées à Al Qaîda à la frontière ouest et aux<br />
menaces de guerre formulées par Ançar Charia, le<br />
gouvernement a considérablement durci le ton vis-àvis<br />
de ce groupe, l’accusant désormais d’être impliqué<br />
dans le terrorisme.<br />
4 Irak<br />
11 morts dans des actes de violence<br />
Onze personnes ont péri hier dans des violences en Irak, dont<br />
quatre soldats tués dans l’attaque d’un poste de contrôle au nord<br />
de Baghdad, ont annoncé des responsables. Des hommes armés<br />
ont attaqué un poste de contrôle à Taji, faisant quatre morts et<br />
cinq blessés parmi les soldats, ont indiqué des responsables des<br />
services médicaux et de sécurité. Toujours au nord de la<br />
capitale, près de Baqouba, une bombe a explosé à proximité<br />
d’une patrouille de police, tuant quatre personnes, tandis que<br />
des hommes armés ont abattu deux policiers dans une autre<br />
attaque, ont annoncé un lieutenant-colonel de police et une<br />
source médicale. Des hommes armés ont également tué un<br />
civil à Mossoul (nord), selon la police et un médecin. Et à<br />
Tikrit, une bombe a explosé près d’une patrouille de police,<br />
blessant deux<br />
officiers, ont<br />
indiqué un<br />
officier et une<br />
source<br />
médicale.<br />
Mercredi, les<br />
violences<br />
avaient fait 22<br />
morts à<br />
travers le<br />
pays, dont 12<br />
personnes<br />
abattues dans<br />
une maison close de Bagdad et 8 activistes<br />
assassinés par les forces de sécurité. Le pays est<br />
secoué par une vague de violences qui a fait plus<br />
de 400 morts depuis le début du mois. Ces<br />
violences ont beaucoup diminué depuis le pic<br />
atteint dans les années 2006 et 2007, mais les<br />
attentats restent quotidiens dans le pays. Plus<br />
de 200 personnes sont tuées chaque mois<br />
depuis le début de l’année.<br />
2 Grande-Bretagne<br />
David Cameron dénonce<br />
la trahison de l’islam<br />
3 Congo<br />
La brigade d’intervention<br />
de l’ONU bientôt prête<br />
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a<br />
annoncé hier à Goma, ville stratégique de l’est de<br />
la République démocratique du Congo, que la brigade<br />
d’intervention de l’ONU sera prête d’ici «un à deux<br />
mois» pour combattre les groupes armés de l’Est<br />
congolais. Lundi, après plusieurs mois de trêve, les<br />
combats ont repris entre l’armée et la rébellion<br />
Mouvement du 23 mars (M23) dans la zone de Mutaho.<br />
Des tirs d’armes lourdes ont atteint la localité de<br />
Mugunga, faisant fuir environ 30 000 déplacés. Mercredi,<br />
Ban Ki-moon s’était dit préoccupé par la reprise des<br />
combats et a invité «toutes les parties à régler leur<br />
différend de façon pacifique». «Le temps est venu pour la<br />
paix et le développement pour le peuple de la République<br />
démocratique du Congo et ceux de la région», avait-il<br />
souligné. Hier, un calme relatif régnait aux abords de Goma,<br />
l’armée et le M23 ayant tacitement décidé d’une trêve pour la<br />
visite de Ban Ki-moon qui, en début d’après-midi, a quitté Goma<br />
pour Kigali. «Vu ce qui se passe, je pense que nous devons<br />
accélérer le déploiement pour qu’ils soient pleinement à pied<br />
d’œuvre le plus tôt possible», avait déclaré mardi Ban Ki-moon<br />
depuis le Mozambique. Cette brigade doit renforcer la Mission de<br />
l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), la plus<br />
importante au<br />
monde, forte de<br />
17000 hommes<br />
et chargée de la<br />
protection des<br />
civils. Dotée<br />
d’un mandat<br />
offensif, elle<br />
doit combattre<br />
et désarmer les<br />
groupes armés<br />
dans l’est de la<br />
RDC - M23 en<br />
tête.<br />
Le Premier ministre<br />
britannique, David<br />
Cameron, a déclaré<br />
hier, après une<br />
réunion de crise sur<br />
le meurtre en pleine<br />
rue d’un soldat à<br />
Londres, qu’il<br />
s’agissait non<br />
seulement «d’une<br />
attaque contre la<br />
Grande-Bretagne»<br />
mais aussi «d’une trahison de l’islam». «Ce n’était pas<br />
seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode<br />
de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des<br />
communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays.<br />
Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable», a<br />
déclaré le Premier ministre lors d’un point presse devant<br />
Downing Street. «Nous ne nous inclinerons jamais devant<br />
la terreur ou le terrorisme sous toutes ses formes», a-t-il<br />
ajouté. «Nous allons vaincre l’extrémisme en restant<br />
soudés, en soutenant nos services de police et nos<br />
services de sécurité et, par-dessus tout, en défiant le<br />
discours toxique de l’extrémisme», a-t-il poursuivi. Il a<br />
rappelé que le terrorisme avait pris «plus de vies<br />
musulmanes que celles d’aucune autre religion». «Il<br />
n’y a absolument aucune justification pour ces actes<br />
dont la responsabilité incombe uniquement aux<br />
personnages détestables qui ont mené cette attaque<br />
épouvantable», a-t-il martelé. Pour rappel,<br />
mercredi en début d’après-midi, deux jeunes<br />
hommes noirs ont tué un soldat britannique en<br />
pleine rue, dans le sud-est de Londres, à coups de<br />
couteau et de hachoir de boucher. L’un des deux a<br />
justifié cet acte par le fait que «des soldats<br />
britanniques tuent quotidiennement des<br />
musulmans dans les pays musulmans».<br />
5<br />
2<br />
1<br />
6 4<br />
5 Boston<br />
Du nouveau dans l’attentat<br />
du marathon<br />
L’enquête sur les attentats du marathon de Boston prend un virage<br />
inattendu. Un homme tué mercredi en Floride lors d’un interrogatoire<br />
avec le FBI avait, peu avant sa mort, avoué son implication dans un<br />
triple meurtre commis, selon lui, avec Tamerlan Tsarnaev, un des<br />
auteurs présumés de l’attentat de Boston, rapportent les médias US.<br />
Ce triple meurtre, jamais élucidé, a eu lieu le 11 septembre 2011 à<br />
Waltham (banlieue ouest). Trois hommes ont été retrouvés égorgés<br />
dans un appartement, couverts de marijuana. L’homme tué mercredi<br />
matin, un jeune d’origine tchétchène de 27 ans, Ibragim Todashev,<br />
connaissait Tamerlan Tsarnaev, l’aîné des frères accusés de l’attentat<br />
du 15 avril qui a fait 3 morts et 264 blessés lors du marathon de<br />
Boston. Il pratiquait, comme lui, les arts martiaux et avait habité<br />
Boston, a indiqué un de ses amis, Khusn Taramiv, sur la chaîne locale<br />
wesh.com. Le FBI de Boston avait confirmé la mort de Todashev,<br />
expliquant qu’il avait «provoqué un violent affrontement» lors de son<br />
interrogatoire «en lien avec l’enquête sur l’attentat du marathon de<br />
Boston». Le FBI s’intéressait à Todashev depuis l’attentat du 15 avril et<br />
l’avait interrogé plusieurs fois, selon son ami Taramiv. Les enquêteurs<br />
auraient établi un lien entre le triple meurtre et les frères Tsarnaev sur<br />
la base de leur ADN, après l’attentat de Boston, selon ABC news.<br />
3<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
6 Syrie<br />
L’opposition ira-t-elle<br />
à la conférence de paix ?<br />
Moaz Al Khatib, l’un des chefs de file de l’opposition<br />
syrienne, appelle Bachar Al Assad à remettre ses<br />
pouvoirs à son vice-président ou à son Premier<br />
ministre puis à partir à l’étranger avec 500 membres de<br />
son entourage, sans pour autant leur garantir une<br />
quelconque immunité. Ces propositions sont formulées<br />
dans un plan de paix en 16 points que Moaz Al Khatib,<br />
soumises hier aux délégués de la CNS réunis à Istanbul.<br />
La Coalition nationale de l’opposition syrienne a, en effet,<br />
entamé hier à<br />
Istanbul une réunion<br />
de trois jours pour<br />
discuter de sa<br />
participation à une<br />
éventuelle<br />
conférence de paix<br />
internationale<br />
«Genève 2», qu’elle<br />
conditionne à<br />
l’assurance d’un<br />
départ rapide du président Bachar Al Assad. Aux termes du<br />
plan de paix dévoilé sur sa page facebook, le dignitaire sunnite<br />
exhorte Bachar Al Assad à se retirer au profit de son Premier<br />
ministre, ou de son vice-président. Moaz Al Khatib donne 20<br />
jours à Bachar Al Assad pour réagir qui aurait ensuite un mois<br />
pour dissoudre le Parlement puis, une fois qu’il aurait quitté le<br />
pouvoir, son gouvernement resterait en place pour une durée de<br />
100 jours afin de restructurer l’armée. Au terme de cette période,<br />
le pouvoir serait transféré à un gouvernement de transition.