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Double attentat kamikaze au Niger El Watan Page 3 - Prix : 15 DA - France : 1 euro weekend@elwatan.com www.elwatanproject.com Vendredi 24 mai 2013 N 215 CONSTITUTION Ce qu’il faut lire entre les lignes Pages 4-5 Week-end SUD TORTURÉS POUR AVOIR MANIFESTÉ Page 7 PHOTO : D. R. UNE ANNÉE MA3KOUM #3 L’esprit de Tin Hinan résiste au machisme Page 8 PHOTO : AFP PUBLICITÉ

Double attentat kamikaze au Niger<br />

El Watan<br />

Page 3<br />

- Prix : 15 DA - France : 1 euro weekend@elwatan.com www.elwatanproject.com Vendredi 24 mai 2013<br />

N 215<br />

CONSTITUTION<br />

Ce qu’il faut lire<br />

entre les lignes<br />

Pages 4-5<br />

Week-end<br />

SUD<br />

TORTURÉS<br />

<strong>POUR</strong> <strong>AVOIR</strong><br />

MANIFESTÉ<br />

Page 7<br />

PHOTO : D. R.<br />

UNE ANNÉE MA3KOUM #3<br />

L’esprit de Tin Hinan résiste<br />

au machisme<br />

Page 8<br />

PHOTO : AFP<br />

PUBLICITÉ


2 7 jours<br />

Le site internet d’AADL bloqué<br />

Les souscripteurs des logements AADL ne peuvent<br />

plus se connecter au site pour s’enquérir de leur<br />

RDV et suivre leur dossier. L’adresse www.aadl.com.<br />

dz ne s’affiche plus depuis mercredi. Les<br />

souscripteurs sont en plus appelés à respecter les<br />

délais pour éviter les mouvements de foule devant<br />

l’agence. La direction générale de l’AADL,<br />

injoignable hier, n’a toujours pas réagi à cette panne<br />

ou cet acte de piratage, alors que les souscripteurs<br />

sont pris de panique. Grâce au site, rappelons-le, les<br />

souscripteurs pouvaient s’inscrire pour obtenir un<br />

rendez-vous. N. O.<br />

ENTV : Bouâcha remplace Cheriet<br />

à la direction de l’information<br />

Le directeur de l’information de l’ENTV, Lotfi Cheriet,<br />

a été démis de ses fonctions hier et remplacé par<br />

Zine El Abidine Bouâcha, qui occupait jusque-là le<br />

poste de directeur adjoint chargé des moyens de<br />

production. Le départ du directeur de l’information<br />

semble être la conséquence de la guerre que se<br />

livraient, depuis un certain temps, au sein de la<br />

rédaction, Lotfi Cheriet et son directeur adjoint,<br />

Abderraouf Tidjani, un proche du directeur général.<br />

Selon nos informations, le limogeage de Lotfi<br />

Cheriet a été décidé suite à la décision de l’ex-patron<br />

de l’information de la télévision publique de se<br />

séparer de son adjoint. Tewfik Khelladi, DG de<br />

l’ENTV, a annulé la décision et a procédé au<br />

remplacement de Lotfi Cheriet. «Tewfik Khelladi a<br />

laissé les choses pourrir entre Cheriet et Tidjani,<br />

rapporte un journaliste de la rédaction. Il a attendu<br />

que l’ex-patron de l’info commette une erreur pour<br />

s’en débarrasser.» Le nouveau patron de<br />

l’information est journaliste depuis 27 années dans<br />

l’entreprise de la télévision. Etiqueté proche du parti<br />

du FLN, aile redresseurs, Zine Al Abidine Bouâcha<br />

avait tenté de se faire désigner candidat FLN lors de<br />

l’élection des APW. Sa candidature fut rejetée par le<br />

parti. «Il s’est éloigné du FLN, affirme un cadre de<br />

l’entreprise sous le couvert de l’anonymat. C’est<br />

quelqu’un de gentil et calme qui va faire beaucoup<br />

de bien à la rédaction après les tensions qu’elle a<br />

traversées.» En outre, la direction de la télévision a<br />

décidé de suspendre l’émission d’Ahmed Lahri<br />

«Question d’actualité» ainsi que celle de Karim<br />

Boussalem «Fi dairet athaw». Salim Mesbah<br />

Omra 2013 : l’Arabie Saoudite<br />

réduit le quota<br />

L’Algérie a vu son quota des personnes pour une<br />

omra réduit à 10 000 pèlerins au lieu des 120 000<br />

habituellement. Ainsi l’a décidé l’Arabie Saoudite<br />

pour l’ensemble des pays suite aux travaux de<br />

rénovation et d’extension en cours à La Mecque. Une<br />

décision annoncée récemment alors que les<br />

réservations sont déjà effectuées depuis le début de<br />

l’année. Une situation dénoncée par le Syndicat<br />

national des agences de voyages (SNAV). «Une telle<br />

décision devait être rendue publique en janvier<br />

dernier, jour où nous avons commencé à réserver<br />

pour les personnes concernées», a affirmé Lyès<br />

Senouci, vice-président et chargé de communication<br />

du SNAV. Les pertes se compteront en milliards dans<br />

la mesure où les billets d’avion ont été déjà achetés<br />

et les réservations d’hôtel confirmées, toujours<br />

selon Senouci. Le même responsable explique que<br />

«les clients qui seront supprimés sur la liste<br />

demanderont évidemment qu’ils soient remboursés<br />

alors que nous, en notre qualité d’agences, les<br />

infrastructures hôtelières et les compagnies<br />

aériennes ne nous rembourseront jamais. C’est la<br />

faillite !» Un préjudice moral et financier dénoncé<br />

par le SNAV devant un silence radio des autorités<br />

algériennes. «Le silence du ministère des Affaires<br />

religieuses et celui de l’Office national du hadj et de<br />

la omra est scandaleux. Face aux décisions de<br />

l’Arabie Saoudite, l’Etat algérien doit agir», dit-il<br />

encore. «Nous ne savons plus quoi faire. Nous<br />

sommes encore dans la confusion. La situation<br />

mérite l’intervention de l’Etat», appelle Lyès<br />

Senouci. L’Egypte, face à une décision similaire, a<br />

carrément boycotté l’organisation de la omra pour<br />

cette année. Nassima Oulebsir<br />

l’essentiel de la semaine<br />

Samedi/Début d’une semaine marquée par des infos sur l’état<br />

de santé du Président. Le magazine français Le Point ouvre le<br />

bal et c’est une cascade de rumeurs, contre-infos,<br />

démentis... Pendant ce temps-là, les prêches des imams à<br />

Oum El Bouaghi ciblent la manif’ des chômeurs. La fitna est<br />

partout.<br />

sur le net Lire également nos articles sur www.elwatan.com<br />

Sonatrach : les agents<br />

temporaires de sécurité<br />

lancent un SOS<br />

«Seule une abrogation du décret exécutif<br />

158/96 est susceptible de nous aider à<br />

nous libérer de la situation insoutenable<br />

dans laquelle nous nous débattons depuis<br />

plusieurs années. Notre combat ne date<br />

pas d’hier et nous continuerons à le<br />

mener jusqu’à satisfaction de nos<br />

revendications. La mort en octobre 2009<br />

des suites d’une longue maladie de l’un<br />

des nôtres, Adsou Abdelaziz, celle, plus<br />

tragique, près de 4 ans plus tard, de<br />

Mohamed Amine Lahmer, dans l’attaque<br />

de Tiguentourine, il a sacrifié sa vie pour<br />

éviter au pays une véritable catastrophe<br />

humaine et économique, sans que leur<br />

rêve n’ait pu se réaliser, auraient dû<br />

éveiller les consciences.» C’est en ces<br />

termes que les représentants des quelque<br />

16 000 agents temporaires chargés de la<br />

sécurité interne à Sonatrach tentent<br />

encore une fois de sensibiliser les<br />

pouvoirs publics sur la précarité de leur<br />

situation socioprofessionnelle. Dans une<br />

longue lettre adressée à notre rédaction,<br />

les contestataires sont revenus à la charge<br />

pour dénoncer la politique discriminatoire<br />

infligée par leur employeur. A ce jour, les<br />

16 000 agents assurant la sécurité sur les<br />

sites de production, des canalisations<br />

ainsi que de l’ensemble du patrimoine de<br />

la compagnie d’Alger, Biskra, Béjaïa à<br />

Tébessa, Skikda en passant par Hassi<br />

R’mel, Hassi Messaoud et Touggourt,<br />

continuent de travailler sous des contrats<br />

à durée déterminée (CDD). Un régime<br />

appliqué à partir de 1996 par la Direction<br />

sécurité et patrimoine (DSP), entité créée<br />

une année plus tôt à la suite de la<br />

dégradation de la situation sécuritaire<br />

dans notre pays. Depuis cette date à ce<br />

jour, les maintes démarches entreprises<br />

auprès de l’ensemble des responsables<br />

hiérarchiques pour pouvoir passer au<br />

statut de travailleur permanent sont<br />

restées vaines. Et, face à la détermination<br />

des 16 000 employés temporaires pour<br />

faire aboutir cette revendication, que leur<br />

porte-parole considèrent des plus<br />

légitimes – 10, 15 et 18 ans de service, en<br />

moyenne, pour la plupart d’entre eux –<br />

l’employeur a décidé d’opter pour une<br />

autre formule, des CDD de 5 ans. «Nous<br />

croyions dur comme fer que notre<br />

situation allait être régularisée. Or,<br />

l’employeur a décidé de maintenir le<br />

régime des CDD mais en portant la durée<br />

de six mois et un an à cinq ans», déplorent<br />

les auteurs du document. Dès lors,<br />

ajoutent-ils, les milliers d’agents<br />

contractuels sont toujours victimes<br />

d’inégalités salariales : ils ne peuvent<br />

prétendre à plusieurs primes (PRC, PRI,<br />

PN, ITP), ne jouissent pas de l’assurancevie<br />

malgré leur exposition aux mêmes<br />

dangers de mort que leurs collègues<br />

permanents, ne bénéficient pas de soins<br />

lourds ainsi que de certains avantages<br />

sociaux (omra, hadj…) et sont surtout<br />

privés du droit à créer un syndicat. A<br />

rappeler qu’il existe une directive – n°214<br />

du 4 mai 2003 – où Mohamed Meziane,<br />

l’ancien PDG de la compagnie, enjoignait<br />

l’ensemble de ses vice-présidents et<br />

directeurs centraux de régler de manière<br />

définitive le dossier des effectifs<br />

temporaires. Naïma Benouaret<br />

Crise du carburant d’Adrar :<br />

automobilistes et transporteurs en colère<br />

Face à la crise du carburant qui perdure depuis le 24 mars dernier à travers toute la<br />

wilaya d’Adrar, les représentants des transporteurs ainsi que l’Union nationale des<br />

investisseurs propriétaires et exploitants de relais et stations-service (Uniprest) sont<br />

montés au créneau, hier, pour dénoncer la mauvaise gestion de la part du Centre<br />

régional du carburant (CLP) de Béchar quant à l’approvisionnement d’Adrar. «On<br />

tient pour responsable le CLP de Béchar. Nous avons pourtant saisi la DG de Naftal,<br />

mais sans suite. Nous exigeons une commission d’enquête auprès du CLP Béchar<br />

menée par la branche carburant d’Alger sur la défaillance flagrante de ce système<br />

d’approvisionnement qui a paralysé tous les transports et les stations-service de la<br />

wilaya», lance Abdelkader Gherrout, représentant de la région sud de l’Uniprest.<br />

D’après lui, la crise s’est accentuée lorsque la direction de Naftal a chargé le CLP de<br />

Béchar de gérer la distribution et l’approvisionnement en carburant Adrar à partir de<br />

Remchi (Tlemcen, sur une distance de 1200 km). A. A.<br />

La grève dans le Sud et les Aurès suspendue<br />

Alors que leurs revendications ne sont<br />

pas encore satisfaites, les syndicats<br />

autonomes, en grève depuis sept<br />

semaines dans les wilayas du Sud et des<br />

Aurès, ont décidé, hier, de suspendre leur<br />

grève. L’Unpef (tous corps confondus de<br />

l’éducation), CNES (enseignants<br />

universitaires), Snapap (administration<br />

publique), SNPSSP (médecins<br />

spécialistes), SNPSP (médecins de la<br />

santé publique) et Snapest (enseignants<br />

du secondaire) affirment, dans un<br />

communiqué rendu public hier, que leur<br />

décision est «motivée par le souci de<br />

responsabilité face au silence du<br />

gouvernement». Ils promettent, en<br />

revanche, une rentrée sociale tendue. «Si<br />

le gouvernement ne réagit pas, nous<br />

promettons au gouvernement une rentrée<br />

sociale mouvementée. Nous ne baisserons<br />

pas les bras», annoncent-ils dans leur<br />

communiqué. Les syndicalistes<br />

expliquent que le traitement du<br />

gouvernement des dossiers des<br />

travailleurs du Sud reste encore ambigu<br />

et qu’aucune bonne intention n’a été<br />

affichée. Dans le secteur de l’éducation,<br />

où les examens de fin de l’année<br />

commencent à partir de cette semaine, les<br />

élèves disent être soulagés même s’ils<br />

craignent que lors de l’élaboration des<br />

sujets, leur situation exceptionnelle ne<br />

soit pas prise en considération. N. O.<br />

Dimanche/Des journaux interdits, de<br />

l’affolement officiel dans l’air et des demandes<br />

d’appliquer l’article 88 pour destituer carrément<br />

le Président. La terre a tremblé à Béjaïa comme<br />

pour nous rappeler Boumerdès il y a 10 ans.<br />

Pendant ce temps-là, les pilotes d’Air Algérie<br />

lancent une «grève spontanée». Joie et bonne<br />

humeur sous le ciel d’Algérie !<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

AreclorMittal Annaba : arrêt<br />

de la grève des sous-traitants<br />

En grève depuis plus de deux semaines, les<br />

travailleurs issus des entreprises de soustraitance<br />

d’ArcelorMittal Annaba ont procédé,<br />

hier, à la levée de la grève dans les unités des<br />

laminoirs à froid (LFR) et du rond à béton (LRB)<br />

ainsi qu’au port et au poste de garde de<br />

l’entreprise suite à un heureux compromis. Et<br />

c’est la direction générale d’ArcelorMittal<br />

Annaba et le syndicat de l’entreprise qui l’ont<br />

annoncé avant-hier à travers un communiqué.<br />

«Les salariés de la sous-traitance qui ont une<br />

activité en liaison avec le process de production<br />

et font partie du réservoir passeront sous contrat<br />

de travail à ArcelorMittal Annaba selon un<br />

échéancier qui sera déterminé en fonction de la<br />

situation économique de l’entreprise et du<br />

classement de chaque candidat», lit-on dans ce<br />

document signé par Tahar Chaouche, secrétaire<br />

général du syndicat, et Joe Kazadi, directeur<br />

général d’ArcelorMittal Annaba. Les deux<br />

parties, qui n’ont pas précisé la nature de ces<br />

futurs contrats de travail – CDD ou CDI – ont<br />

indiqué que «les premiers recrutements<br />

débuteront le 1er juillet 2014. Toutefois, cette<br />

date pourrait être ramenée au 1er janvier 2014, si<br />

la situation générale de l’entreprise s’améliore<br />

après la conclusion du pacte social et le<br />

lancement de son plan industriel». L’ordre des<br />

recrutements sera établi selon des critères liés à<br />

l’ancienneté, l’importance du poste de travail ou<br />

l’activité ainsi que le niveau d’instruction des<br />

concernés. M.-F. G.<br />

Transfert d’eau In Salah-<br />

Tamanrasset : enquête sur des<br />

transactions douteuses<br />

Les services de sécurité enquêtent depuis<br />

quelques semaines sur des transactions<br />

douteuses établies entre les entreprises<br />

indiennes, chinoises et turques en charge des<br />

travaux de transfert d’eau In Salah-Tamanrasset.<br />

Des transactions qui ont coûté au Trésor public<br />

une enveloppe supplémentaire de 100 millions<br />

de dollars. L’affaire a commencé il y a six ans,<br />

lorsque les employés de l’entreprise nationale<br />

Alpha Pipe, spécialisée dans la fabrication des<br />

canalisation d’eau, ont déposé une plainte contre<br />

un des responsables du projet qui a délibérément<br />

écarté ladite entreprise de la soumission. Ce qui a<br />

donné l’occasion aux entreprises étrangères<br />

d’importer 750 km de double canalisation. Les<br />

services de sécurité se penchent sur plusieurs<br />

dépassements enregistrés dans le cadre du<br />

même projet par ces entreprises étrangères ainsi<br />

qu’une filiale de Cosider. L’enquête révèle qu’une<br />

infrastructure a été installée à Tamanrasset et<br />

d’autres équipements ont été loués au nom du<br />

projet, alors que réellement cela ne relève pas de<br />

ce mégaprojet. Les mêmes services de sécurité<br />

avaient, il y a une année, élaboré des rapports<br />

expliquant comment l’entreprise nationale<br />

Alpha Pipe, qui allait produire 1500 km de<br />

canalisation dans le cadre de ce projet, a été<br />

retirée du marché au profit d’entreprises<br />

étrangères installées en Turquie. Aziz M.<br />

Constantine : la prison du<br />

Coudiat sera transformée en<br />

musée<br />

La prison du Coudiat, de Constantine, classée<br />

parmi les plus anciennes d’Algérie, d’où s’était<br />

échappé le martyr Mostefa Ben Boulaïd le 10<br />

novembre 1955, sera transformée en musée de la<br />

Révolution, a annoncé, hier, Khalida Toumi, la<br />

ministre de la Culture, lors d’une visite effectuée<br />

à Constantine. Une visite pour avaliser le<br />

programme tracé pour la manifestation<br />

«Constantine, capitale de la culture arabe 2015».<br />

Khalida Toumi a déclaré, lors d’une conférence<br />

de presse, que cet édifice, témoin des souffrances<br />

de nos martyrs, ne sera jamais démoli, comme<br />

l’avaient prôné certains. Farida Hamadou<br />

Lundi/Un ancien capitaine de la SM, patron<br />

de presse, poursuivi pour atteinte à la sûreté<br />

de l’Etat pour avoir parlé à France 24 sur le<br />

«coma» de Bouteflika : ça tire de partout.<br />

Pendant ce temps-là, on se demande<br />

sérieusement : mais que fait l’Algérie à<br />

Cannes ?<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

FFS : ouverture<br />

du 5e congrès<br />

Les travaux du 5e congrès du Front des<br />

forces socialistes (FFS) ont été ouverts,<br />

hier, à Alger en présence de 1010<br />

délégués représentant 42 wilayas, et en<br />

l’absence du président du parti, Hocine<br />

Aït Ahmed. Une vidéo projetée au début<br />

des travaux a montré le leader historique<br />

du FFS et son président depuis sa création<br />

il y a 50 années, Aït Ahmed, qui exhortait<br />

les participants à «veiller au succès de<br />

cet important congrès» et s’est excusé de<br />

ne pas pouvoir y assister pour «des<br />

raisons de santé». Le congrès, qui durera<br />

trois jours, se tient au moment où le parti<br />

a opéré un recentrage de sa ligne<br />

politique. Après avoir refusé toute<br />

compromission avec le pouvoir, le FFS<br />

avait décidé en mai de l’année dernière de<br />

participer aux élections législatives,<br />

contre l’avis d’une partie de sa base.<br />

Même les raisons invoquées par Aït<br />

Ahmed pour justifier cette participation<br />

n’avaient pas convaincu et le parti fut<br />

secoué par une grave crise interne.<br />

L’autre défi auquel le parti doit faire face<br />

est l’organisation de la succession de<br />

Hocine Aït Ahmed. Une rude bataille a eu<br />

lieu en coulisses entre plusieurs<br />

tendances qui ont tenté de mettre la main<br />

sur le parti. En fin de compte, on<br />

s’achemine vers la constitution d’une<br />

direction collégiale de cinq membres.<br />

Cette formule, qui n’est pas du goût de<br />

plusieurs militants, risque d’embraser le<br />

parti. Salim Mesbah et APS<br />

La direction de la jeunesse,<br />

des sports et des loisirs<br />

d’Alger ciblé par l’IGF<br />

Le ministre de la Jeunesse et des Sports,<br />

Mohamed Tahmi, a révélé jeudi à Alger<br />

que l’inspection générale du ministère<br />

avait constaté au niveau de la direction de<br />

la jeunesse, des sports et des loisirs<br />

(DJSL) de la wilaya d’Alger «quelques<br />

imperfections, dépassements» et parfois<br />

«transgressions des textes régissant la<br />

gestion des deniers publics», sans<br />

évoquer de détournement. «L’inspection<br />

générale du ministère de la Jeunesse et<br />

des Sports a effectué entre le 2 mai et le<br />

15 juillet 2011 une mission de contrôle au<br />

niveau de la DJSL d’Alger qui a touché les<br />

ressources humaines, les<br />

investissements, les établissements sous<br />

tutelle et le mouvement associatif et a<br />

constaté plusieurs infractions, mais n’a<br />

pas évoqué de détournement ou<br />

dilapidation de deniers publics», a<br />

répondu M. Tahmi à une question orale<br />

du député du FFS, Mustapha Bouchachi,<br />

lors d’une session plénière de<br />

l’Assemblée populaire nationale (APN).<br />

«En revanche, l’inspecteur chargé de<br />

cette mission a noté dans son rapport que<br />

les infractions dépassent les<br />

prérogatives du ministère. Le MJS n’est<br />

pas habilité à qualifier ou pénaliser l’acte<br />

de mauvaise gestion, mais vu la<br />

sensibilité et la nature des faits,<br />

l’inspecteur à recommandé le recours à<br />

une institution habilitée afin d’effectuer<br />

une inspection plus approfondie dans la<br />

gestion de la DJSL qui aurait porté, selon<br />

lui, atteinte aux deniers publics», a-t-il<br />

précisé. M. Tahmi a poursuivi que<br />

«devant cette situation, le dossier a été<br />

transféré à l’Inspection générale des<br />

finances (IGF). Celle-ci a transmis en<br />

septembre 2012 un rapport de base à<br />

l’ancien directeur de wilaya de cette<br />

direction. Le ministère attend le rapport<br />

final de l’IGF pour prendre les mesures<br />

qui s’imposent». APS<br />

Mardi/L’actu déborde comme un oued en crue : un<br />

général appelle à destituer le Président, Aït Ahmed<br />

absent du congrès du FFS qui ne dit rien sur l’absence de<br />

Bouteflika, ce dernier se repose aux Invalides et Enrico<br />

Macias est très inquiet pour lui. Pendant ce temps-là,<br />

Alger se noie sous des pluies torrentielles au point qu’on<br />

oublie les assurances de Sellal et de Bensalah sur la<br />

santé du Président.<br />

Double attentat<br />

kamikaze au Nord<br />

du Niger<br />

Un double attentat à la voiture piégée contre l’armée<br />

nigérienne et le groupe français Areva, revendiqué<br />

par les islamistes du Mujao, a fait, hier dans le nord<br />

du Niger une vingtaine de morts, essentiellement des<br />

militaires. Il s’agit des premiers attentats du genre<br />

dans l’histoire de ce pays sahélien très pauvre,<br />

engagé depuis début 2013 au Mali voisin, aux côtés<br />

des troupes françaises et africaines, contre des<br />

mouvements djihadistes. Le Mouvement pour<br />

l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao),<br />

l’un de ces groupes armés qui occupaient le nord du<br />

Mali depuis 2012 avant d’en être chassés depuis<br />

janvier, a revendiqué cette double attaque. «Grâce à<br />

Allah, nous avons effectué deux opérations contre<br />

les ennemis de l’islam au Niger», a déclaré à l’AFP<br />

le porte-parole Abu Walid Sahraoui. «Nous avons<br />

attaqué la France et le Niger pour sa coopération<br />

avec la France dans la guerre contre la charia», a-til<br />

lancé. Ce groupe, également accusé de trafic de<br />

drogue, a déjà commis plusieurs attentats suicide<br />

dans le nord du Mali depuis la reprise de cette région<br />

par les troupes françaises et africaines. Le premier<br />

attentat à la voiture piégée, hier, a visé un camp<br />

militaire d’Agadez, la grande ville du nord<br />

désertique du Niger, vers 5h (4h GMT). «A Agadez,<br />

nous avons 19 morts, 18 militaires et un civil», a<br />

déclaré devant la presse, à Niamey, le ministre de<br />

l’Intérieur, Abdou Labo. «Quatre kamikazes sont<br />

morts dans l’explosion», a-t-il poursuivi, faisant<br />

aussi état de «13 blessés, dont six graves» dans les<br />

rangs de l’armée. «Un cinquième kamikaze s’est<br />

enfermé dans un local avec des otages élèves<br />

officiers» en formation à Agadez, a-t-il ajouté.<br />

Environ une demi-heure après le premier attentat, un<br />

autre véhicule a explosé sur un site du groupe<br />

nucléaire français Areva à Arlit (240 km au nord<br />

d’Agadez), a indiqué un employé de la Somaïr, une<br />

filiale d’Areva exploitant l’uranium dans la zone.<br />

«Un homme en treillis militaire conduisant un<br />

véhicule 4x4 bourré d’explosifs s’est confondu avec<br />

Des avions cargos militaires de<br />

l’armée américaine basée en<br />

Europe ont transporté du matériel<br />

vers la base de Tadouni, au nord<br />

du Mali, près de la frontière<br />

algérienne. Ce matériel est<br />

destiné, selon nos sources, à des<br />

troupes d’élite maliennes<br />

spécialisées dans l’antiterrorisme.<br />

En plus, le Pentagone a financé la<br />

création de deux pistes<br />

d’atterrissage au nord du Mali et<br />

les travailleurs de la Somaïr et a pu faire exploser sa<br />

charge devant la centrale électrique de l’usine de<br />

traitement d’uranium située à 7 km d’Arlit», a-t-il<br />

affirmé. «Des responsables de la société nous ont<br />

indiqué que le kamikaze est mort dans l’explosion»,<br />

a-t-il poursuivi sous le couvert de l’anonymat. Une<br />

personne a été tuée et quatorze autres blessées dans<br />

l’attentat, a annoncé le groupe d’énergie nucléaire<br />

français Areva sans préciser la nationalité des<br />

victimes. Après cette double attaque, le<br />

gouvernement a décrété un deuil national de trois<br />

jours à compter d’hier. Le Niger a subi, ces dernières<br />

années, plusieurs attaques et enlèvements perpétrés<br />

par des groupes islamistes, notamment dans le nord<br />

du pays. Sept employés d’Areva et d’un soustraitant<br />

avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à<br />

Arlit par AQMI. Quatre Français restent aux mains<br />

de leurs ravisseurs. Ils «sont en vie», a déclaré<br />

récemment le président nigérien, Mahamadou<br />

Issoufou, sur France 24, mais sans pouvoir dire où<br />

ils se trouvent. Depuis le lancement de l’opération<br />

franco-africaine dans le nord du Mali, l’armée<br />

nigérienne a renforcé la surveillance de sa longue<br />

frontière avec ce voisin pour empêcher l’infiltration<br />

d’éléments islamistes. AFP<br />

Alger condamne les attentats<br />

L’Algérie a condamné avec «la plus grande fermeté»<br />

les attentats à la voiture piégée qui ont visé, hier, le<br />

nord du Niger. «L’Algérie condamne avec la plus<br />

grande fermeté les attentats terroristes qui ont visé le<br />

nord du Niger en faisant de nombreuses victimes», a<br />

déclaré le porte-parole du ministère des Affaires<br />

étrangères, Amar Belani, à l’APS. «Nous exprimons<br />

notre totale solidarité avec les autorités de ce pays<br />

voisin et ami dans la lutte contre les groupes<br />

terroristes et les narcotrafiquants», a affirmé le<br />

porte-parole du MAE. AFP<br />

Nord-Mali : du matériel US et des pistes<br />

d’atterrissage pour d’éventuelles opérations<br />

au nord du Niger pour faciliter<br />

des interventions US rapides. Par<br />

ailleurs, le ministère français de la<br />

Défense s’attelle depuis des mois<br />

à restaurer les pistes d’atterrissage<br />

dans deux bases militaires au<br />

Nord-Mali. Le même projet<br />

touche des pistes d’atterrissage<br />

dans les régions de Tombouctou,<br />

avec un financement américain.<br />

Nos sources indiquent aussi que<br />

la Grande-Bretagne et<br />

Mercredi/On apprend que Chakib<br />

Khelil n’a pas assisté à l’enterrement<br />

de sa mère à Oran et que rien ne va<br />

plus entre l’USMH et (encore !) le<br />

MCA. Autre souvenir traumatique :<br />

les inondations rappellent Bab El<br />

Oued en 2001. Décidément… !<br />

l’Allemagne financent la<br />

construction de pistes du même<br />

genre au Niger, en Maurétanie et<br />

au Burkina Faso. Ces trois pays<br />

ont reçu pas moins de 80 millions<br />

d’euros d’aide militaire depuis le<br />

début de l’année, en plus des 200<br />

millions d’euros d’aide pour les<br />

pays qui ont envoyé des troupes<br />

au Nord-Mali. Aziz L.<br />

Le patron de la Garde nationale tunisienne à Alger<br />

Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a reçu,<br />

hier à Alger, une délégation de la Garde nationale<br />

tunisienne conduite par le général El Mountassir<br />

Essakouhi, commandant de la Garde tunisienne.<br />

L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire<br />

général du ministère de l’Intérieur, Abdelkader<br />

Ouali, du commandant de la Gendarmerie nationale,<br />

le général-major Ahmed Bousteila, et du directeur<br />

général de la Sûreté nationale (DGSN), le généralmajor<br />

Abdelghani Hamel. La délégation tunisienne<br />

avait été reçue, auparavant et séparément, par le<br />

commandant de la Gendarmerie<br />

nationale et le directeur général de la Sûreté<br />

nationale. Par ailleurs, elle a effectué des visites aux<br />

organes de formation et aux différentes structures<br />

opérationnelles et spécialisées de la Gendarmerie<br />

nationale et de la Sûreté nationale. A l’issue de sa<br />

rencontre avec le DGSN, le général Essakouhi a<br />

déclaré que «la situation que traverse la région est<br />

difficile à tous points de vue», rappelant la situation<br />

qui prévaut au Mali et en Libye et «les défis imposés<br />

par la géographie qui caractérise l’Algérie et la<br />

Tunisie». APS<br />

7 jours 3<br />

Mali : «L’aide militaire<br />

algérienne n’a jamais<br />

fait défaut»<br />

L’Algérie n’a jamais cessé de<br />

soutenir le Mali, a affirmé le<br />

ministre malien des Affaires<br />

étrangères et de la Coopération<br />

internationale, Tiéman Coulibaly,<br />

hier à Addis-Abeba, où il participe<br />

au conseil exécutif de l’Union<br />

africaine. «L’aide militaire<br />

algérienne n’a jamais fait défaut»,<br />

a déclaré M. Coulibaly à la presse<br />

en marge de la réunion<br />

ministérielle. «Il y a une relation de<br />

confiance entre nos deux pays<br />

scellée par les accords d’Alger et de<br />

Tamanrasset», a-t-il rappelé.<br />

Quant aux principes de noningérence<br />

et d’indépendance<br />

prônés par l’Algérie, le chef de la<br />

diplomatie malienne a affirmé que<br />

son pays les respectait. «L’Algérie<br />

respecte le principe de ne pas avoir<br />

de troupes étrangères sur son<br />

territoire et ne pas envoyer ses<br />

troupes à l’extérieur du pays. Nous<br />

respectons cette doctrine», a<br />

affirmé M. Coulibaly, ajoutant que<br />

«les 1300 km de frontières<br />

communes sont protégées par les<br />

Algériens, ce qui ne donne<br />

désormais aucune possibilité aux<br />

terroristes de sévir d’un côté<br />

comme de l’autre». La présence de<br />

l’Algérie à la récente conférence de<br />

Bruxelles des donateurs pour le<br />

Mali destinée à aider ce pays à<br />

relancer son économie et ses<br />

institutions, a été une fois de plus<br />

une preuve de son soutien<br />

indéfectible, a-t-il dit. APS<br />

Illizi : 3 terroriste<br />

abattus par l’ANP<br />

Les forces de l’ANP ont abattu trois<br />

terroristes au mont Isser dans le<br />

Tassili N’ajjer lors d’une opération<br />

déclenchée, il y a 20 jours, suite à<br />

l’attaque par un groupe armé d’un<br />

convoi de gendarmes escortant<br />

huit personnes arrêtées à Djanet et<br />

soupçonnées de soutien au<br />

terrorisme. L’attaque avait fait 3<br />

blessés côté gendarmes et<br />

occasionné la destruction d’un<br />

véhicule. L’opération, avec soutien<br />

aérien comprenant des<br />

hélicoptères de combat, mobilise<br />

quelque 2000 soldats de la 4 e<br />

Région militaire qui traquent un<br />

groupe armé qui aurait pénétré en<br />

Algérie par la frontière libyenne.<br />

Celui-ci appartiendrait au<br />

Mouvement des enfants du Sud<br />

pour la justice. Aziz M.<br />

Forum économique<br />

mondial : Rahmani<br />

représente Bouteflika<br />

Le président de la République,<br />

Abdelaziz Bouteflika, a désigné le<br />

ministre de l’Industrie, de la Petite<br />

et Moyenne entreprises et de la<br />

Promotion de l’investissement,<br />

Chérif Rahmani, pour le<br />

représenter au 17e Forum<br />

économique mondial pour la région<br />

Moyent-Orient et Afrique du Nord,<br />

qui aura lieu du 24 au 26 mai en<br />

Jordanie, a indiqué hier la<br />

présidence de la République dans<br />

un communiqué. APS<br />

150<br />

Jeudi/Medelci depuis l’Ethiopie martèle que le C’est le numéro<br />

Président va bien et qu’il va bientôt rentrer. mis à disposition<br />

Intempéries : un mort à Tizi et à un autre à par la police pour<br />

Alger. Le soleil est revenu, pas Bouteflika. les cas de hogra<br />

ou de<br />

harcèlement<br />

policier. Ne vous<br />

privez pas, faites<br />

exploser le<br />

standard !


4 contrechamp sur le net La Constitution à lire sur : http://www.joradp.dz/hfr/Consti.htm<br />

El Watan Week-end<br />

El Watan Week-end<br />

contrechamp 5<br />

Seule la Constitution peut débarquer le<br />

président de la République<br />

FAUX<br />

Offi ciellement, seul l’article 88 de la Constitution, où sont énumérés tous les cas<br />

dans lesquels le président de la République peut être destitué, est en mesure de<br />

mettre fi n à un mandat. Dans la réalité algérienne, d’autres canaux parallèles,<br />

non constitutionnels, peuvent faire partir un président. «Chadli Bendjedid<br />

en sait quelque chose, explique un constitutionnaliste. Après la victoire du<br />

Front islamique du salut au premier tour des élections législatives en 1991, les<br />

Janviéristes ont trouvé dans la Constitution et la démission du Président le<br />

biais juridique pour dissoudre l’Assemblée et prétexter un vide institutionnel qui<br />

entraînerait l’annulation du scrutin.» Même si cette lecture de l’histoire ne fait pas<br />

consensus (Chadli dit qu’il est parti de son plein gré) reste la réalité juridique.<br />

Sur la Constitution, chacun y va de sa lecture. Entre fantasmes et réalités, El Watan Week-end a<br />

demandé à plusieurs experts de la Loi fondamentale une explication de texte.<br />

CONSTITUTION<br />

Au-delà de la Loi<br />

Salim Mesbah et Mélanie Matarese<br />

weekend@elwatan.com<br />

«La disposition mère de la Constitution<br />

algérienne a des airs de bricolage<br />

institutionnel. Mais l’article 87 incarne<br />

l’esprit même d’une Loi fondamentale<br />

qui consacre, depuis 1963, le régime<br />

présidentialiste.» Pour Fatiha Benabbou,<br />

professeur en droit constitutionnel, cet article<br />

est un «verrou», une «forteresse», qui accorde<br />

tous les pouvoirs au président de la République<br />

et empêche les tentations de verser dans un<br />

système parlementaire. «On croit à tort que<br />

la Constitution algérienne est calquée sur<br />

le modèle français, poursuit la spécialiste.<br />

En réalité, elle s’inspire des Constitutions<br />

latino-américaines qui, elles-mêmes, ont<br />

pris dans la Constitution américaine ce qui<br />

les intéressait et n’ont gardé que de quoi<br />

assurer la prééminence d’un pouvoir sur les<br />

autres.» Plus exactement, la prééminence<br />

d’une fonction, la fonction présidentielle,<br />

et pas d’un souverain. Si ce sytème<br />

fonctionne aux Etats-Unis, où le Président<br />

et le Congrès sont élus sur la base d’une<br />

force politique réelle, avec une véritable<br />

séparation des pouvoirs, il n’en est pas de<br />

même en Algérie. Résultat : dans le cas<br />

présent, où le Président est malade depuis<br />

plusieurs années, le pays se retrouve à<br />

la merci d’un blocage institutionnel à la<br />

moindre vacance du pouvoir. Aucune loi<br />

ne peut être promulguée, ni publiée dans<br />

le Journal offi ciel, aucun Conseil des<br />

ministres ne peut se tenir sans sa présence.<br />

Il lui est aussi impossible de déléguer<br />

son pouvoir de recourir au référendum<br />

ou de dissoudre l’APN. Nacer Eddine<br />

Ghozali, professeur de droit à l’université<br />

de Paris Nord, ancien membre de la cour<br />

de justice de l’OPAEP et vice-président<br />

de l’Académie internationale de droit<br />

constitutionnel, se souvient pourtant<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Il n’y a pas de limite à la vacance<br />

du pouvoir<br />

FAUX<br />

Dans les textes, il n’est fait aucune référence à une durée maximale de vacance du<br />

pouvoir au-delà de laquelle le Conseil constitutionnel serait obligé de s’autosaisir<br />

pour appliquer l’article 88. En pratique, et si dans les faits, le président Boutefl ika<br />

est vraiment malade, cette vacance a bien une limite : la promulgation de la loi<br />

de fi nances pour 2014, qui doit être exclusivement signée soit par le président de<br />

la République, soit par le chef de l’Etat par intérim. Car l’Etat, sans budget au 1er<br />

janvier 2014, se retrouverait complètement bloqué.<br />

Tant que le président est en possession de toutes ses facultés, même absent, la<br />

question ne se pose pas. Nous sommes actuellement dans ce cas de fi gure : hier, la<br />

présidence a annoncé qu’Abdelaziz Boutefl ika avait désigné Chérif Rahmani pour<br />

le représenter au 17e Forum économique mondial du 24 au 26 mai en Jordanie.<br />

Mercredi, il avait désigné Abdelmalek Sellal pour le représenter à la Conférence<br />

des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba.<br />

que «lors de l’élaboration de la première<br />

Constitution en 1976, l’esprit qui prévalait<br />

était celui de l’ouverture. Mais on n’est pas<br />

allé jusqu’au bout...»<br />

CORSET<br />

Pour le spécialiste, c’est plutôt le modèle<br />

français qui a pris le dessus. De nombreuses<br />

dispositions de la Constitution algérienne<br />

sont inspirées de la Constitution française,<br />

comme l’article 16 (sur les pouvoirs<br />

spéciaux). Fatiha Benabbou reconnaît<br />

que cette concentration des pouvoirs du<br />

Président est surtout vraie depuis 2008.<br />

«La révision a été menée pour éviter les<br />

aléas de la voie référendaire, explique<br />

un constitutionnaliste. Bouclée en trois<br />

semaines, elle a reçu l’aval respectivement<br />

du Conseil constitutionnel, puis du<br />

Parlement à main levée à une écrasante<br />

majorité formée par les partis de l’Alliance<br />

présidentielle.» Le premier amendement<br />

supprime la règle de limitation des<br />

mandats, le second réorganise l’Exécutif<br />

et l’ex-chef de gouvernement perd son titre<br />

pour devenir Premier ministre. «Enfermé<br />

dans une espèce de ‘‘corset orthopédique’’,<br />

totalement soumis à la volonté<br />

discrétionnaire de son chef, le Premier<br />

ministre a été réduit, tout compte fait, au<br />

rôle de simple ‘‘commis’’», poursuit-il.<br />

L’ancien ministre et diplomate Abdelaziz<br />

Rahabi, qui a animé en août dernier à Alger<br />

un débat sur le thème «Quelle Constitution<br />

pour quelle Algérie ?», rappelle que cette<br />

révision de 2008 n’a été pensée que dans<br />

la perspective de l’élection présidentielle<br />

de 2009, à l’instar des autres Constitutions<br />

et révisions consitutionnelles, toujours<br />

adoptées «en réponse à des pressions<br />

sociales et politiques.» «En 1963, elle<br />

était au service de la révolution socialiste<br />

et ne reconnaissait pas la séparation des<br />

pouvoirs. La révision de 1988, décidée<br />

après les événements d’Octobre, a introduit<br />

la fonction de chef de gouvernement,<br />

énumère-t-il. La Constitution de 1989 a<br />

été fondatrice du multipartisme. Celle de<br />

1996 a apporté la limitation des mandats<br />

et surtout le blocage du tiers présidentiel à<br />

l’APN, conséquence des élections de 1991.<br />

La révision de 2002 a consacré la langue<br />

tamazight comme langue nationale, une<br />

victoire du mouvement citoyen en Kabylie.»<br />

STATUT<br />

Enfi n, un autre chapitre en dit long sur l’esprit<br />

présidentialiste du texte : celui de la révision<br />

de la Constitution, qui doit être soumis au<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Bensalah ne peut pas assurer l’intérim<br />

à cause de sa naturalisation<br />

FAUX<br />

Sur ce sujet, la Constitution est très claire : le président du Conseil de la nation,<br />

désigné par le Parlement pour assurer l’intérim, n’est pas un président de la<br />

République mais un chef d’Etat. Alors que le premier est élu, assis par une<br />

légitimité populaire, doté de prérogatives exclusives, le second est nommé pour<br />

un temps donné, et ses fonctions sont très limitées. Exemple : impossible pour<br />

lui d’accorder des grâces, d’organiser un référendum, de dissoudre l’APN, de<br />

signer des ordonnances… Au mieux, il assure un intérim d’une centaine de jours<br />

pour organiser des élections auxquelles il n’a pas le droit de se présenter. Par<br />

conséquent, il n’est pas non plus tenu de remplir les conditions posées par l’article<br />

73 de la Constitution pour être éligible comme président. Parmi elles : la nationalité<br />

algérienne. Pour la petite histoire, dans la Constitution de 1976 et de 1989, c’était<br />

au président de l’APN que revenait l’intérim, mais ce dernier n’étant pas à l’abri<br />

d’une dissolution, on lui a préféré le président du Conseil de la nation.<br />

Président pour lui permettre d’apprécier<br />

la conformité des propositions avec les<br />

constantes et valeurs fondamentales de la<br />

nation, que sont «le respect des principes<br />

fondamentaux et des composantes de<br />

l’identité nationale», à savoir «l’islam,<br />

l’arabité, et l’amazighité», ainsi que «le<br />

caractère républicain de l’Etat, l’ordre<br />

démocratique basé sur le multipartisme,<br />

l’islam religion de l’Etat,<br />

l’arabe langue nationale<br />

et offi cielle, les libertés<br />

Le Président de la<br />

fondamentales et les droits<br />

République ne peut, en<br />

de l’homme et du citoyen, aucun cas, déléguer le pouvoir de<br />

l’intégrité et l’unité du nommer le Premier ministre, les<br />

territoire national, ainsi<br />

que l’emblème national membres du gouvernement, ainsi<br />

en tant que symboles de que les Présidents et membres<br />

la Révolution et de la des institutions constitutionnelles<br />

République». «Là aussi,<br />

pour lesquels un autre mode de<br />

on peut se demander à quel<br />

titre le chef l’Etat s’offre désignation n’est pas prévu par la<br />

le rôle de contrôler la Constitution. Article 87<br />

régularité des propositions<br />

d’amendement aux<br />

dispositions de l’article<br />

178 de la Constitution ?, s’interroge<br />

un juriste spécialiste de la Consitution.<br />

Un début de réponse peut découler de<br />

l’interprétation toute personnelle que<br />

le président Boutefl ika a de son statut<br />

dans l’édifi ce institutionnel.» Pour Fatiha<br />

Benabbou, «le chef de l’Etat endosse<br />

trop de responsabilités». Il serait donc<br />

plus judicieux «d’arriver à rééquilibrer<br />

et donner plus de pouvoir au Premier<br />

ministre afi n qu’il puisse assumer la<br />

responsabilité de la politique de la<br />

nation». ■<br />

sur le net Retrouvez Fatiha Benabbou surnotre blog www.elwatanproject.com<br />

La révision de la Constitution peut être<br />

votée sans le Président<br />

FAUX<br />

L’article 90 de la Constitution ne laisse la place à aucune ambiguïté. En<br />

cas d’empêchement déclaré –mais il doit être déclaré– la révision décidée<br />

cette année tombe à l’eau. Logique, puisque cette révision de la Constitution<br />

est décidée à l’initiative exclusive du Président (art. 174). Les membres des<br />

deux Chambres, s’ils se réunissent aux trois quarts, ne sont qu’une force de<br />

proposition de révision (art. 177) que le Président pour accepter ou rejeter.<br />

D’après un cadre du FLN, le comité de rédaction serait en train de fi naliser la<br />

mise en forme juridique des propositions fi nales. La révision constitutionnelle<br />

doit ensuite être transmise au Premier ministre qui se chargera de la remettre<br />

au président à qui revient le dernier mot.<br />

1<br />

2<br />

3<br />

Article 88 : une procédure très précise<br />

Le constat<br />

Le Conseil constitutionnel s’autosaisit sur la question de la vacance du<br />

pouvoir : il est le seul habilité à le faire et ne peut être saisi par personne.<br />

Il commence alors une enquête sur la base de documents divers en sa<br />

possession.<br />

Cette enquête aboutit à un constat, qui doit être validé à l’unanimité de ses 9<br />

membres. Il faut savoir que 3 d’entre eux sont désignés par le président de<br />

la République, et 7 acquis à sa cause.<br />

La déclaration<br />

Le Conseil constitutionnel déclenche la procédure de déclaration d’état<br />

d’empêchement provisoire.<br />

Le Parlement (Assemblée nationale + Conseil de la nation) est convoqué<br />

pour une réunion spéciale (art. 98) avec un ordre du jour déterminé.<br />

L’état d’empêchement doit être voté à la majorité des deux tiers (soit plus<br />

de 403 voix). Le président du Conseil de la nation est nommé chef de l’Etat<br />

par intérim.<br />

Le président de la République ne<br />

revient pas après 45 jours ou<br />

décède avant la fin des 45 jours.<br />

La démission<br />

Après une nouvelle enquête<br />

(voir procédure 1), le Conseil<br />

constitutionnel commue l’état<br />

d’empêchement provisoire en<br />

démission de plein droit.<br />

L’organisation des<br />

élections<br />

Le chef de l’Etat par intérim a 60<br />

jours pour organiser l’élection<br />

présidentielle à laquelle il ne<br />

peut pas se présenter.<br />

Le président de la République<br />

revient dans les 45 jours.<br />

L’état d’empêchement provisoire est<br />

levé.<br />

PHOTOS : AFP


6 débrief’<br />

L’épisode Macias et les<br />

informations rendues<br />

publiques par les<br />

autorités françaises<br />

marquent d’un sceau<br />

d’absurdité la<br />

communication<br />

officielle. Pourquoi<br />

une telle attitude<br />

défensive ?<br />

Incompétence ?<br />

Mépris de l’opinion<br />

publique ?<br />

Comme un air de déjà vu. Le silence des autorités sur<br />

l’état de santé du président Bouteflika après son<br />

hospitalisation au Val-de-Grâce, le 27 avril dernier,<br />

rappelle étrangement la manière avec laquelle déjà<br />

les autorités algériennes avaient géré l’hospitalisation<br />

à Moscou du président Houari Boumediène fi n 1978.<br />

A l’époque déjà, le pouvoir avait imposé un silence<br />

total sur la maladie du Président qui avait été<br />

entourée d’un secret tendant même à faire croire que<br />

Boumediène effectuait un invraisemblable «voyage<br />

de travail et d’amitié» de six semaines à Moscou.<br />

Même sa disparition fut entourée de secret,<br />

puisqu’elle ne fut annoncée que 48 heures plus tard.<br />

«S’il y a une logique dans ce qui se passe<br />

actuellement avec la maladie du président<br />

Boutefl ika, elle réside uniquement dans l’incapacité<br />

du régime à savoir gérer une telle situation, analyse<br />

Ammar Belhimer, docteur en droit et journaliste. En<br />

revanche, actuellement, nous sommes en présence<br />

d’un système qui n’a jamais été dans la médiation et<br />

qui n’a donc pas besoin de communiquer. Les seules<br />

informations que nous avons sont signées du Quai<br />

d’Orsay. D’autre part, je tiens à rappeler que le<br />

président Boumediène avait choisi de se faire<br />

soigner dans un pays ami, dans le cadre de la<br />

coopération fraternelle que nous avions avec cet<br />

Etat, alors que dans le cas présent, nous sommes<br />

dans une logique néocoloniale qui favorise les<br />

intérêts de la Françafrique.» Les dernières<br />

informations communiquées par le chanteur Enrico<br />

Macias sur l’état de santé du président Bouteflika<br />

n’ont fait que renforcer le sentiment auprès des<br />

Algériens que la santé du chef de l’Etat est prise en<br />

charge par les offi ciels français. «C’est quoi ce pays<br />

où ce sont des<br />

chanteurs qui nous<br />

renseignent sur la<br />

santé de Boutefl ika,<br />

fustige, sous le<br />

couvert de<br />

l’anonymat, un<br />

ancien cadre au<br />

ministère de<br />

l’Information. En<br />

2005, c’était le<br />

chanteur Mami qui<br />

était venu devant<br />

Salim Mesbah<br />

salimesbah@elwatan.com<br />

les caméras dirent que le Président allait bien.<br />

Aujourd’hui, c’est Enrico Macias, qui vient nous<br />

annoncer que Boutefl ika est dans un sale état. On est<br />

le seul pays au monde où les porte-parole du pouvoir<br />

sont des chanteurs.»<br />

BENTOBAL<br />

Mais cette absence de communication peut-elle<br />

s’apparenter à une stratégie ou à une méthode de<br />

gestion de crise mise en place par le régime depuis<br />

50 ans ? Pour Ahmed Adimi, professeur en sciences<br />

de la communication, l’absence de communication<br />

de la part du pouvoir n’est ni une stratégie ni une<br />

méthode. «Ce qui se passe actuellement est plutôt à<br />

rechercher du côté du mépris du pouvoir à l’encontre<br />

de son peuple, fustige le professeur à l’Ecole<br />

supérieure de journalisme. En réalité, le message<br />

véhiculé actuellement par les autorités est très<br />

simple à décoder : le peuple algérien n’a pas le droit<br />

de savoir ce qui se passe.» Pour Brahim Brahimi,<br />

directeur de l’Ecole supérieure de journalisme, la<br />

seule fois où le régime algérien a mis en place une<br />

stratégie de communication, c’était lors du Congrès<br />

de la Soummam. «Le document final comporte un<br />

chapitre consacré à l’information et à la propagande.<br />

C’est la seule fois où le régime a défi ni une stratégie,<br />

estime Brahim Brahimi. Car c’est la seule fois où le<br />

régime avait besoin du peuple. Rappelez-vous ce que<br />

disait déjà Bentobal en 1959 : la démocratie, c’est<br />

pour les dirigeants uniquement. Elle n’est pas faite<br />

pour le peuple.» L’absence d’information doit-elle<br />

dans ce cas être interprétée comme un révélateur de<br />

la gravité de la situation. «Il est clair que le Président<br />

est très malade, affi rme Ahmed Adimi. Prenez ce qui<br />

s’est passé en Egypte lors de l’hospitalisation du<br />

président Moubarak en Allemagne. Tous les deux<br />

jours, un ministre allait lui rendre visite et était fi lmé<br />

en sa compagnie. C’était<br />

une façon de montrer au<br />

peuple égyptien que leur<br />

Président allait bien et<br />

gérait les affaires du<br />

pays. Pourquoi le<br />

Premier ministre Sellal<br />

ne va pas voir Boutefl ika<br />

à Paris pour faire des<br />

images avec lui ? Parce<br />

que cela n’est pas<br />

possible.» ■<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Communication autour de la<br />

maladie du président : allô, quoi !<br />

il a dit<br />

«Il est très très malade», «Je lui ai rendu visite au Valde-Grâce»,<br />

«Il n'a pas pu parler». Celui qui fait le buzz<br />

depuis deux jours sur internet, c'est Enrico Macias.<br />

Interviewé par un journal du quotidien Al-Arab au Qatar<br />

où il se trouvait pour le 13e Forum mondial de Doha,<br />

l'artiste constantinois a aussi déclaré : «J'ai peur pour<br />

lui, pour sa santé et pour l'avenir de l'Algérie». Malgré<br />

son démenti mercredi sur RTL et surtout, le démenti de<br />

l'ambassade d'Algérie à Doha dans les pages d'Al-Arab,<br />

Enrico aura du mal à convaincre qu'il n'a jamais tenu ces<br />

propos puisque le journaliste a mis le son de l'interview<br />

sur YouTube ! Mel. M.<br />

sur le net http://www.youtube.com/watch?v=jmoXv1Xr1qI<br />

La communication officielle est à l'image du régime, maladroite et opaque<br />

le cas d'école<br />

Hugo Chavez<br />

1. NE JAMAIS DIRE LA VÉRITÉ (BIEN SÛR)<br />

Officiellement, le président du Venezuela, Hugo Chavez, est décédé le 5 mars 2013,<br />

avec annonce solennelle de son dauphin, Nicolas Maduro. «Mais nous savions qu’il<br />

était mort depuis au moins fin décembre 2012», affirme Eric Ekvall, analyste politique<br />

ayant participé comme conseiller en communication aux quatre dernières<br />

présidentielles au Venezuela, contacté par El Watan Week-end. Ce dernier ajoute que,<br />

selon les sondages au Venezuela, 60% de l’opinion sont persuadés qu’il était mort<br />

avant la date officielle de l’annonce. Pire, le vice-président, Elias Jaua, évoquait «un<br />

processus complet de guérison» quelques jours avant le décès officiel du<br />

«comandante».<br />

2. BROUILLER LES PISTES (<strong>POUR</strong> GAGNER DU TEMPS)<br />

Les sources rassurantes sur son état de santé, officielles ou familiales, parfois via des<br />

rumeurs, se sont multipliées pendant les deux mois d’hospitalisation de Chavez à<br />

Cuba. «Mais nous savions qu’il était mort dix jours avant l’annonce officielle parce<br />

qu’ils avaient commencé à Caracas les préparatifs de la campagne pour Maduro»,<br />

précise Eric Ekvall.<br />

3. CRÉDIBILISER L’INFO PAR DES PERSONNALITÉS ÉTRANGÈRES (DONC<br />

CRÉDIBLES !)<br />

Mais ça ne marche pas à tous les coups. En visite en février à Cuba, la présidente<br />

argentine, Cristina Kerchner, a refusé de rendre visite à Chavez dans sa salle de soins.<br />

«Elle ne s’est pas prêtée au jeu et n’a pas voulu dire qu’elle l’avait vu en vie ou en<br />

forme», soutient notre spécialiste.<br />

4. ACCUSER LA «MAIN DE L’ÉTRANGER» (ET «L’ENNEMI INTÉRIEUR»)<br />

Grand classique : accuser les Etats-Unis, la «bourgeoisie apatride» et le Nuevo Herald<br />

de Miami de comploter contre le pays et Chavez à travers des rumeurs «infondées».<br />

Comme le souligne une analyse de Slate.fr, Maduro avait dénoncé la «campagne de<br />

haine» d’un journal «fasciste» souhaitant «déstabiliser le Venezuela», en référence à<br />

l’attitude du quotidien espagnol ABC pendant la période franquiste. Mais dans le cas<br />

vénézuélien, ça va plus loin : on soupçonne même Washington d’être derrière le décès<br />

du leader bolivariste.<br />

5. MAINTENIR LE MYTHE DES «RÉUNIONS» MÊME SUR UN LIT D’HÔPITAL (UN VIEUX<br />

TRUC)<br />

«Maduro avait déclaré avoir tenu une réunion de cinq heures de planification avec<br />

Chavez sur son lit d’hôpital, il rapportait en détails les observations du Président sur<br />

tel ou tel point du programme du gouvernement», indique Ekvall.<br />

6. COMPTER SUR LA DISCRÉTION DU LIEU D’HOSPITALISATION DANS UN PAYS<br />

«AMI» (MERCI LA HAVANE !)<br />

A tous points de vue, c’était la destination idéale : La Havane, l’allié de toujours très<br />

discret, car il n’y existe pas de presse libre (sauf clandestine ou sur le web). Le 1er<br />

mars, quatre jours avant l’annonce du décès, le très officiel journal cubain Granma<br />

reprend par exemple en titre le dernier tweet d’Hugo Chavez à ses compatriotes : «Je<br />

prends mon envol comme le condor.»<br />

7. CRIMINALISER TOUTE REMISE EN QUESTION DE LA VERSION OFFICIELLE (AUTRE<br />

GRAND CLASSIQUE)<br />

Rester toujours sur la défensive, toujours prompt à sévir en cas de «grave<br />

désinformation». Le gouvernement vénézuélien avait même menacé de poursuites les<br />

«Twitteros» qui «incitent à la haine» ! «Dire que Chavez est mort était un crime de lèsemajesté,<br />

un attentat contre la souveraineté du pays», se rappelle Eric Ekvall.<br />

Adlène Meddi<br />

PHOTO : AFP


El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

SUD Torturés pour avoir manifesté<br />

Coups, insultes mais aussi<br />

refus de soins et torture<br />

organisée. Les militants,<br />

manifestants et simples<br />

citoyens du sud du pays<br />

font face de plus en plus<br />

fréquemment à la violence,<br />

injustifi ée, des forces<br />

de sécurité. Leur tort ?<br />

Demander un logement,<br />

un travail, dénoncer des<br />

injustices ou être au mauvais<br />

endroit, au mauvais moment.<br />

Ouargla, Ghardaïa, Laghouat.<br />

Yasmine Saïd<br />

ysaid@elwatan.com<br />

Mohamed, 30 ans, était dans le bus où il<br />

exerce comme receveur. Il est arrêté par<br />

plusieurs policiers et inculpé d’incitation à<br />

attroupement et agression par violence contre<br />

les forces de l’ordre. Lorsqu’il retrouve la<br />

liberté, il a des marques de coups sur tout le<br />

corps et son diabète s’est aggravé. Ce matin-<br />

là, des jeunes de Laghouat avaient organisé<br />

un sit-in devant le bureau de main-d’œuvre<br />

pour protester contre l’absence d’offres<br />

d’emploi. Pour empêcher les manifestants de<br />

bloquer l’entrée, les policiers finissent par<br />

arracher la porte du bureau de l’ANEM. S’en<br />

suit une série d’arrestations ciblées dans la<br />

ville. «Dès qu’on nous a arrêtés, les coups<br />

ont commencé», raconte un manifestant. «A<br />

l’entrée du commissariat, les policiers<br />

avaient fait deux lignes, nous étions obligés<br />

de passer au milieu, et à notre passage, ils<br />

nous frappaient les uns après les autres avec<br />

leurs matraques, leurs poings.» Les<br />

manifestants sont enfermés dans des cellules.<br />

Dix personnes dans la même pièce. Les<br />

gardiens jettent des seaux d’eau froide sur les<br />

manifestants. Ils sont ensuite frappés à<br />

nouveau. Les insultes pleuvent. Les gifles<br />

aussi. «Au commissariat, ils nous ont accusés<br />

d’être les marionnettes d’une main<br />

étrangère.»<br />

MANIPULATION<br />

Les forces de l’ordre tentent alors de<br />

convaincre les manifestants de se retourner<br />

contre Mohamed. «Ils ont demandé à tous les<br />

autres de témoigner contre moi, comme quoi<br />

j’incite les jeunes à manifester et que je suis<br />

soutenu par le Qatar. En échange de leur<br />

témoignage, les policiers leur ont promis de<br />

les libérer», révèle Mohamed. Adlène, 23<br />

ans, a été arrêté le même jour. Il était devant la<br />

porte de sa maison. Des forces antiémeute<br />

l’ont embarqué dans une camionnette. Au<br />

commissariat, il a reçu tellement de coups sur<br />

la tête qu’il saigne. Les policiers finissent par<br />

convoquer un médecin au commissariat, en<br />

enfreignant la procédure. Ce dernier prescrit<br />

6 points de suture. Mais toutes les<br />

ordonnances et les certificats médicaux<br />

seront confisqués. Pendant les 48 heures de<br />

garde à vue, les autorités refusent que Adlène<br />

obtienne de l’insuline pour traiter son diabète.<br />

«Comme nous refusions de signer les PV, ils<br />

nous ont frappés jusqu’à ce que nous<br />

signions.» Madani a perdu plus d’une dizaine<br />

de dents sous les coups. Sans insuline, il a fini<br />

par s’évanouir. Un autre homme a été arrêté<br />

avec eux. Il a été mis à l’écart et battu par trois<br />

policiers. Voyant que les coups ne suffisaient<br />

pas, les forces de l’ordre ont menotté et se<br />

sont mis à arracher la barbe du jeune chômeur<br />

à main nue. Le jeune homme, traumatisé, a<br />

quitté la ville. «Nous ne sommes que des<br />

il a dit<br />

DAHO OULD KABLIA.<br />

Ministre de l’Intérieur<br />

Personnellement, je trouve que s’il y a<br />

excès, il provient de la part des<br />

manifestants et la plupart des blessés<br />

recensés lors des protestations sont des<br />

éléments de la police.»<br />

aujourd’hui 7<br />

Policiers, gendarmes et membres du DRS sont accusés dans de nombreux témoignages d’avoir torturé de façon régulière des manifestants arrêtés<br />

chômeurs», s’indigne l’un d’eux. Dans la<br />

foulée de leur arrestation, tous les militants<br />

passent devant le juge, accusés<br />

d’attroupement. «Au procès, il y avait 4<br />

accusés, pour 40 policiers blessés. Ces<br />

militants sont-ils comme Superman ?»,<br />

plaisante un chômeur. Pas de preuves, mais<br />

les 4 accusés sont envoyés en prison, sans<br />

possibilité de passer par la pharmacie pour<br />

ceux qui sont blessés. Le directeur de la<br />

prison dira aux autres prisonniers de les<br />

mettre à l’écart. «Depuis 2003, c’est toujours<br />

comme ça, soupire un militant, qui a fini par<br />

faire un mois de prison. Parfois, c’est toutes<br />

les semaines. Il n’y a pas de justice ici !»<br />

DIRECTIVES<br />

A Ghardaïa, en mars dernier, deux militants<br />

des droits de l’homme ont fini à l’hôpital.<br />

Sans prévenir, les brigades antiémeute ont<br />

chargé les manifestants qu’ils ont frappés<br />

avec leurs matraques et leur boucliers.<br />

Violemment battus, deux manifestants âgés<br />

d’une quarantaine d’années en auront pour 15<br />

jours d’arrêt de travail. Un manifestant qui a<br />

perdu connaissance a été roué de coups de<br />

pied alors qu’il était à terre. Un autre,<br />

Belkacem, est gravement blessé à la tête. Il<br />

est emmené au commissariat où on refuse de<br />

le diriger vers l’hôpital. C’est uniquement<br />

lorsqu’il se met à vomir que les protestations<br />

des autres détenus pousseront les policiers à<br />

appeler un médecin. Ce dernier ausculte<br />

Belkacem et lui remet deux ordonnances.<br />

L’une pour un traitement, l’autre pour un<br />

scanner du crâne. Les deux ordonnances<br />

seront confisquées et détruites par les<br />

policiers. Belkacem et les autres militants<br />

resteront 36 heures au commissariat, sans<br />

nourriture, avant d’être transférés au tribunal.<br />

Malgré des années de militantisme, c’est la<br />

première fois que Belkacem est victime de<br />

telles violences. L’un des militants arrêtés<br />

l’affirme : «Je pense que les forces de l’ordre<br />

ont de nouvelles directives.»<br />

ETOUFFEMENT<br />

Plus à l’est du pays, dans la wilaya d’El Oued,<br />

17 personnes seront jugées la semaine<br />

prochaine pour une manifestation lors des<br />

coupures d’électricité l’été dernier. L’un des<br />

prévenus a été longuement battu par les<br />

gendarmes lors de son arrestation. Sur les<br />

réseaux sociaux, on voit une vidéo de lui le<br />

corps violacé par les coups. Le cas d’El<br />

Hachemi Boukhalfa est des plus alarmant. Un<br />

matin de janvier 2011, sans comprendre<br />

pourquoi, alors qu’il est assis devant la<br />

maison de son cousin pour assister aux<br />

funérailles de son oncle, huit personnes<br />

descendent de deux voitures banalisées. «Ils<br />

m’ont happé et mis de force dans la voiture»,<br />

raconte cet habitant de Ouargla. El Hachemi<br />

est emmené dans la caserne militaire de la<br />

ville. Les coups commencent. Et ce n’est<br />

qu’un début. On l’accuse d’avoir tué trois<br />

militaires et caché une kalachnikov chez lui.<br />

On lui met un sac sur la tête, on verse de l’eau<br />

dessus. Il a l’impression d’étouffer. On le<br />

force à se déplacer à genoux pendant des<br />

heures. Déshabillé. Des hommes l’obligeront<br />

à manger des excréments. La torture a lieu la<br />

nuit. Au bout de trois jours, El Hachemi finit<br />

par admettre que l’arme est bien chez lui. «Je<br />

n’avais qu’une idée en tête. S’ils vont<br />

perquisitionner chez moi, ma famille saura<br />

au moins où je suis.»<br />

FRACTURE<br />

Les militaires convoquent la mère d’El<br />

Hachemi. «Elle avait 75 ans à l’époque.»<br />

Pendant ce temps, lui, reste enfermé. Le 4e<br />

jour de détention, l’homme est poussé d’un<br />

coup de pied dans les escaliers. Son corps<br />

roule sur les marches. Arrivé en bas, sa<br />

cheville est brisée. Pendant ses 9 jours de<br />

détention, aucun membre de la caserne ne<br />

viendra poser de question sur la légalité de<br />

son arrestation. «Il n’y a que le médecin de<br />

l’hôpital militaire qui a réagi, lorsqu’ils<br />

m’ont fracassé la cheville.» La jeune femme<br />

aurait lancé aux militaires : «Mais enfin,<br />

pourquoi êtes-vous allés si loin, c’est un<br />

civil !» Les raisons de sa détention ne sont pas<br />

claires. A la fin de l’année 2010, El Hachemi<br />

avait participé à plusieurs reprises à des<br />

manifestations contre le chômage. Mais pour<br />

le relâcher, ses ravisseurs ont exigé la<br />

promesse d’obtenir une 406. «Certains<br />

criminels sont prêts à tout», soupire-t-il. Le<br />

médecin lui a prescrit 12 jours<br />

d’immobilisation. El Hachemi a déposé une<br />

plainte à Alger. A Ouargla, les autorités ont<br />

refusé sa plainte. La justice le convoquera<br />

mais ce sera en qualité de «témoin».<br />

L’homme sait qu’il n’est pas le seul à avoir<br />

été torturé. Mais personne ne parle. «Je n’ai<br />

plus rien à perdre. Tout ce que je veux, c’est<br />

la justice. Si j’enfreins la loi, emmenez-moi<br />

en prison. Mais si d’autres enfreignent la loi,<br />

il faut les envoyer en prison aussi ! Regardez<br />

en France, même Sarkozy est convoqué par<br />

les juges !», ajoute-t-il. La caserne n’est qu’à<br />

quelques centaines de mètres de chez lui. El<br />

Hachemi a été menacé plusieurs fois. «Il<br />

m’arrive de croiser des hommes de la<br />

sécurité militaire près de la maison. Qu’estce<br />

que je peux faire ? Partir ? Mais où ?» Ses<br />

enfants sont traumatisés. «Ma fille crie dès<br />

qu’elle voit un policier.» Selon lui, dans la<br />

ville de Ouargla, les forces de sécurité<br />

utilisent la violence extrême pour faire taire<br />

les populations. «Les jeunes d’ici ne le<br />

supportent plus. Ils n’ont comme solution que<br />

de partir combattre au Mali !» ■<br />

EL Hachemi Boukhalfa a été torturé pendant 9<br />

jours dans une caserne militaire de Ouargla<br />

l’actu<br />

Amnesty International<br />

dénonce les abus du DRS<br />

«Le Département du renseignement et de la<br />

sécurité (DRS) disposait toujours de vastes<br />

pouvoirs en matière d’arrestation et de<br />

détention», indique Amnesty International<br />

dans son rapport annuel publié hier. «Ses<br />

agents pouvaient notamment maintenir au<br />

secret des personnes soupçonnées d’actes de<br />

terrorisme, ce qui favorisait le recours à la<br />

torture et aux mauvais traitements», ajoute<br />

le rapport. Malgré la levée de l’état d’urgence,<br />

les autorités continuent «de harceler les<br />

défenseurs des droits humains, notamment<br />

en entamant des poursuites judiciaires contre<br />

eux», selon l’ONG.<br />

PHOTO :EL WATAN WEEK END<br />

PHOTOS :D.R.


PHOTOS : EL WATAN WEEK END<br />

8<br />

«Je me suis portée candidate lors des élections<br />

municipales. Je représentais le parti AHD 54.<br />

Nous avons mené notre campagne et avons<br />

opté pour une coalition avec le FLN. J’ai<br />

finalement obtenu le poste de troisième<br />

adjointe au maire d’Abalessa.» Mama Hamdi<br />

a 26 ans. Elle est diplômée en journalisme de la<br />

faculté des sciences politiques et de<br />

l’information d’Alger. Après plusieurs<br />

tentatives pour trouver un emploi dans la<br />

capitale, Mama se résigne et rentre à Abalessa,<br />

sa région natale. La commune d’Abalessa<br />

(«lieu cultivable» en tamazight) est à 100 km<br />

de Tamanrasset. Il faut longer une route déserte<br />

aux paysages lunaires pour atteindre ce coin où<br />

la végétation fait de la résistance, tout comme<br />

pour les femmes de la commune, gardiennes de<br />

l’esprit de Tin Hinane, dont le tombeau se situe<br />

sur une colline donnant sur la rive gauche de<br />

l’oued Tifrit. Mama a fait sa scolarité à<br />

Abalessa, comme la majorité des jeunes filles<br />

de sa commune. Sans opposition, sa famille<br />

l’envoie à Alger pour entamer un cursus<br />

universitaire. «Après avoir obtenu ma licence,<br />

je ne rêvais que de travailler dans une<br />

rédaction ! J’étais motivée par l’idée de<br />

travailler dans les médias nationaux. Une<br />

sur le net<br />

Retrouvez le reportage photo de notre journaliste<br />

www.elwatanproject.com<br />

Mama, Saïda, Leyla s’impliquent dans la vie politique, sociale et culturelle d’Abalessa, afin d’assurer un développement local et durable<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

L’esprit de Tin Hinane<br />

résiste au machisme<br />

Adjointe au maire, vétérinaire, enseignante, activiste culturelle… Les femmes d’Abalessa portent en<br />

elles la force de leur ancêtre, reine des Touareg. Attachées à leur profession, elles sont l’avenir du<br />

développement de leur ville.<br />

Abalessa. Faten Hayed<br />

hfaten@elwatan.com<br />

envie de connaître d’autres personnes,<br />

d’autres modes de vie et de nouvelles<br />

expériences. Mes parents ne se sont jamais<br />

opposés à mes choix. La vie à Alger était très<br />

difficile, la famille m’a beaucoup soutenue,<br />

puisque la bourse ne couvrait jamais mes<br />

dépenses quotidiennes. Elle est insignifiante.»<br />

Candidature après candidature, la jeune femme<br />

ne reçoit que des réponses négatives de<br />

journaux arabophones. «Etant donné le nombre<br />

de demandes, je n’avais aucune chance de<br />

travailler à Alger. Je suis retournée auprès des<br />

miens, avec la ferme intention de ne pas laisser<br />

tomber mon rêve de devenir journaliste.»<br />

L’APC d’Abalessa est une imposante bâtisse<br />

flambant neuve au centre de la commune.<br />

Mama a un vaste bureau avec un mobilier<br />

encore sous emballage. Elle est certaine qu’elle<br />

n’aurait jamais pu avoir ce type de poste dans<br />

la capitale. «Aujourd’hui, je suis un maillon<br />

important de la société, il y a de nouvelles<br />

perspectives. Cependant, je ne mets pas de côté<br />

mon envie de devenir journaliste.»<br />

BACHELOR<br />

«Le mariage n’est pas une priorité chez les<br />

femmes actives d’Abalessa», affirme Saïda<br />

Belmessaoud. A 28 ans, elle est une<br />

personnalité influente dans sa communauté et<br />

dans la région, puisqu’elle exerce le métier de<br />

vétérinaire. «On a tendance à croire que les<br />

femmes du Sud se marient jeunes. Or, nous<br />

choisissons, pour la majorité, de faire des<br />

études et des formations afin d’assurer la<br />

prospérité de notre village et celle de nos<br />

familles», ajoute-t-elle. Sa profession n’est pas<br />

aisée puisqu’elle doit travailler en permanence,<br />

être sur le terrain, prendre soin des animaux,<br />

faire le suivi des élevages, appliquer les<br />

traitements, conseiller, faire de la prévention et<br />

constamment prouver sa compétence malgré<br />

sa jeunesse. «A Tamanrasset, il n’y a que 22<br />

vétérinaires ; mon expérience de trois ans est<br />

un atout. Je suis souvent sollicitée par les<br />

fermiers. Même si c’est un travail physique,<br />

avec le temps on prend l’habitude et on<br />

apprend également à gérer les mentalités. Il<br />

faut savoir que les gens s’habituent à votre<br />

première réaction à leur égard. C’est-à-dire si<br />

vous êtes de nature effacée, il y aura moins de<br />

sollicitations. Par contre, si vous montrez que<br />

vous savez gérer toutes les difficultés, les<br />

éleveurs sont plus à l’aise et vous font<br />

confiance, les hommes principalement.»<br />

Quand on lui demande si elle pense que son<br />

métier est compatible avec une vie de famille,<br />

elle répond sans hésiter. «Il m’est arrivé de<br />

passer un mois loin de chez moi pour<br />

m’occuper des animaux. Je ne pense pas que<br />

ce soit une contrainte pour mon futur mari. Il<br />

notre projet<br />

Et si on reprenait tout du début ?<br />

Sans préjugé, sans facilité ? Et si on<br />

allait là où on ne va jamais, histoire<br />

de redécouvrir la réalité ? Chiche !<br />

Pendant une année, nous irons<br />

ensemble à Baraki (Alger), El Kouif<br />

(Tébessa), Sougueur (Tiaret),<br />

Abalessa (Tamanrasset), El Hadjar<br />

(Annaba) et El Menia (Ghardaïa). Un<br />

seul objectif : rencontrer des<br />

habitants pour connaître leurs<br />

préoccupations, leurs rêves, leur<br />

quotidien et essayer de comprendre<br />

quelle sera l’Algérie de 2014.<br />

Pourquoi ces villes ? Parce qu’elles<br />

nous paraissent représentatives de<br />

la complexe réalité du pays. Mais<br />

aussi parce que derrière des<br />

stéréotypes bien ancrés et malgré<br />

leur petite taille, il y a dans ces<br />

villes les hommes qui construisent<br />

le pays de demain.<br />

saura par avance ce que je fais comme métier,<br />

c’est à prendre ou à laisser», conclut-elle.<br />

Leyla Abdelbaqi, 34 ans, est née et a étudié à<br />

Tamanrasset. Elle a enseigné pendant six ans à<br />

Ouargla. Sa tenue traditionnelle dissimule un<br />

jean, un t-shirt fuchsia et des ballerines à la<br />

dernière mode moyen-orientale. «J’ai fini par<br />

épouser un fils d’Abalessa. Je trouve que les<br />

hommes d’ici sont plus ouverts, chaleureux et<br />

respectueux que les gens de la ville de<br />

Tamanrasset, qui n’est qu’à une centaine de<br />

kilomètres. Je voyage, pars voir ma famille,<br />

sans pression morale de la part de mon mari»,<br />

affirme Leyla.<br />

MATRIARCAT<br />

«Les gens du Nord sont obsédés par l’idée que<br />

la société touareg, qui est majoritaire ici,<br />

fonctionne sur un modèle matriarcal. C’est une<br />

vérité historique. Cela dit, nous sommes<br />

musulmans et nous respectons également ce<br />

que nous dicte notre religion, sans dualité ni<br />

contraintes. Les femmes ne portent pas le voile<br />

par contrainte. Nous portons le voile coutumier<br />

par tradition séculaire et non en signe de<br />

soumission à l’homme. Il nous protège du<br />

sable, du soleil et des insectes. La peau noire a<br />

également ses exigences. Le voile a remplacé<br />

la mlahfa, parce qu’il nous permet d’être<br />

coquettes !» Hannafi, 29 ans, musicien et<br />

poète, partage l’avis de Leyla. Selon lui, une<br />

femme est d’abord une citoyenne et une «force<br />

active» dans la société dans laquelle elle<br />

évolue. «Quand ma mère est tombée malade,<br />

j’ai dû prendre la décision de la faire<br />

hospitaliser à Alger. Le traitement qu’elle a eu<br />

était très lourd, elle devait donc passer deux<br />

mois dans la capitale. J’ai loué un appartement<br />

sur place pour prendre soin de ma mère, j’ai<br />

fait beaucoup de rencontres. Les gens du Nord<br />

sont très chaleureux et aiment les<br />

“étrangers“», plaisante-t-il. «Les femmes sont<br />

cloîtrées et ne sortent que pour faire les<br />

courses ou aller chez le médecin. Quand je<br />

racontais à mes amies le rôle que jouent les<br />

femmes du Sud dans la société, elles étaient<br />

étonnées. La liberté de la femme ne se résume<br />

pas à avoir le droit de porter le pantalon ou<br />

conduire une voiture, ça va au-delà. La liberté<br />

est d’abord un état d’esprit, et vivre dans un<br />

duel constant avec l’autorité de l’homme, qu’il<br />

soit mari, père ou frère, ne garantit pas<br />

l’émancipation.» ■


El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

L’assassinat de son compagnon l’a propulsée sur le<br />

devant de la scène politique tunisienne, elle qui a fait<br />

le choix de militer loin des feux de la rampe. Elle est<br />

devenue l’icône d’une Tunisie en lutte. La veuve<br />

rebelle dénonce une justice qui «cherche à étouffer»<br />

la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaïd.<br />

Hacen Ouali<br />

houali@elwatan.com<br />

Le Premier ministre, Ali<br />

Larayedh, dès sa prise de<br />

fonction, avait assuré que les<br />

services de sécurité avaient<br />

identifié l’assassin de Chokri<br />

Belaïd, mais sans pour autant<br />

l’arrêter. Où en est la vérité<br />

quatre mois après l’assassinat de<br />

Belaïd ?<br />

Nulle part. L’affaire traîne en<br />

longueur. Nous sommes dans une<br />

situation de blocage, c’est un<br />

processus qui n’avance pas. Ce<br />

blocage est sciemment entretenu,<br />

car ce ne sont pas des éléments<br />

extérieurs objectifs qui font que<br />

l’affaire n’avance pas. Non. Les<br />

avocats ont démontré qu’il y a de<br />

nombreuses pistes qui n’ont pas<br />

été exploitées. Ils ont recueilli des<br />

informations remises au juge<br />

d’instruction, mais ce dernier<br />

refuse de les prendre en compte.<br />

Pire. Il (le juge d’instruction) a<br />

donné un pouvoir total à la brigade<br />

criminelle pour mener l’enquête et<br />

du coup, lui ne maîtrise plus rien.<br />

C’est la brigade qui mène l’enquête<br />

et lui ne reçoit que ce que celle-ci<br />

lui fournit. Alors que la brigade est<br />

sous la coupe du ministère de<br />

l’Intérieur d’Ennahdha et même<br />

après le remaniement<br />

gouvernemental, l’actuel Premier<br />

ministre, anciennement ministre<br />

de l’Intérieur, suit de près le<br />

dossier pour ne pas dire qu’il garde<br />

la main dessus. L’enquête n’est pas<br />

menée de manière sérieuse. Sinon<br />

comment expliquer que le juge<br />

d’instruction refuse d’entendre un<br />

témoin qui semble détenir des<br />

informations capitales. Il s’agit de<br />

l’homme d’affaires Fethi Damegh,<br />

arrêté dans l’affaire d’achat<br />

d’armes. Il a demandé, par écrit,<br />

que le juge d’instruction l’entende,<br />

mais ce dernier refuse. Pourquoi ?<br />

En plus, pourquoi le ministre de la<br />

Justice n’intervient-il pas ? Fethi<br />

Damegh, qui se trouve en prison,<br />

craint pour sa vie, il a peur d’être<br />

éliminé. C’est un témoin capital<br />

dans cette affaire. Un autre élément<br />

que le juge n’a pas pris en<br />

considération. Il y a une personne<br />

qui a été localisée et son appel<br />

téléphonique a été intercepté, la<br />

veille de l’assassinat, en bas de<br />

notre immeuble parlant de Chokri.<br />

Il a été écouté par le juge et ensuite<br />

libéré. Bref, il y a beaucoup<br />

d’indices et d’interférences dans le<br />

travail de la justice pour bloquer le<br />

processus.<br />

Vous soupçonnez des<br />

parties qui cherchent à étouffer<br />

l’affaire ?<br />

Il est clair que tout est fait pour<br />

qu’on ne sache pas qui a tué<br />

Chokri. Pourquoi ? Ils font tout<br />

pour empêcher que la vérité<br />

n’éclate. Ces gens-là doivent<br />

savoir que si l’enquête n’aboutit<br />

pas en Tunisie, nous irons vers une<br />

juridiction internationale. Mais<br />

pour l’instant, on met tout cela de<br />

côté, parce que, du point de vue<br />

légal, la juridiction internationale<br />

ne peut se saisir du dossier qu’en<br />

cas d’incompétence de la<br />

juridiction nationale. Ils veulent<br />

nous faire mal avec l’assassinat de<br />

Chokri. Et à ces gens, je dis que<br />

nous sommes et nous resterons<br />

débout.<br />

Qui sont ces gens ?<br />

Chokri disait toujours<br />

qu’Ennahdha cherchait à le<br />

liquider. Il était pertinemment sûr<br />

que cette formation voulait son<br />

élimination du paysage. La veille<br />

même de son assassinat, il disait<br />

que ce parti a failli sur tous les<br />

plans et c’est pour cela qu’il va se<br />

diriger vers la violence. Ce<br />

mouvement veut nous imposer un<br />

projet de société par la violence,<br />

d’autant qu’il sent la montée d’une<br />

résistance au sein de la société à<br />

son projet politique, à son<br />

économie, à sa conception<br />

rétrograde de la vie. Dans son<br />

analyse, Ennahdha fait croire que<br />

l’opposition représente la contrerévolution.<br />

Ce parti est en train de<br />

rééditer toutes les pratiques de<br />

l’ancien parti (RCD, ndlr) en<br />

monopolisant toute<br />

l’administration et les rouages de<br />

l’Etat. Ce parti entretien un rapport<br />

de méfiance vis-à-vis de ses<br />

adversaires, installant le pays dans<br />

une grave crise de confiance<br />

laquelle s’est accentuée avec<br />

l’assassinat de Chokri.<br />

Le président Moncef<br />

Marzouki s’est-t-il mobilisé à<br />

vos côtés pour faire connaître la<br />

vérité sur l’assassinat de «son<br />

ami» ?<br />

Au contraire. Marzouki avait<br />

dit à Chokri Belaïd quand il est allé<br />

le voir : «Les menaces proférées<br />

contre vous sont sérieuses, je dois<br />

assurer votre sécurité». Chokri<br />

bio express<br />

Née le 20 août 1970 dans la région de Kef, Basma Khalfaoui rencontre son<br />

compagnon, Chokri Belaïd, à son retour d’Irak, en 1998. Ensemble, ils quittent<br />

Tunis pour Paris où ils se marient en 2002 «à la française». Elle rentre au pays<br />

en 2006, une année après le retour de Chokri qui est déjà fortement impliqué<br />

dans le combat contre la dictature. Depuis l’assassinat de son compagnon, elle<br />

se radicalise. Elle compte créer «la fondation Chokri-Belaïd contre la violence».<br />

Marzouki a menti au juge<br />

avait refusé qu’on mette à sa<br />

disposition des gardes du corps.<br />

Mais, curieusement, quand<br />

Marzouki a été entendu par le juge<br />

d’instruction après l’assassinat de<br />

Chokri, celui-ci avait nié les<br />

propos qu’il avait pourtant tenus à<br />

Chokri. Il a dit au juge : «Non, je<br />

ne lui ai rien dit.» Pas seulement<br />

Marzouki d’ailleurs, Ahmed<br />

Nadjib Echabi aussi a nié devant le<br />

juge avoir dit à Chokri qu’il était<br />

menacé. Marzouki a menti au juge<br />

d’instruction. Je ne comprends pas<br />

quelle direction il prend. Et c’est<br />

pour cela que je refuse de le<br />

rencontrer. Il a voulu venir<br />

présenter ses condoléances, j’ai<br />

refusé et je refuse toujours. Parce<br />

qu’il ne veut pas participer à faire<br />

«éclater» la vérité. Il n’est pas sans<br />

savoir qu’un processus de violence<br />

s’installe dans le pays auquel luimême<br />

participe en acceptant de<br />

recevoir, au palais de Carthage, les<br />

comités de la protection de la<br />

révolution qui terrorisent les gens<br />

et qui utilisent la violence. Aucune<br />

prise de décision de sa part, aucune<br />

déclaration qui condamne au<br />

moins la responsabilité politique<br />

de ce gouvernement. Donc moi, je<br />

ne peux pas l’accepter chez moi.<br />

Vous êtes confiante pour<br />

l’avenir de la Tunisie ?<br />

Totalement confiante. La<br />

réaction courageuse des jeunes,<br />

des femmes et de nombreux<br />

Tunisiens face à la tentation<br />

totalitaire donne de l’espoir. Les<br />

Tunisiens se battent et continueront<br />

le combat afin de faire aboutir les<br />

aspirations pour lesquelles ils se<br />

sont soulevés contre la tyrannie. Ils<br />

ont fait la révolution pour la liberté,<br />

la dignité et le travail. Je reste<br />

engagée dans le combat pour<br />

l’instauration d’un projet de<br />

société de progrès, de liberté, de<br />

démocratie et de respect de la<br />

dignité humaine et pour une<br />

société plurielle qui assume<br />

pleinement ses différences<br />

d’opinions, de conscience. Une<br />

société où on gère de manière non<br />

violente les conflits. Les jeunes<br />

Tunisiens se sont sacrifiés pour un<br />

monde meilleur, un monde où on<br />

peut voir des fleurs partout, danser<br />

lorsqu’on en a envie, rire quand on<br />

veut, lire ce qu’on a envie de lire et<br />

réfléchir et avoir des avis sur toutes<br />

en aparté 9<br />

BASMA KHELFAOUI-BELAÏD. Veuve de Chokri Belaïd, leader tunisien assassiné<br />

Chokri<br />

mérite que je<br />

marche, même<br />

pieds nus, sur les<br />

braises pour<br />

maintenir la<br />

flamme de la<br />

liberté.<br />

l'actu<br />

Mercredi, les partisans du Front populaire se sont rassemblés à Tunis pour<br />

demander que toute la lumière soit faite sur l’assassinat de Chokri Belaïd<br />

les questions en toutes liberté.<br />

Celui qui veut faire la prière est<br />

libre de la faire, tout comme celui<br />

qui a envie de boire du vin. Qu’on<br />

libère la société des tous les tabous<br />

qu’on lui a imposés ; que les gens<br />

puissent enfin respirer la liberté.<br />

Leur projet à eux (les islamistes),<br />

c’est le déni de la liberté et de la<br />

démocratie. Contente-toi de ce que<br />

tu as et ne t’insurge pas contre le<br />

gouvernant. Il milite pour une<br />

société morte. Ce projet nous le<br />

combattrons comme nous avons<br />

combattu la dictature. En Tunisie,<br />

nous sommes face à un dilemme :<br />

soit nous voulons une société qui<br />

avance ou bien une société qui<br />

recule renfermée sur elle-même.<br />

Le jour de l’enterrement<br />

de Chokri Belaïd, le monde<br />

entier a découvert une femme<br />

courageuse à la tête du cortège<br />

funèbre, qui a dit qu’elle n’a pas<br />

le droit d’être triste et de faire le<br />

deuil, mais de résister !<br />

J’ai des origines algériennes. Je<br />

viens de la région d’El Kef et ma<br />

mère à des origines algériennes.<br />

J’ai des ancêtres algériens. La<br />

femme algérienne, elle est en moi<br />

tout comme la femme<br />

palestinienne. C’est notre culture<br />

et notre background. L’image<br />

d’une femme qui doit continuer à<br />

résister quelle que soit la dureté<br />

des conditions. Chokri était un<br />

grand homme, un résistant. Il<br />

mérite que je marche, même pieds,<br />

nus sur les braises pour maintenir<br />

la flamme de la liberté.<br />

Basma Khalfaoui avec Salah, le père<br />

de Chokri Belaïd (à droite) et son frère<br />

(à gauche)<br />

PHOTOS : AFP


10 monde<br />

1 Tunisie<br />

Les salafistes annulent la<br />

manifestation d’aujourd’hui<br />

Le mouvement salafiste tunisien Ançar Charia a<br />

annulé son appel à manifester aujourd’hui à Kairouan<br />

à la suite de la libération de son porte-parole, un mot<br />

d’ordre qui laissait craindre de nouveaux heurts avec<br />

la police. «Voici une information qui va réjouir (...) les<br />

agents du tyran : annulation de la protestation devant<br />

le siège d’Ennahda à Kairouan après la libération de<br />

notre frère Seifeddine Raïs», a indiqué hier l’antenne<br />

de Kairouan d’Ançar Charia sur sa page facebook. Le<br />

mouvement salafiste avait appelé à une manifestation<br />

devant les locaux d’Ennahda aujourd’hui après-midi<br />

pour protester contre l’arrestation de M. Raïs, porteparole<br />

d’Ançar Charia, le 19 mai. Il a été libéré mercredi<br />

soir, mais reste inculpé de diffusion d’informations<br />

mensongères et d’incitation à la violence. Les autorités<br />

avaient prévenu que ce rassemblement n’était pas<br />

autorisé, laissant craindre de nouveaux affrontements<br />

entre policiers et militants salafistes après ceux de<br />

dimanche, où un mort et 18 blessés ont été enregistrés<br />

en banlieue de Tunis. M. Raïs avait été arrêté dimanche,<br />

jour où son groupe comptait tenir son congrès annuel<br />

à Kairouan, interdit par les autorités. En réaction à<br />

cette interdiction, les partisans de l’organisation<br />

djihadiste ont tenu le<br />

rassemblement à la cité<br />

Ettadhamen, leur<br />

bastion, près de Tunis,<br />

déclenchant les affrontements. Le<br />

parti au pouvoir a longtemps<br />

entretenu des relations ambiguës<br />

avec les djihadistes malgré leur<br />

essor depuis la révolution de janvier<br />

2011. Confronté à des bandes armées<br />

liées à Al Qaîda à la frontière ouest et aux<br />

menaces de guerre formulées par Ançar Charia, le<br />

gouvernement a considérablement durci le ton vis-àvis<br />

de ce groupe, l’accusant désormais d’être impliqué<br />

dans le terrorisme.<br />

4 Irak<br />

11 morts dans des actes de violence<br />

Onze personnes ont péri hier dans des violences en Irak, dont<br />

quatre soldats tués dans l’attaque d’un poste de contrôle au nord<br />

de Baghdad, ont annoncé des responsables. Des hommes armés<br />

ont attaqué un poste de contrôle à Taji, faisant quatre morts et<br />

cinq blessés parmi les soldats, ont indiqué des responsables des<br />

services médicaux et de sécurité. Toujours au nord de la<br />

capitale, près de Baqouba, une bombe a explosé à proximité<br />

d’une patrouille de police, tuant quatre personnes, tandis que<br />

des hommes armés ont abattu deux policiers dans une autre<br />

attaque, ont annoncé un lieutenant-colonel de police et une<br />

source médicale. Des hommes armés ont également tué un<br />

civil à Mossoul (nord), selon la police et un médecin. Et à<br />

Tikrit, une bombe a explosé près d’une patrouille de police,<br />

blessant deux<br />

officiers, ont<br />

indiqué un<br />

officier et une<br />

source<br />

médicale.<br />

Mercredi, les<br />

violences<br />

avaient fait 22<br />

morts à<br />

travers le<br />

pays, dont 12<br />

personnes<br />

abattues dans<br />

une maison close de Bagdad et 8 activistes<br />

assassinés par les forces de sécurité. Le pays est<br />

secoué par une vague de violences qui a fait plus<br />

de 400 morts depuis le début du mois. Ces<br />

violences ont beaucoup diminué depuis le pic<br />

atteint dans les années 2006 et 2007, mais les<br />

attentats restent quotidiens dans le pays. Plus<br />

de 200 personnes sont tuées chaque mois<br />

depuis le début de l’année.<br />

2 Grande-Bretagne<br />

David Cameron dénonce<br />

la trahison de l’islam<br />

3 Congo<br />

La brigade d’intervention<br />

de l’ONU bientôt prête<br />

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a<br />

annoncé hier à Goma, ville stratégique de l’est de<br />

la République démocratique du Congo, que la brigade<br />

d’intervention de l’ONU sera prête d’ici «un à deux<br />

mois» pour combattre les groupes armés de l’Est<br />

congolais. Lundi, après plusieurs mois de trêve, les<br />

combats ont repris entre l’armée et la rébellion<br />

Mouvement du 23 mars (M23) dans la zone de Mutaho.<br />

Des tirs d’armes lourdes ont atteint la localité de<br />

Mugunga, faisant fuir environ 30 000 déplacés. Mercredi,<br />

Ban Ki-moon s’était dit préoccupé par la reprise des<br />

combats et a invité «toutes les parties à régler leur<br />

différend de façon pacifique». «Le temps est venu pour la<br />

paix et le développement pour le peuple de la République<br />

démocratique du Congo et ceux de la région», avait-il<br />

souligné. Hier, un calme relatif régnait aux abords de Goma,<br />

l’armée et le M23 ayant tacitement décidé d’une trêve pour la<br />

visite de Ban Ki-moon qui, en début d’après-midi, a quitté Goma<br />

pour Kigali. «Vu ce qui se passe, je pense que nous devons<br />

accélérer le déploiement pour qu’ils soient pleinement à pied<br />

d’œuvre le plus tôt possible», avait déclaré mardi Ban Ki-moon<br />

depuis le Mozambique. Cette brigade doit renforcer la Mission de<br />

l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), la plus<br />

importante au<br />

monde, forte de<br />

17000 hommes<br />

et chargée de la<br />

protection des<br />

civils. Dotée<br />

d’un mandat<br />

offensif, elle<br />

doit combattre<br />

et désarmer les<br />

groupes armés<br />

dans l’est de la<br />

RDC - M23 en<br />

tête.<br />

Le Premier ministre<br />

britannique, David<br />

Cameron, a déclaré<br />

hier, après une<br />

réunion de crise sur<br />

le meurtre en pleine<br />

rue d’un soldat à<br />

Londres, qu’il<br />

s’agissait non<br />

seulement «d’une<br />

attaque contre la<br />

Grande-Bretagne»<br />

mais aussi «d’une trahison de l’islam». «Ce n’était pas<br />

seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode<br />

de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des<br />

communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays.<br />

Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable», a<br />

déclaré le Premier ministre lors d’un point presse devant<br />

Downing Street. «Nous ne nous inclinerons jamais devant<br />

la terreur ou le terrorisme sous toutes ses formes», a-t-il<br />

ajouté. «Nous allons vaincre l’extrémisme en restant<br />

soudés, en soutenant nos services de police et nos<br />

services de sécurité et, par-dessus tout, en défiant le<br />

discours toxique de l’extrémisme», a-t-il poursuivi. Il a<br />

rappelé que le terrorisme avait pris «plus de vies<br />

musulmanes que celles d’aucune autre religion». «Il<br />

n’y a absolument aucune justification pour ces actes<br />

dont la responsabilité incombe uniquement aux<br />

personnages détestables qui ont mené cette attaque<br />

épouvantable», a-t-il martelé. Pour rappel,<br />

mercredi en début d’après-midi, deux jeunes<br />

hommes noirs ont tué un soldat britannique en<br />

pleine rue, dans le sud-est de Londres, à coups de<br />

couteau et de hachoir de boucher. L’un des deux a<br />

justifié cet acte par le fait que «des soldats<br />

britanniques tuent quotidiennement des<br />

musulmans dans les pays musulmans».<br />

5<br />

2<br />

1<br />

6 4<br />

5 Boston<br />

Du nouveau dans l’attentat<br />

du marathon<br />

L’enquête sur les attentats du marathon de Boston prend un virage<br />

inattendu. Un homme tué mercredi en Floride lors d’un interrogatoire<br />

avec le FBI avait, peu avant sa mort, avoué son implication dans un<br />

triple meurtre commis, selon lui, avec Tamerlan Tsarnaev, un des<br />

auteurs présumés de l’attentat de Boston, rapportent les médias US.<br />

Ce triple meurtre, jamais élucidé, a eu lieu le 11 septembre 2011 à<br />

Waltham (banlieue ouest). Trois hommes ont été retrouvés égorgés<br />

dans un appartement, couverts de marijuana. L’homme tué mercredi<br />

matin, un jeune d’origine tchétchène de 27 ans, Ibragim Todashev,<br />

connaissait Tamerlan Tsarnaev, l’aîné des frères accusés de l’attentat<br />

du 15 avril qui a fait 3 morts et 264 blessés lors du marathon de<br />

Boston. Il pratiquait, comme lui, les arts martiaux et avait habité<br />

Boston, a indiqué un de ses amis, Khusn Taramiv, sur la chaîne locale<br />

wesh.com. Le FBI de Boston avait confirmé la mort de Todashev,<br />

expliquant qu’il avait «provoqué un violent affrontement» lors de son<br />

interrogatoire «en lien avec l’enquête sur l’attentat du marathon de<br />

Boston». Le FBI s’intéressait à Todashev depuis l’attentat du 15 avril et<br />

l’avait interrogé plusieurs fois, selon son ami Taramiv. Les enquêteurs<br />

auraient établi un lien entre le triple meurtre et les frères Tsarnaev sur<br />

la base de leur ADN, après l’attentat de Boston, selon ABC news.<br />

3<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

6 Syrie<br />

L’opposition ira-t-elle<br />

à la conférence de paix ?<br />

Moaz Al Khatib, l’un des chefs de file de l’opposition<br />

syrienne, appelle Bachar Al Assad à remettre ses<br />

pouvoirs à son vice-président ou à son Premier<br />

ministre puis à partir à l’étranger avec 500 membres de<br />

son entourage, sans pour autant leur garantir une<br />

quelconque immunité. Ces propositions sont formulées<br />

dans un plan de paix en 16 points que Moaz Al Khatib,<br />

soumises hier aux délégués de la CNS réunis à Istanbul.<br />

La Coalition nationale de l’opposition syrienne a, en effet,<br />

entamé hier à<br />

Istanbul une réunion<br />

de trois jours pour<br />

discuter de sa<br />

participation à une<br />

éventuelle<br />

conférence de paix<br />

internationale<br />

«Genève 2», qu’elle<br />

conditionne à<br />

l’assurance d’un<br />

départ rapide du président Bachar Al Assad. Aux termes du<br />

plan de paix dévoilé sur sa page facebook, le dignitaire sunnite<br />

exhorte Bachar Al Assad à se retirer au profit de son Premier<br />

ministre, ou de son vice-président. Moaz Al Khatib donne 20<br />

jours à Bachar Al Assad pour réagir qui aurait ensuite un mois<br />

pour dissoudre le Parlement puis, une fois qu’il aurait quitté le<br />

pouvoir, son gouvernement resterait en place pour une durée de<br />

100 jours afin de restructurer l’armée. Au terme de cette période,<br />

le pouvoir serait transféré à un gouvernement de transition.


sur le mur de<br />

«Les femmes et les filles sont victimes de<br />

discrimination depuis trop longtemps à cause d’une<br />

interprétation faussée de la parole de Dieu. Toute ma<br />

vie, j’ai été un chrétien pratiquant… Tout comme des<br />

millions d’autres personnes dans le monde entier, je<br />

trouve dans ma foi une source de force et de<br />

réconfort. Ma décision de quitter la Convention<br />

baptiste du Sud, dont je faisais partie depuis une<br />

soixantaine d’années, a donc été douloureuse et<br />

difficile. Elle est cependant devenue inévitable pour<br />

moi lorsque les dirigeants de la Convention, citant<br />

quelques versets de la Bible soigneusement choisis et<br />

affirmant qu’Eve a été créée après Adam et qu’elle<br />

était responsable du péché originel, ont édicté que les<br />

femmes devaient être “soumises“ à leur mari.» Ces<br />

paroles ne sont pas d’une chrétienne progressiste,<br />

encore moins d’une féministe. C’est Jimmy Carter,<br />

président des Etats-Unis de 1977 à 1981, qui a fait<br />

cette belle déclaration… J’ai toujours pensé que la<br />

position juste des croyants et pratiquants énoncée<br />

clairement et publiquement ferait avancer la<br />

question des femmes, comme d’autres questions<br />

qui touchent à la pratique de l’islam. En particulier<br />

la liberté de conscience. Ceux-là qui s’offusquent<br />

quand nous critiquons les positions de l’orthodoxie<br />

musulmane sur certaines questions (les femmes, la<br />

sexualité, la soumission, le Ramadhan, l’apostasie, la<br />

lapidation), quand nous dénonçons les abus qu’elles<br />

entraînent et qui nous disent que l’islam ce n’est pas<br />

ça, devraient écouter Jimmy Carter avec attention.<br />

Les excès que je viens de mentionner n’expliquent<br />

pas entièrement, mais ont sans doute renforcé les<br />

convictions d’athéisme qui s’expriment de plus en<br />

plus dans le monde musulman. Surtout chez les<br />

jeunes. Ce monde musulman n’est pas spécifique, il<br />

obéit comme les autres (chrétien et hébraïque) aux<br />

mêmes règles, et le temps fera son ouvrage. Aussi<br />

impétueuse et violente qu’est notre jeunesse, aussi<br />

subversif qu’est le président Jimmy Carter, ni les uns<br />

ni lui n’atteindront la virulence d’Abû Bakr Razi<br />

(864-924) contre le monothéisme. Ceci nous<br />

rappelle que la tradition culturelle islamique a<br />

connu des esprits libres comme la culture<br />

chrétienne et hébraïque. Elle ne saurait rester en<br />

marge de l’histoire.<br />

www facebook com/wassyla tamzali<br />

Ecolos, rejoignez<br />

les éboueurs de la mer<br />

Ce samedi dans plusieurs wilayas<br />

12-13<br />

PHOTO : D. R.


PHOTOS : D. R.<br />

El Watan Week-end<br />

12 Vendredi 24 mai 2013<br />

sur le net El Watan Week-end<br />

sur le net www.emirabdelkaderdih.com<br />

Pour en savoir plus sur le potentiel historique d’Alger :<br />

Vendredi 24 mai 2013 13<br />

www.facebook.com/Alger-Bonheur<br />

VENDREDI 24<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e<br />

édition du Festival culturel<br />

européen avec Lydia Daher et<br />

Band. A l’auditorium de la Radio<br />

nationale. 21, boulevard des<br />

Martyrs.<br />

ENFANTS. Alger. A 10h.<br />

Représentation de Roumana,<br />

par la coopérative El Beliri. A la<br />

salle El Mougar. 2, rue Asselah<br />

Hocine. Tél. : 021.736.193.<br />

MAGIE. Alger. Jusqu’au 29 juin.<br />

Vendredi et samedi. Ateliers de<br />

magie avec Jad Bourti. Chaque<br />

vendredi de 10h30 à 11h30.<br />

De 14h30 à 15h30 pour les<br />

enfants et de 16h à 17h pour<br />

les adultes. Chaque samedi<br />

de 10h30 à 11h30. De 14h30<br />

à 15h30 pour les enfants et<br />

de16h à 17h pour les adultes.<br />

Frais d’inscription : 200 DA.<br />

1 atelier : 1500 DA (1 heure).<br />

Pack 5 ateliers : 6000 DA. Pack<br />

10 ateliers : 10 000 DA. Pack<br />

20 ateliers : 13 600 DA. Stage<br />

(6 ateliers) : 15 000 DA. Au<br />

Centre des arts et de la culture<br />

du palais des Raïs (Bastion 23).<br />

Inscriptions : 0555.612.281.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

«5 auteurs… 5 illustrateurs…<br />

5 livres jeunesse», première<br />

résidence Dar Abdellatif par<br />

l’AARC et les éditions qui aiment<br />

les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

SPORT. Alger. A 10h. Vendredi<br />

et samedi. Le club des Dynamix<br />

propose pour les fi llettes à<br />

partir de 4 ans : cours de danse<br />

classique. Pour les enfants à<br />

partir de 3 ans : cours de Baby<br />

Gym. Pour les adolescents :<br />

cours d'aérobic, zumba, salsa<br />

et hip- hop. Pour les adultes :<br />

cours de cardio training avec<br />

coach, fi tness, yoga, step, body<br />

sculpt et danse zumba, salsa<br />

et orientale. 4, rue Abdelkrim<br />

Ouali ex-St Jean Meissonier. Sidi<br />

M’hamed.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française.<br />

Ateliers ouverts à ceux qui<br />

désirent chanter ou jouer d’un<br />

instrument de musique. Pour<br />

vous inscrire, envoyez un mail<br />

avec nom, prénom, année de<br />

naissance, profession, commune<br />

de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante :<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

PARC. Alger. A 10h. Aires<br />

aménagées, observations<br />

botaniques, randonnées pédestres<br />

et jogging à travers des circuits<br />

dédiés, des parcours de santé, ainsi<br />

qu’un centre équestre. Au parc des<br />

Grands Vents.<br />

JARDIN. Oran. Jusqu’au 30. 6e<br />

édition des fl oralies d’Oran. Jardin<br />

publique.<br />

ENFANTS. Tizi Ouzou. A 10h.<br />

Alger célèbre 5 ans de<br />

calligraphie arabe<br />

Calligraphie. Alger. Du mercredi 29 au 4 juin. Envie de devenir le futur<br />

Mohamed Khadda, Rachid Koraïchi ou Hamza Bounoua ? Armez-vous de<br />

votre passion pour la calligraphie et rejoignez les ateliers de la 5e édition<br />

du Festival international de la calligraphie arabe d’Alger. Pour ce rendezvous<br />

annuel, les calligraphes seront plus de 70 à montrer leurs œuvres et<br />

à confronter leurs talents et expériences, notamment des pays suivants : la<br />

Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Koweït, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, l’Iran,<br />

la Turquie, la France, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Inde, la Bulgarie<br />

et l’Espagne. La manifestation s’ouvrira avec le vernissage de l’exposition<br />

de calligraphie au Musée public national de l’enluminure, de la miniature<br />

et de la calligraphie arabe. En marge de l’exposition, la journée du 29 mai<br />

sera consacrée à un débat autour de la calligraphie à travers ses diff érentes<br />

expressions. Des spécialistes viendront enrichir ce séminaire qui sera organisé<br />

à l’hôtel Mazafran de Zéralda. C’est là que se tiendront le lendemain, 30<br />

mai, les ateliers au sein desquels les participants pourront être initiés à<br />

d’autres techniques ou formes d’expression calligraphiques. Le 1er juin, et<br />

à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant, en collaboration avec<br />

l’Union des parents d’élèves et de la wilaya d’Alger, un atelier aura lieu dans<br />

la matinée avec pour but d’initier les jeunes écoliers à l’art de la calligraphie.<br />

En après-midi, un autre atelier sera réservé, cette fois, à un échange libre entre<br />

calligraphes. Les 2 et 3 juin seront consacrés aux ateliers avec, dans l’aprèsmidi,<br />

une visite de musée est également prévue. Au Musée de la miniature, de<br />

l’enluminure et de la calligraphie (Casbah). Faten Hayed<br />

Représentation de Attabiâa oua<br />

sahira, par l’association Adhouaa<br />

athakafa de Mehdia de Tiaret. Au<br />

théâtre régional. Avenue Larbi Ben<br />

M’hidi. Tél. : 026.222.358.<br />

MUSIQUE. Alger. A 17h. Concert<br />

initié par Réseau 50 avec les frères<br />

Bouchakour et le groupe Slamthine.<br />

A la salle Echabab (ex-Casino).<br />

FÊTE DE LA FRAISE. Skikda. A<br />

l’occasion de la Fête de la fraise, le<br />

club Alto sportif Skikda organise une<br />

rencontre de paramoteur.<br />

ENFANTS. Batna. Représentation<br />

de Atair el ajib, par l’association<br />

Echihabe des arts dramatiques de<br />

Annaba. Au théâtre régional. 2, rue<br />

Mohamed Salah Ben Abbès.<br />

Tél. : 033.802.080.<br />

ENFANTS. Skikda. Représentation<br />

de La princesse et le mendiant. Au<br />

théâtre régional.<br />

ENFANTS. Annaba. Représentation<br />

de Mamlaket el ajaïb, par<br />

l’association Echiheb des arts<br />

dramatiques de Annaba. Au théâtre<br />

régional. 1, place Tarek Ibn Ziad.<br />

Tél. : 038.863.817.<br />

ENFANTS. Oran. A 10h.<br />

Représentation de En nahla. Au<br />

théâtre régional. Place du 1er<br />

Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />

ENFANTS. Sidi Bel Abbès.<br />

Représentation de Beau papillon,<br />

par l’association El Awail. Au théâtre<br />

régional.<br />

SAMEDI 25<br />

CONFÉRENCE. Alger. A 9h. Des<br />

chrétiens dans la guerre. Au Centre<br />

Diosésain. Les Glycines. 5, chemin<br />

Slimane Hocine.<br />

RENCONTRE. Alger. A 15h. La remise<br />

des copies de la correspondance<br />

entre l’Emir Abdelkader et le citoyen<br />

suisse Charles Eynard. Au Musée<br />

central de l’armée.<br />

ENFANTS. Alger. A 10h.<br />

Représentation de Roumana, par la<br />

coopérative El Beliri. A la salle Atlas.<br />

27, rue Mohamed Seghir Saâdaoui.<br />

CONCERT. Alger. A 15h. 5e édition<br />

de Mahawib. Salle Atlas, 27, rue<br />

Mohamed Seghir Saâdaoui, Bab El<br />

Oued.<br />

ARCHÉOLOGIE. Alger. Atelier «L’art<br />

de la fouille, le débitage» organisé<br />

par le service préhistoire. Au Musée<br />

de préhistoire et d’ethnographie du<br />

Bardo.<br />

VENTE-DÉDICACE. Alger. Rencontre<br />

avec Amel Zen à l’occasion de<br />

la sortie de son nouvel opus. Au<br />

Studio’s Megastore de Sidi Yahia.<br />

RENCONTRE. Alger. A 17h.<br />

4e rendez-vous Diwan Dar<br />

Abdellatif «Sur les traces de l’Emir<br />

Abdelkader», organisé par l’Agence<br />

algérienne pour le rayonnement<br />

culturel (AARC) et les éditions<br />

Barzakh. A Dar Abdellatif. El Hamma.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />

auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

CONFÉRENCE. Alger. A 14h30.<br />

«Gouvernance et société civile»,<br />

par Pierre Calame, Polytechnicien et<br />

ingénieur des Ponts et Chaussées.<br />

A l’Institut français. 7, rue Hassani<br />

Issad. Tél. : 021.737.820.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante:<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

SEMAINE CULTURELLE. Kouba.<br />

Jusqu’au 25. Ath Yenni à Kouba.<br />

ECOLO. A 9h. Opération «Les<br />

éboueurs de la mer 2013» organisée<br />

par Radio algérienne. EL Tarf : plage<br />

Messida. Annaba : Plage St Cloud et<br />

Chapuis. Skikda : plage Ben M’hidi.<br />

Jijel : plages Kotama et El Kenar<br />

Béjaïa : plages Souk Lethnine,<br />

Tichy et Aokas. Tizi Ouzou :<br />

plages Caroubier, Azeff oun et<br />

Tigzirt. Boumerdès : plage Corso<br />

Alger : plages Tamenfoust,<br />

Qadous et Zéralda (grande<br />

plage familiale). Tipasa : plages<br />

Chenoua et Bou Ismaïl. Chlef<br />

: plages du port de Ténès. Aïn<br />

Témouchent : Terga Plage.<br />

Tlemcen : Plage Ben M’hidi.<br />

Mostaganem : plage Sablettes.<br />

Oran : plage Marsat El Hadjadj.<br />

MUSIQUE. Tlemcen. A 18h. Concert<br />

du groupe Jarka. A la Maison de la<br />

culture.<br />

ENFANTS. Annaba. Représentation<br />

de Mamlaket el ajaïb, par<br />

l’association Echiheb des arts<br />

dramatiques de Annaba. Au théâtre<br />

régional. 1, place Tarek Ibn Ziad.<br />

Tél. : 038.863.817.<br />

RENCONTRE. Oran. A 15h.<br />

Présentation du livre Les sanglots de<br />

Césarée de Nadia Sebkhi. A l’Institut<br />

français. 112, rue Larbi Ben M’hidi.<br />

Tél. : 041.403.541.<br />

MUSIQUE. Oran. A 14h. Concert<br />

avec Harage MC. Au théâtre régional.<br />

Place du 1er Novembre 1954.<br />

Tél. : 041.397.089.<br />

SCRABBLES. Constantine. Tournoi<br />

de scrabbles. Si vous êtes joueur,<br />

amateur ou confi rmé, inscrivez vous<br />

à l’accueil de la médiathèque. A<br />

l’Institut français. 1, boulevard de<br />

l’Indépendance. Tél. : 031.912.591.<br />

SOLIDARITÉ. Blida. A 10h. Le<br />

groupe Ness El Khir Algérie organise<br />

une grande action de don de sang<br />

avec les ceintures noires et cela lors<br />

d’un tournoi de charité en nihon<br />

tai jitsu. A la maison de jeunes Beni<br />

Tamou.<br />

CHAMPÊTRE. Ouagnoun. A 9h. La<br />

fête du lait organisée par le comité<br />

de village et l’association culturelle<br />

Ithran Imaloussene. Au village<br />

Imaloussène (Timizart).<br />

ENFANTS. Tizi Ouzou. A 10h.<br />

Représentation de Imtihane<br />

achadjâa, par l’association Adhouaa<br />

athakafa de Mehdia de Tiaret. Au<br />

théâtre régional. Avenue Larbi Ben<br />

M’hidi. Tél. : 026.222.358.<br />

THÉÂTRE. Béjaïa. A 18h.<br />

Représentation de Dinou-Zour, par<br />

Bachir Lallali. Au théâtre régional.<br />

Boulevard Amirouche.<br />

Tél. : 034.211.092.<br />

THÉÂTRE. Batna. Représentation de<br />

El bahi oua el bahia, par l’association<br />

Masrah Noujoume El Fen de Skikda.<br />

Au théâtre régional. 2, rue Mohamed<br />

Salah Ben Abbès. Tél. : 033.802.080.<br />

MUSIQUE. Oran. A16h. Concert avec<br />

le groupe SOS El Bahia. Au théâtre<br />

régional. Place du 1er Novembre<br />

1954. Tél. : 041.397.089.<br />

ENFANTS. Oran. A 10h.<br />

Représentation de La cellule. Au<br />

théâtre régional. Place du 1er<br />

Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />

ENFANTS. Sidi Bel Abbès.<br />

Représentation de Beau papillon, par<br />

l’association<br />

El Awail. Au théâtre régional.<br />

THÉÂTRE. Mascara. Représentation<br />

de Souff rances de Djamila, par la<br />

coopérative Bodour Production<br />

d’Oran. Au théâtre régional.<br />

JUMELAGE. Oran. Dans le cadre<br />

du jumelage Oran-Bordeaux<br />

rencontre avec Anne Saff ore, partage<br />

littéraire et musical, exposition<br />

de photographies et pour fi nir la<br />

journée une dégustation de sfenj. A<br />

l’Institut français. 112, rue Larbi Ben<br />

M’hidi. Tél. : 041.403.541.<br />

DIMANCHE 26<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen avec<br />

Elli Paspala. A l’Auditorium de la<br />

Radio nationale. 21, boulevard des<br />

Martyrs.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante:<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

SCRABBLES. Constantine. Tournoi<br />

de scrabbles. Si vous êtes joueur,<br />

amateur ou confi rmé, inscrivez vous<br />

à l’accueil de la médiathèque. A<br />

l’Institut français.<br />

1, boulevard de l’Indépendance.<br />

Tél. : 031.912.591.<br />

LUNDI 27<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen avec<br />

Ferenczi Gyorgy et Rackajam. A<br />

l’Auditorium de la Radio nationale.<br />

21, boulevard des Martyrs.<br />

VERNISSAGE. Chéraga. De 10h à<br />

18h. Jusqu’au 9 juin. Exposition de<br />

Hacen Drici. A la galerie Dar El Kenz.<br />

16, lot Ben Haddadi, Chéraga.<br />

Tél. : 021.368.493.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />

auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante:<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

FORUM. Alger. A 17h30. Autour<br />

du thème «Les jeunes et la culture<br />

de l’entreprenariat» (en langue<br />

française). A l’ambassade des Etats-<br />

Unis.<br />

FESTIVAL. Oran. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen<br />

avec Ulrich Drechsler Trio. Au<br />

Conservatoire.<br />

MARDI 28<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen<br />

avec Des masques. A la salle Ibn<br />

Khaldoun.<br />

ENFANTS. Alger. A 14h30. Art de<br />

la scène «Pourquoi ? Comment ?<br />

Qui a inventé ?» Dans le cadre des<br />

animations off ertes aux enfants, à<br />

partir de 8 ans. A l’Institut français. 7,<br />

rue Hassani Issad. Tél. : 021.737.820.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante :<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

MUSIQUE. Akbou. A 17h. Concert de<br />

Daniel Bourguet. A la salle de cinéma<br />

d’Akbou.<br />

ENFANTS. Tizi Ouzou. A 14h.<br />

Représentation Adoumeya, par la<br />

troupe El Kassaba d’Alger. Au théâtre<br />

régional. Avenue Larbi Ben M’hidi.<br />

Tél. : 026.222.358.<br />

ENFANTS. Skikda. Représentation<br />

de La princesse et le mendiant. Au<br />

théâtre régional.<br />

ENFANTS. Oran. A 15h.<br />

Représentation de En Nahla. Au<br />

théâtre régional. Place du 1er<br />

Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />

L'émir, le droit et la morale<br />

Du mardi 28 au jeudi 30. Colloque sur L'émir Abdelkader et le droit international humanitaire,<br />

organisé par la Fondation Emir Abdelkader et le Comité international de la Croix-Rouge. Mardi. 11h30<br />

– Conférence «L’Emir Abdelkader : droits humains et dialogue des civilisations» par Pr Cherif - en français. 12h. – Débats.<br />

15h – 15h25. «Protection des victimes de la guerre avant la codifi cation des lois de la guerre» par Pr Idriss Boukra - en<br />

arabe. 15h25 - 15h50. «Judaïsme et droits de l’homme» par Rabbin Marc Raphael Guedj - en français. 15h50 – 16h15.<br />

Débats. 16h45 – 17h10. «St Augustin et la défense des DH dans l’empire romain» par Mgr Henri Teissier, archevêque<br />

émérite d’Alger - en français. 17h10 – 17h35. «Vue d’ensemble sur la protection des victimes de la guerre en droit<br />

islamique et en droit international humanitaire» par Dr Ameur Zemmali - en arabe. 17h35 – 18h. Débats.<br />

Mercredi. 9h - 9h25. «Renforcement du respect du DIH» par SE l’ambassadeur Nicolas Lang - en français. 9h25<br />

- 9h50 . «Renforcement de la protection juridique des personnes privées de liberté pendant les confl its armés noninternationaux»<br />

par Dr Jean-François Queguiner - en français. 9h50 – 10h15. Débats. 10h45 - 11h10. «L’Emir<br />

Abdelkader : convergence des civilisations et géopolitique de l’humain» par Pr Mohamed Taïbi - en français. 11h10 -<br />

11h35. «Abdelkader et les sources du droit humanitaire» par Pr Tomas Whoerner-Powell - en anglais. 11h35 – 12h15.<br />

Débats. 15h – 15h25. «L’autre chez l’Emir Abdelkader et chez son maître Ibn Arabi» par Pr Abdelbaki Meftah - en arabe.<br />

15h25 – 15h50. «Le discours sur la guerre, la paix et la tolérance selon l’Emir Abdelkader» par Pr H’mida Amiraoui<br />

- en arabe. 15h50 – 16h25 Debats. 16h50 – 17h15. «L'Emir Abdelkader et les règles coutumières du DIH» par Pr<br />

Mostefa Khiati - en français. 17h15 – 17h45. «La question de la femme dans la pensée de l’Emir Abdelkader : une étude<br />

sociologique » par Pr Amel Moussa - en arabe. 17h45 – 18h15. Débats.<br />

Jeudi. 9h-9h30. «L’action du Comité international de la Croix-Rouge durant la guerre d’Algérie 1954-1962» par François<br />

Bugnion - en français.<br />

9h30 - 10h. «L’Emir Abdelkader entre la tendance à la victoire et les exigences d’humaniser la guerre et la répercussion<br />

de cette situation sur l’Armée nationale populaire» par le colonel Slimane Mouali - en arabe. 10h30 – 11h. «L’éclair et la<br />

fulgurance. L’Emir, un humaniste pour le XXIe siècle» par Pr Reda Benkirane en français. 11h – 11h30. Débats.<br />

Au Cercle national de l'armée. Béni Messous.<br />

MERCREDI 29<br />

CONFÉRENCE. Alger. «La dimension<br />

africaine de la Révolution algérienne<br />

à travers le livre de Meriem Sghir»,<br />

par Boudersaya Bouazza, enseignant<br />

à l’université Alger II. Au palais des<br />

Raïs (Bastion 23). 23, boulevard<br />

Amara Rachid.<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen<br />

avec Des masques. A la salle Ibn<br />

Khaldoun.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />

auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante :<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

FOIRE. Alger. Du 29 au 4 juin. 46e<br />

édition de la Foire internationale<br />

d’Alger (FIA 2013). Au Palais<br />

des expositions (Safex). Les Pins<br />

Maritimes.<br />

RENCONTRE. Oran. A 14h. Aprèsmidi<br />

poétique avec l’association<br />

El Fadhl. Au théâtre régional. Place<br />

du 1er Novembre 1954. Tél. :<br />

041.397.089.<br />

FESTIVAL. Annaba. A 19h. 14e<br />

édition du Festival culturel européen<br />

avec Ulrich Drechsler Trio. A l’Institut<br />

français. 8, boulevard du 1er<br />

Novembre 1954. Tél. : 038.864.540.<br />

JEUDI 30<br />

FESTIVAL. Blida. A 20h. Jusqu’au 1er<br />

juin. Journées de la musique Hawzi<br />

avec l’association les Beaux-Arts<br />

d’Alger.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante :<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

THÉÂTRE. Batna. Représentation de<br />

Kharjate. Au théâtre régional. 2, rue<br />

Mohamed Salah Ben Abbès.<br />

Tél. : 033.802.080.<br />

ENFANTS. Annaba. Jusqu’au 31. La<br />

8e édition des Journées nationales<br />

du théâtre pour enfants, à l’occasion<br />

de la Journée internationale de<br />

l’enfance. Au théâtre régional. 1,<br />

place Tarek Ibn Ziad.<br />

Tél. : 038.863.817.<br />

EXPOS<br />

LIVRE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition de livres sur les villes du<br />

Sahel algérois. Hall de l’hôtel Sidi El<br />

Noui. 18, rue Alioua Fodil, Chéraga.<br />

PHOTO. Alger. Jusqu’au 30 août.<br />

Exposition «Les photographes de<br />

guerre» avec les photographies<br />

«Algérie 59» de Vittorugo Contino.<br />

Au Musée national d’art moderne<br />

et contemporain. 25, rue Larbi Ben<br />

M’hidi.<br />

PEINTURE. Alger. Exposition<br />

de Karima Sahraoui et de Amel<br />

Benghezala intitulée «Fusion». 4,<br />

rue Yahia Mazouni.<br />

Tél. : 021.925.191.<br />

PATRIMOINE. Alger. «Le burnous,<br />

originalité et symbole identitaire».<br />

Au palais de la culture Moufdi<br />

Zakaria. Plateau des Anassers. Tél. :<br />

021.291.010.<br />

PEINTURE. Alger. Jusqu’au 13<br />

juin. Exposition et rencontres<br />

«Dar Abdellatif autour de Rachid<br />

Koraïchi». A Dar Abdellatif. El<br />

Hamma.<br />

PEINTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition de Dokman intitulée<br />

«Métamorphoses». Au palais de la<br />

culture Moufdi Zakaria. Plateau des<br />

Anassers. Tél. : 021.291.010.<br />

PATRIMOINE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition «Patrimoine, art et<br />

mémoire». Au centre culturel Aïssa<br />

Messaoudi de la Radio algérienne.<br />

PHOTO. Alger. «Neruda, la voix<br />

du peuple». Au Musée national<br />

des beaux-arts. Rue Mohamed<br />

Belouizdad, El Hamma.<br />

Tél. : 021.661.075.<br />

DESIGN. Alger. Jusqu’au 28.<br />

Designers algériens. Au palais des<br />

Raïs (Bastion 23).<br />

RECYCLAGE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

Expositions tchèques. Au palais des<br />

Raïs (Bastion 23).<br />

ARTS VISUELS. Alger. Jusqu’au 30.<br />

«Cravates buissonnières» de Lamine<br />

Dokman. A l’Institut français. 7, rue<br />

Hassani Issad. Tél. : 021.737.820.<br />

PATRIMOINE. Alger. Réouverture<br />

du monument du Musée national<br />

du Bardo. 3, Boulevard Franklin<br />

Roosevelt.<br />

PHOTO. Alger. Jusqu’au 27.<br />

Exposition «Italie du futur». A<br />

la salle polyvalente de l’Institut<br />

culturel italien.<br />

SCULPTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Le plasticien Mohamed Massen<br />

expose «De faim... et d’ennui». Au<br />

centre des loisirs scientifi ques. 5, rue<br />

Didouche Mourad.<br />

MASQUES. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition des plus beaux masques.<br />

A la salle polyvalente de l’Institut<br />

culturel italien.<br />

CÉRAMIQUE. Constantine. Jusqu’au<br />

30. Exposition «La céramique et<br />

bijoux préhistoriques». Au Musée<br />

national.<br />

PEINTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition de peinture de l’artiste<br />

Djamel Talbi. A la galerie d’art du<br />

39/41. Rue Asselah Hocine.<br />

PEINTURE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

Exposition collective. Au Musée<br />

national des beaux-arts. Rue<br />

Mohamed Belouizdad, El Hamma.<br />

Tél. : 021.661.075.<br />

CAVALERIE. Alger. Jusqu’au 10<br />

juillet. Exposition autour de la<br />

cavalerie et l’art équestre en<br />

Algérie et exposition intitulée «Les<br />

grands personnages de l’histoire de<br />

l’Algérie». Au musée des Antiquités.<br />

Parc de la liberté, Télemly.<br />

Tél. : 021.746.686.<br />

PHOTO. Alger. Jusqu’au 2 juin.<br />

Exposition de photographies «Pérou<br />

amazonien». A la galerie Racim.<br />

CHÂABI. Jijel. Du 29 au 30.<br />

Exposition hommage à cheikh Ferhat<br />

Fridja (1911-1979), maître de la<br />

musique chaâbi à Jijel, présentée<br />

par Djamal Eddine Hadji. A la<br />

bibliothèque communale de Jijel.<br />

RÉSISTANCE. Oran. Jusqu’au 5<br />

juillet. Exposition des objets de<br />

la résistance. Au musée national<br />

Ahmed Zabana.<br />

PEINTURE. Annaba. Exposition<br />

«Révélation» de Hamdane<br />

Boukheroufa. A l’Institut français. 8,<br />

boulevard du 1er Novembre 1954.<br />

Tél. : 038.864.540.<br />

PEINTURE. Béjaïa. Jusqu’au 20<br />

juin. «La terre est mon village»<br />

de Boubeker HamsiI. Au théâtre<br />

régional. Boulevard Amirouche.<br />

Tél. : 034.211.092.<br />

PEINTURE. Annaba. «L’épopée<br />

de Balkis». A l’Institut français. 8,<br />

boulevard du 1er Novembre 1954.<br />

Tél. : 038.864.540.<br />

PEINTURE. Béjaïa. Jusqu’au 31.<br />

Exposition universelle de Boubekeur<br />

Hamsi. Au théâtre régional.<br />

Boulevard Amirouche.<br />

PEINTURE. Mostaganem. Jusqu’au<br />

25. Exposition de Djamel Talbi . A la<br />

maison de culture.<br />

DESSIN. Jijel. Du 28 au 30. 1er salon<br />

du dessin. A la maison de la culture.<br />

PHOTO. Annaba. Jusqu’au 19 juin.<br />

Exposition «Théâtre des venelles»<br />

Lola Khalfa à l’Institut français. 8,<br />

boulevard du 1er Novembre 1954.<br />

Tél. : 038.864.540.<br />

PEINTURE. Paris. Jusqu’au 27.<br />

Rétrospective Moho Sahraoui, des<br />

voiles vers les e-toiles. Au Centre<br />

culturel algérien, 171, rue de la Croix<br />

Nivert. Tél. : 0145.549.531.<br />

Envoyez vos rendez-vous<br />

à Faten Hayed :<br />

hfaten@elwatan.com<br />

Samir<br />

Zemmouri, le<br />

fellag d'Oran<br />

Mercredi 29. Souk Ahras. A 18h. One<br />

man show, Mohamed au pays des mirages,<br />

par Samir Zemmouri. Au théâtre régional.<br />

Un spectacle qui a été joué plus de 20<br />

fois ! «Le public et les associations que<br />

j’ai rencontrés réclament mon spectacle<br />

qui n’est pas du tout subventionné par le<br />

ministère de la Culture, revendique Sami<br />

Zemmouri. Je compte sur les réseaux<br />

sociaux et les médias pour la diff usion.»<br />

Le comédien est allé à une thématique qui<br />

touche la société algérienne depuis des<br />

années : l’exil. D’autres se sont essayés<br />

avant lui et ont connu un grand succès<br />

tels que Fellag. «C’est un sujet d’actualité<br />

qui touche notre jeunesse et il est rarement<br />

traité ici sans contraintes. Fellag a beaucoup<br />

parlé de l’immigration et de son revers,<br />

toujours avec pertinence. Pour ma part,<br />

je critique l’exil et non les personnes qui<br />

s’exilent», affi rme-t-il.<br />

FILMS CINÉ SÉANCES<br />

Terres d'asile, d'Axel Clévenot Annaba. Institut français Jeudi 23 mai, à 17h00<br />

L'arbre aux sabots, d'Ermanno Olmi Alger. Cinémathèque Samedi 25, à 13h30<br />

Apocalypse now, de Francis Ford Coppola Alger. Cinémathèque Samedi 25, à 17h<br />

Que le spectacle commence, de Bob Foss Alger. Cinémathèque Dimanche 26, à 13h30<br />

Aris Texas, de Wim Wenders Alger. Cinémathèque Dimanche 26, à 17h<br />

Underground, d'Emir Kusturica Alger. Cinémathèque Lundi 27, à 13h30<br />

Le pianiste, de Roman Polanski Alger. Cinémathèque Lundi 27, à 17h<br />

Les raisins de la colère, de John Ford Alger. Cinémathèque Mardi 28, à 13h30<br />

Le sel de la terre, de Herbert J. Biberman Alger. Cinémathèque Mardi 28, à 17h<br />

Laura, d'Otto Preminger Alger. Cinémathèque Mercredi 29, à 13h30<br />

Le mouchard, de John Ford Alger. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h<br />

Rivière sans retour, d'Otto Preminger Alger. Cinémathèque Jeudi 30, à 13h30<br />

Sunset boulevrad, de Billy Wilder Alger. Cinémathèque Jeudi 30, à 17h<br />

Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, l'amour fou, de Pierre<br />

Thoretton<br />

Alger. Institut français Mercredi 29 à 18h30<br />

La flèche brisée, d'Anthony Mann Oran. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Johnny Guitar, de Nicholas Ray Oran. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

Bonnie and Clyde, d'Arthur Penn Oran. Cinémathèque Lundi 27, à 14h<br />

Duel, de Steven Spielberg Oran. Cinémathèque Lundi 27, à 17h<br />

Le dernier train de Gun Hill, de John Sturgess Oran. Cinémathèque Mardi 28, à 14h<br />

L'homme des hautes plaintes, de Clint Eastwood Oran. Cinémathèque Mardi 28, à 17h<br />

Je suis un aventurier, d'Anthony Mann Oran. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h<br />

Le gaucher, d'Arthur Penn Oran. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h<br />

Jesse James, d'Heny King Oran. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

When the last sword is drawn, de Yojiro Takita Béjaïa. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Rashomon, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

Les 7 samouraïs, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Le château de l'araignée, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />

Le garde du corps, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Ran, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

Gaza strophe, de Sami Abdallah et Kheridine Mabrouk Blida. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Noces en Gallilée, de Michel Khleifi Blida. Cinémathèque Dimanche26, à 14h et 17h<br />

La terre parle arabe, de Maryse Gargour Blida. Cinémathèque Lundi 27, mardi 28 et jeudi 30, à 14h et 17h<br />

Noces en Gallilée, de Michel Khleifi Blida. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Caraobolages, de Marcel Bluwall Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Samedi 25, à 14h<br />

La ballade du soldat, de Grigori Tchoukhrai Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Samedi 25, à 17h et dimanche 26, à 14h<br />

Elle cause plus, elle flingue, de Michel Audiard Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Dimanche 26, 17h et lundi 27, à 14h<br />

Duel au soleil, de King Vidor Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Lundi 27 à 17h et mardi 28, à 14h<br />

La complainte du sentier, de Satyajit Ray Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Cela s'appelle l'aurore, de Luis Bunuel Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Mardi 28, à 17h et mercredi 29, à 14h<br />

Cartouches gauloises, de Mehdi Charef Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h et jeudi 30, à 14h<br />

Après la pluie, de Takashi Koizumi Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

L'honneur de la tribu, de Mahmoud Zemmouri Tiaret. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb Tiaret. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

La bataille d'Alger, de Gillo Pontecorvo Tiaret. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Essaha (La place), de Dahmane Ouzid Tiaret. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />

Gaza strophe, de Samir Abdallah & Kheridine Mabrouk Tiaret. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Le dernier safar, de Djamel Azizi Tiaret. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

Les raisins de la colère, de John Ford Tizi Ouzou. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

L'homme tranquille, de John Ford Tizi Ouzou. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

Laura, d'Otto Preminger Tizi Ouzou. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Les illusions perdues, d'Ernst Lubitsch Tizi Ouzou. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />

Echec au porter, de Gilles Grangier Tizi Ouzou. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Cet obscur objet du désir, de Luis Bunuel Tizi Ouzou. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

Psychose, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Les oiseaux, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

Frenzy, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Les derniers samouraïs, de Kenji Misumi Tlemcen. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />

Le samouraï du crépuscule, de Yoji Yamada Tlemcen. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Archimède le clochard, de Gilles Grangier Tlemcen. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h


14 idées<br />

nouvelles lectures<br />

PHOTO : D. R.<br />

RETOURS EN ALGÉRIE<br />

Chanter pour<br />

les bébés<br />

des pouponnières<br />

Vous l’aurez certainement remarqué sur le<br />

web et la radio : le clip Wladna tourne en<br />

boucle comme une rengaine positive et<br />

solidaire. Nassim Djezma, Democratoz,<br />

Salima Abada, Djmawi Africa , Slamyka, Zaki<br />

Dirty 16, Samir Farès, Amel Zen, Afrokaine,<br />

Joe Batoury, Good Noise, Fawzi BB Blues,<br />

Kawther, et en guest Amel Wahby, réunis pour<br />

former les Dzartistes. Ce projet musical et<br />

amical initié par Maha Foury, directrice de la<br />

boîte Euterpe ProdEvent, a pour but de<br />

générer des fonds qui seront reversés à une<br />

pouponnière, afin d’assister le personnel et<br />

les enfants en bas âge nécessitant une<br />

attention particulière, puisque déjà pénalisés<br />

par la vie. «J’ai toujours voulu faire quelque<br />

chose pour les enfants en collaboration avec<br />

des artistes algériens. Ce projet a mis plus de<br />

6 mois pour voir le jour, car réunir 15 artistes<br />

sur la même chanson n’est pas du tout<br />

évident, déclare Maha. Nous espérons que les<br />

concerts attireront le maximum de personnes<br />

afin qu’on puisse récolter le plus de fonds<br />

possibles et les reverser à la pouponnière.»<br />

F. H.<br />

galou<br />

❖ La plus ancienne mosquée<br />

d’Afrique<br />

Cet édifice se situe à Mila, d’après Houcine<br />

Taoutaou, chercheur au Centre national de<br />

recherches préhistoriques, anthropologiques et<br />

historique (CNRPAH). Intervenant lors d’un<br />

En septembre 2012, Akram Belkaïd<br />

est revenu sur les traces de son<br />

histoire algérienne. Avec un groupe<br />

de lecteurs de La Vie, anciens appelés<br />

du contingent, pieds-noirs ou enfants<br />

de rapatriés, hommes et femmes de<br />

foi, il a sillonné le pays de son<br />

enfance, de Tlemcen à Oran, de<br />

Tibhirine à Alger, et réveillé les<br />

fantômes du passé. Ed. Carnets nord.<br />

sur le net Pour suivre les aventures d’Anass : www.facebook.com/AnassYakineLeTourDu<br />

MarocAPied?fref=ts<br />

VOYAGE AU CŒUR DE L’OAS<br />

Ce livre a été écrit à partir de<br />

l’ensemble des archives de l’étatmajor<br />

de l’OAS, l’étude exhaustive<br />

et concrète d’une organisation qui<br />

ensanglanta l’Algérie et la France.<br />

Les archives éclairent en<br />

particulier sur le fond des Accords<br />

d’Evian. Un ouvrage d’Olivier Dard.<br />

Ed. Sedia.<br />

L’ISLAM ET LA FEMME<br />

ANASS YAKINE. Globe-trotter marocain<br />

J’ai troqué la vie chronométrée<br />

pour l’inattendu<br />

Rencontres, recherche de liberté, connaissance de soi… Des acquis<br />

que le globe-trotter marocain a gagné en parcourant le Maroc à<br />

pied. De cette aventure résulte un projet documentaire et un livre<br />

bientôt disponibles.<br />

Vous avez décidé de marcher à<br />

travers le Maroc. Pourquoi ?<br />

C’est une philosophie de vie. J’ai troqué<br />

la vie chronométrée pour l’inattendu et je<br />

me suis rendu disponible à la pensée, je<br />

nourris mon âme et mon esprit. J’ai<br />

également ouvert les yeux sur une société<br />

qui se laisse uniquement guider par le<br />

destin et le conditionnement par<br />

mécompréhension et j’avais compris par la<br />

suite, à travers mon vécu, mon enfance dans<br />

un quartier très pauvre, très populaire à<br />

Casablanca ,que la vie est «un choix». C’està-dire<br />

ne plus demeurer esclave des<br />

stéréotypes normatifs de la société et subir<br />

les conséquences qui en résultent. Le tour<br />

du Maroc à pied pour dire, lorsque je<br />

parviens à un âge avancé, que je n’ai pas<br />

gâché le temps qui m’était imparti dans ce<br />

monde.<br />

Quel est le sens de ces kilomètres<br />

avalés ? Une recherche de liberté ?<br />

Je marche pour arriver à l’heure à<br />

bio express<br />

Né en 1987 à Casablanca, Anass Yakine se<br />

lance dans un périple à pied, en solitaire, à<br />

travers le Maroc, 5000 km autour des<br />

paysages, des cultures et du patrimoine de<br />

son pays natal. Le globe-trotter est suivi<br />

par plus de 10 000 personnes sur facebook.<br />

colloque national consacré à la mosquée Abou El<br />

Mouhadjer Dinar, le chercheur a souligné que la<br />

construction de la mosquée de Sidi Ghanem<br />

remonte au VIIIe siècle de l’ère chrétienne.<br />

❖ Deux journées hommage à Djaout<br />

La maison de la culture Mouloud Mammeri de<br />

Tizi Ouzou organise, les samedi 25 et dimanche<br />

26, un hommage à Tahar Djaout. Au programme,<br />

destination qui n’est guère un lieu, mais un<br />

point d’épanouissement et de maturité.<br />

C’est aussi une quête de la liberté, la liberté<br />

dans son sens large et profond, la liberté de<br />

jouir du temps en me débarrassant de la<br />

montre depuis le premier jour de mon<br />

voyage, la liberté d’appréhender l’espace<br />

loin du monde labyrinthique et la liberté de<br />

me découvrir et de m’approcher du centre<br />

de mon être.<br />

Quand avez-vous entrepris ce<br />

surprenant parcours ?<br />

Depuis le 25 novembre 2012. Plus<br />

exactement, le jour de mes 25 ans. Ce<br />

voyage est une renaissance, 6 mois passés<br />

qui équivalent à 30 ans ou 40 ans<br />

d’existence normale, grâce aux rencontres<br />

que j’ai faites, les paysages que j’ai<br />

découverts, les émotions et les leçons de vie<br />

que j’ai apprises. Mon voyage durera encore<br />

un an.<br />

Cette aventure humaine vous a fait<br />

rencontrer beaucoup de personnes. Les<br />

visages du Maroc...<br />

Ce sont tous des enseignants de la vie,<br />

enfants ou adultes, femmes ou hommes,<br />

bonnes ou «supposées» mauvaises<br />

personnes. J’apprends d’eux beaucoup de<br />

choses, beaucoup de valeurs et tout cela<br />

forge ma personne.<br />

Comment tient-on à long terme ?<br />

Ce sont mes parents et le fameux groupe<br />

dès 10h au petit théâtre, une rencontre avec la<br />

famille et les amis ainsi qu’une lecture poétique.<br />

Plusieurs interventions s’étaleront sur toutes<br />

les journées avec Rachid Hamoudi, Youcef<br />

Merah et l’association Youcef Oukaci de<br />

Timizart.<br />

❖ A la recherche de réalisateurs<br />

Le 13e Festival du film méditerranéen de<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Le prisme déformé de la<br />

représentation de la femme<br />

musulmane joue un grand rôle<br />

dans les polémiques visant à<br />

réduire l’islam à des images<br />

caricaturales nourries à la fois par<br />

des extrémismes déviants,<br />

l’ignorance de la pensée islamique<br />

et la mauvaise foi. De Zeina El Tibi.<br />

Ed. Desclée de Brouwer.<br />

de musique Hoba Hoba Spirit (ma deuxième<br />

famille) qui financent mon voyage. C’est<br />

mon matériel, dont les caméras, le sac à<br />

dos, le panneau solaire, qui m’a coûté cher.<br />

L’hospitalité marocaine demeure aussi un<br />

«mécène» de mon voyage, les gens<br />

m’offrent souvent hébergement, nourriture,<br />

eau. J’ai refusé d’être sponsorisé pour ne<br />

pas gâcher cette notion de liberté que je<br />

cherche. Je me laisse traîner au hasard.<br />

Comment est perçue votre initiative<br />

au Maroc ?<br />

C’est nouveau pour la pensée marocaine.<br />

Certains restreignent mon voyage à une<br />

fatigue musculaire, d’autres n’aperçoivent<br />

pas l’idée que je sois Marocain et<br />

m’accueillent à coups de «bonjour». Ils<br />

peuvent accepter l’idée d’un tel voyage,<br />

mais à condition d’être étranger. Dès lors<br />

que j’annonce que je suis Marocain, ils ne<br />

comprennent plus du tout mon projet. On<br />

continue à idéaliser la personne étrangère,<br />

mais quand c’est un Marocain qui<br />

entreprend quelque chose qui sorte du<br />

commun, on se dit qu’il n’est pas normal,<br />

que c’est un cas social. J’ai rencontré<br />

plusieurs voyageurs étrangers sur la route,<br />

à vélo, en moto ou en voiture, qui entament<br />

de longs parcours et tous m’envient pour ce<br />

que je vis. Je reçois aussi souvent des<br />

messages, des photos et des vidéos de<br />

soutien de partout, d’ailleurs les personnes<br />

étrangères sur ma page facebook dépassent<br />

les Marocains. Avant d’entamer mon<br />

voyage, une quarantaine de jeunes de<br />

nationalités diverses qui suivent leurs<br />

études en Suède ont marché 26 km rien que<br />

pour me soutenir. Cela m’a extrêmement<br />

touché.<br />

Faten Hayed<br />

Bruxelles (Belgique) a fixé au 27 septembre<br />

2013 le dernier délai de dépôt des candidatures<br />

à l’adresse des auteurs de longs métrages de<br />

fiction, courts métrages et documentaires, liton<br />

sur le site du festival. La compétition au<br />

festival concerne uniquement les longs<br />

métrages de fiction enregistrés en format DCP,<br />

réalisés et produits par des cinéastes<br />

méditerranéens, précise-t-on.<br />

PHOTO : D. R.<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

IRAN<br />

Nawel Louerrad.<br />

Bédéiste<br />

Créer un espace<br />

commun<br />

à la réflexion<br />

sur le net<br />

Pourquoi l’Iran n’a-t-il jamais été<br />

arabisé ? La prostitution existe-t-elle<br />

en Iran ? L’homosexualité est-elle<br />

admise ? Qui détient vraiment le<br />

pouvoir ? Cent questions ne sont pas<br />

de trop pour radiographier et passer<br />

à la loupe un géant mal aimé du<br />

Moyen-Orient. Un livre de<br />

Mohammad-Reza Djalili et Thierry<br />

Kellner. Les Editions de la Boétie.<br />

5 voix pour 1 actu<br />

www.facebook.com/WladnaParLesDzartistes<br />

LES PRINCES ARABES À LA CONQUÊTE DU MONDE<br />

Conservatrices ou libérales, les<br />

dynasties d’Arabie ont vite compris que<br />

le monde avait changé. Quels sont ces<br />

hommes et ces femmes qui, de Riyad à<br />

Doha, de Dubaï à Djeddah, en passant<br />

par Abu Dhabi et Koweït City, dessinent<br />

l’avenir de leurs régions, parmi les<br />

plus bouillonnantes et influentes, mais<br />

aussi celui du monde ? De François-<br />

Aïssa Touazi. Ed. Du Moment.<br />

FRANTZ FANON<br />

idées 15<br />

Un nouveau livre dédié à Frantz Fanon,<br />

signé par sa fille, Mireille Fanon-Mendès-<br />

France, présidente de la fondation Frantz<br />

Fanon et membre du groupe de travail<br />

d’experts sur les Afro-descendants au<br />

Conseil des droits de l’homme des Nations<br />

unies. L’ouvrage présente un choix de<br />

textes de Fanon parmi les plus marquants<br />

sur le racisme, le néocolonialisme, la<br />

migration, l’aliénation, la perversité des<br />

discours dominants. Ed. Média-Plus.<br />

Une dizaines d’auteurs et illustrateurs sont réunis, durant deux mois (du 2 avril jusqu’au vendredi 31) à Dar Abdeltif, afin de créer cinq<br />

livres dédiés à la littérature jeunesse en Algérie. Cette création collective sera éditée prochainement.<br />

Les duos se sont formés autour des<br />

cinq sujets qu’abordent les livres :<br />

l’abécédaire, les chiffres, les<br />

formes géométriques, la faune et<br />

la flore. Nous avons appris à nous<br />

connaître tout au long de cette<br />

résidence. Il s’agissait pour nous<br />

de créer un espace commun à la<br />

réflexion puis d’apporter chacun<br />

une lecture nouvelle au travail de<br />

l’autre. Cette expérience m’a<br />

offert la possibilité d’entrevoir la<br />

richesse et les subtilités d’un<br />

monde que je ne connaissais pas<br />

mais qui m’attirait. Etant moimême<br />

un produit de l’éducation<br />

nationale, je sais ce que peut être<br />

l’impact d’une leçon, d’une<br />

histoire, d’un dessin qui prend<br />

l’enfant pour un imbécile ou qui<br />

ignore toute sa sensibilité, c’est<br />

simplement déstructurant. Je crois<br />

sincèrement que si l’on prenait les<br />

choses à cœur, on éviterait le pire.<br />

dernière minute<br />

Jean-Yves Hamon.<br />

Auteur<br />

C’est déroutant<br />

de s’adresser<br />

aux enfants<br />

L’écriture d’un livre jeunesse est<br />

un exercice de construction<br />

particulier, passionnel et curieux.<br />

Mon travail avec l’illustratrice ne<br />

s’est pas limité à une application<br />

de ma pensée, mais à une réelle<br />

interprétation de nos deux<br />

mondes. Le jeu (parce que c’est<br />

ludique) consiste à s’adapter au<br />

style de l’autre, tout en respectant<br />

ce code particulier du langage<br />

littéraire jeunesse. C’est déroutant<br />

de s’adresser aux enfants. Il y a ce<br />

souci d’apprentissage sans être<br />

moralisateur, intéresser l’enfant<br />

sans le manipuler. Je suis persuadé<br />

que nous y sommes arrivés, mais<br />

cela n’aurait pas été faisable sans<br />

l’aide de notre éditrice qui nous a<br />

permis d’unifier nos pensées sans<br />

pour autant nous frustrer. C’est<br />

dans ces moments-là que le mot<br />

collaboration prend tout son sens.<br />

Jessica Chekroun.<br />

Auteure<br />

J’ai appris à lire<br />

et écrire<br />

en arabe<br />

Comme tout travail en équipe,<br />

chacun doit trouver sa place et<br />

s’adapter en fonction de son<br />

fonctionnement. De mon côté, j’ai<br />

fait ce que je sais faire, c’est-à-dire<br />

un travail de recherche en amont.<br />

Mon binôme était ma première<br />

source d’inspiration et de<br />

connaissance. Viennent ensuite les<br />

nombreux livres sur le sujet des<br />

alphabets, du langage et des<br />

langues parlées en Algérie. A dix<br />

jours de la fin, les illustrations et<br />

les textes sont finaux, même s’il y<br />

aura jusqu’à la dernière minute des<br />

améliorations à apporter. Grâce à<br />

ce projet, j’ai appris à lire et écrire<br />

en arabe, même si je dois avoir le<br />

niveau d’un enfant algérien de 4<br />

ans ! J’ai découvert l’univers de la<br />

littérature jeunesse, et ce fut<br />

surtout une passionnante aventure<br />

humaine.<br />

Moustaki est parti<br />

«Juif errant», «pâtre grec» et séducteur<br />

au charme oriental, Georges Moustaki,<br />

l’éternel voyageur de la chanson<br />

française, est décédé hier à 79 ans,<br />

suscitant une vive émotion dans le<br />

monde de la culture. Moustaki, qui<br />

souffrait d’emphysème, une maladie<br />

respiratoire incurable qui l’empêchait de<br />

chanter depuis plusieurs années, est<br />

mort à Nice, dans le sud de la France, au<br />

petit matin. «Il était serein», a simplement indiqué son entourage, précisant que sa dépouille allait être<br />

rapatriée à Paris. Cheveux longs et barbe broussailleuse, regard bleu étincelant, nonchalance bohème:<br />

avec sa «gueule» de «métèque», l’un de ses titres culte, Georges Moustaki a écrit plus de 300 chansons<br />

pour les plus grand interprètes français comme Edith Piaf, Yves Montand, Barbara ou Serge Reggiani.<br />

En février dernier, sous oxygénation artificielle, il avait confié, dans une ultime interview au journal<br />

Nice Matin, s’être installé à Nice pour fuir la pollution et le froid de Paris, où il vivait depuis plus de 40<br />

ans. «Je regrette de ne pas chanter dans ma salle de bains. Chanter en public, non. J’ai fait le tour. Le<br />

tour du monde et le tour des salles, petites ou grandes. J’ai vécu des choses magiques. J’ai appris que ce<br />

qu’on croit avoir acquis n’est qu’une partie infime de ce qu’il reste à découvrir», avait-il dit, ajoutant<br />

qu’il «notait» encore quelques idées (de chansons).<br />

Marion Jaulin.<br />

Illustratrice<br />

Chacun a dû<br />

trouver<br />

des solutions<br />

Pour ce projet, il s’agissait de<br />

construire une histoire cohérente<br />

racontée à la fois par les mots et<br />

par les images sans que l’un ne<br />

prenne le pas sur l’autre. Un<br />

équilibre à trouver à deux qui<br />

induit évidemment de faire<br />

quelques compromis tout en<br />

préservant la singularité des deux<br />

univers. Aujourd’hui, le projet<br />

touche à sa fin, nous travaillons<br />

actuellement à la partie<br />

infographie, peaufiner les images<br />

et la mise en page des textes. C’est<br />

une expérience très enrichissante<br />

sur le plan artistique et<br />

professionnel. Chacun a dû<br />

trouver des solutions littéraires et<br />

graphiques en très peu de temps,<br />

en gardant toujours à l’esprit le<br />

jeune public auquel est destiné ce<br />

travail. Mais aussi sur le plan<br />

humain grâce à la cohabitation qui<br />

a été globalement assez sereine et<br />

enrichie de belles rencontres.<br />

Zohra Drif<br />

publiera<br />

bientôt ses<br />

mémoires<br />

Rym Laredj.<br />

Illustratrice<br />

Les idées ont fusé<br />

à chaque<br />

instant<br />

Cette résidence sur deux mois a<br />

été d’une grande richesse dans un<br />

premier temps, car elle se déroule<br />

à Alger, ce qui est très symbolique<br />

pour moi. Dans un deuxième<br />

temps, c’est un challenge à tout<br />

point de vue : les idées ont fusé à<br />

chaque instant et il a fallu les<br />

structurer. De plus, nos horizons<br />

différents nous ont chacun apporté<br />

une nouvelle vision des choses.<br />

Ecrire des livres pour enfants est<br />

un acte lourd de responsabilités. Il<br />

y a eu une grande concertation sur<br />

ce point, où le propos des ouvrages<br />

devait avoir, certes, une forme<br />

accessible aux enfants, mais<br />

surtout un fond qui leur apporterait<br />

un regard nouveau sur les choses<br />

qui les entourent, sans oublier le<br />

côté attrayant que devaient avoir<br />

les dessins, afin dans la dernière<br />

phase de la résidence, d’offrir aux<br />

enfants des livres beaux et<br />

intelligents.<br />

La grande moudjahida Zohra<br />

Drif-Bitat publiera bientôt ses<br />

mémoires, a révélé la ministre<br />

de la Culture, Khalida Toumi,<br />

en marge de la visite officielle<br />

qu’elle a effectuée hier à Constantine, pour avaliser officiellement le<br />

programme tracé pour la manifestation, Constantine, capitale de la culture<br />

arabe 2015. « Zohra Drif m’a fait personnellement l’insigne honneur de me lire<br />

certains passages de ses mémoires, et je peux vous assurer que c’est très<br />

émouvant, j’en ai pleuré », a-t-elle avoué. Les mémoires de cette légende<br />

vivante qu’est cette grande révolutionnaire, seront très prochainement édités<br />

par les soins du ministère de la Culture. Un témoin et acteur important de<br />

l’histoire de la guerre d’Algérie se décide enfin à apporter sa contribution à<br />

l’écriture de l’histoire de la guerre d’Algérie ! Farida Hamadou<br />

PHOTOS : D. R.


16 tendances<br />

1<br />

l'actu<br />

Dimanche 26 à 10h, soirée au Hilton avec défilé, spectacles<br />

et cadeaux à gagner.<br />

Remise en forme, masque d’or, tatouage, massage indien, chèque cadeaux… Les<br />

instituts de beauté d’Algérie offrent des formules revigorantes pour fêter les<br />

mamans ce dimanche 26 mai. El Watan Week-end vous propose une short-list<br />

des meilleurs plans.<br />

Pourquoi ne pas passer une journée détente avec votre maman ?<br />

C’est la proposition du spa J'nane Makley, connu pour ses formules<br />

attrayantes. Une séance de hammam pour un premier moment de<br />

relaxation, un gommage de tout le corps et un soin du visage parfumé à la<br />

rose algérienne ou un massage relaxant de tout le corps délicatement<br />

parfumé à la rose, au choix californien ou thaïlandais.<br />

Pour s’y rendre : 42, Coopérative des médecins, chemin Makley. Ben Aknoun.<br />

Pour plus d’infos : 021.914.661.<br />

Le plus : des massages à la carte.<br />

Validité : jusqu’au 15 juin.<br />

Tarifs : à partir de 4500 DA.<br />

2<br />

L’institut de remise en forme et de beauté So'Care offre pour la<br />

journée du dimanche 26 plusieurs formules adaptables aux<br />

mamans actives, urbaines ou débordées. Massages et gommages<br />

sont au programme, mais aussi un make-up express gratuit.<br />

Pour s’y rendre : 128 Lot. Bois des Cars II. Dely Ibrahim.<br />

Pour plus d’infos : 021.370.477.<br />

Le plus : So’Care propose une offre tarifaire adaptée ainsi qu’une formule<br />

d’abonnement permettant de bénéficier jusqu’à 45% de réduction.<br />

Validité : jusqu’au 30 mai.<br />

Tarifs : formules d’abonnement à partir de 1500 DA.<br />

Une manucure<br />

Une offre axée sur le bien-être et la détente grâce à des formules<br />

spécialement concoctées pour cette journée spéciale. L’institut de<br />

3 beauté Azalée propose un soin visage adapté à tous types de<br />

peaux, une manucure, un massage relaxant et un brushing. Il faut<br />

passer à l’institut pour personnaliser votre cadeau.<br />

Pour s’y rendre : Lotissement Zoubir, Saïd Hamdine. Bir Mourad Raïs.<br />

Plus d’infos : 0554.248.144.<br />

Le plus : formule variable sous forme de chèque cadeaux.<br />

Validité : Jusqu’au 30 mai.<br />

Tarifs : à partir de 4000 DA forfait, ou tarifs variables hors forfaits.<br />

4<br />

Un massage relaxant<br />

Un make-up express gratuit<br />

Une enveloppe aux algues marines<br />

Le spa Bulle d'O dispose d’un hammam de deux places, de jacuzzis,<br />

d’enveloppement aux algues marines et des coffrets cadeaux avec<br />

des produits bio à l’occasion de la Fête des mères.<br />

Pour s’y rendre : Villa 68 bis - Lot. Bois des Cars I - Dely Ibrahim.<br />

Pour plus d’infos : 021.374.777/0661.538.336.<br />

Le plus : les rituels «hammam» avec des produits naturels et authentiques<br />

certifiés bio.<br />

Validité : offre illimitée.<br />

Tarifs : à Partir de 2000 DA par personne le hammam.<br />

Plus d’infos : 0554.248.144.<br />

Le plus : formule variable sous forme de chèque cadeaux.<br />

Validité : Jusqu’au 30 mai.<br />

Tarifs : à partir de 4000 DA forfait, ou tarifs variables hors forfaits.<br />

Un tatouage éphémère<br />

Le Mille et une nuits est un magnifique SPA avec une architecture<br />

5 hybride entre Moyen-Orient et Asie. Les cures sont principalement<br />

de remise en forme, hammam, jacuzzi et massage pour la formule<br />

la plus basique. Offrez à votre maman un masque en or ! Le<br />

meilleur produit antirides et anti-âge : hydratation haute performance pour<br />

une peau plus ferme. Il stimule également la régénération et la réparation<br />

des cellules. Sinon, tatouez combien vous l’aimez en optant pour la formule<br />

tatouage éphémère. En plus du coiffeur syrien, Wissem, faites-lui plaisir en<br />

imprimant sur ses ongles des portraits ou des milliers de modèles grâce à une<br />

machine high-tech spéciale onglerie.<br />

Pour s’y rendre : sis 72 logts LSP, Centre commercial. Corso, Boumerdès.<br />

Pour plus d’infos : 0550.342.893.<br />

Le plus : site détaillé : www.spa-algerie.com<br />

Tarifs : de 1500 DA à 5600 DA.<br />

6<br />

Un massage aux pierres chaudes<br />

Des soins à volonté que propose l'institut Reine de beauté :<br />

manucure et pédicure en soin thalasso, antirides, massage indien<br />

au pochon d’herbe ou aux pierres chaudes, et une belle palette de<br />

colorations pour des mamans qui ont besoin d’entretien.<br />

Pour s’y rendre : 33, rue Tella Ahcène. Route de Chéraga.<br />

Pour plus d’infos : 0777.000.045.<br />

Le plus : spécialisé en thalasso et kératine.<br />

Validité : Jusqu’au 26 mai.<br />

Tarifs : de 800 DA à 12 000 DA.<br />

Faten Hayed<br />

hfaten@elwatan.com<br />

Maman,<br />

je tatoue<br />

ton prénom !<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24mai 2013<br />

Et si je t'emmenais au resto ?<br />

Ladies Events organise, dimanche 26 de 11h<br />

à 16h, un repas au Croqu’in, en plus d’une<br />

rose offerte à toutes les mamans et bellesmamans,<br />

une manucure ou harkous<br />

effectuée sur place à toutes les<br />

participantes. Une parure de djouhar à<br />

gagner.<br />

Confirmez votre participation :<br />

0550.641.590.<br />

Tarifs : 1500 DA.<br />

Adresse : Restaurant le Croqu’in, dans la<br />

montée qui longe Mango et Société Générale,<br />

entrée est face à Mobilis de Sidi Yahia.<br />

Tél. : 0662.591.536.<br />

Facebook : www.facebook.com/pages/<br />

Ladies-events<br />

PHOTOS : D. R.


El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

L’euphorie passée, les nouvelles<br />

chaînes de télévision se trouvent<br />

confrontées à la dure réalité<br />

économique. Certains professionnels<br />

prédisent l’extinction de certaines<br />

d’entre elles.<br />

sur le net<br />

www.facebook.com/ALATLASTV<br />

médias 17<br />

TÉLÉS Pas assez<br />

de pub pour faire vivre<br />

tout le monde<br />

Salim Mesbah<br />

salimesbah@elwatan.com<br />

Après une année d’existence, les trois<br />

chaînes de télévision, Echourrouk TV, El<br />

Djazaïria TV, Ennahar TV, sont<br />

confrontées à des difficultés de trésorerie.<br />

Si Echourrouk TV et Ennahar TV peuvent<br />

pour le moment continuer à fonctionner en<br />

s’appuyant essentiellement sur la manne<br />

publicitaire de leur quotidien, El Djazaïria<br />

TV connaît depuis quelque temps de<br />

sérieux problèmes financiers. Avec un<br />

budget de départ de 700 millions de dinars,<br />

la chaîne a été contrainte de faire des<br />

économies et de ne pas renouveler les<br />

contrats de certaines émissions, comme le<br />

programme «Maa Zahra». «C’est vrai que<br />

nous avons des problèmes, reconnaît Riad<br />

Redjdal, l’un des copropriétaires de la<br />

chaîne. Car les programmes de qualité<br />

coûtent cher. A la différence des autres<br />

chaînes qui abusent de programmes sans<br />

décor, El Djazaïra investit dans ses<br />

émissions et offre cinq heures de<br />

programmes frais à ses téléspectateurs.<br />

De plus, on savait depuis le début que<br />

nous ne pourrions<br />

équilibrer notre budget<br />

qu’à partir de 2016.»<br />

Cette situation pose le<br />

problème de la viabilité<br />

économique des<br />

nouvelles chaînes.<br />

Estimé à plus de 150<br />

millions d’euros, dont<br />

40% sont captés par la<br />

télévision, le marché<br />

publicitaire algérien est<br />

beaucoup moins<br />

important que celui du<br />

galou<br />

TAREK YAHIAOUI. Président de Atlas TV<br />

Atlas TV ne sera pas la chaîne<br />

de Ali Benflis<br />

Atlas TV, dont vous êtes le fondateur, sera-t-elle la<br />

chaîne du Parti patriotique libre (PPL) que vous présidez ?<br />

Absolument pas. Il s’agit d’une chaîne généraliste, basée à<br />

Londres, qui diffusera des programmes 24h/24, essentiellement<br />

en langue arabe dans un premier temps, puis en français, car<br />

nous projetons de nous installer sur Hotbird pour toucher les<br />

Algériens de l'étranger.<br />

Difficile de croire que Atlas TV ne sera pas utilisée à des<br />

fins partisanes…<br />

Les téléspectateurs jugeront de notre sincérité à ne pas faire<br />

de cette nouvelle chaîne le porte-voix de notre parti. Nous<br />

voulons au contraire permettre au plus grand nombre de pouvoir<br />

exposer ses idées politiques. En tant que patron de parti, j’ai été<br />

confronté à l’ostracisme qui règne dans les médias algériens pour<br />

ne pas à mon tour le faire subir aux autres formations politiques.<br />

Prenez l’exemple de la chaîne tunisienne Nessma TV, dont le<br />

principal bailleur de fonds est Tarek Ben Amar. Une personnalité<br />

active sur la scène politique dont l'activisme n’a en rien modifié<br />

l’image de Nessma, ni eu d'incidence sur son contenu éditorial.<br />

Quel sera votre rôle au sein de Atlas TV ?<br />

Je n’en serai pas le gestionnaire. Disons que j’en suis le<br />

parrain. Mon rôle : établir la ligne éditoriale.<br />

L’homme d’affaires Hichem Bouallouche est-il le<br />

principal bailleur de fonds de la chaîne ?<br />

Hichem Bouallouche est un ami et un militant du parti qui<br />

adhère aux idées que nous défendons. Il a accepté de financer le<br />

projet.<br />

Quand est prévu le lancement de Atlas TV ?<br />

Le lancement est prévu début juin.<br />

Comment Atlas TV va-t-elle se différencier des<br />

autres chaînes ?<br />

Il n'existe à mon avis qu’une seule chaîne généraliste,<br />

Echourrouk TV. Les autres sont des chaînes thématiques. Nous<br />

Maroc qui dépasse les 400 millions<br />

d’euros. Par ailleurs, ce marché<br />

publicitaire reste entièrement dépendant<br />

de deux gros annonceurs : la téléphonie et<br />

l’automobile qui n’investissent pas en<br />

masse, sauf pendant le mois de Ramadhan.<br />

«Il est clair que le marché actuel ne peut<br />

pas faire vivre trois chaînes de télévision,<br />

estime Karim Yamech, directeur général<br />

de l’agence Lotus Conseil. Le gâteau n’est<br />

pas assez grand pour supporter tout le<br />

monde. Une chaîne devra disparaître.»<br />

«On est dans une période d’attentisme où<br />

les annonceurs se surveillent et attendent<br />

de voir, analyse Karim Belazzoug,<br />

directeur général de l’agence Havas. Les<br />

annonceurs sont par nature prudents.»<br />

Par ailleurs, ces nouvelles chaînes sont<br />

pénalisées au départ, faute d’avoir obtenu<br />

un statut légal qui leur permette de<br />

démarcher la publicité publique et de<br />

traiter avec les banques algériennes. Cette<br />

situation pousse les annonceurs à préférer<br />

confier leurs publicités à la télévision<br />

publique, l’ENTV, qui apparaît comme un<br />

refuge en cette période de doute où l’Etat<br />

peut à tout moment siffler la fin de<br />

l’aventure. «De nombreux annonceurs du<br />

Pendant ce temps à l’ENTV…<br />

La direction de l’ENTV avait décidé de mettre en place une<br />

nouvelle grille de programmes avec trois nouvelles<br />

émissions de l’information : «Forum» de Soraya Bouamama,<br />

«El Hadeth», et des capsules d’une quinzaine de minutes qui<br />

devaient apporter un éclairage sur la Constitution et faire<br />

œuvre pédagogique auprès des téléspectateurs. Mais à la<br />

dernière minute, il fut décidé de tout annuler. Sans que les<br />

journalistes ne connaissent la raison de cette décision.<br />

secteur public ne peuvent pas aller sur les<br />

nouvelles chaînes, explique l’un des<br />

fondateurs de l’agence Lotus Conseil. Car<br />

celles-ci n’ont pas encore de statut légal.<br />

Cette situation est d’autant plus<br />

pénalisante, que parmi les gros<br />

annonceurs du marché de la téléphonie, il<br />

y a l’opérateur public de téléphonie<br />

Mobilis.» Mais pour les professionnels, le<br />

marché publicitaire n’explique pas à lui<br />

seul les difficultés rencontrées par ces<br />

chaînes. Certains pointent du doigt leur<br />

manque de professionnalisme. Lancées<br />

dans la précipitation pour être les<br />

premières à l’antenne, les chaînes ont dû<br />

faire face à la dure réalité du<br />

fonctionnement d’une télévision, à<br />

l’élaboration d’une grille de programmes<br />

et au manque de personnel qualifié. «La<br />

télévision est un métier, explique Karim<br />

Yamech. Malheureusement, les<br />

programmes qui sont mis à l’antenne sont<br />

souvent de piètre qualité. Les chaînes ont,<br />

enfin, un positionnement qui n’est pas<br />

clair. Cette situation pousse certains<br />

annonceurs à préférer acheter de l’espace<br />

publicitaire auprès des chaînes du Moyen<br />

-Orient, comme MBC qui bénéficie de<br />

l’attractivité des séries turques très<br />

regardées par les Algériennes.» La bonne<br />

nouvelle, c'est que les chaînes pourront<br />

compter sur l'ouverture du capital qui sera<br />

rendue obligatoire avec la nouvelle loi sur<br />

l'audiovisuel. Cette dernière prévoit de<br />

limiter à 30% les parts de chaque<br />

actionnaire. El Djazaïria a déjà entamé ses<br />

négociations. La mauvaise ? Bientôt deux<br />

nouvelles chaînes, celle de Haddad et<br />

Atlas TV (voir ci-dessous), s'inviteront à la<br />

table pour avoir aussi une part du gâteau<br />

publicitaire... déjà trop petit pour trois. ■<br />

proposerons une grille cohérente, avec des productions<br />

nationales axées essentiellement autour de débats politiques et<br />

d'émissions spécialisées. Il y aura aussi des talk-shows et des<br />

divertissements. Par ailleurs, nous avons acquis des séries sur le<br />

marché international.<br />

Avec un marché publicitaire que certains évaluent à<br />

150 millions d'euros, ne craignez-vous pas que certaines<br />

chaînes de télé soient condamnées à disparaître ?<br />

Je pense surtout que les chaînes n’ont pas pu, pour le moment,<br />

capter cette manne financière. En raison du statut des télés et du<br />

vide juridique qui entoure leur existence légale en Algérie, les<br />

chaînes de télévision doivent affronter la frilosité des annonceurs<br />

qui préfèrent attendre. Je reste convaincu que le marché<br />

publicitaire va se développer et s’accroître en Algérie dès que<br />

l’incertitude qui règne actuellement autour de ces chaînes sera<br />

levée par l’Etat. Par ailleurs, il est essentiel de régler l’épineux<br />

problème de la publicité publique, entre les mains de l’ANEP. Il<br />

faut que ce monopole soit revu, car il pénalise certaines chaînes<br />

et en favorise d’autres. Nous voulons faire entendre un autre son<br />

de cloche sur Atlas TV. Ouvrir l’antenne à des débatteurs qu’on<br />

n'a pas l’habitude d’inviter sur les plateaux de télé ni de lire dans<br />

les journaux. En Algérie, d’autres hommes politiques ont des<br />

idées, il n’y a pas que Louisa Hanoune qui a des choses à dire.<br />

Votre proximité avec l’ancien candidat à la<br />

présidentielle, Ali Benflis, fait dire à certains que Atlas TV<br />

soutiendra sa candidature en 2014…<br />

Ce rapprochement entre l’ancien Premier ministre et candidat<br />

à la présidentielle de 2004 et la chaîne Atlas TV est dénué de tout<br />

fondement. Les gens font l’amalgame entre mes relations<br />

personnelles et ma position au sein de la chaîne de télévision. J’ai<br />

soutenu sa candidature et je n’hésiterai jamais à être à ses côtés, à<br />

tout moment. Mais pour autant, Atlas TV ne sera pas la chaîne de<br />

Ali Benflis ni d’aucune autre personnalité politique. Car nous<br />

voulons bâtir une chaîne de télévision sur des valeurs de<br />

professionnalisme et de respectabilité.


18 relax<br />

El Watan Week-end se fait,<br />

chaque vendredi le relais d’«Un<br />

Toit pour Chat, Un Chat pour<br />

Toi !», groupement constitué<br />

d’un petit nombre de particuliers<br />

qui recueillent, soignent,<br />

vaccinent v et stérilisent autant<br />

d’animaux que leurs moyens<br />

personnels le permettent. La<br />

stérilisation constitue le point d’orgue de leur<br />

action. Les animaux sociables sont proposés à<br />

l’adoption sur leur page Facebook après un moyen<br />

séjour en famille d’accueil et les autres sont<br />

réintroduits dans leur environnement habituel et<br />

deviennent ainsi des chats libres complètement<br />

sous contrôle. «Un Toit pour Chat, Un Chat pour<br />

Toi !» n’est pas un refuge e ne fonctionne que<br />

grâce à l’aide que représente la prise en charge des<br />

animaux par des familles d’accueil temporaires. Ils<br />

encouragent tous les citoyens responsables à faire<br />

de même au niveau de leur quartier et les invitent<br />

à s’aider de la page Facebook afi n de trouver des<br />

familles d’accueil/foyers à leurs protégés. Aucune<br />

participation fi nancière ne vous sera demandée !<br />

Que voir à la télé ce soir ?<br />

A vous de jouer...<br />

solutions de la semaine précédente<br />

El Watan Week-end<br />

édité par la SPA “El Watan Presse”<br />

au capital social de 61 008 000 DA.<br />

Directeur de la publication :<br />

Omar Belhouchet<br />

Direction - Rédaction - Administration<br />

Maison de la Presse : Tahar Djaout -<br />

1, rue Bachir Attar 16 016 Alger<br />

Place du 1er Mai<br />

Tél. : 021 65 33 17 - 021 68 21 83 -<br />

021 68 21 84 021 68 21 85<br />

Fax : 021 65 33 17-021 68 21 87<br />

Site web :<br />

http://www.elwatan.com<br />

E-mail : weekend@elwatan.com<br />

PAO/Photogravure : El Watan<br />

Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue<br />

Bachir Attar - Place du 1er Mai - Alger.<br />

Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 -<br />

Fax : 021 67 19 88.<br />

R.C : N° 02B18857 Alger.<br />

Compte CPA<br />

N° 00.400 103 400 099001178<br />

Compte devises : CPA<br />

N° 00.400 103 457 050349084<br />

ACOM : Agence de communication :<br />

102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra.<br />

Tél. : 021 56 32 77 -<br />

Tél./Fax : 021 56 10 75<br />

Impression :<br />

ALDP - Imprimerie Centre;<br />

SIMPREC- Imprimerie Est ;<br />

ENIMPOR - Imprimerie Ouest.;<br />

ALDP - Imprimerie Sud;<br />

Diff usion : Centre : Aldp<br />

Tél./Fax : 021 30 89 09 - Est : Société<br />

de distribution El Khabar.<br />

Tél. : 031 66 43 67 -<br />

Fax : 031 66 49 35<br />

La sélection de Salim Mesbah<br />

La chute du Faucon noir. Guerre Jeremiah Johnson. Western Somewhere. Comédie dramatique<br />

>> Ciné+Frisson. 19h45 >> Ciné + Star. 14h40 >>Ciné+Premier. 19h45<br />

Le fi lm n’est ni consensuel, ni plaisant. Le parti pris extrême de<br />

ce long métrage de Ridley Scott est de ne montrer quasiment<br />

que des combats, opposant les soldats américains à une horde<br />

de combattants sans visage et quasi sans réalité. Il s’ensuit<br />

un double effet contradictoire : d’abord une impression de<br />

saturation devant l’accumulation de la violence la plus radicale<br />

et la plus cruelle, utilisée pour dénoncer la stupidité de la guerre<br />

puis et l’incompétence de l’état major US.<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

La fuite de la société et le retour à la nature pour<br />

ce grand et beau western de Sidney Pollack à la fois<br />

contemplatif et intimiste, puissant et grandiose. Les<br />

paysages des montagnes sont superbes et la nature, à<br />

la fois hostile et magnifi que, est très bien fi lmée. Car ce<br />

retour à la nature pour le personnage que joue Robert<br />

Redford ne sera pas aussi idyllique que prévu.<br />

HORIZONTALEMENT<br />

I- Doses pour malade. II- Profusion<br />

de quelque chose - Temps d’une<br />

révolution.<br />

III- Inédites - Rappel. IV- Devant une<br />

altesse - Parfume. V- Tortures. VI-<br />

Au bord de la ruine - Désert de<br />

pierres. VII- Lassante. VIII- Cordon<br />

littoral - Possessif - Astate. IX- Possèdent<br />

- Pays d’Europe. X- Charnelles.<br />

VERTICALEMENT<br />

1- Parsemés d’étoiles. 2- Vieux bison<br />

- En plus. 3- Reptile. 4- Marchandises<br />

remises à leurs acquéreurs. 5-<br />

Général des confédérés - Non dit. 6-<br />

Qui contiennent du sel.<br />

7- Roulement de tambour - Phase lunaire<br />

- Vieux blé chinois. 8- Intégrale<br />

- Avant nous. 9- Crochet - Pré-carré.<br />

10- Fiable - Avariés.<br />

Ouest : SPA El Watan Diff usion,<br />

38, Bd Benzerdjeb (Oran)<br />

Tél. : 041 41 23 62 -<br />

Fax : 041 40 91 66 -<br />

Les manuscrits, photographies ou tout<br />

autre document et illustration adressés ou<br />

remis à la rédaction ne seront pas rendus et<br />

ne feront l’objet d’aucune réclamation.<br />

Reproduction interdite de tous articles sauf<br />

accord de la rédaction.<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Licky<br />

Licky est une<br />

femelle de<br />

10 mois, tricolore.<br />

Elle est stérilisée,<br />

vermifugée et<br />

vaccinée, très<br />

propre et calme.<br />

Licky est douce<br />

et câline. Si<br />

vous souhaitez<br />

l’adopter,<br />

contactez-nous au<br />

0774 760 301 ou<br />

à cette adresse<br />

chatpourtoi@<br />

gmail.com<br />

Plus qu’un fi lm sur le thème de l’ennui, Somewhere, de<br />

Sofi a Coppola, réussit à rendre incroyablement bien à<br />

l’écran les angoisses et le vide qui peuvent s’emparer<br />

d’un être à un moment de sa vie. Le fi lm commence par<br />

dresser le portrait d’un homme qui semble tout avoir :<br />

une carrière cinématographique fl orissante, du pognon,<br />

une adorable fi llette et même une Ferrari. Et pourtant,<br />

quelque chose cloche.<br />

Pyramots Sudoku<br />

Rifa Editions, 021 37 96 11, rifa_consulting@yahoo.fr.


PHOTO : D. R.<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

sur le net www.afvb.org<br />

Les volleyeuses du WO Chlef à l’assaut<br />

du GS Pétroliers<br />

Les filles du GSP se présentent encore une fois en favorites<br />

Les volleyeuses du GS Pétroliers et celles du WO Chlef<br />

se retrouveront, aujourd’hui à 16h, à la salle Harcha<br />

Hacène (Alger), pour animer la finale de la Coupe d<br />

Algérie seniors dames.<br />

Sur le papier, les Pétroliers sont largement favorites pour conserver leur 5e<br />

trophée consécutif sous l’appellation du GSP en Coupe d’Algérie, et le 22e au<br />

total, en comptant les titres remportés à l’époque où le club portait encore le<br />

sigle MCA avec une pensée à leur entraîneur principal Ahmed Boukacem,<br />

décédé le 4 mai dernier. Les filles du duo Amine Hamouni-Karim Maghrebi de<br />

l’équipe du WO Chlef, nouveau promu en nationale 1 A, ont réalisé une très<br />

grande performance en parvenant pour la première fois en finale après avoir<br />

éliminé le RIJ Alger (3 sets à 1). C’est donc un véritable défi que relèvent les<br />

coéquipières de Nour El Houda Bouregua en allant affronter les camarades de<br />

l’internationale du GSP, Safia Boukhima. En championnat, les Pétroliers<br />

occupent la première place du classement avec 48 points, alors que WOC est en<br />

cinquième position avec 28 points. Cette finale sera dirigée par l’arbitre fédéral,<br />

Athmane Aït El Hara. En ouverture, deux finales opposeront des équipes de la<br />

Ligue de Béjaïa. Ainsi à 9h, chez les minimes filles, il y aura Seddouk VB face<br />

au WA Béjaïa, suivi à 11h du derby de la Soummam entre l’ASW Béjaïa et le<br />

NC Béjaïa, chez les cadettes filles. Quant à la finale de la Coupe d’Algérie<br />

seniors messieurs, elle se déroulera, demain à partir de 16h, à la salle Harcha, et<br />

opposera l’ES Sétif au NR Bordj Bou Arréridj. En lever de rideau, à 9h30, les<br />

minimes garçons du RC M’sila affronteront le JSB Ighrem. A 11h30, les cadets<br />

garçons du NC Béjaïa seront opposés au WA Tlemcen. A13h30, l’ITR Sétif et<br />

le MB Béjaïa animeront la finale juniors. Nacer Mustapha<br />

ESS-NRBBA, la finale entre deux voisins<br />

DJAMEL KHERISSAT.<br />

Président du NRBBA<br />

A chances égales…<br />

● Pour le<br />

NRBBA, la finale<br />

de Coupe<br />

d’Algérie est<br />

synonyme de<br />

match de<br />

revanche, non ?<br />

L’élimination en<br />

demi-finale du<br />

championnat<br />

national est restée en travers de la gorge.<br />

Nous ferons le maximum pour prendre<br />

notre revanche sur l’Etoile et décrocher<br />

le cas échéant notre 5e trophée. Le<br />

collectif ne veut en aucune manière rater<br />

une telle opportunité pour offrir à Bordj une autre distinction.<br />

● Que pouvez-vous dire de cette formation sétifienne ?<br />

L’ESS, qui n’est plus à présenter, dispose d’un bon faux passeur et<br />

d’un excellent central que nous devons surveiller comme le lait sur le<br />

feu. Le manque d’expérience du six sétifien devant faire face à une forte<br />

pression générée par l’enjeu, est leur principale faiblesse.<br />

● Comment voyez-vous cette confrontation ?<br />

Difficile, indécise et palpitante à la fois. Les deux formations vont se<br />

donner à fond rien que pour décrocher un titre et sauver par la même une<br />

saison qui a été éprouvante. Le public qui se déplacera en nombre va se<br />

régaler.<br />

● Le NRBBA sera-t-il favori ?<br />

Je ne partage pas cet avis. La coupe défie la logique. Les deux<br />

formations partent à chances égales. Le plus présent et le plus concentré<br />

l’emportera. Les choix tactiques des<br />

deux coaches seront, par ailleurs,<br />

déterminants. Mes joueurs qui ont<br />

retenu la leçon de la demi-finale sont<br />

décidés à prendre le taureau par les<br />

cornes. C’est pour vous dire que nous<br />

prenons notre adversaire très au<br />

sérieux.<br />

● Une finale nécessite-t-elle une<br />

préparation spéciale ?<br />

Un aussi important rendez-vous est<br />

minutieusement préparé par l’équipe<br />

regroupée en mini-stage bloqué. La<br />

précieuse et incommensurable aide de<br />

nos sponsors et du wali, Azzedine<br />

Mecheri, le président d’honneur du<br />

club, permet au collectif de se préparer<br />

dans d’excellentes conditions… K. B.<br />

Le deux clubs du NR Bordj<br />

Bou Arréridj et l’ES Sétif se<br />

donnent rendez-vous demain<br />

pour disputer la finale de la<br />

coupe d’Algérie de volley-ball<br />

seniors hommes. Les<br />

présidents des deux clubs<br />

voisins parlent de cette<br />

confrontation pour<br />

El Watan Week-end.<br />

Boudrali nouvel entraîneur de l’EN de hand<br />

Brahim Boudrali a été désigné hier par les membres du bureau de<br />

la FAHB comme nouvel entraîneur de l’EN de handball. Il sera<br />

secondé dans sa nouvelle mission par Rabah Gherbi, qui a été<br />

confirmé dans son poste, et par Boubakeur Zermani (entraîneur<br />

des gardiens). Zermani, ancien gardien du NAHD, MCA et de l’EN, a<br />

émigré en Allemagne depuis 20 ans, où il exerçait comme<br />

professeur de sport. Le nouvel entraîneur national Boudrali et<br />

ancien joueur du MCA et du sept national, a émigré longtemps<br />

dans les pays du Golf pour diriger les sélections nationales du<br />

Bahreïn et de Oman, ainsi que les clubs du Qatar et d’Arabie<br />

Saoudite. Boudrali entamera sa mission après les JM-2013, où les<br />

Verts seront coachés par Hassani, actuel coach de l’ESAT, et par<br />

Gherbi. Concernant la sélection seniors dames, c’est Karim Achour<br />

qui a été désigné pour remplacer Mourad Aït Kaci. Achour a<br />

entraîné les seniors dames du GSP avant le HCEB. C. B.<br />

TOUFIK KHEBBABA.<br />

Président de l’ESS<br />

Le match des joueurs<br />

● La défaite en<br />

finale du<br />

championnat<br />

national pèse sur le<br />

moral des joueurs,<br />

n’est-ce pas?<br />

Le moral des<br />

joueurs, qui visaient<br />

un doublé historique,<br />

a été effectivement un<br />

peu ébranlé. Le groupe, qui avait, ce<br />

jour-là, souffert des fautes d’arbitrage et<br />

de l’absence de notre meilleur joueur,<br />

Miloud Fredj (blessé), remonte petit à<br />

petit la pente.<br />

● Comment se présente cette finale de Coupe d’Algérie face au<br />

voisin du NRBBA?<br />

Cet énième derby entre deux équipes, qui se connaissent bien, est,<br />

pour le NRBBA qui a été éliminé par l’Etoile en demi-finale du<br />

championnat national, une occasion pour prendre sa revanche. Mon<br />

équipe qui a auparavant battu, et à deux reprises, le NRBBA, voudrait<br />

confirmer et décrocher le cas échéant sa première Coupe d’Algérie.<br />

● Que pouvez-vous dire des forces et des faiblesses de votre<br />

adversaire du jour ?<br />

Le NRBBA est constellé d’un bon nombre d’individualités, des<br />

internationaux de surcroît. L’expérience est l’atout majeur du six<br />

bordjien qui n’excelle pas dans la réception. Nous devons mettre à profit<br />

un tel paramètre.<br />

● Avez-vous effectué une préparation spéciale pour cette finale ?<br />

A ce stade de la compétition et à<br />

ce moment précis de la saison, le<br />

collectif n’a besoin que d’une<br />

préparation psychologique<br />

spécifique. Le fait de disputer une<br />

finale de Coupe d’Algérie pousse les<br />

joueurs à travailler plus…<br />

● La particularité de la<br />

rencontre aura des incidences sur<br />

la qualité des débats, non ?<br />

Absolument, d’autant plus que les<br />

différentes confrontations entre les<br />

deux équipes se sont caractérisées<br />

par des prestations de haut niveau.<br />

Cette finale ne va pas déroger à la<br />

règle.<br />

Kamel Beniaiche<br />

omnisports 19<br />

GSP–MCS, choc<br />

des quarts de finale<br />

de handball<br />

Les quarts de finale de la Coupe<br />

d’Algérie seniors messieurs auront<br />

lieu cet après-midi. Devant le MC<br />

Saïda, qui entend créer la surprise, les<br />

hommes de Réda Zeguili ne vont pas<br />

verser dans l’excès de confiance. Saïda<br />

est aussi un spécialiste de cette<br />

compétition. Le vainqueur de cette<br />

confrontation affrontera en demifinale<br />

soit l’ES Aïn Touta soit le CRB<br />

Baraki. Ces derniers croiseront le fer, à<br />

Bordj Bou Arréridj (17h), avec Aïn<br />

Touta, qui a montré un meilleur visage<br />

cette saison et ne veut pas s’arrêter en<br />

si bon chemin dans cette compétition.<br />

En ouverture (15h), le HBC El Biar,<br />

méconnaissable cette saison, sera<br />

opposé à C Chelghoum Laïd, qui<br />

évolue en nationale 1. Une<br />

empoignade ouverte, dont El Biar,<br />

drivée par Karim Bechkour, fera tout<br />

pour s’imposer. Enfin, à Aïn Azel,<br />

l’Olympique d’El Ouef partira favorite<br />

face au WO Rouiba. Les demi-finales<br />

de cette compétition sont prévues<br />

pour mardi 28 mai. La fin de saison<br />

s’annonce intense pour les qualifiés,<br />

d’autant plus qu’il y aura, le 31 mai<br />

prochain, les demi-finales du<br />

championnat d’Algérie, et le<br />

lendemain 1er juin, la finale. Tandis<br />

que la finale de la Coupe d’Algérie est<br />

prévue pour le 6 juillet prochain. A<br />

noter qu’aujourd’hui vendredi, auront<br />

lieu les demi-finales des seniors<br />

dames, qui se dérouleront dans la<br />

commune de Bou Ismaïl, à partir de<br />

16h. Les pétrolières (GSP), tenantes de<br />

la coupe, vont affronter l’ESFOR<br />

Touggourt. Quant au HBC El Biar, il<br />

jouera face à la modeste équipe du<br />

CHB Bachdjerrah. C. B.<br />

Belle performance<br />

à Doha de Mokdel sur<br />

110 m haies (13’’63)<br />

L’athlète algérien Lyes Mokdel<br />

(23ans), sacré champion arabe sur 110<br />

m haies aux 18es championnats<br />

arabes d’athlétisme, qui s’achèvent<br />

aujourd’hui à Doha, a réalisé un<br />

excellent chrono 13’’63. Une<br />

performance qui constitue nom<br />

seulement son record personnel, mais<br />

synonyme de minima A pour la<br />

participation aux prochains Jeux<br />

méditerranéens 2013. A Doha, où le<br />

niveau est très faible, on retient la<br />

domination sans surprise de<br />

l’heptathlonienne Yasmina Omrani<br />

(ancienne athlète de l’équipe de<br />

France), victorieuse avec 5573 points<br />

(minima pour les JM 2013). Etablie en<br />

France, cette athlète est qualifiée<br />

d’office par l’IAAF aux Mondiaux<br />

d’athlétisme 2013, prévus en août à<br />

Moscou, grâce à son titre de<br />

championne d’Afrique. La sprinteuse<br />

constantinoise, Souheir Bouali,<br />

championne arabe du 100 m en 11’’96,<br />

a gagné son billet pour les JM. Pour le<br />

moment, sept athlètes ont réussi les<br />

minima pour ces joutes. Il s’agit de,<br />

Mokdel Lyes (110 m haies), Issam Nima<br />

(triple saut), Moulay Slimane, Ahmed<br />

Medjaher (semi-marathon), chez les<br />

messieurs. Yasmina Omrani<br />

(heptathlon), Souheir Bouali (100 m),<br />

Souad Aït Salem et Kenza Dahmani<br />

(semi-marathon). Hier, pour le compte<br />

de l’avant-dernière journée, Issam<br />

Nima a offert la cinquième médaille<br />

d’or à l’Algérie après sa victoire au<br />

triple saut (17,01 m). De sont côté,<br />

Zouina Bouzebra a remporté la<br />

médaille d’argent au lancer du<br />

marteau (58,04 m). Au 3000 m steeple,<br />

Amina Bettiche, 3e avec un temps de<br />

9’54’’75, a décoché le bronze. C. B.


22 nessna<br />

Il est jeune, sportif et artiste. Yacine Azzouz,<br />

un freestyleur football de 21 ans, étudiant en<br />

2e année en sciences économiques à<br />

l’université de Bouira, a prouvé qu’on peut<br />

devenir une star du ballon rond sans évoluer<br />

dans une équipe. Sans être obligé de jouer<br />

sur les pelouses des stades. Dans la rue, sur<br />

une scène, on peut faire son numéro. Une<br />

musique est indispensable. Yacine aimait le<br />

football et dit avoir fait toutes les catégories<br />

en club de poussin jusqu’à senior. «Mes<br />

amis m’appellent le petit Brésilien parce que<br />

je manie bien le ballon», confie-t-il. Son<br />

aventure avec le freestyle commence en<br />

2011. Grâce à internet, Yacine découvre les<br />

vidéos d’autres freestyleurs et de grands<br />

joueurs comme le Brésilien Ronaldinho et<br />

l’Argentin Maradona. «Et c’est à partir de<br />

là que j’ai commencé à apprendre<br />

quelques gestes», dit-il. Il faut tout de<br />

même reconnaître que ce n'était pas facile<br />

de se lancer dans une discipline peu<br />

connue en Algérie, à la limite entre le<br />

sport et l'art. «Au début, c’était très dur. Je<br />

ne savais pas quoi faire. Mais avec une<br />

grande volonté, j’ai réussi à dépasser<br />

toutes les contraintes», reconnaît-il. Il se<br />

découvre donc en tant que freestyleur. Un<br />

don d’artiste dont il ignorait tout<br />

auparavant. Après plusieurs séances<br />

d'entraînement chez lui, avec un vieux<br />

ballon, Yacine apprend ses premiers<br />

gestes. Les deux années que<br />

Yacine a passées à<br />

pratiquer le full-contact<br />

étaient également une<br />

aubaine<br />

pour<br />

que<br />

www.fr-fr.facebook.com/ArabFreestyle?group_id=0&fi lter=3<br />

YACINE AZZOUZ Danse<br />

avec le ballon<br />

L’histoire de Yacine Azzouz<br />

avec le freestyle, c’est comme<br />

un coup de foudre. Ce heune<br />

homme a laissé tomber sa<br />

carrière de footballeur pour<br />

se consacrer pleinement à<br />

l’art de manier le ballon. El<br />

Watan Week-end fait le<br />

portrait d'un artiste plein<br />

d’énergie et d’ambitions.<br />

les dates<br />

de ma vie<br />

Bouira. Ali Cherarak<br />

weekend@elwatan.com<br />

1992<br />

Naissance à<br />

Bechloul, wilaya de Bouira.<br />

2010 Obtention du baccalauréat.<br />

2011 Première participation et<br />

premier titre de champion d’Algérie de<br />

freestyle.<br />

2012 Deuxième titre de champion<br />

d’Algérie.<br />

2013 Création du groupe de breakdanse<br />

Dziri Style et participation au<br />

Forum social Mondial en<br />

Tunisie.<br />

sur le net<br />

son corps s’adapte et exécute rapidement et<br />

avec adresse les différentes techniques<br />

qu’exige cet art.<br />

LE FOOT AUTREMENT<br />

«J’aime montrer ce que je fais à mes amis<br />

lors des entraînements. Cela est devenu<br />

par la suite une habitude», raconte Yacine.<br />

Ce fut l’occasion pour lui d’opter pour une<br />

autre forme de jouer au foot. Comment se<br />

faire connaître ? Chose impossible quand<br />

on n’a pas les moyens. Toutefois, le rêve<br />

du «petit Brésilien» n'a pas tardé à prendre<br />

forme. L'été 2011, le groupe<br />

agroalimentaire Soummam a organisé une<br />

compétition nationale du freestyle<br />

baptisée «Yago Freestyle Cup», à l’occasion<br />

du lancement d’un nouveau produit. Pas<br />

moins de 30 participants de plusieurs régions<br />

d’Algérie, dont Yacine, ont été conviés à cet<br />

événement. Notre jeune freestyleur a pu<br />

convaincre les membres du jury qui l’ont<br />

déclaré champion. Première participation,<br />

Ma révélation<br />

J’avais un vieux ballon à la maison et j’ai<br />

téléchargé sur mon PC des vidéos de<br />

Ronaldinho et Maradona et quelques<br />

freestyleurs. A la fin de chaque<br />

entraînement ou quand je reviens de<br />

l’école, je prends mon ballon et j’essaie<br />

d’apprendre de nouveaux gestes.<br />

J’apprends très vite. C’est grâce à un<br />

article de journal que j’ai appris qu’une<br />

compétition de freestyle allait avoir lieu.<br />

Après avoir décroché la première place,<br />

j’ai abandonné le foot pour me<br />

consacrer entièrement au freestyle.<br />

premier trophée. Yacine trace son chemin.<br />

«J’ai tenté ma chance et grâce à Dieu et à<br />

mes amis qui m'ont soutenu, j’ai réussi<br />

enfin à remporter la compétition. Et c’est<br />

là que j’ai pu retrouver mon chemin»,<br />

souligne le nouveau champion national du<br />

freestyle football qui tient surtout à<br />

«remercier ses parents pour leurs conseils».<br />

Après cet exploit, Yacine a animé plusieurs<br />

shows. Il a pu mettre de l’ambiance dans les<br />

tribunes des stades lors des grands matchs de<br />

la coupe d’Algérie.<br />

LE CHAMPION AU FSM<br />

Les milliers de supporters en étaient ravis.<br />

Des vidéos en témoignent. Les présidents<br />

des clubs, de leur côté, peuvent faire signer<br />

des contrats à ces jeunes. Outre les stades,<br />

l’artiste poursuit ses spectacles à travers<br />

plusieurs villes d’Algérie. A chaque fois<br />

qu’une manifestation culturelle est<br />

organisée, il est invité. Il est le champion !<br />

Un autre tournoi sponsorisé par Sony<br />

Meilleur souvenir<br />

Les meilleurs<br />

moments qui m’ont<br />

beaucoup marqué<br />

sont d’abord mon<br />

spectacle au stade de<br />

5 Juillet à Alger pour<br />

un match de Coupe<br />

d’Algérie, ensuite les<br />

spectacles que j’ai<br />

faits en Tunisie où<br />

j’avais l’honneur de<br />

représenter mon<br />

pays.<br />

PHOTOS : D. R.<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Mobile a été organisé à Alger en juin 2012.<br />

La chance a encore une fois souri à Yacine. Il<br />

a remporté le championnat d’Algérie. «Je<br />

me suis entraîné et préparé pour cette<br />

compétition. Mais il faut reconnaître que ce<br />

n’était pas venu facilement. Cela a demandé<br />

beaucoup plus d’efforts.» L’année 2013<br />

s’annonce prometteuse. D’abord la création<br />

d’un groupe de break danse appelé Dziri<br />

Style, composé de deux freestyleurs<br />

bascketball, un de foot (Yacine), deux breakdanser<br />

et un beat-boxer. A la fin de mars<br />

dernier, le groupe a participé au Forum<br />

social mondial (FSM) qui s’est déroulé en<br />

Tunisie. Mais les embûches ne cessent de<br />

pousser comme des champignons sur le<br />

chemin de cet artiste. De son titre de<br />

champion d’Algérie de 2012, il n’a aucun<br />

document pouvant l’attester. Ainsi, les<br />

quelques promesses des autorités locales,<br />

que ce soit à Bouira ou ailleurs, d’aider ces<br />

artistes à promouvoir le freestyle en Algérie<br />

n’ont pas connu de lendemain. Chose<br />

prévisible dans un pays où plusieurs artistes<br />

et sportifs ne sont toujours pas considérés.<br />

«Nous souhaitons que les pouvoirs publics<br />

nous donnent un coup de main pour<br />

promouvoir et faire connaître cet art»,<br />

souligne Yacine qui attend impatiemment un<br />

«mail» des organisateurs du championnat<br />

arabe du freestyle qui aura lieu à Dubaï<br />

prochainement Bon vent l’artiste. ■<br />

Mon joueur préféré<br />

Le seul joueur que je préfère, c’est<br />

Zinedine Zidane, «Zizou». Et mon rêve le<br />

plus cher est de le rencontrer un jour. Et<br />

pourquoi pas de lui faire un petit pont. Je<br />

plaisante bien évidemment. En revanche,<br />

le club de football que je supporte corps<br />

et âme, c’est le FC Barcelone.<br />

Mon rêve<br />

J’aimerais participer à des compétitions à<br />

l’étranger, pourquoi pas le championnat<br />

du monde, où je représenterai l’Algérie.<br />

Je souhaite également que nos<br />

responsables aident notre groupe Dziri<br />

Style à développer le freestyle en Algérie<br />

et le faire connaître au grand public.


El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

sur le net<br />

www.entente-setif.com<br />

ES SETIF Une 6e étoile sans pétrodollars<br />

Parti pour une saison transitoire<br />

après la saignée de l’exercice<br />

précédent, où pas moins de dix<br />

joueurs ont quitté le club, le<br />

onze ententiste boucle la saison<br />

avec un titre, synonyme de 6 e<br />

étoile à floquer sur son<br />

mythique maillot noir et blanc.<br />

Sétif. Kamel Beniaiche<br />

kbeniaiche@elwatan.com<br />

Le parcours des Sétifiens, qui n’ont pas, au<br />

coup de starter, bénéficié des faveurs des<br />

bookmakers, a été sinueux et pléthorique en<br />

embûches. Pour diverses raisons, l’entame<br />

de la préparation d’avant-saison n’a été<br />

lancée que tardivement. Comme un malheur<br />

n’arrive jamais seul, Aoudia et, à un degré<br />

moindre, Delhoum n’ont pas effectué la<br />

préparation foncière. Le mercato estival a été<br />

marqué par d’interminables navettes de<br />

joueurs à embaucher. Le nerf de la guerre,<br />

qui fait encore défaut au champion, n’a pas<br />

arrangé les affaires des Sétifiens décidés à<br />

surmonter les obstacles et à relever, une fois<br />

encore, le défi.<br />

RENOUVELLEMENT<br />

Le renouvellement de l’effectif à 80%, et ce,<br />

pour la deuxième année consécutive, n’a pas<br />

rassuré les milliers d’inconditionnels qui<br />

croisent les doigts. Le recrutement d’un<br />

contingent (Khedaïria, Ziti,<br />

Benabderrahmane, Lagraâ, Okbi, Soltani,<br />

Madouni, Annab, Dimba, Chellali, Mischak,<br />

Ghoul, Yaya) de nouveaux joueurs, dont<br />

certains n’ont pas fait l’objet de tests, n’a pas<br />

été en outre du goût des fans, sceptiques. La<br />

belle entame de l’exercice face au MCEE au<br />

stade Messaoud Zoughar d’El Eulma, où les<br />

Ententistes ratent de peu la victoire, enchante<br />

les supporters qui se mettent à croire en la<br />

bonne étoile de cette Entente nouvelle<br />

version. La bonne négociation du derby a, le<br />

moins qu’on puisse dire, boosté le moral des<br />

Ententistes enchaînant les bons résultats.<br />

Comme l’appétit vient en mangeant, l’Aigle<br />

noir termine la phase aller, en pole position,<br />

avec 31 points. Durant cette phase, la<br />

HACEN HAMAR. Président de l’ESS<br />

Ne cachant pas son bonheur,<br />

Hacen Hamar, le numéro un<br />

ententiste, parle à El Watan<br />

Week-end de la 6 e étoile<br />

décrochée par son club, et<br />

d’autres aspects de la vie de l’un<br />

des meilleurs et des plus titrés<br />

clubs du pays.<br />

● L’histoire de la dernière tranche du<br />

transfert de Ziaya est-elle toujours<br />

d’actualité ?<br />

On ne peut faire autrement, d’autant plus<br />

que 150 000 euros n’ont pas été perçus par le<br />

club qui a officiellement saisi l’Ittihad de<br />

Djeddah qui ne répond pas.<br />

● Il paraît que cette tranche a été versée<br />

par le club saoudien ?<br />

L’Entente que je représente n’a toujours<br />

pas perçu la dernière tranche du transfert de<br />

Ziaya. Avant de solliciter l’arbitrage de la<br />

FIFA, nous allons relancer, ces jours-ci, le<br />

club saoudien. Je ferai le maximum pour<br />

défendre les intérêts de club et récupérer son<br />

dû.<br />

● Ne pensez-vous pas que vous avez raté<br />

votre mercato hivernal ?<br />

Garder les meilleurs de son effectif est pour<br />

moi le meilleur des mercatos. Il est vrai que<br />

nous n’avons pas répondu aux doléances du<br />

coach, mais le club, qui s’est séparé de<br />

Consécration méritée pour les Noir et Blanc<br />

défense, qui se distingue, n’a encaissé que 8<br />

buts. Cultivant le paradoxe, l’ESS, qui<br />

réalise une excellente première partie de<br />

championnat, rate lamentablement son<br />

mercato hivernal.<br />

PASSAGE À VIDE<br />

Les renforts exigés par Velud, qui avait<br />

demandé un axial, un demi-défensif d’un<br />

certain gabarit et un milieu offensif excentré<br />

gauche, n’ont pas été ramenés par le staff<br />

dirigeant. Ce dernier s’est même permis le<br />

luxe de libérer pas moins de 5 joueurs<br />

(Dimba, Yaya, Annan, Soltani et Chellali).<br />

Le recrutement de deux défenseurs (Maâmeri<br />

et Djarroudi), qui n’ont pas beaucoup joué,<br />

n’a été, en fin de compte, d’aucune utilité<br />

pour le onze sétifien. La manière de faire des<br />

«recruteurs» du club a failli tout remettre en<br />

cause. D’autant plus que le onze, tournant<br />

avec un groupe de 14 ou 15 joueurs, marque<br />

le pas à quelques encablures de la fin de<br />

l’exercice. La répétition des rencontres à<br />

grands enjeux est ressentie pour un collectif<br />

exténué par un calendrier démentiel, les<br />

C’est le titre d’un grand et dur labeur<br />

joueurs comme Annab, Soltani, Dimba et<br />

Chellali, a économisé plus de 500 000 euros.<br />

● Les joueurs, dont certains n’ont pas<br />

été payés depuis des mois, grincent des<br />

dents ?<br />

Pour que les choses soient claires, le club a<br />

été de tout temps correct avec ses joueurs qui<br />

seront régularisés au dernier centime.<br />

Certaines procédures administratives ont<br />

retardé la régularisation des joueurs et du<br />

staff qui seront payés la semaine prochaine.<br />

Soit avant leur départ au Gabon.<br />

● Pour certaines sources,<br />

l’administration de l’Entente fait dans le<br />

favoritisme.<br />

Jamais. Je défie quiconque de prouver un<br />

tel fait. Le favoritisme n’est pas ma tasse de<br />

thé. En prenant les rênes du club, j’ai non<br />

seulement payé plus de 70 millions de dinars<br />

de dettes antérieures, mais versé 10 mois de<br />

salaire à Benchadi qui n’avait pas perçu le<br />

moindre sou depuis 17 mois. On ne peut<br />

régler tous les problèmes en un clin d’œil. Ce<br />

n’est pas tout, un joueur comme Djahnit qui<br />

percevait l’année dernière 62 500 DA a été,<br />

cette saison, estimé à sa juste valeur. Son<br />

salaire est de l’ordre de 700 000 DA. Nous<br />

allons revoir à la hausse le salaire d’Okbi et<br />

ceux d’autres joueurs qui ont donné<br />

satisfaction. Par ailleurs, la société de ciment<br />

de Aïn El Kebira est favorable pour parrainer<br />

le club, ce qui nous donnera une vraie bouffée<br />

d’oxygène.<br />

● Où en êtes-vous avec le renouvellement<br />

blessures et les suspensions de bon nombre<br />

de cachets obligés à déclarer forfait au<br />

mauvais moment. L’indisponibilité des uns<br />

et le forfait du nerf de la guerre tracassant<br />

certains joueurs qui n’ont pas été payés<br />

depuis des mois se répercutent négativement<br />

sur le rendement et les résultats du onze qui<br />

broie du noir. L’élimination en demi-finale<br />

de la Coupe d’Algérie et de la Ligue des<br />

champions d’Afrique illustre le passage à<br />

vide des Noir et Blanc qui se mettent à<br />

douter.<br />

RECORDS<br />

L’apport d’un merveilleux public ne lâchant<br />

pas prise transcende les camarades de<br />

Benchadi qui trouvent les ressources<br />

mentales pour remonter la pente et renouer<br />

avec le succès. Les victoires enregistrées<br />

face à l’ASO et la JSK donnent une certaine<br />

vitalité aux Ententistes qui s’accrochent à<br />

leur première place, arrachée au bout d’une<br />

longue et harassante saison. Les partenaires<br />

de Khedaïria, qui ont été, tout au long de la<br />

phase retour, privés des services d’un<br />

des cadres ?<br />

Le bluff médiatique de certains<br />

«recruteurs», qui parlent de l’enrôlement<br />

imminent de Karaoui, Gourmi, Delhoum et<br />

Aoudia pour ne citer que ces joueurs, ne me<br />

perturbe pas d’autant plus que l’ESS a les<br />

moyens de sa politique. Nous sommes en<br />

mesure de répondre aux exigences financières<br />

de nos joueurs et de notre coach qui a réalisé<br />

un titanesque travail. En matière de<br />

recrutement, le club, qui cible un latéral<br />

gauche, un demi défensif, un milieu offensif<br />

excentré gauche et un arrière central, met les<br />

bouchées doubles pour renforcer son effectif.<br />

Concernant les libérations de 7 ou 8 joueurs,<br />

on attend la liste du coach.<br />

● Velud qui aurait demandé une<br />

augmentation sera-t-il maintenu ?<br />

Le coach est en principe lié au club jusqu’à<br />

juin 2014. Nous devons nous voir pour<br />

discuter des points positifs et des insuffisances<br />

enregistrés cette saison. Le bilan technique<br />

relatif au rendement de chaque joueur sera, en<br />

outre, discuté. N’étant ni ingrat ni amnésique,<br />

Velud et son staff, qui ont fait du bon boulot,<br />

sont à féliciter. On veut bien que le coach<br />

poursuive sa mission d’autant plus que nous<br />

sommes des adeptes de la continuité et de la<br />

stabilité. Cela dit, l’Entente, qui nous a donné<br />

la notoriété continuera sa marche avec ou<br />

sans Hamar, Velud ou toute autre personne.<br />

● Sincèrement, ce 6 e titre dans l’histoire<br />

de l’Entente a-t-il été inscrit comme<br />

objectif au début de la saison ?<br />

foot 23<br />

préparateur physique attitré, réalisent le vœu<br />

de milliers de fans qui sont aux anges. En<br />

dépit des innombrables problèmes, le<br />

collectif ententiste ne disposant pourtant pas<br />

de «vedettes» arrive non seulement à damer<br />

le pion aux grosses cylindrées, mais à<br />

s’illustrer une nouvelle fois avec un effectif<br />

amoindri. Les qualités morales des joueurs,<br />

qui n’ont pas été payés pour certains d’entre<br />

eux depuis des mois, sont pour beaucoup<br />

dans la consécration de l’Entente qui est<br />

encore et toujours empêtrée dans<br />

d’inextricables problèmes financiers qui<br />

n’ont paradoxalement pas freiné un onze<br />

avide de consécration. Bouclant l’exercice<br />

avec 59 points, l’Aigle noir, qui a inscrit 55<br />

buts, réédite les records des saisons<br />

1975/1976 et 1988/1989. En empochant 42<br />

points à domicile, les Sétifiens, qui ont gagné<br />

18 matches dont 4 à l’extérieur, fait match<br />

nul à 4 reprises et perdu 7 manches, ont, en<br />

un mot, arraché leur 6e étoile sans les<br />

pétrodollars… sachant que les dépenses du<br />

club n’ont pas excédé les 300 millions de<br />

dinars. ■<br />

Le départ d’un bon nombre de cadres et les<br />

problèmes rencontrés durant la phase<br />

préparatoire ont transcendé le groupe qui a<br />

fait la promesse d’effectuer un bon parcours<br />

rien que pour clouer le bec aux mauvaises<br />

langues. L’adversité des uns et les coups bas<br />

de ces faux amis ont stimulé aussi bien le<br />

collectif que le staff dirigeant qui ont relevé le<br />

défi. Ce titre est celui d’un grand et dur labeur<br />

réalisé par toute la famille ententiste. Pour<br />

moi, qui suis au club depuis plus de 23 ans, ce<br />

titre, qui s’ajoute aux 3 autres de champion<br />

d’Algérie, 2 Coupes d’Algérie, 1 Coupe<br />

arabe et 3 trophées de l’UNAF, c’est la plus<br />

belle distinction. Je la dédie à tous les<br />

Ententistes et particulièrement à mon défunt<br />

frère Abdelhamid qui s’est, à plusieurs<br />

reprises, déplacé des Etats-Unis où il vivait<br />

rien que pour voir à l’œuvre son équipe bien<br />

aimée, l’Entente sportive sétifienne… K. B.<br />

PHOTO : D. R.<br />

PHOTO : D. R.


Le forfait du MCA traité ce lundi<br />

Le forfait du MC Alger sera traité lundi prochain par<br />

la commission de discipline de la LFP. C’est ce qu’a<br />

confirmé le président de la Ligue professionnelle en<br />

marge du forum du quotidien d’El Moudjahid, tenu<br />

hier. Toutefois, le premier responsable de la Ligue a<br />

rappelé que «tout club qui déclare forfait encourt la<br />

perte du match, la défalcation de trois points, une<br />

amende financière d’un million de dinars, tout en<br />

étant privé de son indemnité relative aux droits de<br />

télévision.» A. C.<br />

El Watan<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

DEMAIN À 19H45 À WEMBLEY<br />

Place au Fussball total !<br />

Ayant réussi à prouver leur<br />

supériorité sur le continent<br />

européen, en arrivant au dernier stade<br />

de la compétition, Dortmund et le<br />

Bayern devront se départager sur la<br />

terre qui a vu la naissance du<br />

football, l’Angleterre. Le<br />

champion d’Allemagne, le Bayern<br />

de Jupp Heynckes, a battu tous<br />

les records cette saison avec<br />

25 points d’avance sur<br />

son rival de demain<br />

soir. Les Bavarois<br />

espèrent compter sur<br />

une équipe rodée avec des<br />

éléments de grandes<br />

qualités, qui avaient réussi<br />

à balayer les Barcelonais<br />

de Lionel Messi lors<br />

des demi-finales<br />

(4-0 et 3-0). Les<br />

Müller, Robben<br />

et autres Ribéry<br />

estiment que<br />

l’heure de<br />

consécration<br />

est venue<br />

après la<br />

finale perdue, la saison dernière à l’Allianz<br />

Arena aux tirs au but devant le club anglais de<br />

Chelsea et aussi leur dernière<br />

consécration qui remonte à 2001. Le<br />

Bayern a un ascendant psychologique<br />

sur son adversaire, d’autant plus que<br />

sur les quatre confrontations de cette<br />

saison, il avait réussi à le battre deux fois<br />

contre deux matches nuls. Par ailleurs, les<br />

Bavarois seront au complet, à l’exception<br />

du défenseur central, Holger Badstuber,<br />

Robert Lewandowskit<br />

Numéro : 9<br />

Nationalité : polonaise<br />

Naissance : 21 août<br />

1988 (24 ans)<br />

Taille : 1,84 m<br />

Poids : 78 kg<br />

Poste : attaquant<br />

Au Borussia Dortmund<br />

depuis 2010 138 (75)<br />

Equipe nationale :<br />

2008- : Pologne<br />

Pologne 50 (15)<br />

Palmarès sous les<br />

couleurs du Borussia<br />

Champion d’Allemagne :<br />

2011 et 2012<br />

Vainqueur de la Coupe<br />

d’Allemagne : 2012<br />

Meilleur joueur du<br />

championnat allemand :<br />

2012<br />

Souvent considéré comme l’affiche par<br />

excellence de la Bundesliga, le Borussia<br />

Dortmund et le Bayern Munich vont jouer,<br />

demain soir, à Wembley, à partir de 19h45, le<br />

titre de la Ligue des champions d’Europe de<br />

football.<br />

opéré et indisponible pour<br />

une dizaine de jours. Le<br />

club du Borussia<br />

Dortmund, qui<br />

n’a plus<br />

atteint<br />

ce stade de la<br />

compétition depuis<br />

1997 et sa consécration<br />

en finale du temps du<br />

Suisse Stéphane<br />

Chapuisat, rêve de ce<br />

trophée. Après avoir damé<br />

le pion au Real Madrid, le<br />

Borussia veut surprendre le<br />

grand favori de la finale. Car<br />

malgré l’absence du maître à<br />

jouer de l’équipe, Gotze,<br />

victime d’une déchirure<br />

musculaire à la cuisse lors de<br />

la demi-finale devant le Real<br />

Madrid, Dortmund reste<br />

déterminé. Le «bouillant»<br />

coach, Jürgen Klopp, a<br />

souvent su comment<br />

transcender ses joueurs pour<br />

les pousser au-delà de leurs<br />

limites afin d’aller chercher les<br />

victoires devant son grand rival bavarois,<br />

nettement mieux nanti que lui, aussi bien sûr le<br />

plan financier qu’en qualité de joueurs.<br />

Farouk Bouamama<br />

Thomas Müller<br />

Numéro : 25<br />

Nationalité : allemande<br />

Naissance : 13<br />

septembre 1989 (23 ans)<br />

Taille : 1,86 m<br />

Poids : 74 kg<br />

Poste : milieu offensif<br />

Au Bayern Munich depuis<br />

2008 202 (72)<br />

Equipe nationale :<br />

2010 : Allemagne<br />

41 (13)<br />

Palmarès sous les<br />

couleurs du Bayern :<br />

Vainqueur de la Coupe<br />

d’Allemagne en 2010<br />

Champion d’Allemagne en<br />

2010 et 2013<br />

Meilleur jeune joueur<br />

de la Coupe du monde<br />

2010.<br />

El Watan<br />

Week-end<br />

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