POUR AVOIR
POUR AVOIR POUR AVOIR
Double attentat kamikaze au Niger El Watan Page 3 - Prix : 15 DA - France : 1 euro weekend@elwatan.com www.elwatanproject.com Vendredi 24 mai 2013 N 215 CONSTITUTION Ce qu’il faut lire entre les lignes Pages 4-5 Week-end SUD TORTURÉS POUR AVOIR MANIFESTÉ Page 7 PHOTO : D. R. UNE ANNÉE MA3KOUM #3 L’esprit de Tin Hinan résiste au machisme Page 8 PHOTO : AFP PUBLICITÉ
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Double attentat kamikaze au Niger<br />
El Watan<br />
Page 3<br />
- Prix : 15 DA - France : 1 euro weekend@elwatan.com www.elwatanproject.com Vendredi 24 mai 2013<br />
N 215<br />
CONSTITUTION<br />
Ce qu’il faut lire<br />
entre les lignes<br />
Pages 4-5<br />
Week-end<br />
SUD<br />
TORTURÉS<br />
<strong>POUR</strong> <strong>AVOIR</strong><br />
MANIFESTÉ<br />
Page 7<br />
PHOTO : D. R.<br />
UNE ANNÉE MA3KOUM #3<br />
L’esprit de Tin Hinan résiste<br />
au machisme<br />
Page 8<br />
PHOTO : AFP<br />
PUBLICITÉ
2 7 jours<br />
Le site internet d’AADL bloqué<br />
Les souscripteurs des logements AADL ne peuvent<br />
plus se connecter au site pour s’enquérir de leur<br />
RDV et suivre leur dossier. L’adresse www.aadl.com.<br />
dz ne s’affiche plus depuis mercredi. Les<br />
souscripteurs sont en plus appelés à respecter les<br />
délais pour éviter les mouvements de foule devant<br />
l’agence. La direction générale de l’AADL,<br />
injoignable hier, n’a toujours pas réagi à cette panne<br />
ou cet acte de piratage, alors que les souscripteurs<br />
sont pris de panique. Grâce au site, rappelons-le, les<br />
souscripteurs pouvaient s’inscrire pour obtenir un<br />
rendez-vous. N. O.<br />
ENTV : Bouâcha remplace Cheriet<br />
à la direction de l’information<br />
Le directeur de l’information de l’ENTV, Lotfi Cheriet,<br />
a été démis de ses fonctions hier et remplacé par<br />
Zine El Abidine Bouâcha, qui occupait jusque-là le<br />
poste de directeur adjoint chargé des moyens de<br />
production. Le départ du directeur de l’information<br />
semble être la conséquence de la guerre que se<br />
livraient, depuis un certain temps, au sein de la<br />
rédaction, Lotfi Cheriet et son directeur adjoint,<br />
Abderraouf Tidjani, un proche du directeur général.<br />
Selon nos informations, le limogeage de Lotfi<br />
Cheriet a été décidé suite à la décision de l’ex-patron<br />
de l’information de la télévision publique de se<br />
séparer de son adjoint. Tewfik Khelladi, DG de<br />
l’ENTV, a annulé la décision et a procédé au<br />
remplacement de Lotfi Cheriet. «Tewfik Khelladi a<br />
laissé les choses pourrir entre Cheriet et Tidjani,<br />
rapporte un journaliste de la rédaction. Il a attendu<br />
que l’ex-patron de l’info commette une erreur pour<br />
s’en débarrasser.» Le nouveau patron de<br />
l’information est journaliste depuis 27 années dans<br />
l’entreprise de la télévision. Etiqueté proche du parti<br />
du FLN, aile redresseurs, Zine Al Abidine Bouâcha<br />
avait tenté de se faire désigner candidat FLN lors de<br />
l’élection des APW. Sa candidature fut rejetée par le<br />
parti. «Il s’est éloigné du FLN, affirme un cadre de<br />
l’entreprise sous le couvert de l’anonymat. C’est<br />
quelqu’un de gentil et calme qui va faire beaucoup<br />
de bien à la rédaction après les tensions qu’elle a<br />
traversées.» En outre, la direction de la télévision a<br />
décidé de suspendre l’émission d’Ahmed Lahri<br />
«Question d’actualité» ainsi que celle de Karim<br />
Boussalem «Fi dairet athaw». Salim Mesbah<br />
Omra 2013 : l’Arabie Saoudite<br />
réduit le quota<br />
L’Algérie a vu son quota des personnes pour une<br />
omra réduit à 10 000 pèlerins au lieu des 120 000<br />
habituellement. Ainsi l’a décidé l’Arabie Saoudite<br />
pour l’ensemble des pays suite aux travaux de<br />
rénovation et d’extension en cours à La Mecque. Une<br />
décision annoncée récemment alors que les<br />
réservations sont déjà effectuées depuis le début de<br />
l’année. Une situation dénoncée par le Syndicat<br />
national des agences de voyages (SNAV). «Une telle<br />
décision devait être rendue publique en janvier<br />
dernier, jour où nous avons commencé à réserver<br />
pour les personnes concernées», a affirmé Lyès<br />
Senouci, vice-président et chargé de communication<br />
du SNAV. Les pertes se compteront en milliards dans<br />
la mesure où les billets d’avion ont été déjà achetés<br />
et les réservations d’hôtel confirmées, toujours<br />
selon Senouci. Le même responsable explique que<br />
«les clients qui seront supprimés sur la liste<br />
demanderont évidemment qu’ils soient remboursés<br />
alors que nous, en notre qualité d’agences, les<br />
infrastructures hôtelières et les compagnies<br />
aériennes ne nous rembourseront jamais. C’est la<br />
faillite !» Un préjudice moral et financier dénoncé<br />
par le SNAV devant un silence radio des autorités<br />
algériennes. «Le silence du ministère des Affaires<br />
religieuses et celui de l’Office national du hadj et de<br />
la omra est scandaleux. Face aux décisions de<br />
l’Arabie Saoudite, l’Etat algérien doit agir», dit-il<br />
encore. «Nous ne savons plus quoi faire. Nous<br />
sommes encore dans la confusion. La situation<br />
mérite l’intervention de l’Etat», appelle Lyès<br />
Senouci. L’Egypte, face à une décision similaire, a<br />
carrément boycotté l’organisation de la omra pour<br />
cette année. Nassima Oulebsir<br />
l’essentiel de la semaine<br />
Samedi/Début d’une semaine marquée par des infos sur l’état<br />
de santé du Président. Le magazine français Le Point ouvre le<br />
bal et c’est une cascade de rumeurs, contre-infos,<br />
démentis... Pendant ce temps-là, les prêches des imams à<br />
Oum El Bouaghi ciblent la manif’ des chômeurs. La fitna est<br />
partout.<br />
sur le net Lire également nos articles sur www.elwatan.com<br />
Sonatrach : les agents<br />
temporaires de sécurité<br />
lancent un SOS<br />
«Seule une abrogation du décret exécutif<br />
158/96 est susceptible de nous aider à<br />
nous libérer de la situation insoutenable<br />
dans laquelle nous nous débattons depuis<br />
plusieurs années. Notre combat ne date<br />
pas d’hier et nous continuerons à le<br />
mener jusqu’à satisfaction de nos<br />
revendications. La mort en octobre 2009<br />
des suites d’une longue maladie de l’un<br />
des nôtres, Adsou Abdelaziz, celle, plus<br />
tragique, près de 4 ans plus tard, de<br />
Mohamed Amine Lahmer, dans l’attaque<br />
de Tiguentourine, il a sacrifié sa vie pour<br />
éviter au pays une véritable catastrophe<br />
humaine et économique, sans que leur<br />
rêve n’ait pu se réaliser, auraient dû<br />
éveiller les consciences.» C’est en ces<br />
termes que les représentants des quelque<br />
16 000 agents temporaires chargés de la<br />
sécurité interne à Sonatrach tentent<br />
encore une fois de sensibiliser les<br />
pouvoirs publics sur la précarité de leur<br />
situation socioprofessionnelle. Dans une<br />
longue lettre adressée à notre rédaction,<br />
les contestataires sont revenus à la charge<br />
pour dénoncer la politique discriminatoire<br />
infligée par leur employeur. A ce jour, les<br />
16 000 agents assurant la sécurité sur les<br />
sites de production, des canalisations<br />
ainsi que de l’ensemble du patrimoine de<br />
la compagnie d’Alger, Biskra, Béjaïa à<br />
Tébessa, Skikda en passant par Hassi<br />
R’mel, Hassi Messaoud et Touggourt,<br />
continuent de travailler sous des contrats<br />
à durée déterminée (CDD). Un régime<br />
appliqué à partir de 1996 par la Direction<br />
sécurité et patrimoine (DSP), entité créée<br />
une année plus tôt à la suite de la<br />
dégradation de la situation sécuritaire<br />
dans notre pays. Depuis cette date à ce<br />
jour, les maintes démarches entreprises<br />
auprès de l’ensemble des responsables<br />
hiérarchiques pour pouvoir passer au<br />
statut de travailleur permanent sont<br />
restées vaines. Et, face à la détermination<br />
des 16 000 employés temporaires pour<br />
faire aboutir cette revendication, que leur<br />
porte-parole considèrent des plus<br />
légitimes – 10, 15 et 18 ans de service, en<br />
moyenne, pour la plupart d’entre eux –<br />
l’employeur a décidé d’opter pour une<br />
autre formule, des CDD de 5 ans. «Nous<br />
croyions dur comme fer que notre<br />
situation allait être régularisée. Or,<br />
l’employeur a décidé de maintenir le<br />
régime des CDD mais en portant la durée<br />
de six mois et un an à cinq ans», déplorent<br />
les auteurs du document. Dès lors,<br />
ajoutent-ils, les milliers d’agents<br />
contractuels sont toujours victimes<br />
d’inégalités salariales : ils ne peuvent<br />
prétendre à plusieurs primes (PRC, PRI,<br />
PN, ITP), ne jouissent pas de l’assurancevie<br />
malgré leur exposition aux mêmes<br />
dangers de mort que leurs collègues<br />
permanents, ne bénéficient pas de soins<br />
lourds ainsi que de certains avantages<br />
sociaux (omra, hadj…) et sont surtout<br />
privés du droit à créer un syndicat. A<br />
rappeler qu’il existe une directive – n°214<br />
du 4 mai 2003 – où Mohamed Meziane,<br />
l’ancien PDG de la compagnie, enjoignait<br />
l’ensemble de ses vice-présidents et<br />
directeurs centraux de régler de manière<br />
définitive le dossier des effectifs<br />
temporaires. Naïma Benouaret<br />
Crise du carburant d’Adrar :<br />
automobilistes et transporteurs en colère<br />
Face à la crise du carburant qui perdure depuis le 24 mars dernier à travers toute la<br />
wilaya d’Adrar, les représentants des transporteurs ainsi que l’Union nationale des<br />
investisseurs propriétaires et exploitants de relais et stations-service (Uniprest) sont<br />
montés au créneau, hier, pour dénoncer la mauvaise gestion de la part du Centre<br />
régional du carburant (CLP) de Béchar quant à l’approvisionnement d’Adrar. «On<br />
tient pour responsable le CLP de Béchar. Nous avons pourtant saisi la DG de Naftal,<br />
mais sans suite. Nous exigeons une commission d’enquête auprès du CLP Béchar<br />
menée par la branche carburant d’Alger sur la défaillance flagrante de ce système<br />
d’approvisionnement qui a paralysé tous les transports et les stations-service de la<br />
wilaya», lance Abdelkader Gherrout, représentant de la région sud de l’Uniprest.<br />
D’après lui, la crise s’est accentuée lorsque la direction de Naftal a chargé le CLP de<br />
Béchar de gérer la distribution et l’approvisionnement en carburant Adrar à partir de<br />
Remchi (Tlemcen, sur une distance de 1200 km). A. A.<br />
La grève dans le Sud et les Aurès suspendue<br />
Alors que leurs revendications ne sont<br />
pas encore satisfaites, les syndicats<br />
autonomes, en grève depuis sept<br />
semaines dans les wilayas du Sud et des<br />
Aurès, ont décidé, hier, de suspendre leur<br />
grève. L’Unpef (tous corps confondus de<br />
l’éducation), CNES (enseignants<br />
universitaires), Snapap (administration<br />
publique), SNPSSP (médecins<br />
spécialistes), SNPSP (médecins de la<br />
santé publique) et Snapest (enseignants<br />
du secondaire) affirment, dans un<br />
communiqué rendu public hier, que leur<br />
décision est «motivée par le souci de<br />
responsabilité face au silence du<br />
gouvernement». Ils promettent, en<br />
revanche, une rentrée sociale tendue. «Si<br />
le gouvernement ne réagit pas, nous<br />
promettons au gouvernement une rentrée<br />
sociale mouvementée. Nous ne baisserons<br />
pas les bras», annoncent-ils dans leur<br />
communiqué. Les syndicalistes<br />
expliquent que le traitement du<br />
gouvernement des dossiers des<br />
travailleurs du Sud reste encore ambigu<br />
et qu’aucune bonne intention n’a été<br />
affichée. Dans le secteur de l’éducation,<br />
où les examens de fin de l’année<br />
commencent à partir de cette semaine, les<br />
élèves disent être soulagés même s’ils<br />
craignent que lors de l’élaboration des<br />
sujets, leur situation exceptionnelle ne<br />
soit pas prise en considération. N. O.<br />
Dimanche/Des journaux interdits, de<br />
l’affolement officiel dans l’air et des demandes<br />
d’appliquer l’article 88 pour destituer carrément<br />
le Président. La terre a tremblé à Béjaïa comme<br />
pour nous rappeler Boumerdès il y a 10 ans.<br />
Pendant ce temps-là, les pilotes d’Air Algérie<br />
lancent une «grève spontanée». Joie et bonne<br />
humeur sous le ciel d’Algérie !<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
AreclorMittal Annaba : arrêt<br />
de la grève des sous-traitants<br />
En grève depuis plus de deux semaines, les<br />
travailleurs issus des entreprises de soustraitance<br />
d’ArcelorMittal Annaba ont procédé,<br />
hier, à la levée de la grève dans les unités des<br />
laminoirs à froid (LFR) et du rond à béton (LRB)<br />
ainsi qu’au port et au poste de garde de<br />
l’entreprise suite à un heureux compromis. Et<br />
c’est la direction générale d’ArcelorMittal<br />
Annaba et le syndicat de l’entreprise qui l’ont<br />
annoncé avant-hier à travers un communiqué.<br />
«Les salariés de la sous-traitance qui ont une<br />
activité en liaison avec le process de production<br />
et font partie du réservoir passeront sous contrat<br />
de travail à ArcelorMittal Annaba selon un<br />
échéancier qui sera déterminé en fonction de la<br />
situation économique de l’entreprise et du<br />
classement de chaque candidat», lit-on dans ce<br />
document signé par Tahar Chaouche, secrétaire<br />
général du syndicat, et Joe Kazadi, directeur<br />
général d’ArcelorMittal Annaba. Les deux<br />
parties, qui n’ont pas précisé la nature de ces<br />
futurs contrats de travail – CDD ou CDI – ont<br />
indiqué que «les premiers recrutements<br />
débuteront le 1er juillet 2014. Toutefois, cette<br />
date pourrait être ramenée au 1er janvier 2014, si<br />
la situation générale de l’entreprise s’améliore<br />
après la conclusion du pacte social et le<br />
lancement de son plan industriel». L’ordre des<br />
recrutements sera établi selon des critères liés à<br />
l’ancienneté, l’importance du poste de travail ou<br />
l’activité ainsi que le niveau d’instruction des<br />
concernés. M.-F. G.<br />
Transfert d’eau In Salah-<br />
Tamanrasset : enquête sur des<br />
transactions douteuses<br />
Les services de sécurité enquêtent depuis<br />
quelques semaines sur des transactions<br />
douteuses établies entre les entreprises<br />
indiennes, chinoises et turques en charge des<br />
travaux de transfert d’eau In Salah-Tamanrasset.<br />
Des transactions qui ont coûté au Trésor public<br />
une enveloppe supplémentaire de 100 millions<br />
de dollars. L’affaire a commencé il y a six ans,<br />
lorsque les employés de l’entreprise nationale<br />
Alpha Pipe, spécialisée dans la fabrication des<br />
canalisation d’eau, ont déposé une plainte contre<br />
un des responsables du projet qui a délibérément<br />
écarté ladite entreprise de la soumission. Ce qui a<br />
donné l’occasion aux entreprises étrangères<br />
d’importer 750 km de double canalisation. Les<br />
services de sécurité se penchent sur plusieurs<br />
dépassements enregistrés dans le cadre du<br />
même projet par ces entreprises étrangères ainsi<br />
qu’une filiale de Cosider. L’enquête révèle qu’une<br />
infrastructure a été installée à Tamanrasset et<br />
d’autres équipements ont été loués au nom du<br />
projet, alors que réellement cela ne relève pas de<br />
ce mégaprojet. Les mêmes services de sécurité<br />
avaient, il y a une année, élaboré des rapports<br />
expliquant comment l’entreprise nationale<br />
Alpha Pipe, qui allait produire 1500 km de<br />
canalisation dans le cadre de ce projet, a été<br />
retirée du marché au profit d’entreprises<br />
étrangères installées en Turquie. Aziz M.<br />
Constantine : la prison du<br />
Coudiat sera transformée en<br />
musée<br />
La prison du Coudiat, de Constantine, classée<br />
parmi les plus anciennes d’Algérie, d’où s’était<br />
échappé le martyr Mostefa Ben Boulaïd le 10<br />
novembre 1955, sera transformée en musée de la<br />
Révolution, a annoncé, hier, Khalida Toumi, la<br />
ministre de la Culture, lors d’une visite effectuée<br />
à Constantine. Une visite pour avaliser le<br />
programme tracé pour la manifestation<br />
«Constantine, capitale de la culture arabe 2015».<br />
Khalida Toumi a déclaré, lors d’une conférence<br />
de presse, que cet édifice, témoin des souffrances<br />
de nos martyrs, ne sera jamais démoli, comme<br />
l’avaient prôné certains. Farida Hamadou<br />
Lundi/Un ancien capitaine de la SM, patron<br />
de presse, poursuivi pour atteinte à la sûreté<br />
de l’Etat pour avoir parlé à France 24 sur le<br />
«coma» de Bouteflika : ça tire de partout.<br />
Pendant ce temps-là, on se demande<br />
sérieusement : mais que fait l’Algérie à<br />
Cannes ?<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
FFS : ouverture<br />
du 5e congrès<br />
Les travaux du 5e congrès du Front des<br />
forces socialistes (FFS) ont été ouverts,<br />
hier, à Alger en présence de 1010<br />
délégués représentant 42 wilayas, et en<br />
l’absence du président du parti, Hocine<br />
Aït Ahmed. Une vidéo projetée au début<br />
des travaux a montré le leader historique<br />
du FFS et son président depuis sa création<br />
il y a 50 années, Aït Ahmed, qui exhortait<br />
les participants à «veiller au succès de<br />
cet important congrès» et s’est excusé de<br />
ne pas pouvoir y assister pour «des<br />
raisons de santé». Le congrès, qui durera<br />
trois jours, se tient au moment où le parti<br />
a opéré un recentrage de sa ligne<br />
politique. Après avoir refusé toute<br />
compromission avec le pouvoir, le FFS<br />
avait décidé en mai de l’année dernière de<br />
participer aux élections législatives,<br />
contre l’avis d’une partie de sa base.<br />
Même les raisons invoquées par Aït<br />
Ahmed pour justifier cette participation<br />
n’avaient pas convaincu et le parti fut<br />
secoué par une grave crise interne.<br />
L’autre défi auquel le parti doit faire face<br />
est l’organisation de la succession de<br />
Hocine Aït Ahmed. Une rude bataille a eu<br />
lieu en coulisses entre plusieurs<br />
tendances qui ont tenté de mettre la main<br />
sur le parti. En fin de compte, on<br />
s’achemine vers la constitution d’une<br />
direction collégiale de cinq membres.<br />
Cette formule, qui n’est pas du goût de<br />
plusieurs militants, risque d’embraser le<br />
parti. Salim Mesbah et APS<br />
La direction de la jeunesse,<br />
des sports et des loisirs<br />
d’Alger ciblé par l’IGF<br />
Le ministre de la Jeunesse et des Sports,<br />
Mohamed Tahmi, a révélé jeudi à Alger<br />
que l’inspection générale du ministère<br />
avait constaté au niveau de la direction de<br />
la jeunesse, des sports et des loisirs<br />
(DJSL) de la wilaya d’Alger «quelques<br />
imperfections, dépassements» et parfois<br />
«transgressions des textes régissant la<br />
gestion des deniers publics», sans<br />
évoquer de détournement. «L’inspection<br />
générale du ministère de la Jeunesse et<br />
des Sports a effectué entre le 2 mai et le<br />
15 juillet 2011 une mission de contrôle au<br />
niveau de la DJSL d’Alger qui a touché les<br />
ressources humaines, les<br />
investissements, les établissements sous<br />
tutelle et le mouvement associatif et a<br />
constaté plusieurs infractions, mais n’a<br />
pas évoqué de détournement ou<br />
dilapidation de deniers publics», a<br />
répondu M. Tahmi à une question orale<br />
du député du FFS, Mustapha Bouchachi,<br />
lors d’une session plénière de<br />
l’Assemblée populaire nationale (APN).<br />
«En revanche, l’inspecteur chargé de<br />
cette mission a noté dans son rapport que<br />
les infractions dépassent les<br />
prérogatives du ministère. Le MJS n’est<br />
pas habilité à qualifier ou pénaliser l’acte<br />
de mauvaise gestion, mais vu la<br />
sensibilité et la nature des faits,<br />
l’inspecteur à recommandé le recours à<br />
une institution habilitée afin d’effectuer<br />
une inspection plus approfondie dans la<br />
gestion de la DJSL qui aurait porté, selon<br />
lui, atteinte aux deniers publics», a-t-il<br />
précisé. M. Tahmi a poursuivi que<br />
«devant cette situation, le dossier a été<br />
transféré à l’Inspection générale des<br />
finances (IGF). Celle-ci a transmis en<br />
septembre 2012 un rapport de base à<br />
l’ancien directeur de wilaya de cette<br />
direction. Le ministère attend le rapport<br />
final de l’IGF pour prendre les mesures<br />
qui s’imposent». APS<br />
Mardi/L’actu déborde comme un oued en crue : un<br />
général appelle à destituer le Président, Aït Ahmed<br />
absent du congrès du FFS qui ne dit rien sur l’absence de<br />
Bouteflika, ce dernier se repose aux Invalides et Enrico<br />
Macias est très inquiet pour lui. Pendant ce temps-là,<br />
Alger se noie sous des pluies torrentielles au point qu’on<br />
oublie les assurances de Sellal et de Bensalah sur la<br />
santé du Président.<br />
Double attentat<br />
kamikaze au Nord<br />
du Niger<br />
Un double attentat à la voiture piégée contre l’armée<br />
nigérienne et le groupe français Areva, revendiqué<br />
par les islamistes du Mujao, a fait, hier dans le nord<br />
du Niger une vingtaine de morts, essentiellement des<br />
militaires. Il s’agit des premiers attentats du genre<br />
dans l’histoire de ce pays sahélien très pauvre,<br />
engagé depuis début 2013 au Mali voisin, aux côtés<br />
des troupes françaises et africaines, contre des<br />
mouvements djihadistes. Le Mouvement pour<br />
l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao),<br />
l’un de ces groupes armés qui occupaient le nord du<br />
Mali depuis 2012 avant d’en être chassés depuis<br />
janvier, a revendiqué cette double attaque. «Grâce à<br />
Allah, nous avons effectué deux opérations contre<br />
les ennemis de l’islam au Niger», a déclaré à l’AFP<br />
le porte-parole Abu Walid Sahraoui. «Nous avons<br />
attaqué la France et le Niger pour sa coopération<br />
avec la France dans la guerre contre la charia», a-til<br />
lancé. Ce groupe, également accusé de trafic de<br />
drogue, a déjà commis plusieurs attentats suicide<br />
dans le nord du Mali depuis la reprise de cette région<br />
par les troupes françaises et africaines. Le premier<br />
attentat à la voiture piégée, hier, a visé un camp<br />
militaire d’Agadez, la grande ville du nord<br />
désertique du Niger, vers 5h (4h GMT). «A Agadez,<br />
nous avons 19 morts, 18 militaires et un civil», a<br />
déclaré devant la presse, à Niamey, le ministre de<br />
l’Intérieur, Abdou Labo. «Quatre kamikazes sont<br />
morts dans l’explosion», a-t-il poursuivi, faisant<br />
aussi état de «13 blessés, dont six graves» dans les<br />
rangs de l’armée. «Un cinquième kamikaze s’est<br />
enfermé dans un local avec des otages élèves<br />
officiers» en formation à Agadez, a-t-il ajouté.<br />
Environ une demi-heure après le premier attentat, un<br />
autre véhicule a explosé sur un site du groupe<br />
nucléaire français Areva à Arlit (240 km au nord<br />
d’Agadez), a indiqué un employé de la Somaïr, une<br />
filiale d’Areva exploitant l’uranium dans la zone.<br />
«Un homme en treillis militaire conduisant un<br />
véhicule 4x4 bourré d’explosifs s’est confondu avec<br />
Des avions cargos militaires de<br />
l’armée américaine basée en<br />
Europe ont transporté du matériel<br />
vers la base de Tadouni, au nord<br />
du Mali, près de la frontière<br />
algérienne. Ce matériel est<br />
destiné, selon nos sources, à des<br />
troupes d’élite maliennes<br />
spécialisées dans l’antiterrorisme.<br />
En plus, le Pentagone a financé la<br />
création de deux pistes<br />
d’atterrissage au nord du Mali et<br />
les travailleurs de la Somaïr et a pu faire exploser sa<br />
charge devant la centrale électrique de l’usine de<br />
traitement d’uranium située à 7 km d’Arlit», a-t-il<br />
affirmé. «Des responsables de la société nous ont<br />
indiqué que le kamikaze est mort dans l’explosion»,<br />
a-t-il poursuivi sous le couvert de l’anonymat. Une<br />
personne a été tuée et quatorze autres blessées dans<br />
l’attentat, a annoncé le groupe d’énergie nucléaire<br />
français Areva sans préciser la nationalité des<br />
victimes. Après cette double attaque, le<br />
gouvernement a décrété un deuil national de trois<br />
jours à compter d’hier. Le Niger a subi, ces dernières<br />
années, plusieurs attaques et enlèvements perpétrés<br />
par des groupes islamistes, notamment dans le nord<br />
du pays. Sept employés d’Areva et d’un soustraitant<br />
avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à<br />
Arlit par AQMI. Quatre Français restent aux mains<br />
de leurs ravisseurs. Ils «sont en vie», a déclaré<br />
récemment le président nigérien, Mahamadou<br />
Issoufou, sur France 24, mais sans pouvoir dire où<br />
ils se trouvent. Depuis le lancement de l’opération<br />
franco-africaine dans le nord du Mali, l’armée<br />
nigérienne a renforcé la surveillance de sa longue<br />
frontière avec ce voisin pour empêcher l’infiltration<br />
d’éléments islamistes. AFP<br />
Alger condamne les attentats<br />
L’Algérie a condamné avec «la plus grande fermeté»<br />
les attentats à la voiture piégée qui ont visé, hier, le<br />
nord du Niger. «L’Algérie condamne avec la plus<br />
grande fermeté les attentats terroristes qui ont visé le<br />
nord du Niger en faisant de nombreuses victimes», a<br />
déclaré le porte-parole du ministère des Affaires<br />
étrangères, Amar Belani, à l’APS. «Nous exprimons<br />
notre totale solidarité avec les autorités de ce pays<br />
voisin et ami dans la lutte contre les groupes<br />
terroristes et les narcotrafiquants», a affirmé le<br />
porte-parole du MAE. AFP<br />
Nord-Mali : du matériel US et des pistes<br />
d’atterrissage pour d’éventuelles opérations<br />
au nord du Niger pour faciliter<br />
des interventions US rapides. Par<br />
ailleurs, le ministère français de la<br />
Défense s’attelle depuis des mois<br />
à restaurer les pistes d’atterrissage<br />
dans deux bases militaires au<br />
Nord-Mali. Le même projet<br />
touche des pistes d’atterrissage<br />
dans les régions de Tombouctou,<br />
avec un financement américain.<br />
Nos sources indiquent aussi que<br />
la Grande-Bretagne et<br />
Mercredi/On apprend que Chakib<br />
Khelil n’a pas assisté à l’enterrement<br />
de sa mère à Oran et que rien ne va<br />
plus entre l’USMH et (encore !) le<br />
MCA. Autre souvenir traumatique :<br />
les inondations rappellent Bab El<br />
Oued en 2001. Décidément… !<br />
l’Allemagne financent la<br />
construction de pistes du même<br />
genre au Niger, en Maurétanie et<br />
au Burkina Faso. Ces trois pays<br />
ont reçu pas moins de 80 millions<br />
d’euros d’aide militaire depuis le<br />
début de l’année, en plus des 200<br />
millions d’euros d’aide pour les<br />
pays qui ont envoyé des troupes<br />
au Nord-Mali. Aziz L.<br />
Le patron de la Garde nationale tunisienne à Alger<br />
Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a reçu,<br />
hier à Alger, une délégation de la Garde nationale<br />
tunisienne conduite par le général El Mountassir<br />
Essakouhi, commandant de la Garde tunisienne.<br />
L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire<br />
général du ministère de l’Intérieur, Abdelkader<br />
Ouali, du commandant de la Gendarmerie nationale,<br />
le général-major Ahmed Bousteila, et du directeur<br />
général de la Sûreté nationale (DGSN), le généralmajor<br />
Abdelghani Hamel. La délégation tunisienne<br />
avait été reçue, auparavant et séparément, par le<br />
commandant de la Gendarmerie<br />
nationale et le directeur général de la Sûreté<br />
nationale. Par ailleurs, elle a effectué des visites aux<br />
organes de formation et aux différentes structures<br />
opérationnelles et spécialisées de la Gendarmerie<br />
nationale et de la Sûreté nationale. A l’issue de sa<br />
rencontre avec le DGSN, le général Essakouhi a<br />
déclaré que «la situation que traverse la région est<br />
difficile à tous points de vue», rappelant la situation<br />
qui prévaut au Mali et en Libye et «les défis imposés<br />
par la géographie qui caractérise l’Algérie et la<br />
Tunisie». APS<br />
7 jours 3<br />
Mali : «L’aide militaire<br />
algérienne n’a jamais<br />
fait défaut»<br />
L’Algérie n’a jamais cessé de<br />
soutenir le Mali, a affirmé le<br />
ministre malien des Affaires<br />
étrangères et de la Coopération<br />
internationale, Tiéman Coulibaly,<br />
hier à Addis-Abeba, où il participe<br />
au conseil exécutif de l’Union<br />
africaine. «L’aide militaire<br />
algérienne n’a jamais fait défaut»,<br />
a déclaré M. Coulibaly à la presse<br />
en marge de la réunion<br />
ministérielle. «Il y a une relation de<br />
confiance entre nos deux pays<br />
scellée par les accords d’Alger et de<br />
Tamanrasset», a-t-il rappelé.<br />
Quant aux principes de noningérence<br />
et d’indépendance<br />
prônés par l’Algérie, le chef de la<br />
diplomatie malienne a affirmé que<br />
son pays les respectait. «L’Algérie<br />
respecte le principe de ne pas avoir<br />
de troupes étrangères sur son<br />
territoire et ne pas envoyer ses<br />
troupes à l’extérieur du pays. Nous<br />
respectons cette doctrine», a<br />
affirmé M. Coulibaly, ajoutant que<br />
«les 1300 km de frontières<br />
communes sont protégées par les<br />
Algériens, ce qui ne donne<br />
désormais aucune possibilité aux<br />
terroristes de sévir d’un côté<br />
comme de l’autre». La présence de<br />
l’Algérie à la récente conférence de<br />
Bruxelles des donateurs pour le<br />
Mali destinée à aider ce pays à<br />
relancer son économie et ses<br />
institutions, a été une fois de plus<br />
une preuve de son soutien<br />
indéfectible, a-t-il dit. APS<br />
Illizi : 3 terroriste<br />
abattus par l’ANP<br />
Les forces de l’ANP ont abattu trois<br />
terroristes au mont Isser dans le<br />
Tassili N’ajjer lors d’une opération<br />
déclenchée, il y a 20 jours, suite à<br />
l’attaque par un groupe armé d’un<br />
convoi de gendarmes escortant<br />
huit personnes arrêtées à Djanet et<br />
soupçonnées de soutien au<br />
terrorisme. L’attaque avait fait 3<br />
blessés côté gendarmes et<br />
occasionné la destruction d’un<br />
véhicule. L’opération, avec soutien<br />
aérien comprenant des<br />
hélicoptères de combat, mobilise<br />
quelque 2000 soldats de la 4 e<br />
Région militaire qui traquent un<br />
groupe armé qui aurait pénétré en<br />
Algérie par la frontière libyenne.<br />
Celui-ci appartiendrait au<br />
Mouvement des enfants du Sud<br />
pour la justice. Aziz M.<br />
Forum économique<br />
mondial : Rahmani<br />
représente Bouteflika<br />
Le président de la République,<br />
Abdelaziz Bouteflika, a désigné le<br />
ministre de l’Industrie, de la Petite<br />
et Moyenne entreprises et de la<br />
Promotion de l’investissement,<br />
Chérif Rahmani, pour le<br />
représenter au 17e Forum<br />
économique mondial pour la région<br />
Moyent-Orient et Afrique du Nord,<br />
qui aura lieu du 24 au 26 mai en<br />
Jordanie, a indiqué hier la<br />
présidence de la République dans<br />
un communiqué. APS<br />
150<br />
Jeudi/Medelci depuis l’Ethiopie martèle que le C’est le numéro<br />
Président va bien et qu’il va bientôt rentrer. mis à disposition<br />
Intempéries : un mort à Tizi et à un autre à par la police pour<br />
Alger. Le soleil est revenu, pas Bouteflika. les cas de hogra<br />
ou de<br />
harcèlement<br />
policier. Ne vous<br />
privez pas, faites<br />
exploser le<br />
standard !
4 contrechamp sur le net La Constitution à lire sur : http://www.joradp.dz/hfr/Consti.htm<br />
El Watan Week-end<br />
El Watan Week-end<br />
contrechamp 5<br />
Seule la Constitution peut débarquer le<br />
président de la République<br />
FAUX<br />
Offi ciellement, seul l’article 88 de la Constitution, où sont énumérés tous les cas<br />
dans lesquels le président de la République peut être destitué, est en mesure de<br />
mettre fi n à un mandat. Dans la réalité algérienne, d’autres canaux parallèles,<br />
non constitutionnels, peuvent faire partir un président. «Chadli Bendjedid<br />
en sait quelque chose, explique un constitutionnaliste. Après la victoire du<br />
Front islamique du salut au premier tour des élections législatives en 1991, les<br />
Janviéristes ont trouvé dans la Constitution et la démission du Président le<br />
biais juridique pour dissoudre l’Assemblée et prétexter un vide institutionnel qui<br />
entraînerait l’annulation du scrutin.» Même si cette lecture de l’histoire ne fait pas<br />
consensus (Chadli dit qu’il est parti de son plein gré) reste la réalité juridique.<br />
Sur la Constitution, chacun y va de sa lecture. Entre fantasmes et réalités, El Watan Week-end a<br />
demandé à plusieurs experts de la Loi fondamentale une explication de texte.<br />
CONSTITUTION<br />
Au-delà de la Loi<br />
Salim Mesbah et Mélanie Matarese<br />
weekend@elwatan.com<br />
«La disposition mère de la Constitution<br />
algérienne a des airs de bricolage<br />
institutionnel. Mais l’article 87 incarne<br />
l’esprit même d’une Loi fondamentale<br />
qui consacre, depuis 1963, le régime<br />
présidentialiste.» Pour Fatiha Benabbou,<br />
professeur en droit constitutionnel, cet article<br />
est un «verrou», une «forteresse», qui accorde<br />
tous les pouvoirs au président de la République<br />
et empêche les tentations de verser dans un<br />
système parlementaire. «On croit à tort que<br />
la Constitution algérienne est calquée sur<br />
le modèle français, poursuit la spécialiste.<br />
En réalité, elle s’inspire des Constitutions<br />
latino-américaines qui, elles-mêmes, ont<br />
pris dans la Constitution américaine ce qui<br />
les intéressait et n’ont gardé que de quoi<br />
assurer la prééminence d’un pouvoir sur les<br />
autres.» Plus exactement, la prééminence<br />
d’une fonction, la fonction présidentielle,<br />
et pas d’un souverain. Si ce sytème<br />
fonctionne aux Etats-Unis, où le Président<br />
et le Congrès sont élus sur la base d’une<br />
force politique réelle, avec une véritable<br />
séparation des pouvoirs, il n’en est pas de<br />
même en Algérie. Résultat : dans le cas<br />
présent, où le Président est malade depuis<br />
plusieurs années, le pays se retrouve à<br />
la merci d’un blocage institutionnel à la<br />
moindre vacance du pouvoir. Aucune loi<br />
ne peut être promulguée, ni publiée dans<br />
le Journal offi ciel, aucun Conseil des<br />
ministres ne peut se tenir sans sa présence.<br />
Il lui est aussi impossible de déléguer<br />
son pouvoir de recourir au référendum<br />
ou de dissoudre l’APN. Nacer Eddine<br />
Ghozali, professeur de droit à l’université<br />
de Paris Nord, ancien membre de la cour<br />
de justice de l’OPAEP et vice-président<br />
de l’Académie internationale de droit<br />
constitutionnel, se souvient pourtant<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
Il n’y a pas de limite à la vacance<br />
du pouvoir<br />
FAUX<br />
Dans les textes, il n’est fait aucune référence à une durée maximale de vacance du<br />
pouvoir au-delà de laquelle le Conseil constitutionnel serait obligé de s’autosaisir<br />
pour appliquer l’article 88. En pratique, et si dans les faits, le président Boutefl ika<br />
est vraiment malade, cette vacance a bien une limite : la promulgation de la loi<br />
de fi nances pour 2014, qui doit être exclusivement signée soit par le président de<br />
la République, soit par le chef de l’Etat par intérim. Car l’Etat, sans budget au 1er<br />
janvier 2014, se retrouverait complètement bloqué.<br />
Tant que le président est en possession de toutes ses facultés, même absent, la<br />
question ne se pose pas. Nous sommes actuellement dans ce cas de fi gure : hier, la<br />
présidence a annoncé qu’Abdelaziz Boutefl ika avait désigné Chérif Rahmani pour<br />
le représenter au 17e Forum économique mondial du 24 au 26 mai en Jordanie.<br />
Mercredi, il avait désigné Abdelmalek Sellal pour le représenter à la Conférence<br />
des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba.<br />
que «lors de l’élaboration de la première<br />
Constitution en 1976, l’esprit qui prévalait<br />
était celui de l’ouverture. Mais on n’est pas<br />
allé jusqu’au bout...»<br />
CORSET<br />
Pour le spécialiste, c’est plutôt le modèle<br />
français qui a pris le dessus. De nombreuses<br />
dispositions de la Constitution algérienne<br />
sont inspirées de la Constitution française,<br />
comme l’article 16 (sur les pouvoirs<br />
spéciaux). Fatiha Benabbou reconnaît<br />
que cette concentration des pouvoirs du<br />
Président est surtout vraie depuis 2008.<br />
«La révision a été menée pour éviter les<br />
aléas de la voie référendaire, explique<br />
un constitutionnaliste. Bouclée en trois<br />
semaines, elle a reçu l’aval respectivement<br />
du Conseil constitutionnel, puis du<br />
Parlement à main levée à une écrasante<br />
majorité formée par les partis de l’Alliance<br />
présidentielle.» Le premier amendement<br />
supprime la règle de limitation des<br />
mandats, le second réorganise l’Exécutif<br />
et l’ex-chef de gouvernement perd son titre<br />
pour devenir Premier ministre. «Enfermé<br />
dans une espèce de ‘‘corset orthopédique’’,<br />
totalement soumis à la volonté<br />
discrétionnaire de son chef, le Premier<br />
ministre a été réduit, tout compte fait, au<br />
rôle de simple ‘‘commis’’», poursuit-il.<br />
L’ancien ministre et diplomate Abdelaziz<br />
Rahabi, qui a animé en août dernier à Alger<br />
un débat sur le thème «Quelle Constitution<br />
pour quelle Algérie ?», rappelle que cette<br />
révision de 2008 n’a été pensée que dans<br />
la perspective de l’élection présidentielle<br />
de 2009, à l’instar des autres Constitutions<br />
et révisions consitutionnelles, toujours<br />
adoptées «en réponse à des pressions<br />
sociales et politiques.» «En 1963, elle<br />
était au service de la révolution socialiste<br />
et ne reconnaissait pas la séparation des<br />
pouvoirs. La révision de 1988, décidée<br />
après les événements d’Octobre, a introduit<br />
la fonction de chef de gouvernement,<br />
énumère-t-il. La Constitution de 1989 a<br />
été fondatrice du multipartisme. Celle de<br />
1996 a apporté la limitation des mandats<br />
et surtout le blocage du tiers présidentiel à<br />
l’APN, conséquence des élections de 1991.<br />
La révision de 2002 a consacré la langue<br />
tamazight comme langue nationale, une<br />
victoire du mouvement citoyen en Kabylie.»<br />
STATUT<br />
Enfi n, un autre chapitre en dit long sur l’esprit<br />
présidentialiste du texte : celui de la révision<br />
de la Constitution, qui doit être soumis au<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
Bensalah ne peut pas assurer l’intérim<br />
à cause de sa naturalisation<br />
FAUX<br />
Sur ce sujet, la Constitution est très claire : le président du Conseil de la nation,<br />
désigné par le Parlement pour assurer l’intérim, n’est pas un président de la<br />
République mais un chef d’Etat. Alors que le premier est élu, assis par une<br />
légitimité populaire, doté de prérogatives exclusives, le second est nommé pour<br />
un temps donné, et ses fonctions sont très limitées. Exemple : impossible pour<br />
lui d’accorder des grâces, d’organiser un référendum, de dissoudre l’APN, de<br />
signer des ordonnances… Au mieux, il assure un intérim d’une centaine de jours<br />
pour organiser des élections auxquelles il n’a pas le droit de se présenter. Par<br />
conséquent, il n’est pas non plus tenu de remplir les conditions posées par l’article<br />
73 de la Constitution pour être éligible comme président. Parmi elles : la nationalité<br />
algérienne. Pour la petite histoire, dans la Constitution de 1976 et de 1989, c’était<br />
au président de l’APN que revenait l’intérim, mais ce dernier n’étant pas à l’abri<br />
d’une dissolution, on lui a préféré le président du Conseil de la nation.<br />
Président pour lui permettre d’apprécier<br />
la conformité des propositions avec les<br />
constantes et valeurs fondamentales de la<br />
nation, que sont «le respect des principes<br />
fondamentaux et des composantes de<br />
l’identité nationale», à savoir «l’islam,<br />
l’arabité, et l’amazighité», ainsi que «le<br />
caractère républicain de l’Etat, l’ordre<br />
démocratique basé sur le multipartisme,<br />
l’islam religion de l’Etat,<br />
l’arabe langue nationale<br />
et offi cielle, les libertés<br />
Le Président de la<br />
fondamentales et les droits<br />
République ne peut, en<br />
de l’homme et du citoyen, aucun cas, déléguer le pouvoir de<br />
l’intégrité et l’unité du nommer le Premier ministre, les<br />
territoire national, ainsi<br />
que l’emblème national membres du gouvernement, ainsi<br />
en tant que symboles de que les Présidents et membres<br />
la Révolution et de la des institutions constitutionnelles<br />
République». «Là aussi,<br />
pour lesquels un autre mode de<br />
on peut se demander à quel<br />
titre le chef l’Etat s’offre désignation n’est pas prévu par la<br />
le rôle de contrôler la Constitution. Article 87<br />
régularité des propositions<br />
d’amendement aux<br />
dispositions de l’article<br />
178 de la Constitution ?, s’interroge<br />
un juriste spécialiste de la Consitution.<br />
Un début de réponse peut découler de<br />
l’interprétation toute personnelle que<br />
le président Boutefl ika a de son statut<br />
dans l’édifi ce institutionnel.» Pour Fatiha<br />
Benabbou, «le chef de l’Etat endosse<br />
trop de responsabilités». Il serait donc<br />
plus judicieux «d’arriver à rééquilibrer<br />
et donner plus de pouvoir au Premier<br />
ministre afi n qu’il puisse assumer la<br />
responsabilité de la politique de la<br />
nation». ■<br />
sur le net Retrouvez Fatiha Benabbou surnotre blog www.elwatanproject.com<br />
La révision de la Constitution peut être<br />
votée sans le Président<br />
FAUX<br />
L’article 90 de la Constitution ne laisse la place à aucune ambiguïté. En<br />
cas d’empêchement déclaré –mais il doit être déclaré– la révision décidée<br />
cette année tombe à l’eau. Logique, puisque cette révision de la Constitution<br />
est décidée à l’initiative exclusive du Président (art. 174). Les membres des<br />
deux Chambres, s’ils se réunissent aux trois quarts, ne sont qu’une force de<br />
proposition de révision (art. 177) que le Président pour accepter ou rejeter.<br />
D’après un cadre du FLN, le comité de rédaction serait en train de fi naliser la<br />
mise en forme juridique des propositions fi nales. La révision constitutionnelle<br />
doit ensuite être transmise au Premier ministre qui se chargera de la remettre<br />
au président à qui revient le dernier mot.<br />
1<br />
2<br />
3<br />
Article 88 : une procédure très précise<br />
Le constat<br />
Le Conseil constitutionnel s’autosaisit sur la question de la vacance du<br />
pouvoir : il est le seul habilité à le faire et ne peut être saisi par personne.<br />
Il commence alors une enquête sur la base de documents divers en sa<br />
possession.<br />
Cette enquête aboutit à un constat, qui doit être validé à l’unanimité de ses 9<br />
membres. Il faut savoir que 3 d’entre eux sont désignés par le président de<br />
la République, et 7 acquis à sa cause.<br />
La déclaration<br />
Le Conseil constitutionnel déclenche la procédure de déclaration d’état<br />
d’empêchement provisoire.<br />
Le Parlement (Assemblée nationale + Conseil de la nation) est convoqué<br />
pour une réunion spéciale (art. 98) avec un ordre du jour déterminé.<br />
L’état d’empêchement doit être voté à la majorité des deux tiers (soit plus<br />
de 403 voix). Le président du Conseil de la nation est nommé chef de l’Etat<br />
par intérim.<br />
Le président de la République ne<br />
revient pas après 45 jours ou<br />
décède avant la fin des 45 jours.<br />
La démission<br />
Après une nouvelle enquête<br />
(voir procédure 1), le Conseil<br />
constitutionnel commue l’état<br />
d’empêchement provisoire en<br />
démission de plein droit.<br />
L’organisation des<br />
élections<br />
Le chef de l’Etat par intérim a 60<br />
jours pour organiser l’élection<br />
présidentielle à laquelle il ne<br />
peut pas se présenter.<br />
Le président de la République<br />
revient dans les 45 jours.<br />
L’état d’empêchement provisoire est<br />
levé.<br />
PHOTOS : AFP
6 débrief’<br />
L’épisode Macias et les<br />
informations rendues<br />
publiques par les<br />
autorités françaises<br />
marquent d’un sceau<br />
d’absurdité la<br />
communication<br />
officielle. Pourquoi<br />
une telle attitude<br />
défensive ?<br />
Incompétence ?<br />
Mépris de l’opinion<br />
publique ?<br />
Comme un air de déjà vu. Le silence des autorités sur<br />
l’état de santé du président Bouteflika après son<br />
hospitalisation au Val-de-Grâce, le 27 avril dernier,<br />
rappelle étrangement la manière avec laquelle déjà<br />
les autorités algériennes avaient géré l’hospitalisation<br />
à Moscou du président Houari Boumediène fi n 1978.<br />
A l’époque déjà, le pouvoir avait imposé un silence<br />
total sur la maladie du Président qui avait été<br />
entourée d’un secret tendant même à faire croire que<br />
Boumediène effectuait un invraisemblable «voyage<br />
de travail et d’amitié» de six semaines à Moscou.<br />
Même sa disparition fut entourée de secret,<br />
puisqu’elle ne fut annoncée que 48 heures plus tard.<br />
«S’il y a une logique dans ce qui se passe<br />
actuellement avec la maladie du président<br />
Boutefl ika, elle réside uniquement dans l’incapacité<br />
du régime à savoir gérer une telle situation, analyse<br />
Ammar Belhimer, docteur en droit et journaliste. En<br />
revanche, actuellement, nous sommes en présence<br />
d’un système qui n’a jamais été dans la médiation et<br />
qui n’a donc pas besoin de communiquer. Les seules<br />
informations que nous avons sont signées du Quai<br />
d’Orsay. D’autre part, je tiens à rappeler que le<br />
président Boumediène avait choisi de se faire<br />
soigner dans un pays ami, dans le cadre de la<br />
coopération fraternelle que nous avions avec cet<br />
Etat, alors que dans le cas présent, nous sommes<br />
dans une logique néocoloniale qui favorise les<br />
intérêts de la Françafrique.» Les dernières<br />
informations communiquées par le chanteur Enrico<br />
Macias sur l’état de santé du président Bouteflika<br />
n’ont fait que renforcer le sentiment auprès des<br />
Algériens que la santé du chef de l’Etat est prise en<br />
charge par les offi ciels français. «C’est quoi ce pays<br />
où ce sont des<br />
chanteurs qui nous<br />
renseignent sur la<br />
santé de Boutefl ika,<br />
fustige, sous le<br />
couvert de<br />
l’anonymat, un<br />
ancien cadre au<br />
ministère de<br />
l’Information. En<br />
2005, c’était le<br />
chanteur Mami qui<br />
était venu devant<br />
Salim Mesbah<br />
salimesbah@elwatan.com<br />
les caméras dirent que le Président allait bien.<br />
Aujourd’hui, c’est Enrico Macias, qui vient nous<br />
annoncer que Boutefl ika est dans un sale état. On est<br />
le seul pays au monde où les porte-parole du pouvoir<br />
sont des chanteurs.»<br />
BENTOBAL<br />
Mais cette absence de communication peut-elle<br />
s’apparenter à une stratégie ou à une méthode de<br />
gestion de crise mise en place par le régime depuis<br />
50 ans ? Pour Ahmed Adimi, professeur en sciences<br />
de la communication, l’absence de communication<br />
de la part du pouvoir n’est ni une stratégie ni une<br />
méthode. «Ce qui se passe actuellement est plutôt à<br />
rechercher du côté du mépris du pouvoir à l’encontre<br />
de son peuple, fustige le professeur à l’Ecole<br />
supérieure de journalisme. En réalité, le message<br />
véhiculé actuellement par les autorités est très<br />
simple à décoder : le peuple algérien n’a pas le droit<br />
de savoir ce qui se passe.» Pour Brahim Brahimi,<br />
directeur de l’Ecole supérieure de journalisme, la<br />
seule fois où le régime algérien a mis en place une<br />
stratégie de communication, c’était lors du Congrès<br />
de la Soummam. «Le document final comporte un<br />
chapitre consacré à l’information et à la propagande.<br />
C’est la seule fois où le régime a défi ni une stratégie,<br />
estime Brahim Brahimi. Car c’est la seule fois où le<br />
régime avait besoin du peuple. Rappelez-vous ce que<br />
disait déjà Bentobal en 1959 : la démocratie, c’est<br />
pour les dirigeants uniquement. Elle n’est pas faite<br />
pour le peuple.» L’absence d’information doit-elle<br />
dans ce cas être interprétée comme un révélateur de<br />
la gravité de la situation. «Il est clair que le Président<br />
est très malade, affi rme Ahmed Adimi. Prenez ce qui<br />
s’est passé en Egypte lors de l’hospitalisation du<br />
président Moubarak en Allemagne. Tous les deux<br />
jours, un ministre allait lui rendre visite et était fi lmé<br />
en sa compagnie. C’était<br />
une façon de montrer au<br />
peuple égyptien que leur<br />
Président allait bien et<br />
gérait les affaires du<br />
pays. Pourquoi le<br />
Premier ministre Sellal<br />
ne va pas voir Boutefl ika<br />
à Paris pour faire des<br />
images avec lui ? Parce<br />
que cela n’est pas<br />
possible.» ■<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
Communication autour de la<br />
maladie du président : allô, quoi !<br />
il a dit<br />
«Il est très très malade», «Je lui ai rendu visite au Valde-Grâce»,<br />
«Il n'a pas pu parler». Celui qui fait le buzz<br />
depuis deux jours sur internet, c'est Enrico Macias.<br />
Interviewé par un journal du quotidien Al-Arab au Qatar<br />
où il se trouvait pour le 13e Forum mondial de Doha,<br />
l'artiste constantinois a aussi déclaré : «J'ai peur pour<br />
lui, pour sa santé et pour l'avenir de l'Algérie». Malgré<br />
son démenti mercredi sur RTL et surtout, le démenti de<br />
l'ambassade d'Algérie à Doha dans les pages d'Al-Arab,<br />
Enrico aura du mal à convaincre qu'il n'a jamais tenu ces<br />
propos puisque le journaliste a mis le son de l'interview<br />
sur YouTube ! Mel. M.<br />
sur le net http://www.youtube.com/watch?v=jmoXv1Xr1qI<br />
La communication officielle est à l'image du régime, maladroite et opaque<br />
le cas d'école<br />
Hugo Chavez<br />
1. NE JAMAIS DIRE LA VÉRITÉ (BIEN SÛR)<br />
Officiellement, le président du Venezuela, Hugo Chavez, est décédé le 5 mars 2013,<br />
avec annonce solennelle de son dauphin, Nicolas Maduro. «Mais nous savions qu’il<br />
était mort depuis au moins fin décembre 2012», affirme Eric Ekvall, analyste politique<br />
ayant participé comme conseiller en communication aux quatre dernières<br />
présidentielles au Venezuela, contacté par El Watan Week-end. Ce dernier ajoute que,<br />
selon les sondages au Venezuela, 60% de l’opinion sont persuadés qu’il était mort<br />
avant la date officielle de l’annonce. Pire, le vice-président, Elias Jaua, évoquait «un<br />
processus complet de guérison» quelques jours avant le décès officiel du<br />
«comandante».<br />
2. BROUILLER LES PISTES (<strong>POUR</strong> GAGNER DU TEMPS)<br />
Les sources rassurantes sur son état de santé, officielles ou familiales, parfois via des<br />
rumeurs, se sont multipliées pendant les deux mois d’hospitalisation de Chavez à<br />
Cuba. «Mais nous savions qu’il était mort dix jours avant l’annonce officielle parce<br />
qu’ils avaient commencé à Caracas les préparatifs de la campagne pour Maduro»,<br />
précise Eric Ekvall.<br />
3. CRÉDIBILISER L’INFO PAR DES PERSONNALITÉS ÉTRANGÈRES (DONC<br />
CRÉDIBLES !)<br />
Mais ça ne marche pas à tous les coups. En visite en février à Cuba, la présidente<br />
argentine, Cristina Kerchner, a refusé de rendre visite à Chavez dans sa salle de soins.<br />
«Elle ne s’est pas prêtée au jeu et n’a pas voulu dire qu’elle l’avait vu en vie ou en<br />
forme», soutient notre spécialiste.<br />
4. ACCUSER LA «MAIN DE L’ÉTRANGER» (ET «L’ENNEMI INTÉRIEUR»)<br />
Grand classique : accuser les Etats-Unis, la «bourgeoisie apatride» et le Nuevo Herald<br />
de Miami de comploter contre le pays et Chavez à travers des rumeurs «infondées».<br />
Comme le souligne une analyse de Slate.fr, Maduro avait dénoncé la «campagne de<br />
haine» d’un journal «fasciste» souhaitant «déstabiliser le Venezuela», en référence à<br />
l’attitude du quotidien espagnol ABC pendant la période franquiste. Mais dans le cas<br />
vénézuélien, ça va plus loin : on soupçonne même Washington d’être derrière le décès<br />
du leader bolivariste.<br />
5. MAINTENIR LE MYTHE DES «RÉUNIONS» MÊME SUR UN LIT D’HÔPITAL (UN VIEUX<br />
TRUC)<br />
«Maduro avait déclaré avoir tenu une réunion de cinq heures de planification avec<br />
Chavez sur son lit d’hôpital, il rapportait en détails les observations du Président sur<br />
tel ou tel point du programme du gouvernement», indique Ekvall.<br />
6. COMPTER SUR LA DISCRÉTION DU LIEU D’HOSPITALISATION DANS UN PAYS<br />
«AMI» (MERCI LA HAVANE !)<br />
A tous points de vue, c’était la destination idéale : La Havane, l’allié de toujours très<br />
discret, car il n’y existe pas de presse libre (sauf clandestine ou sur le web). Le 1er<br />
mars, quatre jours avant l’annonce du décès, le très officiel journal cubain Granma<br />
reprend par exemple en titre le dernier tweet d’Hugo Chavez à ses compatriotes : «Je<br />
prends mon envol comme le condor.»<br />
7. CRIMINALISER TOUTE REMISE EN QUESTION DE LA VERSION OFFICIELLE (AUTRE<br />
GRAND CLASSIQUE)<br />
Rester toujours sur la défensive, toujours prompt à sévir en cas de «grave<br />
désinformation». Le gouvernement vénézuélien avait même menacé de poursuites les<br />
«Twitteros» qui «incitent à la haine» ! «Dire que Chavez est mort était un crime de lèsemajesté,<br />
un attentat contre la souveraineté du pays», se rappelle Eric Ekvall.<br />
Adlène Meddi<br />
PHOTO : AFP
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
SUD Torturés pour avoir manifesté<br />
Coups, insultes mais aussi<br />
refus de soins et torture<br />
organisée. Les militants,<br />
manifestants et simples<br />
citoyens du sud du pays<br />
font face de plus en plus<br />
fréquemment à la violence,<br />
injustifi ée, des forces<br />
de sécurité. Leur tort ?<br />
Demander un logement,<br />
un travail, dénoncer des<br />
injustices ou être au mauvais<br />
endroit, au mauvais moment.<br />
Ouargla, Ghardaïa, Laghouat.<br />
Yasmine Saïd<br />
ysaid@elwatan.com<br />
Mohamed, 30 ans, était dans le bus où il<br />
exerce comme receveur. Il est arrêté par<br />
plusieurs policiers et inculpé d’incitation à<br />
attroupement et agression par violence contre<br />
les forces de l’ordre. Lorsqu’il retrouve la<br />
liberté, il a des marques de coups sur tout le<br />
corps et son diabète s’est aggravé. Ce matin-<br />
là, des jeunes de Laghouat avaient organisé<br />
un sit-in devant le bureau de main-d’œuvre<br />
pour protester contre l’absence d’offres<br />
d’emploi. Pour empêcher les manifestants de<br />
bloquer l’entrée, les policiers finissent par<br />
arracher la porte du bureau de l’ANEM. S’en<br />
suit une série d’arrestations ciblées dans la<br />
ville. «Dès qu’on nous a arrêtés, les coups<br />
ont commencé», raconte un manifestant. «A<br />
l’entrée du commissariat, les policiers<br />
avaient fait deux lignes, nous étions obligés<br />
de passer au milieu, et à notre passage, ils<br />
nous frappaient les uns après les autres avec<br />
leurs matraques, leurs poings.» Les<br />
manifestants sont enfermés dans des cellules.<br />
Dix personnes dans la même pièce. Les<br />
gardiens jettent des seaux d’eau froide sur les<br />
manifestants. Ils sont ensuite frappés à<br />
nouveau. Les insultes pleuvent. Les gifles<br />
aussi. «Au commissariat, ils nous ont accusés<br />
d’être les marionnettes d’une main<br />
étrangère.»<br />
MANIPULATION<br />
Les forces de l’ordre tentent alors de<br />
convaincre les manifestants de se retourner<br />
contre Mohamed. «Ils ont demandé à tous les<br />
autres de témoigner contre moi, comme quoi<br />
j’incite les jeunes à manifester et que je suis<br />
soutenu par le Qatar. En échange de leur<br />
témoignage, les policiers leur ont promis de<br />
les libérer», révèle Mohamed. Adlène, 23<br />
ans, a été arrêté le même jour. Il était devant la<br />
porte de sa maison. Des forces antiémeute<br />
l’ont embarqué dans une camionnette. Au<br />
commissariat, il a reçu tellement de coups sur<br />
la tête qu’il saigne. Les policiers finissent par<br />
convoquer un médecin au commissariat, en<br />
enfreignant la procédure. Ce dernier prescrit<br />
6 points de suture. Mais toutes les<br />
ordonnances et les certificats médicaux<br />
seront confisqués. Pendant les 48 heures de<br />
garde à vue, les autorités refusent que Adlène<br />
obtienne de l’insuline pour traiter son diabète.<br />
«Comme nous refusions de signer les PV, ils<br />
nous ont frappés jusqu’à ce que nous<br />
signions.» Madani a perdu plus d’une dizaine<br />
de dents sous les coups. Sans insuline, il a fini<br />
par s’évanouir. Un autre homme a été arrêté<br />
avec eux. Il a été mis à l’écart et battu par trois<br />
policiers. Voyant que les coups ne suffisaient<br />
pas, les forces de l’ordre ont menotté et se<br />
sont mis à arracher la barbe du jeune chômeur<br />
à main nue. Le jeune homme, traumatisé, a<br />
quitté la ville. «Nous ne sommes que des<br />
il a dit<br />
DAHO OULD KABLIA.<br />
Ministre de l’Intérieur<br />
Personnellement, je trouve que s’il y a<br />
excès, il provient de la part des<br />
manifestants et la plupart des blessés<br />
recensés lors des protestations sont des<br />
éléments de la police.»<br />
aujourd’hui 7<br />
Policiers, gendarmes et membres du DRS sont accusés dans de nombreux témoignages d’avoir torturé de façon régulière des manifestants arrêtés<br />
chômeurs», s’indigne l’un d’eux. Dans la<br />
foulée de leur arrestation, tous les militants<br />
passent devant le juge, accusés<br />
d’attroupement. «Au procès, il y avait 4<br />
accusés, pour 40 policiers blessés. Ces<br />
militants sont-ils comme Superman ?»,<br />
plaisante un chômeur. Pas de preuves, mais<br />
les 4 accusés sont envoyés en prison, sans<br />
possibilité de passer par la pharmacie pour<br />
ceux qui sont blessés. Le directeur de la<br />
prison dira aux autres prisonniers de les<br />
mettre à l’écart. «Depuis 2003, c’est toujours<br />
comme ça, soupire un militant, qui a fini par<br />
faire un mois de prison. Parfois, c’est toutes<br />
les semaines. Il n’y a pas de justice ici !»<br />
DIRECTIVES<br />
A Ghardaïa, en mars dernier, deux militants<br />
des droits de l’homme ont fini à l’hôpital.<br />
Sans prévenir, les brigades antiémeute ont<br />
chargé les manifestants qu’ils ont frappés<br />
avec leurs matraques et leur boucliers.<br />
Violemment battus, deux manifestants âgés<br />
d’une quarantaine d’années en auront pour 15<br />
jours d’arrêt de travail. Un manifestant qui a<br />
perdu connaissance a été roué de coups de<br />
pied alors qu’il était à terre. Un autre,<br />
Belkacem, est gravement blessé à la tête. Il<br />
est emmené au commissariat où on refuse de<br />
le diriger vers l’hôpital. C’est uniquement<br />
lorsqu’il se met à vomir que les protestations<br />
des autres détenus pousseront les policiers à<br />
appeler un médecin. Ce dernier ausculte<br />
Belkacem et lui remet deux ordonnances.<br />
L’une pour un traitement, l’autre pour un<br />
scanner du crâne. Les deux ordonnances<br />
seront confisquées et détruites par les<br />
policiers. Belkacem et les autres militants<br />
resteront 36 heures au commissariat, sans<br />
nourriture, avant d’être transférés au tribunal.<br />
Malgré des années de militantisme, c’est la<br />
première fois que Belkacem est victime de<br />
telles violences. L’un des militants arrêtés<br />
l’affirme : «Je pense que les forces de l’ordre<br />
ont de nouvelles directives.»<br />
ETOUFFEMENT<br />
Plus à l’est du pays, dans la wilaya d’El Oued,<br />
17 personnes seront jugées la semaine<br />
prochaine pour une manifestation lors des<br />
coupures d’électricité l’été dernier. L’un des<br />
prévenus a été longuement battu par les<br />
gendarmes lors de son arrestation. Sur les<br />
réseaux sociaux, on voit une vidéo de lui le<br />
corps violacé par les coups. Le cas d’El<br />
Hachemi Boukhalfa est des plus alarmant. Un<br />
matin de janvier 2011, sans comprendre<br />
pourquoi, alors qu’il est assis devant la<br />
maison de son cousin pour assister aux<br />
funérailles de son oncle, huit personnes<br />
descendent de deux voitures banalisées. «Ils<br />
m’ont happé et mis de force dans la voiture»,<br />
raconte cet habitant de Ouargla. El Hachemi<br />
est emmené dans la caserne militaire de la<br />
ville. Les coups commencent. Et ce n’est<br />
qu’un début. On l’accuse d’avoir tué trois<br />
militaires et caché une kalachnikov chez lui.<br />
On lui met un sac sur la tête, on verse de l’eau<br />
dessus. Il a l’impression d’étouffer. On le<br />
force à se déplacer à genoux pendant des<br />
heures. Déshabillé. Des hommes l’obligeront<br />
à manger des excréments. La torture a lieu la<br />
nuit. Au bout de trois jours, El Hachemi finit<br />
par admettre que l’arme est bien chez lui. «Je<br />
n’avais qu’une idée en tête. S’ils vont<br />
perquisitionner chez moi, ma famille saura<br />
au moins où je suis.»<br />
FRACTURE<br />
Les militaires convoquent la mère d’El<br />
Hachemi. «Elle avait 75 ans à l’époque.»<br />
Pendant ce temps, lui, reste enfermé. Le 4e<br />
jour de détention, l’homme est poussé d’un<br />
coup de pied dans les escaliers. Son corps<br />
roule sur les marches. Arrivé en bas, sa<br />
cheville est brisée. Pendant ses 9 jours de<br />
détention, aucun membre de la caserne ne<br />
viendra poser de question sur la légalité de<br />
son arrestation. «Il n’y a que le médecin de<br />
l’hôpital militaire qui a réagi, lorsqu’ils<br />
m’ont fracassé la cheville.» La jeune femme<br />
aurait lancé aux militaires : «Mais enfin,<br />
pourquoi êtes-vous allés si loin, c’est un<br />
civil !» Les raisons de sa détention ne sont pas<br />
claires. A la fin de l’année 2010, El Hachemi<br />
avait participé à plusieurs reprises à des<br />
manifestations contre le chômage. Mais pour<br />
le relâcher, ses ravisseurs ont exigé la<br />
promesse d’obtenir une 406. «Certains<br />
criminels sont prêts à tout», soupire-t-il. Le<br />
médecin lui a prescrit 12 jours<br />
d’immobilisation. El Hachemi a déposé une<br />
plainte à Alger. A Ouargla, les autorités ont<br />
refusé sa plainte. La justice le convoquera<br />
mais ce sera en qualité de «témoin».<br />
L’homme sait qu’il n’est pas le seul à avoir<br />
été torturé. Mais personne ne parle. «Je n’ai<br />
plus rien à perdre. Tout ce que je veux, c’est<br />
la justice. Si j’enfreins la loi, emmenez-moi<br />
en prison. Mais si d’autres enfreignent la loi,<br />
il faut les envoyer en prison aussi ! Regardez<br />
en France, même Sarkozy est convoqué par<br />
les juges !», ajoute-t-il. La caserne n’est qu’à<br />
quelques centaines de mètres de chez lui. El<br />
Hachemi a été menacé plusieurs fois. «Il<br />
m’arrive de croiser des hommes de la<br />
sécurité militaire près de la maison. Qu’estce<br />
que je peux faire ? Partir ? Mais où ?» Ses<br />
enfants sont traumatisés. «Ma fille crie dès<br />
qu’elle voit un policier.» Selon lui, dans la<br />
ville de Ouargla, les forces de sécurité<br />
utilisent la violence extrême pour faire taire<br />
les populations. «Les jeunes d’ici ne le<br />
supportent plus. Ils n’ont comme solution que<br />
de partir combattre au Mali !» ■<br />
EL Hachemi Boukhalfa a été torturé pendant 9<br />
jours dans une caserne militaire de Ouargla<br />
l’actu<br />
Amnesty International<br />
dénonce les abus du DRS<br />
«Le Département du renseignement et de la<br />
sécurité (DRS) disposait toujours de vastes<br />
pouvoirs en matière d’arrestation et de<br />
détention», indique Amnesty International<br />
dans son rapport annuel publié hier. «Ses<br />
agents pouvaient notamment maintenir au<br />
secret des personnes soupçonnées d’actes de<br />
terrorisme, ce qui favorisait le recours à la<br />
torture et aux mauvais traitements», ajoute<br />
le rapport. Malgré la levée de l’état d’urgence,<br />
les autorités continuent «de harceler les<br />
défenseurs des droits humains, notamment<br />
en entamant des poursuites judiciaires contre<br />
eux», selon l’ONG.<br />
PHOTO :EL WATAN WEEK END<br />
PHOTOS :D.R.
PHOTOS : EL WATAN WEEK END<br />
8<br />
«Je me suis portée candidate lors des élections<br />
municipales. Je représentais le parti AHD 54.<br />
Nous avons mené notre campagne et avons<br />
opté pour une coalition avec le FLN. J’ai<br />
finalement obtenu le poste de troisième<br />
adjointe au maire d’Abalessa.» Mama Hamdi<br />
a 26 ans. Elle est diplômée en journalisme de la<br />
faculté des sciences politiques et de<br />
l’information d’Alger. Après plusieurs<br />
tentatives pour trouver un emploi dans la<br />
capitale, Mama se résigne et rentre à Abalessa,<br />
sa région natale. La commune d’Abalessa<br />
(«lieu cultivable» en tamazight) est à 100 km<br />
de Tamanrasset. Il faut longer une route déserte<br />
aux paysages lunaires pour atteindre ce coin où<br />
la végétation fait de la résistance, tout comme<br />
pour les femmes de la commune, gardiennes de<br />
l’esprit de Tin Hinane, dont le tombeau se situe<br />
sur une colline donnant sur la rive gauche de<br />
l’oued Tifrit. Mama a fait sa scolarité à<br />
Abalessa, comme la majorité des jeunes filles<br />
de sa commune. Sans opposition, sa famille<br />
l’envoie à Alger pour entamer un cursus<br />
universitaire. «Après avoir obtenu ma licence,<br />
je ne rêvais que de travailler dans une<br />
rédaction ! J’étais motivée par l’idée de<br />
travailler dans les médias nationaux. Une<br />
sur le net<br />
Retrouvez le reportage photo de notre journaliste<br />
www.elwatanproject.com<br />
Mama, Saïda, Leyla s’impliquent dans la vie politique, sociale et culturelle d’Abalessa, afin d’assurer un développement local et durable<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
L’esprit de Tin Hinane<br />
résiste au machisme<br />
Adjointe au maire, vétérinaire, enseignante, activiste culturelle… Les femmes d’Abalessa portent en<br />
elles la force de leur ancêtre, reine des Touareg. Attachées à leur profession, elles sont l’avenir du<br />
développement de leur ville.<br />
Abalessa. Faten Hayed<br />
hfaten@elwatan.com<br />
envie de connaître d’autres personnes,<br />
d’autres modes de vie et de nouvelles<br />
expériences. Mes parents ne se sont jamais<br />
opposés à mes choix. La vie à Alger était très<br />
difficile, la famille m’a beaucoup soutenue,<br />
puisque la bourse ne couvrait jamais mes<br />
dépenses quotidiennes. Elle est insignifiante.»<br />
Candidature après candidature, la jeune femme<br />
ne reçoit que des réponses négatives de<br />
journaux arabophones. «Etant donné le nombre<br />
de demandes, je n’avais aucune chance de<br />
travailler à Alger. Je suis retournée auprès des<br />
miens, avec la ferme intention de ne pas laisser<br />
tomber mon rêve de devenir journaliste.»<br />
L’APC d’Abalessa est une imposante bâtisse<br />
flambant neuve au centre de la commune.<br />
Mama a un vaste bureau avec un mobilier<br />
encore sous emballage. Elle est certaine qu’elle<br />
n’aurait jamais pu avoir ce type de poste dans<br />
la capitale. «Aujourd’hui, je suis un maillon<br />
important de la société, il y a de nouvelles<br />
perspectives. Cependant, je ne mets pas de côté<br />
mon envie de devenir journaliste.»<br />
BACHELOR<br />
«Le mariage n’est pas une priorité chez les<br />
femmes actives d’Abalessa», affirme Saïda<br />
Belmessaoud. A 28 ans, elle est une<br />
personnalité influente dans sa communauté et<br />
dans la région, puisqu’elle exerce le métier de<br />
vétérinaire. «On a tendance à croire que les<br />
femmes du Sud se marient jeunes. Or, nous<br />
choisissons, pour la majorité, de faire des<br />
études et des formations afin d’assurer la<br />
prospérité de notre village et celle de nos<br />
familles», ajoute-t-elle. Sa profession n’est pas<br />
aisée puisqu’elle doit travailler en permanence,<br />
être sur le terrain, prendre soin des animaux,<br />
faire le suivi des élevages, appliquer les<br />
traitements, conseiller, faire de la prévention et<br />
constamment prouver sa compétence malgré<br />
sa jeunesse. «A Tamanrasset, il n’y a que 22<br />
vétérinaires ; mon expérience de trois ans est<br />
un atout. Je suis souvent sollicitée par les<br />
fermiers. Même si c’est un travail physique,<br />
avec le temps on prend l’habitude et on<br />
apprend également à gérer les mentalités. Il<br />
faut savoir que les gens s’habituent à votre<br />
première réaction à leur égard. C’est-à-dire si<br />
vous êtes de nature effacée, il y aura moins de<br />
sollicitations. Par contre, si vous montrez que<br />
vous savez gérer toutes les difficultés, les<br />
éleveurs sont plus à l’aise et vous font<br />
confiance, les hommes principalement.»<br />
Quand on lui demande si elle pense que son<br />
métier est compatible avec une vie de famille,<br />
elle répond sans hésiter. «Il m’est arrivé de<br />
passer un mois loin de chez moi pour<br />
m’occuper des animaux. Je ne pense pas que<br />
ce soit une contrainte pour mon futur mari. Il<br />
notre projet<br />
Et si on reprenait tout du début ?<br />
Sans préjugé, sans facilité ? Et si on<br />
allait là où on ne va jamais, histoire<br />
de redécouvrir la réalité ? Chiche !<br />
Pendant une année, nous irons<br />
ensemble à Baraki (Alger), El Kouif<br />
(Tébessa), Sougueur (Tiaret),<br />
Abalessa (Tamanrasset), El Hadjar<br />
(Annaba) et El Menia (Ghardaïa). Un<br />
seul objectif : rencontrer des<br />
habitants pour connaître leurs<br />
préoccupations, leurs rêves, leur<br />
quotidien et essayer de comprendre<br />
quelle sera l’Algérie de 2014.<br />
Pourquoi ces villes ? Parce qu’elles<br />
nous paraissent représentatives de<br />
la complexe réalité du pays. Mais<br />
aussi parce que derrière des<br />
stéréotypes bien ancrés et malgré<br />
leur petite taille, il y a dans ces<br />
villes les hommes qui construisent<br />
le pays de demain.<br />
saura par avance ce que je fais comme métier,<br />
c’est à prendre ou à laisser», conclut-elle.<br />
Leyla Abdelbaqi, 34 ans, est née et a étudié à<br />
Tamanrasset. Elle a enseigné pendant six ans à<br />
Ouargla. Sa tenue traditionnelle dissimule un<br />
jean, un t-shirt fuchsia et des ballerines à la<br />
dernière mode moyen-orientale. «J’ai fini par<br />
épouser un fils d’Abalessa. Je trouve que les<br />
hommes d’ici sont plus ouverts, chaleureux et<br />
respectueux que les gens de la ville de<br />
Tamanrasset, qui n’est qu’à une centaine de<br />
kilomètres. Je voyage, pars voir ma famille,<br />
sans pression morale de la part de mon mari»,<br />
affirme Leyla.<br />
MATRIARCAT<br />
«Les gens du Nord sont obsédés par l’idée que<br />
la société touareg, qui est majoritaire ici,<br />
fonctionne sur un modèle matriarcal. C’est une<br />
vérité historique. Cela dit, nous sommes<br />
musulmans et nous respectons également ce<br />
que nous dicte notre religion, sans dualité ni<br />
contraintes. Les femmes ne portent pas le voile<br />
par contrainte. Nous portons le voile coutumier<br />
par tradition séculaire et non en signe de<br />
soumission à l’homme. Il nous protège du<br />
sable, du soleil et des insectes. La peau noire a<br />
également ses exigences. Le voile a remplacé<br />
la mlahfa, parce qu’il nous permet d’être<br />
coquettes !» Hannafi, 29 ans, musicien et<br />
poète, partage l’avis de Leyla. Selon lui, une<br />
femme est d’abord une citoyenne et une «force<br />
active» dans la société dans laquelle elle<br />
évolue. «Quand ma mère est tombée malade,<br />
j’ai dû prendre la décision de la faire<br />
hospitaliser à Alger. Le traitement qu’elle a eu<br />
était très lourd, elle devait donc passer deux<br />
mois dans la capitale. J’ai loué un appartement<br />
sur place pour prendre soin de ma mère, j’ai<br />
fait beaucoup de rencontres. Les gens du Nord<br />
sont très chaleureux et aiment les<br />
“étrangers“», plaisante-t-il. «Les femmes sont<br />
cloîtrées et ne sortent que pour faire les<br />
courses ou aller chez le médecin. Quand je<br />
racontais à mes amies le rôle que jouent les<br />
femmes du Sud dans la société, elles étaient<br />
étonnées. La liberté de la femme ne se résume<br />
pas à avoir le droit de porter le pantalon ou<br />
conduire une voiture, ça va au-delà. La liberté<br />
est d’abord un état d’esprit, et vivre dans un<br />
duel constant avec l’autorité de l’homme, qu’il<br />
soit mari, père ou frère, ne garantit pas<br />
l’émancipation.» ■
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
L’assassinat de son compagnon l’a propulsée sur le<br />
devant de la scène politique tunisienne, elle qui a fait<br />
le choix de militer loin des feux de la rampe. Elle est<br />
devenue l’icône d’une Tunisie en lutte. La veuve<br />
rebelle dénonce une justice qui «cherche à étouffer»<br />
la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaïd.<br />
Hacen Ouali<br />
houali@elwatan.com<br />
Le Premier ministre, Ali<br />
Larayedh, dès sa prise de<br />
fonction, avait assuré que les<br />
services de sécurité avaient<br />
identifié l’assassin de Chokri<br />
Belaïd, mais sans pour autant<br />
l’arrêter. Où en est la vérité<br />
quatre mois après l’assassinat de<br />
Belaïd ?<br />
Nulle part. L’affaire traîne en<br />
longueur. Nous sommes dans une<br />
situation de blocage, c’est un<br />
processus qui n’avance pas. Ce<br />
blocage est sciemment entretenu,<br />
car ce ne sont pas des éléments<br />
extérieurs objectifs qui font que<br />
l’affaire n’avance pas. Non. Les<br />
avocats ont démontré qu’il y a de<br />
nombreuses pistes qui n’ont pas<br />
été exploitées. Ils ont recueilli des<br />
informations remises au juge<br />
d’instruction, mais ce dernier<br />
refuse de les prendre en compte.<br />
Pire. Il (le juge d’instruction) a<br />
donné un pouvoir total à la brigade<br />
criminelle pour mener l’enquête et<br />
du coup, lui ne maîtrise plus rien.<br />
C’est la brigade qui mène l’enquête<br />
et lui ne reçoit que ce que celle-ci<br />
lui fournit. Alors que la brigade est<br />
sous la coupe du ministère de<br />
l’Intérieur d’Ennahdha et même<br />
après le remaniement<br />
gouvernemental, l’actuel Premier<br />
ministre, anciennement ministre<br />
de l’Intérieur, suit de près le<br />
dossier pour ne pas dire qu’il garde<br />
la main dessus. L’enquête n’est pas<br />
menée de manière sérieuse. Sinon<br />
comment expliquer que le juge<br />
d’instruction refuse d’entendre un<br />
témoin qui semble détenir des<br />
informations capitales. Il s’agit de<br />
l’homme d’affaires Fethi Damegh,<br />
arrêté dans l’affaire d’achat<br />
d’armes. Il a demandé, par écrit,<br />
que le juge d’instruction l’entende,<br />
mais ce dernier refuse. Pourquoi ?<br />
En plus, pourquoi le ministre de la<br />
Justice n’intervient-il pas ? Fethi<br />
Damegh, qui se trouve en prison,<br />
craint pour sa vie, il a peur d’être<br />
éliminé. C’est un témoin capital<br />
dans cette affaire. Un autre élément<br />
que le juge n’a pas pris en<br />
considération. Il y a une personne<br />
qui a été localisée et son appel<br />
téléphonique a été intercepté, la<br />
veille de l’assassinat, en bas de<br />
notre immeuble parlant de Chokri.<br />
Il a été écouté par le juge et ensuite<br />
libéré. Bref, il y a beaucoup<br />
d’indices et d’interférences dans le<br />
travail de la justice pour bloquer le<br />
processus.<br />
Vous soupçonnez des<br />
parties qui cherchent à étouffer<br />
l’affaire ?<br />
Il est clair que tout est fait pour<br />
qu’on ne sache pas qui a tué<br />
Chokri. Pourquoi ? Ils font tout<br />
pour empêcher que la vérité<br />
n’éclate. Ces gens-là doivent<br />
savoir que si l’enquête n’aboutit<br />
pas en Tunisie, nous irons vers une<br />
juridiction internationale. Mais<br />
pour l’instant, on met tout cela de<br />
côté, parce que, du point de vue<br />
légal, la juridiction internationale<br />
ne peut se saisir du dossier qu’en<br />
cas d’incompétence de la<br />
juridiction nationale. Ils veulent<br />
nous faire mal avec l’assassinat de<br />
Chokri. Et à ces gens, je dis que<br />
nous sommes et nous resterons<br />
débout.<br />
Qui sont ces gens ?<br />
Chokri disait toujours<br />
qu’Ennahdha cherchait à le<br />
liquider. Il était pertinemment sûr<br />
que cette formation voulait son<br />
élimination du paysage. La veille<br />
même de son assassinat, il disait<br />
que ce parti a failli sur tous les<br />
plans et c’est pour cela qu’il va se<br />
diriger vers la violence. Ce<br />
mouvement veut nous imposer un<br />
projet de société par la violence,<br />
d’autant qu’il sent la montée d’une<br />
résistance au sein de la société à<br />
son projet politique, à son<br />
économie, à sa conception<br />
rétrograde de la vie. Dans son<br />
analyse, Ennahdha fait croire que<br />
l’opposition représente la contrerévolution.<br />
Ce parti est en train de<br />
rééditer toutes les pratiques de<br />
l’ancien parti (RCD, ndlr) en<br />
monopolisant toute<br />
l’administration et les rouages de<br />
l’Etat. Ce parti entretien un rapport<br />
de méfiance vis-à-vis de ses<br />
adversaires, installant le pays dans<br />
une grave crise de confiance<br />
laquelle s’est accentuée avec<br />
l’assassinat de Chokri.<br />
Le président Moncef<br />
Marzouki s’est-t-il mobilisé à<br />
vos côtés pour faire connaître la<br />
vérité sur l’assassinat de «son<br />
ami» ?<br />
Au contraire. Marzouki avait<br />
dit à Chokri Belaïd quand il est allé<br />
le voir : «Les menaces proférées<br />
contre vous sont sérieuses, je dois<br />
assurer votre sécurité». Chokri<br />
bio express<br />
Née le 20 août 1970 dans la région de Kef, Basma Khalfaoui rencontre son<br />
compagnon, Chokri Belaïd, à son retour d’Irak, en 1998. Ensemble, ils quittent<br />
Tunis pour Paris où ils se marient en 2002 «à la française». Elle rentre au pays<br />
en 2006, une année après le retour de Chokri qui est déjà fortement impliqué<br />
dans le combat contre la dictature. Depuis l’assassinat de son compagnon, elle<br />
se radicalise. Elle compte créer «la fondation Chokri-Belaïd contre la violence».<br />
Marzouki a menti au juge<br />
avait refusé qu’on mette à sa<br />
disposition des gardes du corps.<br />
Mais, curieusement, quand<br />
Marzouki a été entendu par le juge<br />
d’instruction après l’assassinat de<br />
Chokri, celui-ci avait nié les<br />
propos qu’il avait pourtant tenus à<br />
Chokri. Il a dit au juge : «Non, je<br />
ne lui ai rien dit.» Pas seulement<br />
Marzouki d’ailleurs, Ahmed<br />
Nadjib Echabi aussi a nié devant le<br />
juge avoir dit à Chokri qu’il était<br />
menacé. Marzouki a menti au juge<br />
d’instruction. Je ne comprends pas<br />
quelle direction il prend. Et c’est<br />
pour cela que je refuse de le<br />
rencontrer. Il a voulu venir<br />
présenter ses condoléances, j’ai<br />
refusé et je refuse toujours. Parce<br />
qu’il ne veut pas participer à faire<br />
«éclater» la vérité. Il n’est pas sans<br />
savoir qu’un processus de violence<br />
s’installe dans le pays auquel luimême<br />
participe en acceptant de<br />
recevoir, au palais de Carthage, les<br />
comités de la protection de la<br />
révolution qui terrorisent les gens<br />
et qui utilisent la violence. Aucune<br />
prise de décision de sa part, aucune<br />
déclaration qui condamne au<br />
moins la responsabilité politique<br />
de ce gouvernement. Donc moi, je<br />
ne peux pas l’accepter chez moi.<br />
Vous êtes confiante pour<br />
l’avenir de la Tunisie ?<br />
Totalement confiante. La<br />
réaction courageuse des jeunes,<br />
des femmes et de nombreux<br />
Tunisiens face à la tentation<br />
totalitaire donne de l’espoir. Les<br />
Tunisiens se battent et continueront<br />
le combat afin de faire aboutir les<br />
aspirations pour lesquelles ils se<br />
sont soulevés contre la tyrannie. Ils<br />
ont fait la révolution pour la liberté,<br />
la dignité et le travail. Je reste<br />
engagée dans le combat pour<br />
l’instauration d’un projet de<br />
société de progrès, de liberté, de<br />
démocratie et de respect de la<br />
dignité humaine et pour une<br />
société plurielle qui assume<br />
pleinement ses différences<br />
d’opinions, de conscience. Une<br />
société où on gère de manière non<br />
violente les conflits. Les jeunes<br />
Tunisiens se sont sacrifiés pour un<br />
monde meilleur, un monde où on<br />
peut voir des fleurs partout, danser<br />
lorsqu’on en a envie, rire quand on<br />
veut, lire ce qu’on a envie de lire et<br />
réfléchir et avoir des avis sur toutes<br />
en aparté 9<br />
BASMA KHELFAOUI-BELAÏD. Veuve de Chokri Belaïd, leader tunisien assassiné<br />
Chokri<br />
mérite que je<br />
marche, même<br />
pieds nus, sur les<br />
braises pour<br />
maintenir la<br />
flamme de la<br />
liberté.<br />
l'actu<br />
Mercredi, les partisans du Front populaire se sont rassemblés à Tunis pour<br />
demander que toute la lumière soit faite sur l’assassinat de Chokri Belaïd<br />
les questions en toutes liberté.<br />
Celui qui veut faire la prière est<br />
libre de la faire, tout comme celui<br />
qui a envie de boire du vin. Qu’on<br />
libère la société des tous les tabous<br />
qu’on lui a imposés ; que les gens<br />
puissent enfin respirer la liberté.<br />
Leur projet à eux (les islamistes),<br />
c’est le déni de la liberté et de la<br />
démocratie. Contente-toi de ce que<br />
tu as et ne t’insurge pas contre le<br />
gouvernant. Il milite pour une<br />
société morte. Ce projet nous le<br />
combattrons comme nous avons<br />
combattu la dictature. En Tunisie,<br />
nous sommes face à un dilemme :<br />
soit nous voulons une société qui<br />
avance ou bien une société qui<br />
recule renfermée sur elle-même.<br />
Le jour de l’enterrement<br />
de Chokri Belaïd, le monde<br />
entier a découvert une femme<br />
courageuse à la tête du cortège<br />
funèbre, qui a dit qu’elle n’a pas<br />
le droit d’être triste et de faire le<br />
deuil, mais de résister !<br />
J’ai des origines algériennes. Je<br />
viens de la région d’El Kef et ma<br />
mère à des origines algériennes.<br />
J’ai des ancêtres algériens. La<br />
femme algérienne, elle est en moi<br />
tout comme la femme<br />
palestinienne. C’est notre culture<br />
et notre background. L’image<br />
d’une femme qui doit continuer à<br />
résister quelle que soit la dureté<br />
des conditions. Chokri était un<br />
grand homme, un résistant. Il<br />
mérite que je marche, même pieds,<br />
nus sur les braises pour maintenir<br />
la flamme de la liberté.<br />
Basma Khalfaoui avec Salah, le père<br />
de Chokri Belaïd (à droite) et son frère<br />
(à gauche)<br />
PHOTOS : AFP
10 monde<br />
1 Tunisie<br />
Les salafistes annulent la<br />
manifestation d’aujourd’hui<br />
Le mouvement salafiste tunisien Ançar Charia a<br />
annulé son appel à manifester aujourd’hui à Kairouan<br />
à la suite de la libération de son porte-parole, un mot<br />
d’ordre qui laissait craindre de nouveaux heurts avec<br />
la police. «Voici une information qui va réjouir (...) les<br />
agents du tyran : annulation de la protestation devant<br />
le siège d’Ennahda à Kairouan après la libération de<br />
notre frère Seifeddine Raïs», a indiqué hier l’antenne<br />
de Kairouan d’Ançar Charia sur sa page facebook. Le<br />
mouvement salafiste avait appelé à une manifestation<br />
devant les locaux d’Ennahda aujourd’hui après-midi<br />
pour protester contre l’arrestation de M. Raïs, porteparole<br />
d’Ançar Charia, le 19 mai. Il a été libéré mercredi<br />
soir, mais reste inculpé de diffusion d’informations<br />
mensongères et d’incitation à la violence. Les autorités<br />
avaient prévenu que ce rassemblement n’était pas<br />
autorisé, laissant craindre de nouveaux affrontements<br />
entre policiers et militants salafistes après ceux de<br />
dimanche, où un mort et 18 blessés ont été enregistrés<br />
en banlieue de Tunis. M. Raïs avait été arrêté dimanche,<br />
jour où son groupe comptait tenir son congrès annuel<br />
à Kairouan, interdit par les autorités. En réaction à<br />
cette interdiction, les partisans de l’organisation<br />
djihadiste ont tenu le<br />
rassemblement à la cité<br />
Ettadhamen, leur<br />
bastion, près de Tunis,<br />
déclenchant les affrontements. Le<br />
parti au pouvoir a longtemps<br />
entretenu des relations ambiguës<br />
avec les djihadistes malgré leur<br />
essor depuis la révolution de janvier<br />
2011. Confronté à des bandes armées<br />
liées à Al Qaîda à la frontière ouest et aux<br />
menaces de guerre formulées par Ançar Charia, le<br />
gouvernement a considérablement durci le ton vis-àvis<br />
de ce groupe, l’accusant désormais d’être impliqué<br />
dans le terrorisme.<br />
4 Irak<br />
11 morts dans des actes de violence<br />
Onze personnes ont péri hier dans des violences en Irak, dont<br />
quatre soldats tués dans l’attaque d’un poste de contrôle au nord<br />
de Baghdad, ont annoncé des responsables. Des hommes armés<br />
ont attaqué un poste de contrôle à Taji, faisant quatre morts et<br />
cinq blessés parmi les soldats, ont indiqué des responsables des<br />
services médicaux et de sécurité. Toujours au nord de la<br />
capitale, près de Baqouba, une bombe a explosé à proximité<br />
d’une patrouille de police, tuant quatre personnes, tandis que<br />
des hommes armés ont abattu deux policiers dans une autre<br />
attaque, ont annoncé un lieutenant-colonel de police et une<br />
source médicale. Des hommes armés ont également tué un<br />
civil à Mossoul (nord), selon la police et un médecin. Et à<br />
Tikrit, une bombe a explosé près d’une patrouille de police,<br />
blessant deux<br />
officiers, ont<br />
indiqué un<br />
officier et une<br />
source<br />
médicale.<br />
Mercredi, les<br />
violences<br />
avaient fait 22<br />
morts à<br />
travers le<br />
pays, dont 12<br />
personnes<br />
abattues dans<br />
une maison close de Bagdad et 8 activistes<br />
assassinés par les forces de sécurité. Le pays est<br />
secoué par une vague de violences qui a fait plus<br />
de 400 morts depuis le début du mois. Ces<br />
violences ont beaucoup diminué depuis le pic<br />
atteint dans les années 2006 et 2007, mais les<br />
attentats restent quotidiens dans le pays. Plus<br />
de 200 personnes sont tuées chaque mois<br />
depuis le début de l’année.<br />
2 Grande-Bretagne<br />
David Cameron dénonce<br />
la trahison de l’islam<br />
3 Congo<br />
La brigade d’intervention<br />
de l’ONU bientôt prête<br />
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a<br />
annoncé hier à Goma, ville stratégique de l’est de<br />
la République démocratique du Congo, que la brigade<br />
d’intervention de l’ONU sera prête d’ici «un à deux<br />
mois» pour combattre les groupes armés de l’Est<br />
congolais. Lundi, après plusieurs mois de trêve, les<br />
combats ont repris entre l’armée et la rébellion<br />
Mouvement du 23 mars (M23) dans la zone de Mutaho.<br />
Des tirs d’armes lourdes ont atteint la localité de<br />
Mugunga, faisant fuir environ 30 000 déplacés. Mercredi,<br />
Ban Ki-moon s’était dit préoccupé par la reprise des<br />
combats et a invité «toutes les parties à régler leur<br />
différend de façon pacifique». «Le temps est venu pour la<br />
paix et le développement pour le peuple de la République<br />
démocratique du Congo et ceux de la région», avait-il<br />
souligné. Hier, un calme relatif régnait aux abords de Goma,<br />
l’armée et le M23 ayant tacitement décidé d’une trêve pour la<br />
visite de Ban Ki-moon qui, en début d’après-midi, a quitté Goma<br />
pour Kigali. «Vu ce qui se passe, je pense que nous devons<br />
accélérer le déploiement pour qu’ils soient pleinement à pied<br />
d’œuvre le plus tôt possible», avait déclaré mardi Ban Ki-moon<br />
depuis le Mozambique. Cette brigade doit renforcer la Mission de<br />
l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), la plus<br />
importante au<br />
monde, forte de<br />
17000 hommes<br />
et chargée de la<br />
protection des<br />
civils. Dotée<br />
d’un mandat<br />
offensif, elle<br />
doit combattre<br />
et désarmer les<br />
groupes armés<br />
dans l’est de la<br />
RDC - M23 en<br />
tête.<br />
Le Premier ministre<br />
britannique, David<br />
Cameron, a déclaré<br />
hier, après une<br />
réunion de crise sur<br />
le meurtre en pleine<br />
rue d’un soldat à<br />
Londres, qu’il<br />
s’agissait non<br />
seulement «d’une<br />
attaque contre la<br />
Grande-Bretagne»<br />
mais aussi «d’une trahison de l’islam». «Ce n’était pas<br />
seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode<br />
de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des<br />
communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays.<br />
Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable», a<br />
déclaré le Premier ministre lors d’un point presse devant<br />
Downing Street. «Nous ne nous inclinerons jamais devant<br />
la terreur ou le terrorisme sous toutes ses formes», a-t-il<br />
ajouté. «Nous allons vaincre l’extrémisme en restant<br />
soudés, en soutenant nos services de police et nos<br />
services de sécurité et, par-dessus tout, en défiant le<br />
discours toxique de l’extrémisme», a-t-il poursuivi. Il a<br />
rappelé que le terrorisme avait pris «plus de vies<br />
musulmanes que celles d’aucune autre religion». «Il<br />
n’y a absolument aucune justification pour ces actes<br />
dont la responsabilité incombe uniquement aux<br />
personnages détestables qui ont mené cette attaque<br />
épouvantable», a-t-il martelé. Pour rappel,<br />
mercredi en début d’après-midi, deux jeunes<br />
hommes noirs ont tué un soldat britannique en<br />
pleine rue, dans le sud-est de Londres, à coups de<br />
couteau et de hachoir de boucher. L’un des deux a<br />
justifié cet acte par le fait que «des soldats<br />
britanniques tuent quotidiennement des<br />
musulmans dans les pays musulmans».<br />
5<br />
2<br />
1<br />
6 4<br />
5 Boston<br />
Du nouveau dans l’attentat<br />
du marathon<br />
L’enquête sur les attentats du marathon de Boston prend un virage<br />
inattendu. Un homme tué mercredi en Floride lors d’un interrogatoire<br />
avec le FBI avait, peu avant sa mort, avoué son implication dans un<br />
triple meurtre commis, selon lui, avec Tamerlan Tsarnaev, un des<br />
auteurs présumés de l’attentat de Boston, rapportent les médias US.<br />
Ce triple meurtre, jamais élucidé, a eu lieu le 11 septembre 2011 à<br />
Waltham (banlieue ouest). Trois hommes ont été retrouvés égorgés<br />
dans un appartement, couverts de marijuana. L’homme tué mercredi<br />
matin, un jeune d’origine tchétchène de 27 ans, Ibragim Todashev,<br />
connaissait Tamerlan Tsarnaev, l’aîné des frères accusés de l’attentat<br />
du 15 avril qui a fait 3 morts et 264 blessés lors du marathon de<br />
Boston. Il pratiquait, comme lui, les arts martiaux et avait habité<br />
Boston, a indiqué un de ses amis, Khusn Taramiv, sur la chaîne locale<br />
wesh.com. Le FBI de Boston avait confirmé la mort de Todashev,<br />
expliquant qu’il avait «provoqué un violent affrontement» lors de son<br />
interrogatoire «en lien avec l’enquête sur l’attentat du marathon de<br />
Boston». Le FBI s’intéressait à Todashev depuis l’attentat du 15 avril et<br />
l’avait interrogé plusieurs fois, selon son ami Taramiv. Les enquêteurs<br />
auraient établi un lien entre le triple meurtre et les frères Tsarnaev sur<br />
la base de leur ADN, après l’attentat de Boston, selon ABC news.<br />
3<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
6 Syrie<br />
L’opposition ira-t-elle<br />
à la conférence de paix ?<br />
Moaz Al Khatib, l’un des chefs de file de l’opposition<br />
syrienne, appelle Bachar Al Assad à remettre ses<br />
pouvoirs à son vice-président ou à son Premier<br />
ministre puis à partir à l’étranger avec 500 membres de<br />
son entourage, sans pour autant leur garantir une<br />
quelconque immunité. Ces propositions sont formulées<br />
dans un plan de paix en 16 points que Moaz Al Khatib,<br />
soumises hier aux délégués de la CNS réunis à Istanbul.<br />
La Coalition nationale de l’opposition syrienne a, en effet,<br />
entamé hier à<br />
Istanbul une réunion<br />
de trois jours pour<br />
discuter de sa<br />
participation à une<br />
éventuelle<br />
conférence de paix<br />
internationale<br />
«Genève 2», qu’elle<br />
conditionne à<br />
l’assurance d’un<br />
départ rapide du président Bachar Al Assad. Aux termes du<br />
plan de paix dévoilé sur sa page facebook, le dignitaire sunnite<br />
exhorte Bachar Al Assad à se retirer au profit de son Premier<br />
ministre, ou de son vice-président. Moaz Al Khatib donne 20<br />
jours à Bachar Al Assad pour réagir qui aurait ensuite un mois<br />
pour dissoudre le Parlement puis, une fois qu’il aurait quitté le<br />
pouvoir, son gouvernement resterait en place pour une durée de<br />
100 jours afin de restructurer l’armée. Au terme de cette période,<br />
le pouvoir serait transféré à un gouvernement de transition.
sur le mur de<br />
«Les femmes et les filles sont victimes de<br />
discrimination depuis trop longtemps à cause d’une<br />
interprétation faussée de la parole de Dieu. Toute ma<br />
vie, j’ai été un chrétien pratiquant… Tout comme des<br />
millions d’autres personnes dans le monde entier, je<br />
trouve dans ma foi une source de force et de<br />
réconfort. Ma décision de quitter la Convention<br />
baptiste du Sud, dont je faisais partie depuis une<br />
soixantaine d’années, a donc été douloureuse et<br />
difficile. Elle est cependant devenue inévitable pour<br />
moi lorsque les dirigeants de la Convention, citant<br />
quelques versets de la Bible soigneusement choisis et<br />
affirmant qu’Eve a été créée après Adam et qu’elle<br />
était responsable du péché originel, ont édicté que les<br />
femmes devaient être “soumises“ à leur mari.» Ces<br />
paroles ne sont pas d’une chrétienne progressiste,<br />
encore moins d’une féministe. C’est Jimmy Carter,<br />
président des Etats-Unis de 1977 à 1981, qui a fait<br />
cette belle déclaration… J’ai toujours pensé que la<br />
position juste des croyants et pratiquants énoncée<br />
clairement et publiquement ferait avancer la<br />
question des femmes, comme d’autres questions<br />
qui touchent à la pratique de l’islam. En particulier<br />
la liberté de conscience. Ceux-là qui s’offusquent<br />
quand nous critiquons les positions de l’orthodoxie<br />
musulmane sur certaines questions (les femmes, la<br />
sexualité, la soumission, le Ramadhan, l’apostasie, la<br />
lapidation), quand nous dénonçons les abus qu’elles<br />
entraînent et qui nous disent que l’islam ce n’est pas<br />
ça, devraient écouter Jimmy Carter avec attention.<br />
Les excès que je viens de mentionner n’expliquent<br />
pas entièrement, mais ont sans doute renforcé les<br />
convictions d’athéisme qui s’expriment de plus en<br />
plus dans le monde musulman. Surtout chez les<br />
jeunes. Ce monde musulman n’est pas spécifique, il<br />
obéit comme les autres (chrétien et hébraïque) aux<br />
mêmes règles, et le temps fera son ouvrage. Aussi<br />
impétueuse et violente qu’est notre jeunesse, aussi<br />
subversif qu’est le président Jimmy Carter, ni les uns<br />
ni lui n’atteindront la virulence d’Abû Bakr Razi<br />
(864-924) contre le monothéisme. Ceci nous<br />
rappelle que la tradition culturelle islamique a<br />
connu des esprits libres comme la culture<br />
chrétienne et hébraïque. Elle ne saurait rester en<br />
marge de l’histoire.<br />
www facebook com/wassyla tamzali<br />
Ecolos, rejoignez<br />
les éboueurs de la mer<br />
Ce samedi dans plusieurs wilayas<br />
12-13<br />
PHOTO : D. R.
PHOTOS : D. R.<br />
El Watan Week-end<br />
12 Vendredi 24 mai 2013<br />
sur le net El Watan Week-end<br />
sur le net www.emirabdelkaderdih.com<br />
Pour en savoir plus sur le potentiel historique d’Alger :<br />
Vendredi 24 mai 2013 13<br />
www.facebook.com/Alger-Bonheur<br />
VENDREDI 24<br />
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annuel, les calligraphes seront plus de 70 à montrer leurs œuvres et<br />
à confronter leurs talents et expériences, notamment des pays suivants : la<br />
Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Koweït, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, l’Iran,<br />
la Turquie, la France, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Inde, la Bulgarie<br />
et l’Espagne. La manifestation s’ouvrira avec le vernissage de l’exposition<br />
de calligraphie au Musée public national de l’enluminure, de la miniature<br />
et de la calligraphie arabe. En marge de l’exposition, la journée du 29 mai<br />
sera consacrée à un débat autour de la calligraphie à travers ses diff érentes<br />
expressions. Des spécialistes viendront enrichir ce séminaire qui sera organisé<br />
à l’hôtel Mazafran de Zéralda. C’est là que se tiendront le lendemain, 30<br />
mai, les ateliers au sein desquels les participants pourront être initiés à<br />
d’autres techniques ou formes d’expression calligraphiques. Le 1er juin, et<br />
à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant, en collaboration avec<br />
l’Union des parents d’élèves et de la wilaya d’Alger, un atelier aura lieu dans<br />
la matinée avec pour but d’initier les jeunes écoliers à l’art de la calligraphie.<br />
En après-midi, un autre atelier sera réservé, cette fois, à un échange libre entre<br />
calligraphes. Les 2 et 3 juin seront consacrés aux ateliers avec, dans l’aprèsmidi,<br />
une visite de musée est également prévue. Au Musée de la miniature, de<br />
l’enluminure et de la calligraphie (Casbah). Faten Hayed<br />
Représentation de Attabiâa oua<br />
sahira, par l’association Adhouaa<br />
athakafa de Mehdia de Tiaret. Au<br />
théâtre régional. Avenue Larbi Ben<br />
M’hidi. Tél. : 026.222.358.<br />
MUSIQUE. Alger. A 17h. Concert<br />
initié par Réseau 50 avec les frères<br />
Bouchakour et le groupe Slamthine.<br />
A la salle Echabab (ex-Casino).<br />
FÊTE DE LA FRAISE. Skikda. A<br />
l’occasion de la Fête de la fraise, le<br />
club Alto sportif Skikda organise une<br />
rencontre de paramoteur.<br />
ENFANTS. Batna. Représentation<br />
de Atair el ajib, par l’association<br />
Echihabe des arts dramatiques de<br />
Annaba. Au théâtre régional. 2, rue<br />
Mohamed Salah Ben Abbès.<br />
Tél. : 033.802.080.<br />
ENFANTS. Skikda. Représentation<br />
de La princesse et le mendiant. Au<br />
théâtre régional.<br />
ENFANTS. Annaba. Représentation<br />
de Mamlaket el ajaïb, par<br />
l’association Echiheb des arts<br />
dramatiques de Annaba. Au théâtre<br />
régional. 1, place Tarek Ibn Ziad.<br />
Tél. : 038.863.817.<br />
ENFANTS. Oran. A 10h.<br />
Représentation de En nahla. Au<br />
théâtre régional. Place du 1er<br />
Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />
ENFANTS. Sidi Bel Abbès.<br />
Représentation de Beau papillon,<br />
par l’association El Awail. Au théâtre<br />
régional.<br />
SAMEDI 25<br />
CONFÉRENCE. Alger. A 9h. Des<br />
chrétiens dans la guerre. Au Centre<br />
Diosésain. Les Glycines. 5, chemin<br />
Slimane Hocine.<br />
RENCONTRE. Alger. A 15h. La remise<br />
des copies de la correspondance<br />
entre l’Emir Abdelkader et le citoyen<br />
suisse Charles Eynard. Au Musée<br />
central de l’armée.<br />
ENFANTS. Alger. A 10h.<br />
Représentation de Roumana, par la<br />
coopérative El Beliri. A la salle Atlas.<br />
27, rue Mohamed Seghir Saâdaoui.<br />
CONCERT. Alger. A 15h. 5e édition<br />
de Mahawib. Salle Atlas, 27, rue<br />
Mohamed Seghir Saâdaoui, Bab El<br />
Oued.<br />
ARCHÉOLOGIE. Alger. Atelier «L’art<br />
de la fouille, le débitage» organisé<br />
par le service préhistoire. Au Musée<br />
de préhistoire et d’ethnographie du<br />
Bardo.<br />
VENTE-DÉDICACE. Alger. Rencontre<br />
avec Amel Zen à l’occasion de<br />
la sortie de son nouvel opus. Au<br />
Studio’s Megastore de Sidi Yahia.<br />
RENCONTRE. Alger. A 17h.<br />
4e rendez-vous Diwan Dar<br />
Abdellatif «Sur les traces de l’Emir<br />
Abdelkader», organisé par l’Agence<br />
algérienne pour le rayonnement<br />
culturel (AARC) et les éditions<br />
Barzakh. A Dar Abdellatif. El Hamma.<br />
RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />
auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />
jeunesse», première résidence Dar<br />
Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />
qui aiment les diff érences (Leqald).<br />
El Hamma.<br />
CONFÉRENCE. Alger. A 14h30.<br />
«Gouvernance et société civile»,<br />
par Pierre Calame, Polytechnicien et<br />
ingénieur des Ponts et Chaussées.<br />
A l’Institut français. 7, rue Hassani<br />
Issad. Tél. : 021.737.820.<br />
ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />
Ateliers chanson française. Ateliers<br />
ouverts à ceux qui désirent<br />
chanter ou jouer d’un instrument<br />
de musique. Pour vous inscrire,<br />
envoyez un mail avec nom, prénom,<br />
année de naissance, profession,<br />
commune de résidence et adresse<br />
internet à l’adresse suivante:<br />
atelierchansonfrancaise@<br />
ifalgerie.com<br />
SEMAINE CULTURELLE. Kouba.<br />
Jusqu’au 25. Ath Yenni à Kouba.<br />
ECOLO. A 9h. Opération «Les<br />
éboueurs de la mer 2013» organisée<br />
par Radio algérienne. EL Tarf : plage<br />
Messida. Annaba : Plage St Cloud et<br />
Chapuis. Skikda : plage Ben M’hidi.<br />
Jijel : plages Kotama et El Kenar<br />
Béjaïa : plages Souk Lethnine,<br />
Tichy et Aokas. Tizi Ouzou :<br />
plages Caroubier, Azeff oun et<br />
Tigzirt. Boumerdès : plage Corso<br />
Alger : plages Tamenfoust,<br />
Qadous et Zéralda (grande<br />
plage familiale). Tipasa : plages<br />
Chenoua et Bou Ismaïl. Chlef<br />
: plages du port de Ténès. Aïn<br />
Témouchent : Terga Plage.<br />
Tlemcen : Plage Ben M’hidi.<br />
Mostaganem : plage Sablettes.<br />
Oran : plage Marsat El Hadjadj.<br />
MUSIQUE. Tlemcen. A 18h. Concert<br />
du groupe Jarka. A la Maison de la<br />
culture.<br />
ENFANTS. Annaba. Représentation<br />
de Mamlaket el ajaïb, par<br />
l’association Echiheb des arts<br />
dramatiques de Annaba. Au théâtre<br />
régional. 1, place Tarek Ibn Ziad.<br />
Tél. : 038.863.817.<br />
RENCONTRE. Oran. A 15h.<br />
Présentation du livre Les sanglots de<br />
Césarée de Nadia Sebkhi. A l’Institut<br />
français. 112, rue Larbi Ben M’hidi.<br />
Tél. : 041.403.541.<br />
MUSIQUE. Oran. A 14h. Concert<br />
avec Harage MC. Au théâtre régional.<br />
Place du 1er Novembre 1954.<br />
Tél. : 041.397.089.<br />
SCRABBLES. Constantine. Tournoi<br />
de scrabbles. Si vous êtes joueur,<br />
amateur ou confi rmé, inscrivez vous<br />
à l’accueil de la médiathèque. A<br />
l’Institut français. 1, boulevard de<br />
l’Indépendance. Tél. : 031.912.591.<br />
SOLIDARITÉ. Blida. A 10h. Le<br />
groupe Ness El Khir Algérie organise<br />
une grande action de don de sang<br />
avec les ceintures noires et cela lors<br />
d’un tournoi de charité en nihon<br />
tai jitsu. A la maison de jeunes Beni<br />
Tamou.<br />
CHAMPÊTRE. Ouagnoun. A 9h. La<br />
fête du lait organisée par le comité<br />
de village et l’association culturelle<br />
Ithran Imaloussene. Au village<br />
Imaloussène (Timizart).<br />
ENFANTS. Tizi Ouzou. A 10h.<br />
Représentation de Imtihane<br />
achadjâa, par l’association Adhouaa<br />
athakafa de Mehdia de Tiaret. Au<br />
théâtre régional. Avenue Larbi Ben<br />
M’hidi. Tél. : 026.222.358.<br />
THÉÂTRE. Béjaïa. A 18h.<br />
Représentation de Dinou-Zour, par<br />
Bachir Lallali. Au théâtre régional.<br />
Boulevard Amirouche.<br />
Tél. : 034.211.092.<br />
THÉÂTRE. Batna. Représentation de<br />
El bahi oua el bahia, par l’association<br />
Masrah Noujoume El Fen de Skikda.<br />
Au théâtre régional. 2, rue Mohamed<br />
Salah Ben Abbès. Tél. : 033.802.080.<br />
MUSIQUE. Oran. A16h. Concert avec<br />
le groupe SOS El Bahia. Au théâtre<br />
régional. Place du 1er Novembre<br />
1954. Tél. : 041.397.089.<br />
ENFANTS. Oran. A 10h.<br />
Représentation de La cellule. Au<br />
théâtre régional. Place du 1er<br />
Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />
ENFANTS. Sidi Bel Abbès.<br />
Représentation de Beau papillon, par<br />
l’association<br />
El Awail. Au théâtre régional.<br />
THÉÂTRE. Mascara. Représentation<br />
de Souff rances de Djamila, par la<br />
coopérative Bodour Production<br />
d’Oran. Au théâtre régional.<br />
JUMELAGE. Oran. Dans le cadre<br />
du jumelage Oran-Bordeaux<br />
rencontre avec Anne Saff ore, partage<br />
littéraire et musical, exposition<br />
de photographies et pour fi nir la<br />
journée une dégustation de sfenj. A<br />
l’Institut français. 112, rue Larbi Ben<br />
M’hidi. Tél. : 041.403.541.<br />
DIMANCHE 26<br />
FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />
du Festival culturel européen avec<br />
Elli Paspala. A l’Auditorium de la<br />
Radio nationale. 21, boulevard des<br />
Martyrs.<br />
RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />
«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />
jeunesse», première résidence Dar<br />
Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />
qui aiment les diff érences (Leqald).<br />
El Hamma.<br />
ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />
Ateliers chanson française. Ateliers<br />
ouverts à ceux qui désirent<br />
chanter ou jouer d’un instrument<br />
de musique. Pour vous inscrire,<br />
envoyez un mail avec nom, prénom,<br />
année de naissance, profession,<br />
commune de résidence et adresse<br />
internet à l’adresse suivante:<br />
atelierchansonfrancaise@<br />
ifalgerie.com<br />
SCRABBLES. Constantine. Tournoi<br />
de scrabbles. Si vous êtes joueur,<br />
amateur ou confi rmé, inscrivez vous<br />
à l’accueil de la médiathèque. A<br />
l’Institut français.<br />
1, boulevard de l’Indépendance.<br />
Tél. : 031.912.591.<br />
LUNDI 27<br />
FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />
du Festival culturel européen avec<br />
Ferenczi Gyorgy et Rackajam. A<br />
l’Auditorium de la Radio nationale.<br />
21, boulevard des Martyrs.<br />
VERNISSAGE. Chéraga. De 10h à<br />
18h. Jusqu’au 9 juin. Exposition de<br />
Hacen Drici. A la galerie Dar El Kenz.<br />
16, lot Ben Haddadi, Chéraga.<br />
Tél. : 021.368.493.<br />
RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />
auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />
jeunesse», première résidence Dar<br />
Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />
qui aiment les diff érences (Leqald).<br />
El Hamma.<br />
ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />
Ateliers chanson française. Ateliers<br />
ouverts à ceux qui désirent<br />
chanter ou jouer d’un instrument<br />
de musique. Pour vous inscrire,<br />
envoyez un mail avec nom, prénom,<br />
année de naissance, profession,<br />
commune de résidence et adresse<br />
internet à l’adresse suivante:<br />
atelierchansonfrancaise@<br />
ifalgerie.com<br />
FORUM. Alger. A 17h30. Autour<br />
du thème «Les jeunes et la culture<br />
de l’entreprenariat» (en langue<br />
française). A l’ambassade des Etats-<br />
Unis.<br />
FESTIVAL. Oran. A 19h. 14e édition<br />
du Festival culturel européen<br />
avec Ulrich Drechsler Trio. Au<br />
Conservatoire.<br />
MARDI 28<br />
FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />
du Festival culturel européen<br />
avec Des masques. A la salle Ibn<br />
Khaldoun.<br />
ENFANTS. Alger. A 14h30. Art de<br />
la scène «Pourquoi ? Comment ?<br />
Qui a inventé ?» Dans le cadre des<br />
animations off ertes aux enfants, à<br />
partir de 8 ans. A l’Institut français. 7,<br />
rue Hassani Issad. Tél. : 021.737.820.<br />
RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />
«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />
jeunesse», première résidence Dar<br />
Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />
qui aiment les diff érences (Leqald).<br />
El Hamma.<br />
ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />
Ateliers chanson française. Ateliers<br />
ouverts à ceux qui désirent<br />
chanter ou jouer d’un instrument<br />
de musique. Pour vous inscrire,<br />
envoyez un mail avec nom, prénom,<br />
année de naissance, profession,<br />
commune de résidence et adresse<br />
internet à l’adresse suivante :<br />
atelierchansonfrancaise@<br />
ifalgerie.com<br />
MUSIQUE. Akbou. A 17h. Concert de<br />
Daniel Bourguet. A la salle de cinéma<br />
d’Akbou.<br />
ENFANTS. Tizi Ouzou. A 14h.<br />
Représentation Adoumeya, par la<br />
troupe El Kassaba d’Alger. Au théâtre<br />
régional. Avenue Larbi Ben M’hidi.<br />
Tél. : 026.222.358.<br />
ENFANTS. Skikda. Représentation<br />
de La princesse et le mendiant. Au<br />
théâtre régional.<br />
ENFANTS. Oran. A 15h.<br />
Représentation de En Nahla. Au<br />
théâtre régional. Place du 1er<br />
Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />
L'émir, le droit et la morale<br />
Du mardi 28 au jeudi 30. Colloque sur L'émir Abdelkader et le droit international humanitaire,<br />
organisé par la Fondation Emir Abdelkader et le Comité international de la Croix-Rouge. Mardi. 11h30<br />
– Conférence «L’Emir Abdelkader : droits humains et dialogue des civilisations» par Pr Cherif - en français. 12h. – Débats.<br />
15h – 15h25. «Protection des victimes de la guerre avant la codifi cation des lois de la guerre» par Pr Idriss Boukra - en<br />
arabe. 15h25 - 15h50. «Judaïsme et droits de l’homme» par Rabbin Marc Raphael Guedj - en français. 15h50 – 16h15.<br />
Débats. 16h45 – 17h10. «St Augustin et la défense des DH dans l’empire romain» par Mgr Henri Teissier, archevêque<br />
émérite d’Alger - en français. 17h10 – 17h35. «Vue d’ensemble sur la protection des victimes de la guerre en droit<br />
islamique et en droit international humanitaire» par Dr Ameur Zemmali - en arabe. 17h35 – 18h. Débats.<br />
Mercredi. 9h - 9h25. «Renforcement du respect du DIH» par SE l’ambassadeur Nicolas Lang - en français. 9h25<br />
- 9h50 . «Renforcement de la protection juridique des personnes privées de liberté pendant les confl its armés noninternationaux»<br />
par Dr Jean-François Queguiner - en français. 9h50 – 10h15. Débats. 10h45 - 11h10. «L’Emir<br />
Abdelkader : convergence des civilisations et géopolitique de l’humain» par Pr Mohamed Taïbi - en français. 11h10 -<br />
11h35. «Abdelkader et les sources du droit humanitaire» par Pr Tomas Whoerner-Powell - en anglais. 11h35 – 12h15.<br />
Débats. 15h – 15h25. «L’autre chez l’Emir Abdelkader et chez son maître Ibn Arabi» par Pr Abdelbaki Meftah - en arabe.<br />
15h25 – 15h50. «Le discours sur la guerre, la paix et la tolérance selon l’Emir Abdelkader» par Pr H’mida Amiraoui<br />
- en arabe. 15h50 – 16h25 Debats. 16h50 – 17h15. «L'Emir Abdelkader et les règles coutumières du DIH» par Pr<br />
Mostefa Khiati - en français. 17h15 – 17h45. «La question de la femme dans la pensée de l’Emir Abdelkader : une étude<br />
sociologique » par Pr Amel Moussa - en arabe. 17h45 – 18h15. Débats.<br />
Jeudi. 9h-9h30. «L’action du Comité international de la Croix-Rouge durant la guerre d’Algérie 1954-1962» par François<br />
Bugnion - en français.<br />
9h30 - 10h. «L’Emir Abdelkader entre la tendance à la victoire et les exigences d’humaniser la guerre et la répercussion<br />
de cette situation sur l’Armée nationale populaire» par le colonel Slimane Mouali - en arabe. 10h30 – 11h. «L’éclair et la<br />
fulgurance. L’Emir, un humaniste pour le XXIe siècle» par Pr Reda Benkirane en français. 11h – 11h30. Débats.<br />
Au Cercle national de l'armée. Béni Messous.<br />
MERCREDI 29<br />
CONFÉRENCE. Alger. «La dimension<br />
africaine de la Révolution algérienne<br />
à travers le livre de Meriem Sghir»,<br />
par Boudersaya Bouazza, enseignant<br />
à l’université Alger II. Au palais des<br />
Raïs (Bastion 23). 23, boulevard<br />
Amara Rachid.<br />
FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />
du Festival culturel européen<br />
avec Des masques. A la salle Ibn<br />
Khaldoun.<br />
RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />
auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />
jeunesse», première résidence Dar<br />
Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />
qui aiment les diff érences (Leqald).<br />
El Hamma.<br />
ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />
Ateliers chanson française. Ateliers<br />
ouverts à ceux qui désirent<br />
chanter ou jouer d’un instrument<br />
de musique. Pour vous inscrire,<br />
envoyez un mail avec nom, prénom,<br />
année de naissance, profession,<br />
commune de résidence et adresse<br />
internet à l’adresse suivante :<br />
atelierchansonfrancaise@<br />
ifalgerie.com<br />
FOIRE. Alger. Du 29 au 4 juin. 46e<br />
édition de la Foire internationale<br />
d’Alger (FIA 2013). Au Palais<br />
des expositions (Safex). Les Pins<br />
Maritimes.<br />
RENCONTRE. Oran. A 14h. Aprèsmidi<br />
poétique avec l’association<br />
El Fadhl. Au théâtre régional. Place<br />
du 1er Novembre 1954. Tél. :<br />
041.397.089.<br />
FESTIVAL. Annaba. A 19h. 14e<br />
édition du Festival culturel européen<br />
avec Ulrich Drechsler Trio. A l’Institut<br />
français. 8, boulevard du 1er<br />
Novembre 1954. Tél. : 038.864.540.<br />
JEUDI 30<br />
FESTIVAL. Blida. A 20h. Jusqu’au 1er<br />
juin. Journées de la musique Hawzi<br />
avec l’association les Beaux-Arts<br />
d’Alger.<br />
RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />
«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />
jeunesse», première résidence Dar<br />
Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />
qui aiment les diff érences (Leqald).<br />
El Hamma.<br />
ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />
Ateliers chanson française. Ateliers<br />
ouverts à ceux qui désirent<br />
chanter ou jouer d’un instrument<br />
de musique. Pour vous inscrire,<br />
envoyez un mail avec nom, prénom,<br />
année de naissance, profession,<br />
commune de résidence et adresse<br />
internet à l’adresse suivante :<br />
atelierchansonfrancaise@<br />
ifalgerie.com<br />
THÉÂTRE. Batna. Représentation de<br />
Kharjate. Au théâtre régional. 2, rue<br />
Mohamed Salah Ben Abbès.<br />
Tél. : 033.802.080.<br />
ENFANTS. Annaba. Jusqu’au 31. La<br />
8e édition des Journées nationales<br />
du théâtre pour enfants, à l’occasion<br />
de la Journée internationale de<br />
l’enfance. Au théâtre régional. 1,<br />
place Tarek Ibn Ziad.<br />
Tél. : 038.863.817.<br />
EXPOS<br />
LIVRE. Alger. Jusqu’au 30.<br />
Exposition de livres sur les villes du<br />
Sahel algérois. Hall de l’hôtel Sidi El<br />
Noui. 18, rue Alioua Fodil, Chéraga.<br />
PHOTO. Alger. Jusqu’au 30 août.<br />
Exposition «Les photographes de<br />
guerre» avec les photographies<br />
«Algérie 59» de Vittorugo Contino.<br />
Au Musée national d’art moderne<br />
et contemporain. 25, rue Larbi Ben<br />
M’hidi.<br />
PEINTURE. Alger. Exposition<br />
de Karima Sahraoui et de Amel<br />
Benghezala intitulée «Fusion». 4,<br />
rue Yahia Mazouni.<br />
Tél. : 021.925.191.<br />
PATRIMOINE. Alger. «Le burnous,<br />
originalité et symbole identitaire».<br />
Au palais de la culture Moufdi<br />
Zakaria. Plateau des Anassers. Tél. :<br />
021.291.010.<br />
PEINTURE. Alger. Jusqu’au 13<br />
juin. Exposition et rencontres<br />
«Dar Abdellatif autour de Rachid<br />
Koraïchi». A Dar Abdellatif. El<br />
Hamma.<br />
PEINTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />
Exposition de Dokman intitulée<br />
«Métamorphoses». Au palais de la<br />
culture Moufdi Zakaria. Plateau des<br />
Anassers. Tél. : 021.291.010.<br />
PATRIMOINE. Alger. Jusqu’au 30.<br />
Exposition «Patrimoine, art et<br />
mémoire». Au centre culturel Aïssa<br />
Messaoudi de la Radio algérienne.<br />
PHOTO. Alger. «Neruda, la voix<br />
du peuple». Au Musée national<br />
des beaux-arts. Rue Mohamed<br />
Belouizdad, El Hamma.<br />
Tél. : 021.661.075.<br />
DESIGN. Alger. Jusqu’au 28.<br />
Designers algériens. Au palais des<br />
Raïs (Bastion 23).<br />
RECYCLAGE. Alger. Jusqu’au 31.<br />
Expositions tchèques. Au palais des<br />
Raïs (Bastion 23).<br />
ARTS VISUELS. Alger. Jusqu’au 30.<br />
«Cravates buissonnières» de Lamine<br />
Dokman. A l’Institut français. 7, rue<br />
Hassani Issad. Tél. : 021.737.820.<br />
PATRIMOINE. Alger. Réouverture<br />
du monument du Musée national<br />
du Bardo. 3, Boulevard Franklin<br />
Roosevelt.<br />
PHOTO. Alger. Jusqu’au 27.<br />
Exposition «Italie du futur». A<br />
la salle polyvalente de l’Institut<br />
culturel italien.<br />
SCULPTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />
Le plasticien Mohamed Massen<br />
expose «De faim... et d’ennui». Au<br />
centre des loisirs scientifi ques. 5, rue<br />
Didouche Mourad.<br />
MASQUES. Alger. Jusqu’au 30.<br />
Exposition des plus beaux masques.<br />
A la salle polyvalente de l’Institut<br />
culturel italien.<br />
CÉRAMIQUE. Constantine. Jusqu’au<br />
30. Exposition «La céramique et<br />
bijoux préhistoriques». Au Musée<br />
national.<br />
PEINTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />
Exposition de peinture de l’artiste<br />
Djamel Talbi. A la galerie d’art du<br />
39/41. Rue Asselah Hocine.<br />
PEINTURE. Alger. Jusqu’au 31.<br />
Exposition collective. Au Musée<br />
national des beaux-arts. Rue<br />
Mohamed Belouizdad, El Hamma.<br />
Tél. : 021.661.075.<br />
CAVALERIE. Alger. Jusqu’au 10<br />
juillet. Exposition autour de la<br />
cavalerie et l’art équestre en<br />
Algérie et exposition intitulée «Les<br />
grands personnages de l’histoire de<br />
l’Algérie». Au musée des Antiquités.<br />
Parc de la liberté, Télemly.<br />
Tél. : 021.746.686.<br />
PHOTO. Alger. Jusqu’au 2 juin.<br />
Exposition de photographies «Pérou<br />
amazonien». A la galerie Racim.<br />
CHÂABI. Jijel. Du 29 au 30.<br />
Exposition hommage à cheikh Ferhat<br />
Fridja (1911-1979), maître de la<br />
musique chaâbi à Jijel, présentée<br />
par Djamal Eddine Hadji. A la<br />
bibliothèque communale de Jijel.<br />
RÉSISTANCE. Oran. Jusqu’au 5<br />
juillet. Exposition des objets de<br />
la résistance. Au musée national<br />
Ahmed Zabana.<br />
PEINTURE. Annaba. Exposition<br />
«Révélation» de Hamdane<br />
Boukheroufa. A l’Institut français. 8,<br />
boulevard du 1er Novembre 1954.<br />
Tél. : 038.864.540.<br />
PEINTURE. Béjaïa. Jusqu’au 20<br />
juin. «La terre est mon village»<br />
de Boubeker HamsiI. Au théâtre<br />
régional. Boulevard Amirouche.<br />
Tél. : 034.211.092.<br />
PEINTURE. Annaba. «L’épopée<br />
de Balkis». A l’Institut français. 8,<br />
boulevard du 1er Novembre 1954.<br />
Tél. : 038.864.540.<br />
PEINTURE. Béjaïa. Jusqu’au 31.<br />
Exposition universelle de Boubekeur<br />
Hamsi. Au théâtre régional.<br />
Boulevard Amirouche.<br />
PEINTURE. Mostaganem. Jusqu’au<br />
25. Exposition de Djamel Talbi . A la<br />
maison de culture.<br />
DESSIN. Jijel. Du 28 au 30. 1er salon<br />
du dessin. A la maison de la culture.<br />
PHOTO. Annaba. Jusqu’au 19 juin.<br />
Exposition «Théâtre des venelles»<br />
Lola Khalfa à l’Institut français. 8,<br />
boulevard du 1er Novembre 1954.<br />
Tél. : 038.864.540.<br />
PEINTURE. Paris. Jusqu’au 27.<br />
Rétrospective Moho Sahraoui, des<br />
voiles vers les e-toiles. Au Centre<br />
culturel algérien, 171, rue de la Croix<br />
Nivert. Tél. : 0145.549.531.<br />
Envoyez vos rendez-vous<br />
à Faten Hayed :<br />
hfaten@elwatan.com<br />
Samir<br />
Zemmouri, le<br />
fellag d'Oran<br />
Mercredi 29. Souk Ahras. A 18h. One<br />
man show, Mohamed au pays des mirages,<br />
par Samir Zemmouri. Au théâtre régional.<br />
Un spectacle qui a été joué plus de 20<br />
fois ! «Le public et les associations que<br />
j’ai rencontrés réclament mon spectacle<br />
qui n’est pas du tout subventionné par le<br />
ministère de la Culture, revendique Sami<br />
Zemmouri. Je compte sur les réseaux<br />
sociaux et les médias pour la diff usion.»<br />
Le comédien est allé à une thématique qui<br />
touche la société algérienne depuis des<br />
années : l’exil. D’autres se sont essayés<br />
avant lui et ont connu un grand succès<br />
tels que Fellag. «C’est un sujet d’actualité<br />
qui touche notre jeunesse et il est rarement<br />
traité ici sans contraintes. Fellag a beaucoup<br />
parlé de l’immigration et de son revers,<br />
toujours avec pertinence. Pour ma part,<br />
je critique l’exil et non les personnes qui<br />
s’exilent», affi rme-t-il.<br />
FILMS CINÉ SÉANCES<br />
Terres d'asile, d'Axel Clévenot Annaba. Institut français Jeudi 23 mai, à 17h00<br />
L'arbre aux sabots, d'Ermanno Olmi Alger. Cinémathèque Samedi 25, à 13h30<br />
Apocalypse now, de Francis Ford Coppola Alger. Cinémathèque Samedi 25, à 17h<br />
Que le spectacle commence, de Bob Foss Alger. Cinémathèque Dimanche 26, à 13h30<br />
Aris Texas, de Wim Wenders Alger. Cinémathèque Dimanche 26, à 17h<br />
Underground, d'Emir Kusturica Alger. Cinémathèque Lundi 27, à 13h30<br />
Le pianiste, de Roman Polanski Alger. Cinémathèque Lundi 27, à 17h<br />
Les raisins de la colère, de John Ford Alger. Cinémathèque Mardi 28, à 13h30<br />
Le sel de la terre, de Herbert J. Biberman Alger. Cinémathèque Mardi 28, à 17h<br />
Laura, d'Otto Preminger Alger. Cinémathèque Mercredi 29, à 13h30<br />
Le mouchard, de John Ford Alger. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h<br />
Rivière sans retour, d'Otto Preminger Alger. Cinémathèque Jeudi 30, à 13h30<br />
Sunset boulevrad, de Billy Wilder Alger. Cinémathèque Jeudi 30, à 17h<br />
Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, l'amour fou, de Pierre<br />
Thoretton<br />
Alger. Institut français Mercredi 29 à 18h30<br />
La flèche brisée, d'Anthony Mann Oran. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />
Johnny Guitar, de Nicholas Ray Oran. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />
Bonnie and Clyde, d'Arthur Penn Oran. Cinémathèque Lundi 27, à 14h<br />
Duel, de Steven Spielberg Oran. Cinémathèque Lundi 27, à 17h<br />
Le dernier train de Gun Hill, de John Sturgess Oran. Cinémathèque Mardi 28, à 14h<br />
L'homme des hautes plaintes, de Clint Eastwood Oran. Cinémathèque Mardi 28, à 17h<br />
Je suis un aventurier, d'Anthony Mann Oran. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h<br />
Le gaucher, d'Arthur Penn Oran. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h<br />
Jesse James, d'Heny King Oran. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />
When the last sword is drawn, de Yojiro Takita Béjaïa. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />
Rashomon, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />
Les 7 samouraïs, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />
Le château de l'araignée, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />
Le garde du corps, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />
Ran, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />
Gaza strophe, de Sami Abdallah et Kheridine Mabrouk Blida. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />
Noces en Gallilée, de Michel Khleifi Blida. Cinémathèque Dimanche26, à 14h et 17h<br />
La terre parle arabe, de Maryse Gargour Blida. Cinémathèque Lundi 27, mardi 28 et jeudi 30, à 14h et 17h<br />
Noces en Gallilée, de Michel Khleifi Blida. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />
Caraobolages, de Marcel Bluwall Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Samedi 25, à 14h<br />
La ballade du soldat, de Grigori Tchoukhrai Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Samedi 25, à 17h et dimanche 26, à 14h<br />
Elle cause plus, elle flingue, de Michel Audiard Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Dimanche 26, 17h et lundi 27, à 14h<br />
Duel au soleil, de King Vidor Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Lundi 27 à 17h et mardi 28, à 14h<br />
La complainte du sentier, de Satyajit Ray Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />
Cela s'appelle l'aurore, de Luis Bunuel Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Mardi 28, à 17h et mercredi 29, à 14h<br />
Cartouches gauloises, de Mehdi Charef Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h et jeudi 30, à 14h<br />
Après la pluie, de Takashi Koizumi Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />
L'honneur de la tribu, de Mahmoud Zemmouri Tiaret. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />
Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb Tiaret. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />
La bataille d'Alger, de Gillo Pontecorvo Tiaret. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />
Essaha (La place), de Dahmane Ouzid Tiaret. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />
Gaza strophe, de Samir Abdallah & Kheridine Mabrouk Tiaret. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />
Le dernier safar, de Djamel Azizi Tiaret. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />
Les raisins de la colère, de John Ford Tizi Ouzou. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />
L'homme tranquille, de John Ford Tizi Ouzou. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />
Laura, d'Otto Preminger Tizi Ouzou. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />
Les illusions perdues, d'Ernst Lubitsch Tizi Ouzou. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />
Echec au porter, de Gilles Grangier Tizi Ouzou. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />
Cet obscur objet du désir, de Luis Bunuel Tizi Ouzou. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />
Psychose, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />
Les oiseaux, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />
Frenzy, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />
Les derniers samouraïs, de Kenji Misumi Tlemcen. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />
Le samouraï du crépuscule, de Yoji Yamada Tlemcen. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />
Archimède le clochard, de Gilles Grangier Tlemcen. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h
14 idées<br />
nouvelles lectures<br />
PHOTO : D. R.<br />
RETOURS EN ALGÉRIE<br />
Chanter pour<br />
les bébés<br />
des pouponnières<br />
Vous l’aurez certainement remarqué sur le<br />
web et la radio : le clip Wladna tourne en<br />
boucle comme une rengaine positive et<br />
solidaire. Nassim Djezma, Democratoz,<br />
Salima Abada, Djmawi Africa , Slamyka, Zaki<br />
Dirty 16, Samir Farès, Amel Zen, Afrokaine,<br />
Joe Batoury, Good Noise, Fawzi BB Blues,<br />
Kawther, et en guest Amel Wahby, réunis pour<br />
former les Dzartistes. Ce projet musical et<br />
amical initié par Maha Foury, directrice de la<br />
boîte Euterpe ProdEvent, a pour but de<br />
générer des fonds qui seront reversés à une<br />
pouponnière, afin d’assister le personnel et<br />
les enfants en bas âge nécessitant une<br />
attention particulière, puisque déjà pénalisés<br />
par la vie. «J’ai toujours voulu faire quelque<br />
chose pour les enfants en collaboration avec<br />
des artistes algériens. Ce projet a mis plus de<br />
6 mois pour voir le jour, car réunir 15 artistes<br />
sur la même chanson n’est pas du tout<br />
évident, déclare Maha. Nous espérons que les<br />
concerts attireront le maximum de personnes<br />
afin qu’on puisse récolter le plus de fonds<br />
possibles et les reverser à la pouponnière.»<br />
F. H.<br />
galou<br />
❖ La plus ancienne mosquée<br />
d’Afrique<br />
Cet édifice se situe à Mila, d’après Houcine<br />
Taoutaou, chercheur au Centre national de<br />
recherches préhistoriques, anthropologiques et<br />
historique (CNRPAH). Intervenant lors d’un<br />
En septembre 2012, Akram Belkaïd<br />
est revenu sur les traces de son<br />
histoire algérienne. Avec un groupe<br />
de lecteurs de La Vie, anciens appelés<br />
du contingent, pieds-noirs ou enfants<br />
de rapatriés, hommes et femmes de<br />
foi, il a sillonné le pays de son<br />
enfance, de Tlemcen à Oran, de<br />
Tibhirine à Alger, et réveillé les<br />
fantômes du passé. Ed. Carnets nord.<br />
sur le net Pour suivre les aventures d’Anass : www.facebook.com/AnassYakineLeTourDu<br />
MarocAPied?fref=ts<br />
VOYAGE AU CŒUR DE L’OAS<br />
Ce livre a été écrit à partir de<br />
l’ensemble des archives de l’étatmajor<br />
de l’OAS, l’étude exhaustive<br />
et concrète d’une organisation qui<br />
ensanglanta l’Algérie et la France.<br />
Les archives éclairent en<br />
particulier sur le fond des Accords<br />
d’Evian. Un ouvrage d’Olivier Dard.<br />
Ed. Sedia.<br />
L’ISLAM ET LA FEMME<br />
ANASS YAKINE. Globe-trotter marocain<br />
J’ai troqué la vie chronométrée<br />
pour l’inattendu<br />
Rencontres, recherche de liberté, connaissance de soi… Des acquis<br />
que le globe-trotter marocain a gagné en parcourant le Maroc à<br />
pied. De cette aventure résulte un projet documentaire et un livre<br />
bientôt disponibles.<br />
Vous avez décidé de marcher à<br />
travers le Maroc. Pourquoi ?<br />
C’est une philosophie de vie. J’ai troqué<br />
la vie chronométrée pour l’inattendu et je<br />
me suis rendu disponible à la pensée, je<br />
nourris mon âme et mon esprit. J’ai<br />
également ouvert les yeux sur une société<br />
qui se laisse uniquement guider par le<br />
destin et le conditionnement par<br />
mécompréhension et j’avais compris par la<br />
suite, à travers mon vécu, mon enfance dans<br />
un quartier très pauvre, très populaire à<br />
Casablanca ,que la vie est «un choix». C’està-dire<br />
ne plus demeurer esclave des<br />
stéréotypes normatifs de la société et subir<br />
les conséquences qui en résultent. Le tour<br />
du Maroc à pied pour dire, lorsque je<br />
parviens à un âge avancé, que je n’ai pas<br />
gâché le temps qui m’était imparti dans ce<br />
monde.<br />
Quel est le sens de ces kilomètres<br />
avalés ? Une recherche de liberté ?<br />
Je marche pour arriver à l’heure à<br />
bio express<br />
Né en 1987 à Casablanca, Anass Yakine se<br />
lance dans un périple à pied, en solitaire, à<br />
travers le Maroc, 5000 km autour des<br />
paysages, des cultures et du patrimoine de<br />
son pays natal. Le globe-trotter est suivi<br />
par plus de 10 000 personnes sur facebook.<br />
colloque national consacré à la mosquée Abou El<br />
Mouhadjer Dinar, le chercheur a souligné que la<br />
construction de la mosquée de Sidi Ghanem<br />
remonte au VIIIe siècle de l’ère chrétienne.<br />
❖ Deux journées hommage à Djaout<br />
La maison de la culture Mouloud Mammeri de<br />
Tizi Ouzou organise, les samedi 25 et dimanche<br />
26, un hommage à Tahar Djaout. Au programme,<br />
destination qui n’est guère un lieu, mais un<br />
point d’épanouissement et de maturité.<br />
C’est aussi une quête de la liberté, la liberté<br />
dans son sens large et profond, la liberté de<br />
jouir du temps en me débarrassant de la<br />
montre depuis le premier jour de mon<br />
voyage, la liberté d’appréhender l’espace<br />
loin du monde labyrinthique et la liberté de<br />
me découvrir et de m’approcher du centre<br />
de mon être.<br />
Quand avez-vous entrepris ce<br />
surprenant parcours ?<br />
Depuis le 25 novembre 2012. Plus<br />
exactement, le jour de mes 25 ans. Ce<br />
voyage est une renaissance, 6 mois passés<br />
qui équivalent à 30 ans ou 40 ans<br />
d’existence normale, grâce aux rencontres<br />
que j’ai faites, les paysages que j’ai<br />
découverts, les émotions et les leçons de vie<br />
que j’ai apprises. Mon voyage durera encore<br />
un an.<br />
Cette aventure humaine vous a fait<br />
rencontrer beaucoup de personnes. Les<br />
visages du Maroc...<br />
Ce sont tous des enseignants de la vie,<br />
enfants ou adultes, femmes ou hommes,<br />
bonnes ou «supposées» mauvaises<br />
personnes. J’apprends d’eux beaucoup de<br />
choses, beaucoup de valeurs et tout cela<br />
forge ma personne.<br />
Comment tient-on à long terme ?<br />
Ce sont mes parents et le fameux groupe<br />
dès 10h au petit théâtre, une rencontre avec la<br />
famille et les amis ainsi qu’une lecture poétique.<br />
Plusieurs interventions s’étaleront sur toutes<br />
les journées avec Rachid Hamoudi, Youcef<br />
Merah et l’association Youcef Oukaci de<br />
Timizart.<br />
❖ A la recherche de réalisateurs<br />
Le 13e Festival du film méditerranéen de<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
Le prisme déformé de la<br />
représentation de la femme<br />
musulmane joue un grand rôle<br />
dans les polémiques visant à<br />
réduire l’islam à des images<br />
caricaturales nourries à la fois par<br />
des extrémismes déviants,<br />
l’ignorance de la pensée islamique<br />
et la mauvaise foi. De Zeina El Tibi.<br />
Ed. Desclée de Brouwer.<br />
de musique Hoba Hoba Spirit (ma deuxième<br />
famille) qui financent mon voyage. C’est<br />
mon matériel, dont les caméras, le sac à<br />
dos, le panneau solaire, qui m’a coûté cher.<br />
L’hospitalité marocaine demeure aussi un<br />
«mécène» de mon voyage, les gens<br />
m’offrent souvent hébergement, nourriture,<br />
eau. J’ai refusé d’être sponsorisé pour ne<br />
pas gâcher cette notion de liberté que je<br />
cherche. Je me laisse traîner au hasard.<br />
Comment est perçue votre initiative<br />
au Maroc ?<br />
C’est nouveau pour la pensée marocaine.<br />
Certains restreignent mon voyage à une<br />
fatigue musculaire, d’autres n’aperçoivent<br />
pas l’idée que je sois Marocain et<br />
m’accueillent à coups de «bonjour». Ils<br />
peuvent accepter l’idée d’un tel voyage,<br />
mais à condition d’être étranger. Dès lors<br />
que j’annonce que je suis Marocain, ils ne<br />
comprennent plus du tout mon projet. On<br />
continue à idéaliser la personne étrangère,<br />
mais quand c’est un Marocain qui<br />
entreprend quelque chose qui sorte du<br />
commun, on se dit qu’il n’est pas normal,<br />
que c’est un cas social. J’ai rencontré<br />
plusieurs voyageurs étrangers sur la route,<br />
à vélo, en moto ou en voiture, qui entament<br />
de longs parcours et tous m’envient pour ce<br />
que je vis. Je reçois aussi souvent des<br />
messages, des photos et des vidéos de<br />
soutien de partout, d’ailleurs les personnes<br />
étrangères sur ma page facebook dépassent<br />
les Marocains. Avant d’entamer mon<br />
voyage, une quarantaine de jeunes de<br />
nationalités diverses qui suivent leurs<br />
études en Suède ont marché 26 km rien que<br />
pour me soutenir. Cela m’a extrêmement<br />
touché.<br />
Faten Hayed<br />
Bruxelles (Belgique) a fixé au 27 septembre<br />
2013 le dernier délai de dépôt des candidatures<br />
à l’adresse des auteurs de longs métrages de<br />
fiction, courts métrages et documentaires, liton<br />
sur le site du festival. La compétition au<br />
festival concerne uniquement les longs<br />
métrages de fiction enregistrés en format DCP,<br />
réalisés et produits par des cinéastes<br />
méditerranéens, précise-t-on.<br />
PHOTO : D. R.<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
IRAN<br />
Nawel Louerrad.<br />
Bédéiste<br />
Créer un espace<br />
commun<br />
à la réflexion<br />
sur le net<br />
Pourquoi l’Iran n’a-t-il jamais été<br />
arabisé ? La prostitution existe-t-elle<br />
en Iran ? L’homosexualité est-elle<br />
admise ? Qui détient vraiment le<br />
pouvoir ? Cent questions ne sont pas<br />
de trop pour radiographier et passer<br />
à la loupe un géant mal aimé du<br />
Moyen-Orient. Un livre de<br />
Mohammad-Reza Djalili et Thierry<br />
Kellner. Les Editions de la Boétie.<br />
5 voix pour 1 actu<br />
www.facebook.com/WladnaParLesDzartistes<br />
LES PRINCES ARABES À LA CONQUÊTE DU MONDE<br />
Conservatrices ou libérales, les<br />
dynasties d’Arabie ont vite compris que<br />
le monde avait changé. Quels sont ces<br />
hommes et ces femmes qui, de Riyad à<br />
Doha, de Dubaï à Djeddah, en passant<br />
par Abu Dhabi et Koweït City, dessinent<br />
l’avenir de leurs régions, parmi les<br />
plus bouillonnantes et influentes, mais<br />
aussi celui du monde ? De François-<br />
Aïssa Touazi. Ed. Du Moment.<br />
FRANTZ FANON<br />
idées 15<br />
Un nouveau livre dédié à Frantz Fanon,<br />
signé par sa fille, Mireille Fanon-Mendès-<br />
France, présidente de la fondation Frantz<br />
Fanon et membre du groupe de travail<br />
d’experts sur les Afro-descendants au<br />
Conseil des droits de l’homme des Nations<br />
unies. L’ouvrage présente un choix de<br />
textes de Fanon parmi les plus marquants<br />
sur le racisme, le néocolonialisme, la<br />
migration, l’aliénation, la perversité des<br />
discours dominants. Ed. Média-Plus.<br />
Une dizaines d’auteurs et illustrateurs sont réunis, durant deux mois (du 2 avril jusqu’au vendredi 31) à Dar Abdeltif, afin de créer cinq<br />
livres dédiés à la littérature jeunesse en Algérie. Cette création collective sera éditée prochainement.<br />
Les duos se sont formés autour des<br />
cinq sujets qu’abordent les livres :<br />
l’abécédaire, les chiffres, les<br />
formes géométriques, la faune et<br />
la flore. Nous avons appris à nous<br />
connaître tout au long de cette<br />
résidence. Il s’agissait pour nous<br />
de créer un espace commun à la<br />
réflexion puis d’apporter chacun<br />
une lecture nouvelle au travail de<br />
l’autre. Cette expérience m’a<br />
offert la possibilité d’entrevoir la<br />
richesse et les subtilités d’un<br />
monde que je ne connaissais pas<br />
mais qui m’attirait. Etant moimême<br />
un produit de l’éducation<br />
nationale, je sais ce que peut être<br />
l’impact d’une leçon, d’une<br />
histoire, d’un dessin qui prend<br />
l’enfant pour un imbécile ou qui<br />
ignore toute sa sensibilité, c’est<br />
simplement déstructurant. Je crois<br />
sincèrement que si l’on prenait les<br />
choses à cœur, on éviterait le pire.<br />
dernière minute<br />
Jean-Yves Hamon.<br />
Auteur<br />
C’est déroutant<br />
de s’adresser<br />
aux enfants<br />
L’écriture d’un livre jeunesse est<br />
un exercice de construction<br />
particulier, passionnel et curieux.<br />
Mon travail avec l’illustratrice ne<br />
s’est pas limité à une application<br />
de ma pensée, mais à une réelle<br />
interprétation de nos deux<br />
mondes. Le jeu (parce que c’est<br />
ludique) consiste à s’adapter au<br />
style de l’autre, tout en respectant<br />
ce code particulier du langage<br />
littéraire jeunesse. C’est déroutant<br />
de s’adresser aux enfants. Il y a ce<br />
souci d’apprentissage sans être<br />
moralisateur, intéresser l’enfant<br />
sans le manipuler. Je suis persuadé<br />
que nous y sommes arrivés, mais<br />
cela n’aurait pas été faisable sans<br />
l’aide de notre éditrice qui nous a<br />
permis d’unifier nos pensées sans<br />
pour autant nous frustrer. C’est<br />
dans ces moments-là que le mot<br />
collaboration prend tout son sens.<br />
Jessica Chekroun.<br />
Auteure<br />
J’ai appris à lire<br />
et écrire<br />
en arabe<br />
Comme tout travail en équipe,<br />
chacun doit trouver sa place et<br />
s’adapter en fonction de son<br />
fonctionnement. De mon côté, j’ai<br />
fait ce que je sais faire, c’est-à-dire<br />
un travail de recherche en amont.<br />
Mon binôme était ma première<br />
source d’inspiration et de<br />
connaissance. Viennent ensuite les<br />
nombreux livres sur le sujet des<br />
alphabets, du langage et des<br />
langues parlées en Algérie. A dix<br />
jours de la fin, les illustrations et<br />
les textes sont finaux, même s’il y<br />
aura jusqu’à la dernière minute des<br />
améliorations à apporter. Grâce à<br />
ce projet, j’ai appris à lire et écrire<br />
en arabe, même si je dois avoir le<br />
niveau d’un enfant algérien de 4<br />
ans ! J’ai découvert l’univers de la<br />
littérature jeunesse, et ce fut<br />
surtout une passionnante aventure<br />
humaine.<br />
Moustaki est parti<br />
«Juif errant», «pâtre grec» et séducteur<br />
au charme oriental, Georges Moustaki,<br />
l’éternel voyageur de la chanson<br />
française, est décédé hier à 79 ans,<br />
suscitant une vive émotion dans le<br />
monde de la culture. Moustaki, qui<br />
souffrait d’emphysème, une maladie<br />
respiratoire incurable qui l’empêchait de<br />
chanter depuis plusieurs années, est<br />
mort à Nice, dans le sud de la France, au<br />
petit matin. «Il était serein», a simplement indiqué son entourage, précisant que sa dépouille allait être<br />
rapatriée à Paris. Cheveux longs et barbe broussailleuse, regard bleu étincelant, nonchalance bohème:<br />
avec sa «gueule» de «métèque», l’un de ses titres culte, Georges Moustaki a écrit plus de 300 chansons<br />
pour les plus grand interprètes français comme Edith Piaf, Yves Montand, Barbara ou Serge Reggiani.<br />
En février dernier, sous oxygénation artificielle, il avait confié, dans une ultime interview au journal<br />
Nice Matin, s’être installé à Nice pour fuir la pollution et le froid de Paris, où il vivait depuis plus de 40<br />
ans. «Je regrette de ne pas chanter dans ma salle de bains. Chanter en public, non. J’ai fait le tour. Le<br />
tour du monde et le tour des salles, petites ou grandes. J’ai vécu des choses magiques. J’ai appris que ce<br />
qu’on croit avoir acquis n’est qu’une partie infime de ce qu’il reste à découvrir», avait-il dit, ajoutant<br />
qu’il «notait» encore quelques idées (de chansons).<br />
Marion Jaulin.<br />
Illustratrice<br />
Chacun a dû<br />
trouver<br />
des solutions<br />
Pour ce projet, il s’agissait de<br />
construire une histoire cohérente<br />
racontée à la fois par les mots et<br />
par les images sans que l’un ne<br />
prenne le pas sur l’autre. Un<br />
équilibre à trouver à deux qui<br />
induit évidemment de faire<br />
quelques compromis tout en<br />
préservant la singularité des deux<br />
univers. Aujourd’hui, le projet<br />
touche à sa fin, nous travaillons<br />
actuellement à la partie<br />
infographie, peaufiner les images<br />
et la mise en page des textes. C’est<br />
une expérience très enrichissante<br />
sur le plan artistique et<br />
professionnel. Chacun a dû<br />
trouver des solutions littéraires et<br />
graphiques en très peu de temps,<br />
en gardant toujours à l’esprit le<br />
jeune public auquel est destiné ce<br />
travail. Mais aussi sur le plan<br />
humain grâce à la cohabitation qui<br />
a été globalement assez sereine et<br />
enrichie de belles rencontres.<br />
Zohra Drif<br />
publiera<br />
bientôt ses<br />
mémoires<br />
Rym Laredj.<br />
Illustratrice<br />
Les idées ont fusé<br />
à chaque<br />
instant<br />
Cette résidence sur deux mois a<br />
été d’une grande richesse dans un<br />
premier temps, car elle se déroule<br />
à Alger, ce qui est très symbolique<br />
pour moi. Dans un deuxième<br />
temps, c’est un challenge à tout<br />
point de vue : les idées ont fusé à<br />
chaque instant et il a fallu les<br />
structurer. De plus, nos horizons<br />
différents nous ont chacun apporté<br />
une nouvelle vision des choses.<br />
Ecrire des livres pour enfants est<br />
un acte lourd de responsabilités. Il<br />
y a eu une grande concertation sur<br />
ce point, où le propos des ouvrages<br />
devait avoir, certes, une forme<br />
accessible aux enfants, mais<br />
surtout un fond qui leur apporterait<br />
un regard nouveau sur les choses<br />
qui les entourent, sans oublier le<br />
côté attrayant que devaient avoir<br />
les dessins, afin dans la dernière<br />
phase de la résidence, d’offrir aux<br />
enfants des livres beaux et<br />
intelligents.<br />
La grande moudjahida Zohra<br />
Drif-Bitat publiera bientôt ses<br />
mémoires, a révélé la ministre<br />
de la Culture, Khalida Toumi,<br />
en marge de la visite officielle<br />
qu’elle a effectuée hier à Constantine, pour avaliser officiellement le<br />
programme tracé pour la manifestation, Constantine, capitale de la culture<br />
arabe 2015. « Zohra Drif m’a fait personnellement l’insigne honneur de me lire<br />
certains passages de ses mémoires, et je peux vous assurer que c’est très<br />
émouvant, j’en ai pleuré », a-t-elle avoué. Les mémoires de cette légende<br />
vivante qu’est cette grande révolutionnaire, seront très prochainement édités<br />
par les soins du ministère de la Culture. Un témoin et acteur important de<br />
l’histoire de la guerre d’Algérie se décide enfin à apporter sa contribution à<br />
l’écriture de l’histoire de la guerre d’Algérie ! Farida Hamadou<br />
PHOTOS : D. R.
16 tendances<br />
1<br />
l'actu<br />
Dimanche 26 à 10h, soirée au Hilton avec défilé, spectacles<br />
et cadeaux à gagner.<br />
Remise en forme, masque d’or, tatouage, massage indien, chèque cadeaux… Les<br />
instituts de beauté d’Algérie offrent des formules revigorantes pour fêter les<br />
mamans ce dimanche 26 mai. El Watan Week-end vous propose une short-list<br />
des meilleurs plans.<br />
Pourquoi ne pas passer une journée détente avec votre maman ?<br />
C’est la proposition du spa J'nane Makley, connu pour ses formules<br />
attrayantes. Une séance de hammam pour un premier moment de<br />
relaxation, un gommage de tout le corps et un soin du visage parfumé à la<br />
rose algérienne ou un massage relaxant de tout le corps délicatement<br />
parfumé à la rose, au choix californien ou thaïlandais.<br />
Pour s’y rendre : 42, Coopérative des médecins, chemin Makley. Ben Aknoun.<br />
Pour plus d’infos : 021.914.661.<br />
Le plus : des massages à la carte.<br />
Validité : jusqu’au 15 juin.<br />
Tarifs : à partir de 4500 DA.<br />
2<br />
L’institut de remise en forme et de beauté So'Care offre pour la<br />
journée du dimanche 26 plusieurs formules adaptables aux<br />
mamans actives, urbaines ou débordées. Massages et gommages<br />
sont au programme, mais aussi un make-up express gratuit.<br />
Pour s’y rendre : 128 Lot. Bois des Cars II. Dely Ibrahim.<br />
Pour plus d’infos : 021.370.477.<br />
Le plus : So’Care propose une offre tarifaire adaptée ainsi qu’une formule<br />
d’abonnement permettant de bénéficier jusqu’à 45% de réduction.<br />
Validité : jusqu’au 30 mai.<br />
Tarifs : formules d’abonnement à partir de 1500 DA.<br />
Une manucure<br />
Une offre axée sur le bien-être et la détente grâce à des formules<br />
spécialement concoctées pour cette journée spéciale. L’institut de<br />
3 beauté Azalée propose un soin visage adapté à tous types de<br />
peaux, une manucure, un massage relaxant et un brushing. Il faut<br />
passer à l’institut pour personnaliser votre cadeau.<br />
Pour s’y rendre : Lotissement Zoubir, Saïd Hamdine. Bir Mourad Raïs.<br />
Plus d’infos : 0554.248.144.<br />
Le plus : formule variable sous forme de chèque cadeaux.<br />
Validité : Jusqu’au 30 mai.<br />
Tarifs : à partir de 4000 DA forfait, ou tarifs variables hors forfaits.<br />
4<br />
Un massage relaxant<br />
Un make-up express gratuit<br />
Une enveloppe aux algues marines<br />
Le spa Bulle d'O dispose d’un hammam de deux places, de jacuzzis,<br />
d’enveloppement aux algues marines et des coffrets cadeaux avec<br />
des produits bio à l’occasion de la Fête des mères.<br />
Pour s’y rendre : Villa 68 bis - Lot. Bois des Cars I - Dely Ibrahim.<br />
Pour plus d’infos : 021.374.777/0661.538.336.<br />
Le plus : les rituels «hammam» avec des produits naturels et authentiques<br />
certifiés bio.<br />
Validité : offre illimitée.<br />
Tarifs : à Partir de 2000 DA par personne le hammam.<br />
Plus d’infos : 0554.248.144.<br />
Le plus : formule variable sous forme de chèque cadeaux.<br />
Validité : Jusqu’au 30 mai.<br />
Tarifs : à partir de 4000 DA forfait, ou tarifs variables hors forfaits.<br />
Un tatouage éphémère<br />
Le Mille et une nuits est un magnifique SPA avec une architecture<br />
5 hybride entre Moyen-Orient et Asie. Les cures sont principalement<br />
de remise en forme, hammam, jacuzzi et massage pour la formule<br />
la plus basique. Offrez à votre maman un masque en or ! Le<br />
meilleur produit antirides et anti-âge : hydratation haute performance pour<br />
une peau plus ferme. Il stimule également la régénération et la réparation<br />
des cellules. Sinon, tatouez combien vous l’aimez en optant pour la formule<br />
tatouage éphémère. En plus du coiffeur syrien, Wissem, faites-lui plaisir en<br />
imprimant sur ses ongles des portraits ou des milliers de modèles grâce à une<br />
machine high-tech spéciale onglerie.<br />
Pour s’y rendre : sis 72 logts LSP, Centre commercial. Corso, Boumerdès.<br />
Pour plus d’infos : 0550.342.893.<br />
Le plus : site détaillé : www.spa-algerie.com<br />
Tarifs : de 1500 DA à 5600 DA.<br />
6<br />
Un massage aux pierres chaudes<br />
Des soins à volonté que propose l'institut Reine de beauté :<br />
manucure et pédicure en soin thalasso, antirides, massage indien<br />
au pochon d’herbe ou aux pierres chaudes, et une belle palette de<br />
colorations pour des mamans qui ont besoin d’entretien.<br />
Pour s’y rendre : 33, rue Tella Ahcène. Route de Chéraga.<br />
Pour plus d’infos : 0777.000.045.<br />
Le plus : spécialisé en thalasso et kératine.<br />
Validité : Jusqu’au 26 mai.<br />
Tarifs : de 800 DA à 12 000 DA.<br />
Faten Hayed<br />
hfaten@elwatan.com<br />
Maman,<br />
je tatoue<br />
ton prénom !<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24mai 2013<br />
Et si je t'emmenais au resto ?<br />
Ladies Events organise, dimanche 26 de 11h<br />
à 16h, un repas au Croqu’in, en plus d’une<br />
rose offerte à toutes les mamans et bellesmamans,<br />
une manucure ou harkous<br />
effectuée sur place à toutes les<br />
participantes. Une parure de djouhar à<br />
gagner.<br />
Confirmez votre participation :<br />
0550.641.590.<br />
Tarifs : 1500 DA.<br />
Adresse : Restaurant le Croqu’in, dans la<br />
montée qui longe Mango et Société Générale,<br />
entrée est face à Mobilis de Sidi Yahia.<br />
Tél. : 0662.591.536.<br />
Facebook : www.facebook.com/pages/<br />
Ladies-events<br />
PHOTOS : D. R.
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
L’euphorie passée, les nouvelles<br />
chaînes de télévision se trouvent<br />
confrontées à la dure réalité<br />
économique. Certains professionnels<br />
prédisent l’extinction de certaines<br />
d’entre elles.<br />
sur le net<br />
www.facebook.com/ALATLASTV<br />
médias 17<br />
TÉLÉS Pas assez<br />
de pub pour faire vivre<br />
tout le monde<br />
Salim Mesbah<br />
salimesbah@elwatan.com<br />
Après une année d’existence, les trois<br />
chaînes de télévision, Echourrouk TV, El<br />
Djazaïria TV, Ennahar TV, sont<br />
confrontées à des difficultés de trésorerie.<br />
Si Echourrouk TV et Ennahar TV peuvent<br />
pour le moment continuer à fonctionner en<br />
s’appuyant essentiellement sur la manne<br />
publicitaire de leur quotidien, El Djazaïria<br />
TV connaît depuis quelque temps de<br />
sérieux problèmes financiers. Avec un<br />
budget de départ de 700 millions de dinars,<br />
la chaîne a été contrainte de faire des<br />
économies et de ne pas renouveler les<br />
contrats de certaines émissions, comme le<br />
programme «Maa Zahra». «C’est vrai que<br />
nous avons des problèmes, reconnaît Riad<br />
Redjdal, l’un des copropriétaires de la<br />
chaîne. Car les programmes de qualité<br />
coûtent cher. A la différence des autres<br />
chaînes qui abusent de programmes sans<br />
décor, El Djazaïra investit dans ses<br />
émissions et offre cinq heures de<br />
programmes frais à ses téléspectateurs.<br />
De plus, on savait depuis le début que<br />
nous ne pourrions<br />
équilibrer notre budget<br />
qu’à partir de 2016.»<br />
Cette situation pose le<br />
problème de la viabilité<br />
économique des<br />
nouvelles chaînes.<br />
Estimé à plus de 150<br />
millions d’euros, dont<br />
40% sont captés par la<br />
télévision, le marché<br />
publicitaire algérien est<br />
beaucoup moins<br />
important que celui du<br />
galou<br />
TAREK YAHIAOUI. Président de Atlas TV<br />
Atlas TV ne sera pas la chaîne<br />
de Ali Benflis<br />
Atlas TV, dont vous êtes le fondateur, sera-t-elle la<br />
chaîne du Parti patriotique libre (PPL) que vous présidez ?<br />
Absolument pas. Il s’agit d’une chaîne généraliste, basée à<br />
Londres, qui diffusera des programmes 24h/24, essentiellement<br />
en langue arabe dans un premier temps, puis en français, car<br />
nous projetons de nous installer sur Hotbird pour toucher les<br />
Algériens de l'étranger.<br />
Difficile de croire que Atlas TV ne sera pas utilisée à des<br />
fins partisanes…<br />
Les téléspectateurs jugeront de notre sincérité à ne pas faire<br />
de cette nouvelle chaîne le porte-voix de notre parti. Nous<br />
voulons au contraire permettre au plus grand nombre de pouvoir<br />
exposer ses idées politiques. En tant que patron de parti, j’ai été<br />
confronté à l’ostracisme qui règne dans les médias algériens pour<br />
ne pas à mon tour le faire subir aux autres formations politiques.<br />
Prenez l’exemple de la chaîne tunisienne Nessma TV, dont le<br />
principal bailleur de fonds est Tarek Ben Amar. Une personnalité<br />
active sur la scène politique dont l'activisme n’a en rien modifié<br />
l’image de Nessma, ni eu d'incidence sur son contenu éditorial.<br />
Quel sera votre rôle au sein de Atlas TV ?<br />
Je n’en serai pas le gestionnaire. Disons que j’en suis le<br />
parrain. Mon rôle : établir la ligne éditoriale.<br />
L’homme d’affaires Hichem Bouallouche est-il le<br />
principal bailleur de fonds de la chaîne ?<br />
Hichem Bouallouche est un ami et un militant du parti qui<br />
adhère aux idées que nous défendons. Il a accepté de financer le<br />
projet.<br />
Quand est prévu le lancement de Atlas TV ?<br />
Le lancement est prévu début juin.<br />
Comment Atlas TV va-t-elle se différencier des<br />
autres chaînes ?<br />
Il n'existe à mon avis qu’une seule chaîne généraliste,<br />
Echourrouk TV. Les autres sont des chaînes thématiques. Nous<br />
Maroc qui dépasse les 400 millions<br />
d’euros. Par ailleurs, ce marché<br />
publicitaire reste entièrement dépendant<br />
de deux gros annonceurs : la téléphonie et<br />
l’automobile qui n’investissent pas en<br />
masse, sauf pendant le mois de Ramadhan.<br />
«Il est clair que le marché actuel ne peut<br />
pas faire vivre trois chaînes de télévision,<br />
estime Karim Yamech, directeur général<br />
de l’agence Lotus Conseil. Le gâteau n’est<br />
pas assez grand pour supporter tout le<br />
monde. Une chaîne devra disparaître.»<br />
«On est dans une période d’attentisme où<br />
les annonceurs se surveillent et attendent<br />
de voir, analyse Karim Belazzoug,<br />
directeur général de l’agence Havas. Les<br />
annonceurs sont par nature prudents.»<br />
Par ailleurs, ces nouvelles chaînes sont<br />
pénalisées au départ, faute d’avoir obtenu<br />
un statut légal qui leur permette de<br />
démarcher la publicité publique et de<br />
traiter avec les banques algériennes. Cette<br />
situation pousse les annonceurs à préférer<br />
confier leurs publicités à la télévision<br />
publique, l’ENTV, qui apparaît comme un<br />
refuge en cette période de doute où l’Etat<br />
peut à tout moment siffler la fin de<br />
l’aventure. «De nombreux annonceurs du<br />
Pendant ce temps à l’ENTV…<br />
La direction de l’ENTV avait décidé de mettre en place une<br />
nouvelle grille de programmes avec trois nouvelles<br />
émissions de l’information : «Forum» de Soraya Bouamama,<br />
«El Hadeth», et des capsules d’une quinzaine de minutes qui<br />
devaient apporter un éclairage sur la Constitution et faire<br />
œuvre pédagogique auprès des téléspectateurs. Mais à la<br />
dernière minute, il fut décidé de tout annuler. Sans que les<br />
journalistes ne connaissent la raison de cette décision.<br />
secteur public ne peuvent pas aller sur les<br />
nouvelles chaînes, explique l’un des<br />
fondateurs de l’agence Lotus Conseil. Car<br />
celles-ci n’ont pas encore de statut légal.<br />
Cette situation est d’autant plus<br />
pénalisante, que parmi les gros<br />
annonceurs du marché de la téléphonie, il<br />
y a l’opérateur public de téléphonie<br />
Mobilis.» Mais pour les professionnels, le<br />
marché publicitaire n’explique pas à lui<br />
seul les difficultés rencontrées par ces<br />
chaînes. Certains pointent du doigt leur<br />
manque de professionnalisme. Lancées<br />
dans la précipitation pour être les<br />
premières à l’antenne, les chaînes ont dû<br />
faire face à la dure réalité du<br />
fonctionnement d’une télévision, à<br />
l’élaboration d’une grille de programmes<br />
et au manque de personnel qualifié. «La<br />
télévision est un métier, explique Karim<br />
Yamech. Malheureusement, les<br />
programmes qui sont mis à l’antenne sont<br />
souvent de piètre qualité. Les chaînes ont,<br />
enfin, un positionnement qui n’est pas<br />
clair. Cette situation pousse certains<br />
annonceurs à préférer acheter de l’espace<br />
publicitaire auprès des chaînes du Moyen<br />
-Orient, comme MBC qui bénéficie de<br />
l’attractivité des séries turques très<br />
regardées par les Algériennes.» La bonne<br />
nouvelle, c'est que les chaînes pourront<br />
compter sur l'ouverture du capital qui sera<br />
rendue obligatoire avec la nouvelle loi sur<br />
l'audiovisuel. Cette dernière prévoit de<br />
limiter à 30% les parts de chaque<br />
actionnaire. El Djazaïria a déjà entamé ses<br />
négociations. La mauvaise ? Bientôt deux<br />
nouvelles chaînes, celle de Haddad et<br />
Atlas TV (voir ci-dessous), s'inviteront à la<br />
table pour avoir aussi une part du gâteau<br />
publicitaire... déjà trop petit pour trois. ■<br />
proposerons une grille cohérente, avec des productions<br />
nationales axées essentiellement autour de débats politiques et<br />
d'émissions spécialisées. Il y aura aussi des talk-shows et des<br />
divertissements. Par ailleurs, nous avons acquis des séries sur le<br />
marché international.<br />
Avec un marché publicitaire que certains évaluent à<br />
150 millions d'euros, ne craignez-vous pas que certaines<br />
chaînes de télé soient condamnées à disparaître ?<br />
Je pense surtout que les chaînes n’ont pas pu, pour le moment,<br />
capter cette manne financière. En raison du statut des télés et du<br />
vide juridique qui entoure leur existence légale en Algérie, les<br />
chaînes de télévision doivent affronter la frilosité des annonceurs<br />
qui préfèrent attendre. Je reste convaincu que le marché<br />
publicitaire va se développer et s’accroître en Algérie dès que<br />
l’incertitude qui règne actuellement autour de ces chaînes sera<br />
levée par l’Etat. Par ailleurs, il est essentiel de régler l’épineux<br />
problème de la publicité publique, entre les mains de l’ANEP. Il<br />
faut que ce monopole soit revu, car il pénalise certaines chaînes<br />
et en favorise d’autres. Nous voulons faire entendre un autre son<br />
de cloche sur Atlas TV. Ouvrir l’antenne à des débatteurs qu’on<br />
n'a pas l’habitude d’inviter sur les plateaux de télé ni de lire dans<br />
les journaux. En Algérie, d’autres hommes politiques ont des<br />
idées, il n’y a pas que Louisa Hanoune qui a des choses à dire.<br />
Votre proximité avec l’ancien candidat à la<br />
présidentielle, Ali Benflis, fait dire à certains que Atlas TV<br />
soutiendra sa candidature en 2014…<br />
Ce rapprochement entre l’ancien Premier ministre et candidat<br />
à la présidentielle de 2004 et la chaîne Atlas TV est dénué de tout<br />
fondement. Les gens font l’amalgame entre mes relations<br />
personnelles et ma position au sein de la chaîne de télévision. J’ai<br />
soutenu sa candidature et je n’hésiterai jamais à être à ses côtés, à<br />
tout moment. Mais pour autant, Atlas TV ne sera pas la chaîne de<br />
Ali Benflis ni d’aucune autre personnalité politique. Car nous<br />
voulons bâtir une chaîne de télévision sur des valeurs de<br />
professionnalisme et de respectabilité.
18 relax<br />
El Watan Week-end se fait,<br />
chaque vendredi le relais d’«Un<br />
Toit pour Chat, Un Chat pour<br />
Toi !», groupement constitué<br />
d’un petit nombre de particuliers<br />
qui recueillent, soignent,<br />
vaccinent v et stérilisent autant<br />
d’animaux que leurs moyens<br />
personnels le permettent. La<br />
stérilisation constitue le point d’orgue de leur<br />
action. Les animaux sociables sont proposés à<br />
l’adoption sur leur page Facebook après un moyen<br />
séjour en famille d’accueil et les autres sont<br />
réintroduits dans leur environnement habituel et<br />
deviennent ainsi des chats libres complètement<br />
sous contrôle. «Un Toit pour Chat, Un Chat pour<br />
Toi !» n’est pas un refuge e ne fonctionne que<br />
grâce à l’aide que représente la prise en charge des<br />
animaux par des familles d’accueil temporaires. Ils<br />
encouragent tous les citoyens responsables à faire<br />
de même au niveau de leur quartier et les invitent<br />
à s’aider de la page Facebook afi n de trouver des<br />
familles d’accueil/foyers à leurs protégés. Aucune<br />
participation fi nancière ne vous sera demandée !<br />
Que voir à la télé ce soir ?<br />
A vous de jouer...<br />
solutions de la semaine précédente<br />
El Watan Week-end<br />
édité par la SPA “El Watan Presse”<br />
au capital social de 61 008 000 DA.<br />
Directeur de la publication :<br />
Omar Belhouchet<br />
Direction - Rédaction - Administration<br />
Maison de la Presse : Tahar Djaout -<br />
1, rue Bachir Attar 16 016 Alger<br />
Place du 1er Mai<br />
Tél. : 021 65 33 17 - 021 68 21 83 -<br />
021 68 21 84 021 68 21 85<br />
Fax : 021 65 33 17-021 68 21 87<br />
Site web :<br />
http://www.elwatan.com<br />
E-mail : weekend@elwatan.com<br />
PAO/Photogravure : El Watan<br />
Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue<br />
Bachir Attar - Place du 1er Mai - Alger.<br />
Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 -<br />
Fax : 021 67 19 88.<br />
R.C : N° 02B18857 Alger.<br />
Compte CPA<br />
N° 00.400 103 400 099001178<br />
Compte devises : CPA<br />
N° 00.400 103 457 050349084<br />
ACOM : Agence de communication :<br />
102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra.<br />
Tél. : 021 56 32 77 -<br />
Tél./Fax : 021 56 10 75<br />
Impression :<br />
ALDP - Imprimerie Centre;<br />
SIMPREC- Imprimerie Est ;<br />
ENIMPOR - Imprimerie Ouest.;<br />
ALDP - Imprimerie Sud;<br />
Diff usion : Centre : Aldp<br />
Tél./Fax : 021 30 89 09 - Est : Société<br />
de distribution El Khabar.<br />
Tél. : 031 66 43 67 -<br />
Fax : 031 66 49 35<br />
La sélection de Salim Mesbah<br />
La chute du Faucon noir. Guerre Jeremiah Johnson. Western Somewhere. Comédie dramatique<br />
>> Ciné+Frisson. 19h45 >> Ciné + Star. 14h40 >>Ciné+Premier. 19h45<br />
Le fi lm n’est ni consensuel, ni plaisant. Le parti pris extrême de<br />
ce long métrage de Ridley Scott est de ne montrer quasiment<br />
que des combats, opposant les soldats américains à une horde<br />
de combattants sans visage et quasi sans réalité. Il s’ensuit<br />
un double effet contradictoire : d’abord une impression de<br />
saturation devant l’accumulation de la violence la plus radicale<br />
et la plus cruelle, utilisée pour dénoncer la stupidité de la guerre<br />
puis et l’incompétence de l’état major US.<br />
1<br />
2<br />
3<br />
4<br />
5<br />
6<br />
7<br />
8<br />
9<br />
10<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
La fuite de la société et le retour à la nature pour<br />
ce grand et beau western de Sidney Pollack à la fois<br />
contemplatif et intimiste, puissant et grandiose. Les<br />
paysages des montagnes sont superbes et la nature, à<br />
la fois hostile et magnifi que, est très bien fi lmée. Car ce<br />
retour à la nature pour le personnage que joue Robert<br />
Redford ne sera pas aussi idyllique que prévu.<br />
HORIZONTALEMENT<br />
I- Doses pour malade. II- Profusion<br />
de quelque chose - Temps d’une<br />
révolution.<br />
III- Inédites - Rappel. IV- Devant une<br />
altesse - Parfume. V- Tortures. VI-<br />
Au bord de la ruine - Désert de<br />
pierres. VII- Lassante. VIII- Cordon<br />
littoral - Possessif - Astate. IX- Possèdent<br />
- Pays d’Europe. X- Charnelles.<br />
VERTICALEMENT<br />
1- Parsemés d’étoiles. 2- Vieux bison<br />
- En plus. 3- Reptile. 4- Marchandises<br />
remises à leurs acquéreurs. 5-<br />
Général des confédérés - Non dit. 6-<br />
Qui contiennent du sel.<br />
7- Roulement de tambour - Phase lunaire<br />
- Vieux blé chinois. 8- Intégrale<br />
- Avant nous. 9- Crochet - Pré-carré.<br />
10- Fiable - Avariés.<br />
Ouest : SPA El Watan Diff usion,<br />
38, Bd Benzerdjeb (Oran)<br />
Tél. : 041 41 23 62 -<br />
Fax : 041 40 91 66 -<br />
Les manuscrits, photographies ou tout<br />
autre document et illustration adressés ou<br />
remis à la rédaction ne seront pas rendus et<br />
ne feront l’objet d’aucune réclamation.<br />
Reproduction interdite de tous articles sauf<br />
accord de la rédaction.<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
Licky<br />
Licky est une<br />
femelle de<br />
10 mois, tricolore.<br />
Elle est stérilisée,<br />
vermifugée et<br />
vaccinée, très<br />
propre et calme.<br />
Licky est douce<br />
et câline. Si<br />
vous souhaitez<br />
l’adopter,<br />
contactez-nous au<br />
0774 760 301 ou<br />
à cette adresse<br />
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Plus qu’un fi lm sur le thème de l’ennui, Somewhere, de<br />
Sofi a Coppola, réussit à rendre incroyablement bien à<br />
l’écran les angoisses et le vide qui peuvent s’emparer<br />
d’un être à un moment de sa vie. Le fi lm commence par<br />
dresser le portrait d’un homme qui semble tout avoir :<br />
une carrière cinématographique fl orissante, du pognon,<br />
une adorable fi llette et même une Ferrari. Et pourtant,<br />
quelque chose cloche.<br />
Pyramots Sudoku<br />
Rifa Editions, 021 37 96 11, rifa_consulting@yahoo.fr.
PHOTO : D. R.<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
sur le net www.afvb.org<br />
Les volleyeuses du WO Chlef à l’assaut<br />
du GS Pétroliers<br />
Les filles du GSP se présentent encore une fois en favorites<br />
Les volleyeuses du GS Pétroliers et celles du WO Chlef<br />
se retrouveront, aujourd’hui à 16h, à la salle Harcha<br />
Hacène (Alger), pour animer la finale de la Coupe d<br />
Algérie seniors dames.<br />
Sur le papier, les Pétroliers sont largement favorites pour conserver leur 5e<br />
trophée consécutif sous l’appellation du GSP en Coupe d’Algérie, et le 22e au<br />
total, en comptant les titres remportés à l’époque où le club portait encore le<br />
sigle MCA avec une pensée à leur entraîneur principal Ahmed Boukacem,<br />
décédé le 4 mai dernier. Les filles du duo Amine Hamouni-Karim Maghrebi de<br />
l’équipe du WO Chlef, nouveau promu en nationale 1 A, ont réalisé une très<br />
grande performance en parvenant pour la première fois en finale après avoir<br />
éliminé le RIJ Alger (3 sets à 1). C’est donc un véritable défi que relèvent les<br />
coéquipières de Nour El Houda Bouregua en allant affronter les camarades de<br />
l’internationale du GSP, Safia Boukhima. En championnat, les Pétroliers<br />
occupent la première place du classement avec 48 points, alors que WOC est en<br />
cinquième position avec 28 points. Cette finale sera dirigée par l’arbitre fédéral,<br />
Athmane Aït El Hara. En ouverture, deux finales opposeront des équipes de la<br />
Ligue de Béjaïa. Ainsi à 9h, chez les minimes filles, il y aura Seddouk VB face<br />
au WA Béjaïa, suivi à 11h du derby de la Soummam entre l’ASW Béjaïa et le<br />
NC Béjaïa, chez les cadettes filles. Quant à la finale de la Coupe d’Algérie<br />
seniors messieurs, elle se déroulera, demain à partir de 16h, à la salle Harcha, et<br />
opposera l’ES Sétif au NR Bordj Bou Arréridj. En lever de rideau, à 9h30, les<br />
minimes garçons du RC M’sila affronteront le JSB Ighrem. A 11h30, les cadets<br />
garçons du NC Béjaïa seront opposés au WA Tlemcen. A13h30, l’ITR Sétif et<br />
le MB Béjaïa animeront la finale juniors. Nacer Mustapha<br />
ESS-NRBBA, la finale entre deux voisins<br />
DJAMEL KHERISSAT.<br />
Président du NRBBA<br />
A chances égales…<br />
● Pour le<br />
NRBBA, la finale<br />
de Coupe<br />
d’Algérie est<br />
synonyme de<br />
match de<br />
revanche, non ?<br />
L’élimination en<br />
demi-finale du<br />
championnat<br />
national est restée en travers de la gorge.<br />
Nous ferons le maximum pour prendre<br />
notre revanche sur l’Etoile et décrocher<br />
le cas échéant notre 5e trophée. Le<br />
collectif ne veut en aucune manière rater<br />
une telle opportunité pour offrir à Bordj une autre distinction.<br />
● Que pouvez-vous dire de cette formation sétifienne ?<br />
L’ESS, qui n’est plus à présenter, dispose d’un bon faux passeur et<br />
d’un excellent central que nous devons surveiller comme le lait sur le<br />
feu. Le manque d’expérience du six sétifien devant faire face à une forte<br />
pression générée par l’enjeu, est leur principale faiblesse.<br />
● Comment voyez-vous cette confrontation ?<br />
Difficile, indécise et palpitante à la fois. Les deux formations vont se<br />
donner à fond rien que pour décrocher un titre et sauver par la même une<br />
saison qui a été éprouvante. Le public qui se déplacera en nombre va se<br />
régaler.<br />
● Le NRBBA sera-t-il favori ?<br />
Je ne partage pas cet avis. La coupe défie la logique. Les deux<br />
formations partent à chances égales. Le plus présent et le plus concentré<br />
l’emportera. Les choix tactiques des<br />
deux coaches seront, par ailleurs,<br />
déterminants. Mes joueurs qui ont<br />
retenu la leçon de la demi-finale sont<br />
décidés à prendre le taureau par les<br />
cornes. C’est pour vous dire que nous<br />
prenons notre adversaire très au<br />
sérieux.<br />
● Une finale nécessite-t-elle une<br />
préparation spéciale ?<br />
Un aussi important rendez-vous est<br />
minutieusement préparé par l’équipe<br />
regroupée en mini-stage bloqué. La<br />
précieuse et incommensurable aide de<br />
nos sponsors et du wali, Azzedine<br />
Mecheri, le président d’honneur du<br />
club, permet au collectif de se préparer<br />
dans d’excellentes conditions… K. B.<br />
Le deux clubs du NR Bordj<br />
Bou Arréridj et l’ES Sétif se<br />
donnent rendez-vous demain<br />
pour disputer la finale de la<br />
coupe d’Algérie de volley-ball<br />
seniors hommes. Les<br />
présidents des deux clubs<br />
voisins parlent de cette<br />
confrontation pour<br />
El Watan Week-end.<br />
Boudrali nouvel entraîneur de l’EN de hand<br />
Brahim Boudrali a été désigné hier par les membres du bureau de<br />
la FAHB comme nouvel entraîneur de l’EN de handball. Il sera<br />
secondé dans sa nouvelle mission par Rabah Gherbi, qui a été<br />
confirmé dans son poste, et par Boubakeur Zermani (entraîneur<br />
des gardiens). Zermani, ancien gardien du NAHD, MCA et de l’EN, a<br />
émigré en Allemagne depuis 20 ans, où il exerçait comme<br />
professeur de sport. Le nouvel entraîneur national Boudrali et<br />
ancien joueur du MCA et du sept national, a émigré longtemps<br />
dans les pays du Golf pour diriger les sélections nationales du<br />
Bahreïn et de Oman, ainsi que les clubs du Qatar et d’Arabie<br />
Saoudite. Boudrali entamera sa mission après les JM-2013, où les<br />
Verts seront coachés par Hassani, actuel coach de l’ESAT, et par<br />
Gherbi. Concernant la sélection seniors dames, c’est Karim Achour<br />
qui a été désigné pour remplacer Mourad Aït Kaci. Achour a<br />
entraîné les seniors dames du GSP avant le HCEB. C. B.<br />
TOUFIK KHEBBABA.<br />
Président de l’ESS<br />
Le match des joueurs<br />
● La défaite en<br />
finale du<br />
championnat<br />
national pèse sur le<br />
moral des joueurs,<br />
n’est-ce pas?<br />
Le moral des<br />
joueurs, qui visaient<br />
un doublé historique,<br />
a été effectivement un<br />
peu ébranlé. Le groupe, qui avait, ce<br />
jour-là, souffert des fautes d’arbitrage et<br />
de l’absence de notre meilleur joueur,<br />
Miloud Fredj (blessé), remonte petit à<br />
petit la pente.<br />
● Comment se présente cette finale de Coupe d’Algérie face au<br />
voisin du NRBBA?<br />
Cet énième derby entre deux équipes, qui se connaissent bien, est,<br />
pour le NRBBA qui a été éliminé par l’Etoile en demi-finale du<br />
championnat national, une occasion pour prendre sa revanche. Mon<br />
équipe qui a auparavant battu, et à deux reprises, le NRBBA, voudrait<br />
confirmer et décrocher le cas échéant sa première Coupe d’Algérie.<br />
● Que pouvez-vous dire des forces et des faiblesses de votre<br />
adversaire du jour ?<br />
Le NRBBA est constellé d’un bon nombre d’individualités, des<br />
internationaux de surcroît. L’expérience est l’atout majeur du six<br />
bordjien qui n’excelle pas dans la réception. Nous devons mettre à profit<br />
un tel paramètre.<br />
● Avez-vous effectué une préparation spéciale pour cette finale ?<br />
A ce stade de la compétition et à<br />
ce moment précis de la saison, le<br />
collectif n’a besoin que d’une<br />
préparation psychologique<br />
spécifique. Le fait de disputer une<br />
finale de Coupe d’Algérie pousse les<br />
joueurs à travailler plus…<br />
● La particularité de la<br />
rencontre aura des incidences sur<br />
la qualité des débats, non ?<br />
Absolument, d’autant plus que les<br />
différentes confrontations entre les<br />
deux équipes se sont caractérisées<br />
par des prestations de haut niveau.<br />
Cette finale ne va pas déroger à la<br />
règle.<br />
Kamel Beniaiche<br />
omnisports 19<br />
GSP–MCS, choc<br />
des quarts de finale<br />
de handball<br />
Les quarts de finale de la Coupe<br />
d’Algérie seniors messieurs auront<br />
lieu cet après-midi. Devant le MC<br />
Saïda, qui entend créer la surprise, les<br />
hommes de Réda Zeguili ne vont pas<br />
verser dans l’excès de confiance. Saïda<br />
est aussi un spécialiste de cette<br />
compétition. Le vainqueur de cette<br />
confrontation affrontera en demifinale<br />
soit l’ES Aïn Touta soit le CRB<br />
Baraki. Ces derniers croiseront le fer, à<br />
Bordj Bou Arréridj (17h), avec Aïn<br />
Touta, qui a montré un meilleur visage<br />
cette saison et ne veut pas s’arrêter en<br />
si bon chemin dans cette compétition.<br />
En ouverture (15h), le HBC El Biar,<br />
méconnaissable cette saison, sera<br />
opposé à C Chelghoum Laïd, qui<br />
évolue en nationale 1. Une<br />
empoignade ouverte, dont El Biar,<br />
drivée par Karim Bechkour, fera tout<br />
pour s’imposer. Enfin, à Aïn Azel,<br />
l’Olympique d’El Ouef partira favorite<br />
face au WO Rouiba. Les demi-finales<br />
de cette compétition sont prévues<br />
pour mardi 28 mai. La fin de saison<br />
s’annonce intense pour les qualifiés,<br />
d’autant plus qu’il y aura, le 31 mai<br />
prochain, les demi-finales du<br />
championnat d’Algérie, et le<br />
lendemain 1er juin, la finale. Tandis<br />
que la finale de la Coupe d’Algérie est<br />
prévue pour le 6 juillet prochain. A<br />
noter qu’aujourd’hui vendredi, auront<br />
lieu les demi-finales des seniors<br />
dames, qui se dérouleront dans la<br />
commune de Bou Ismaïl, à partir de<br />
16h. Les pétrolières (GSP), tenantes de<br />
la coupe, vont affronter l’ESFOR<br />
Touggourt. Quant au HBC El Biar, il<br />
jouera face à la modeste équipe du<br />
CHB Bachdjerrah. C. B.<br />
Belle performance<br />
à Doha de Mokdel sur<br />
110 m haies (13’’63)<br />
L’athlète algérien Lyes Mokdel<br />
(23ans), sacré champion arabe sur 110<br />
m haies aux 18es championnats<br />
arabes d’athlétisme, qui s’achèvent<br />
aujourd’hui à Doha, a réalisé un<br />
excellent chrono 13’’63. Une<br />
performance qui constitue nom<br />
seulement son record personnel, mais<br />
synonyme de minima A pour la<br />
participation aux prochains Jeux<br />
méditerranéens 2013. A Doha, où le<br />
niveau est très faible, on retient la<br />
domination sans surprise de<br />
l’heptathlonienne Yasmina Omrani<br />
(ancienne athlète de l’équipe de<br />
France), victorieuse avec 5573 points<br />
(minima pour les JM 2013). Etablie en<br />
France, cette athlète est qualifiée<br />
d’office par l’IAAF aux Mondiaux<br />
d’athlétisme 2013, prévus en août à<br />
Moscou, grâce à son titre de<br />
championne d’Afrique. La sprinteuse<br />
constantinoise, Souheir Bouali,<br />
championne arabe du 100 m en 11’’96,<br />
a gagné son billet pour les JM. Pour le<br />
moment, sept athlètes ont réussi les<br />
minima pour ces joutes. Il s’agit de,<br />
Mokdel Lyes (110 m haies), Issam Nima<br />
(triple saut), Moulay Slimane, Ahmed<br />
Medjaher (semi-marathon), chez les<br />
messieurs. Yasmina Omrani<br />
(heptathlon), Souheir Bouali (100 m),<br />
Souad Aït Salem et Kenza Dahmani<br />
(semi-marathon). Hier, pour le compte<br />
de l’avant-dernière journée, Issam<br />
Nima a offert la cinquième médaille<br />
d’or à l’Algérie après sa victoire au<br />
triple saut (17,01 m). De sont côté,<br />
Zouina Bouzebra a remporté la<br />
médaille d’argent au lancer du<br />
marteau (58,04 m). Au 3000 m steeple,<br />
Amina Bettiche, 3e avec un temps de<br />
9’54’’75, a décoché le bronze. C. B.
22 nessna<br />
Il est jeune, sportif et artiste. Yacine Azzouz,<br />
un freestyleur football de 21 ans, étudiant en<br />
2e année en sciences économiques à<br />
l’université de Bouira, a prouvé qu’on peut<br />
devenir une star du ballon rond sans évoluer<br />
dans une équipe. Sans être obligé de jouer<br />
sur les pelouses des stades. Dans la rue, sur<br />
une scène, on peut faire son numéro. Une<br />
musique est indispensable. Yacine aimait le<br />
football et dit avoir fait toutes les catégories<br />
en club de poussin jusqu’à senior. «Mes<br />
amis m’appellent le petit Brésilien parce que<br />
je manie bien le ballon», confie-t-il. Son<br />
aventure avec le freestyle commence en<br />
2011. Grâce à internet, Yacine découvre les<br />
vidéos d’autres freestyleurs et de grands<br />
joueurs comme le Brésilien Ronaldinho et<br />
l’Argentin Maradona. «Et c’est à partir de<br />
là que j’ai commencé à apprendre<br />
quelques gestes», dit-il. Il faut tout de<br />
même reconnaître que ce n'était pas facile<br />
de se lancer dans une discipline peu<br />
connue en Algérie, à la limite entre le<br />
sport et l'art. «Au début, c’était très dur. Je<br />
ne savais pas quoi faire. Mais avec une<br />
grande volonté, j’ai réussi à dépasser<br />
toutes les contraintes», reconnaît-il. Il se<br />
découvre donc en tant que freestyleur. Un<br />
don d’artiste dont il ignorait tout<br />
auparavant. Après plusieurs séances<br />
d'entraînement chez lui, avec un vieux<br />
ballon, Yacine apprend ses premiers<br />
gestes. Les deux années que<br />
Yacine a passées à<br />
pratiquer le full-contact<br />
étaient également une<br />
aubaine<br />
pour<br />
que<br />
www.fr-fr.facebook.com/ArabFreestyle?group_id=0&fi lter=3<br />
YACINE AZZOUZ Danse<br />
avec le ballon<br />
L’histoire de Yacine Azzouz<br />
avec le freestyle, c’est comme<br />
un coup de foudre. Ce heune<br />
homme a laissé tomber sa<br />
carrière de footballeur pour<br />
se consacrer pleinement à<br />
l’art de manier le ballon. El<br />
Watan Week-end fait le<br />
portrait d'un artiste plein<br />
d’énergie et d’ambitions.<br />
les dates<br />
de ma vie<br />
Bouira. Ali Cherarak<br />
weekend@elwatan.com<br />
1992<br />
Naissance à<br />
Bechloul, wilaya de Bouira.<br />
2010 Obtention du baccalauréat.<br />
2011 Première participation et<br />
premier titre de champion d’Algérie de<br />
freestyle.<br />
2012 Deuxième titre de champion<br />
d’Algérie.<br />
2013 Création du groupe de breakdanse<br />
Dziri Style et participation au<br />
Forum social Mondial en<br />
Tunisie.<br />
sur le net<br />
son corps s’adapte et exécute rapidement et<br />
avec adresse les différentes techniques<br />
qu’exige cet art.<br />
LE FOOT AUTREMENT<br />
«J’aime montrer ce que je fais à mes amis<br />
lors des entraînements. Cela est devenu<br />
par la suite une habitude», raconte Yacine.<br />
Ce fut l’occasion pour lui d’opter pour une<br />
autre forme de jouer au foot. Comment se<br />
faire connaître ? Chose impossible quand<br />
on n’a pas les moyens. Toutefois, le rêve<br />
du «petit Brésilien» n'a pas tardé à prendre<br />
forme. L'été 2011, le groupe<br />
agroalimentaire Soummam a organisé une<br />
compétition nationale du freestyle<br />
baptisée «Yago Freestyle Cup», à l’occasion<br />
du lancement d’un nouveau produit. Pas<br />
moins de 30 participants de plusieurs régions<br />
d’Algérie, dont Yacine, ont été conviés à cet<br />
événement. Notre jeune freestyleur a pu<br />
convaincre les membres du jury qui l’ont<br />
déclaré champion. Première participation,<br />
Ma révélation<br />
J’avais un vieux ballon à la maison et j’ai<br />
téléchargé sur mon PC des vidéos de<br />
Ronaldinho et Maradona et quelques<br />
freestyleurs. A la fin de chaque<br />
entraînement ou quand je reviens de<br />
l’école, je prends mon ballon et j’essaie<br />
d’apprendre de nouveaux gestes.<br />
J’apprends très vite. C’est grâce à un<br />
article de journal que j’ai appris qu’une<br />
compétition de freestyle allait avoir lieu.<br />
Après avoir décroché la première place,<br />
j’ai abandonné le foot pour me<br />
consacrer entièrement au freestyle.<br />
premier trophée. Yacine trace son chemin.<br />
«J’ai tenté ma chance et grâce à Dieu et à<br />
mes amis qui m'ont soutenu, j’ai réussi<br />
enfin à remporter la compétition. Et c’est<br />
là que j’ai pu retrouver mon chemin»,<br />
souligne le nouveau champion national du<br />
freestyle football qui tient surtout à<br />
«remercier ses parents pour leurs conseils».<br />
Après cet exploit, Yacine a animé plusieurs<br />
shows. Il a pu mettre de l’ambiance dans les<br />
tribunes des stades lors des grands matchs de<br />
la coupe d’Algérie.<br />
LE CHAMPION AU FSM<br />
Les milliers de supporters en étaient ravis.<br />
Des vidéos en témoignent. Les présidents<br />
des clubs, de leur côté, peuvent faire signer<br />
des contrats à ces jeunes. Outre les stades,<br />
l’artiste poursuit ses spectacles à travers<br />
plusieurs villes d’Algérie. A chaque fois<br />
qu’une manifestation culturelle est<br />
organisée, il est invité. Il est le champion !<br />
Un autre tournoi sponsorisé par Sony<br />
Meilleur souvenir<br />
Les meilleurs<br />
moments qui m’ont<br />
beaucoup marqué<br />
sont d’abord mon<br />
spectacle au stade de<br />
5 Juillet à Alger pour<br />
un match de Coupe<br />
d’Algérie, ensuite les<br />
spectacles que j’ai<br />
faits en Tunisie où<br />
j’avais l’honneur de<br />
représenter mon<br />
pays.<br />
PHOTOS : D. R.<br />
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
Mobile a été organisé à Alger en juin 2012.<br />
La chance a encore une fois souri à Yacine. Il<br />
a remporté le championnat d’Algérie. «Je<br />
me suis entraîné et préparé pour cette<br />
compétition. Mais il faut reconnaître que ce<br />
n’était pas venu facilement. Cela a demandé<br />
beaucoup plus d’efforts.» L’année 2013<br />
s’annonce prometteuse. D’abord la création<br />
d’un groupe de break danse appelé Dziri<br />
Style, composé de deux freestyleurs<br />
bascketball, un de foot (Yacine), deux breakdanser<br />
et un beat-boxer. A la fin de mars<br />
dernier, le groupe a participé au Forum<br />
social mondial (FSM) qui s’est déroulé en<br />
Tunisie. Mais les embûches ne cessent de<br />
pousser comme des champignons sur le<br />
chemin de cet artiste. De son titre de<br />
champion d’Algérie de 2012, il n’a aucun<br />
document pouvant l’attester. Ainsi, les<br />
quelques promesses des autorités locales,<br />
que ce soit à Bouira ou ailleurs, d’aider ces<br />
artistes à promouvoir le freestyle en Algérie<br />
n’ont pas connu de lendemain. Chose<br />
prévisible dans un pays où plusieurs artistes<br />
et sportifs ne sont toujours pas considérés.<br />
«Nous souhaitons que les pouvoirs publics<br />
nous donnent un coup de main pour<br />
promouvoir et faire connaître cet art»,<br />
souligne Yacine qui attend impatiemment un<br />
«mail» des organisateurs du championnat<br />
arabe du freestyle qui aura lieu à Dubaï<br />
prochainement Bon vent l’artiste. ■<br />
Mon joueur préféré<br />
Le seul joueur que je préfère, c’est<br />
Zinedine Zidane, «Zizou». Et mon rêve le<br />
plus cher est de le rencontrer un jour. Et<br />
pourquoi pas de lui faire un petit pont. Je<br />
plaisante bien évidemment. En revanche,<br />
le club de football que je supporte corps<br />
et âme, c’est le FC Barcelone.<br />
Mon rêve<br />
J’aimerais participer à des compétitions à<br />
l’étranger, pourquoi pas le championnat<br />
du monde, où je représenterai l’Algérie.<br />
Je souhaite également que nos<br />
responsables aident notre groupe Dziri<br />
Style à développer le freestyle en Algérie<br />
et le faire connaître au grand public.
El Watan Week-end<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
sur le net<br />
www.entente-setif.com<br />
ES SETIF Une 6e étoile sans pétrodollars<br />
Parti pour une saison transitoire<br />
après la saignée de l’exercice<br />
précédent, où pas moins de dix<br />
joueurs ont quitté le club, le<br />
onze ententiste boucle la saison<br />
avec un titre, synonyme de 6 e<br />
étoile à floquer sur son<br />
mythique maillot noir et blanc.<br />
Sétif. Kamel Beniaiche<br />
kbeniaiche@elwatan.com<br />
Le parcours des Sétifiens, qui n’ont pas, au<br />
coup de starter, bénéficié des faveurs des<br />
bookmakers, a été sinueux et pléthorique en<br />
embûches. Pour diverses raisons, l’entame<br />
de la préparation d’avant-saison n’a été<br />
lancée que tardivement. Comme un malheur<br />
n’arrive jamais seul, Aoudia et, à un degré<br />
moindre, Delhoum n’ont pas effectué la<br />
préparation foncière. Le mercato estival a été<br />
marqué par d’interminables navettes de<br />
joueurs à embaucher. Le nerf de la guerre,<br />
qui fait encore défaut au champion, n’a pas<br />
arrangé les affaires des Sétifiens décidés à<br />
surmonter les obstacles et à relever, une fois<br />
encore, le défi.<br />
RENOUVELLEMENT<br />
Le renouvellement de l’effectif à 80%, et ce,<br />
pour la deuxième année consécutive, n’a pas<br />
rassuré les milliers d’inconditionnels qui<br />
croisent les doigts. Le recrutement d’un<br />
contingent (Khedaïria, Ziti,<br />
Benabderrahmane, Lagraâ, Okbi, Soltani,<br />
Madouni, Annab, Dimba, Chellali, Mischak,<br />
Ghoul, Yaya) de nouveaux joueurs, dont<br />
certains n’ont pas fait l’objet de tests, n’a pas<br />
été en outre du goût des fans, sceptiques. La<br />
belle entame de l’exercice face au MCEE au<br />
stade Messaoud Zoughar d’El Eulma, où les<br />
Ententistes ratent de peu la victoire, enchante<br />
les supporters qui se mettent à croire en la<br />
bonne étoile de cette Entente nouvelle<br />
version. La bonne négociation du derby a, le<br />
moins qu’on puisse dire, boosté le moral des<br />
Ententistes enchaînant les bons résultats.<br />
Comme l’appétit vient en mangeant, l’Aigle<br />
noir termine la phase aller, en pole position,<br />
avec 31 points. Durant cette phase, la<br />
HACEN HAMAR. Président de l’ESS<br />
Ne cachant pas son bonheur,<br />
Hacen Hamar, le numéro un<br />
ententiste, parle à El Watan<br />
Week-end de la 6 e étoile<br />
décrochée par son club, et<br />
d’autres aspects de la vie de l’un<br />
des meilleurs et des plus titrés<br />
clubs du pays.<br />
● L’histoire de la dernière tranche du<br />
transfert de Ziaya est-elle toujours<br />
d’actualité ?<br />
On ne peut faire autrement, d’autant plus<br />
que 150 000 euros n’ont pas été perçus par le<br />
club qui a officiellement saisi l’Ittihad de<br />
Djeddah qui ne répond pas.<br />
● Il paraît que cette tranche a été versée<br />
par le club saoudien ?<br />
L’Entente que je représente n’a toujours<br />
pas perçu la dernière tranche du transfert de<br />
Ziaya. Avant de solliciter l’arbitrage de la<br />
FIFA, nous allons relancer, ces jours-ci, le<br />
club saoudien. Je ferai le maximum pour<br />
défendre les intérêts de club et récupérer son<br />
dû.<br />
● Ne pensez-vous pas que vous avez raté<br />
votre mercato hivernal ?<br />
Garder les meilleurs de son effectif est pour<br />
moi le meilleur des mercatos. Il est vrai que<br />
nous n’avons pas répondu aux doléances du<br />
coach, mais le club, qui s’est séparé de<br />
Consécration méritée pour les Noir et Blanc<br />
défense, qui se distingue, n’a encaissé que 8<br />
buts. Cultivant le paradoxe, l’ESS, qui<br />
réalise une excellente première partie de<br />
championnat, rate lamentablement son<br />
mercato hivernal.<br />
PASSAGE À VIDE<br />
Les renforts exigés par Velud, qui avait<br />
demandé un axial, un demi-défensif d’un<br />
certain gabarit et un milieu offensif excentré<br />
gauche, n’ont pas été ramenés par le staff<br />
dirigeant. Ce dernier s’est même permis le<br />
luxe de libérer pas moins de 5 joueurs<br />
(Dimba, Yaya, Annan, Soltani et Chellali).<br />
Le recrutement de deux défenseurs (Maâmeri<br />
et Djarroudi), qui n’ont pas beaucoup joué,<br />
n’a été, en fin de compte, d’aucune utilité<br />
pour le onze sétifien. La manière de faire des<br />
«recruteurs» du club a failli tout remettre en<br />
cause. D’autant plus que le onze, tournant<br />
avec un groupe de 14 ou 15 joueurs, marque<br />
le pas à quelques encablures de la fin de<br />
l’exercice. La répétition des rencontres à<br />
grands enjeux est ressentie pour un collectif<br />
exténué par un calendrier démentiel, les<br />
C’est le titre d’un grand et dur labeur<br />
joueurs comme Annab, Soltani, Dimba et<br />
Chellali, a économisé plus de 500 000 euros.<br />
● Les joueurs, dont certains n’ont pas<br />
été payés depuis des mois, grincent des<br />
dents ?<br />
Pour que les choses soient claires, le club a<br />
été de tout temps correct avec ses joueurs qui<br />
seront régularisés au dernier centime.<br />
Certaines procédures administratives ont<br />
retardé la régularisation des joueurs et du<br />
staff qui seront payés la semaine prochaine.<br />
Soit avant leur départ au Gabon.<br />
● Pour certaines sources,<br />
l’administration de l’Entente fait dans le<br />
favoritisme.<br />
Jamais. Je défie quiconque de prouver un<br />
tel fait. Le favoritisme n’est pas ma tasse de<br />
thé. En prenant les rênes du club, j’ai non<br />
seulement payé plus de 70 millions de dinars<br />
de dettes antérieures, mais versé 10 mois de<br />
salaire à Benchadi qui n’avait pas perçu le<br />
moindre sou depuis 17 mois. On ne peut<br />
régler tous les problèmes en un clin d’œil. Ce<br />
n’est pas tout, un joueur comme Djahnit qui<br />
percevait l’année dernière 62 500 DA a été,<br />
cette saison, estimé à sa juste valeur. Son<br />
salaire est de l’ordre de 700 000 DA. Nous<br />
allons revoir à la hausse le salaire d’Okbi et<br />
ceux d’autres joueurs qui ont donné<br />
satisfaction. Par ailleurs, la société de ciment<br />
de Aïn El Kebira est favorable pour parrainer<br />
le club, ce qui nous donnera une vraie bouffée<br />
d’oxygène.<br />
● Où en êtes-vous avec le renouvellement<br />
blessures et les suspensions de bon nombre<br />
de cachets obligés à déclarer forfait au<br />
mauvais moment. L’indisponibilité des uns<br />
et le forfait du nerf de la guerre tracassant<br />
certains joueurs qui n’ont pas été payés<br />
depuis des mois se répercutent négativement<br />
sur le rendement et les résultats du onze qui<br />
broie du noir. L’élimination en demi-finale<br />
de la Coupe d’Algérie et de la Ligue des<br />
champions d’Afrique illustre le passage à<br />
vide des Noir et Blanc qui se mettent à<br />
douter.<br />
RECORDS<br />
L’apport d’un merveilleux public ne lâchant<br />
pas prise transcende les camarades de<br />
Benchadi qui trouvent les ressources<br />
mentales pour remonter la pente et renouer<br />
avec le succès. Les victoires enregistrées<br />
face à l’ASO et la JSK donnent une certaine<br />
vitalité aux Ententistes qui s’accrochent à<br />
leur première place, arrachée au bout d’une<br />
longue et harassante saison. Les partenaires<br />
de Khedaïria, qui ont été, tout au long de la<br />
phase retour, privés des services d’un<br />
des cadres ?<br />
Le bluff médiatique de certains<br />
«recruteurs», qui parlent de l’enrôlement<br />
imminent de Karaoui, Gourmi, Delhoum et<br />
Aoudia pour ne citer que ces joueurs, ne me<br />
perturbe pas d’autant plus que l’ESS a les<br />
moyens de sa politique. Nous sommes en<br />
mesure de répondre aux exigences financières<br />
de nos joueurs et de notre coach qui a réalisé<br />
un titanesque travail. En matière de<br />
recrutement, le club, qui cible un latéral<br />
gauche, un demi défensif, un milieu offensif<br />
excentré gauche et un arrière central, met les<br />
bouchées doubles pour renforcer son effectif.<br />
Concernant les libérations de 7 ou 8 joueurs,<br />
on attend la liste du coach.<br />
● Velud qui aurait demandé une<br />
augmentation sera-t-il maintenu ?<br />
Le coach est en principe lié au club jusqu’à<br />
juin 2014. Nous devons nous voir pour<br />
discuter des points positifs et des insuffisances<br />
enregistrés cette saison. Le bilan technique<br />
relatif au rendement de chaque joueur sera, en<br />
outre, discuté. N’étant ni ingrat ni amnésique,<br />
Velud et son staff, qui ont fait du bon boulot,<br />
sont à féliciter. On veut bien que le coach<br />
poursuive sa mission d’autant plus que nous<br />
sommes des adeptes de la continuité et de la<br />
stabilité. Cela dit, l’Entente, qui nous a donné<br />
la notoriété continuera sa marche avec ou<br />
sans Hamar, Velud ou toute autre personne.<br />
● Sincèrement, ce 6 e titre dans l’histoire<br />
de l’Entente a-t-il été inscrit comme<br />
objectif au début de la saison ?<br />
foot 23<br />
préparateur physique attitré, réalisent le vœu<br />
de milliers de fans qui sont aux anges. En<br />
dépit des innombrables problèmes, le<br />
collectif ententiste ne disposant pourtant pas<br />
de «vedettes» arrive non seulement à damer<br />
le pion aux grosses cylindrées, mais à<br />
s’illustrer une nouvelle fois avec un effectif<br />
amoindri. Les qualités morales des joueurs,<br />
qui n’ont pas été payés pour certains d’entre<br />
eux depuis des mois, sont pour beaucoup<br />
dans la consécration de l’Entente qui est<br />
encore et toujours empêtrée dans<br />
d’inextricables problèmes financiers qui<br />
n’ont paradoxalement pas freiné un onze<br />
avide de consécration. Bouclant l’exercice<br />
avec 59 points, l’Aigle noir, qui a inscrit 55<br />
buts, réédite les records des saisons<br />
1975/1976 et 1988/1989. En empochant 42<br />
points à domicile, les Sétifiens, qui ont gagné<br />
18 matches dont 4 à l’extérieur, fait match<br />
nul à 4 reprises et perdu 7 manches, ont, en<br />
un mot, arraché leur 6e étoile sans les<br />
pétrodollars… sachant que les dépenses du<br />
club n’ont pas excédé les 300 millions de<br />
dinars. ■<br />
Le départ d’un bon nombre de cadres et les<br />
problèmes rencontrés durant la phase<br />
préparatoire ont transcendé le groupe qui a<br />
fait la promesse d’effectuer un bon parcours<br />
rien que pour clouer le bec aux mauvaises<br />
langues. L’adversité des uns et les coups bas<br />
de ces faux amis ont stimulé aussi bien le<br />
collectif que le staff dirigeant qui ont relevé le<br />
défi. Ce titre est celui d’un grand et dur labeur<br />
réalisé par toute la famille ententiste. Pour<br />
moi, qui suis au club depuis plus de 23 ans, ce<br />
titre, qui s’ajoute aux 3 autres de champion<br />
d’Algérie, 2 Coupes d’Algérie, 1 Coupe<br />
arabe et 3 trophées de l’UNAF, c’est la plus<br />
belle distinction. Je la dédie à tous les<br />
Ententistes et particulièrement à mon défunt<br />
frère Abdelhamid qui s’est, à plusieurs<br />
reprises, déplacé des Etats-Unis où il vivait<br />
rien que pour voir à l’œuvre son équipe bien<br />
aimée, l’Entente sportive sétifienne… K. B.<br />
PHOTO : D. R.<br />
PHOTO : D. R.
Le forfait du MCA traité ce lundi<br />
Le forfait du MC Alger sera traité lundi prochain par<br />
la commission de discipline de la LFP. C’est ce qu’a<br />
confirmé le président de la Ligue professionnelle en<br />
marge du forum du quotidien d’El Moudjahid, tenu<br />
hier. Toutefois, le premier responsable de la Ligue a<br />
rappelé que «tout club qui déclare forfait encourt la<br />
perte du match, la défalcation de trois points, une<br />
amende financière d’un million de dinars, tout en<br />
étant privé de son indemnité relative aux droits de<br />
télévision.» A. C.<br />
El Watan<br />
Vendredi 24 mai 2013<br />
DEMAIN À 19H45 À WEMBLEY<br />
Place au Fussball total !<br />
Ayant réussi à prouver leur<br />
supériorité sur le continent<br />
européen, en arrivant au dernier stade<br />
de la compétition, Dortmund et le<br />
Bayern devront se départager sur la<br />
terre qui a vu la naissance du<br />
football, l’Angleterre. Le<br />
champion d’Allemagne, le Bayern<br />
de Jupp Heynckes, a battu tous<br />
les records cette saison avec<br />
25 points d’avance sur<br />
son rival de demain<br />
soir. Les Bavarois<br />
espèrent compter sur<br />
une équipe rodée avec des<br />
éléments de grandes<br />
qualités, qui avaient réussi<br />
à balayer les Barcelonais<br />
de Lionel Messi lors<br />
des demi-finales<br />
(4-0 et 3-0). Les<br />
Müller, Robben<br />
et autres Ribéry<br />
estiment que<br />
l’heure de<br />
consécration<br />
est venue<br />
après la<br />
finale perdue, la saison dernière à l’Allianz<br />
Arena aux tirs au but devant le club anglais de<br />
Chelsea et aussi leur dernière<br />
consécration qui remonte à 2001. Le<br />
Bayern a un ascendant psychologique<br />
sur son adversaire, d’autant plus que<br />
sur les quatre confrontations de cette<br />
saison, il avait réussi à le battre deux fois<br />
contre deux matches nuls. Par ailleurs, les<br />
Bavarois seront au complet, à l’exception<br />
du défenseur central, Holger Badstuber,<br />
Robert Lewandowskit<br />
Numéro : 9<br />
Nationalité : polonaise<br />
Naissance : 21 août<br />
1988 (24 ans)<br />
Taille : 1,84 m<br />
Poids : 78 kg<br />
Poste : attaquant<br />
Au Borussia Dortmund<br />
depuis 2010 138 (75)<br />
Equipe nationale :<br />
2008- : Pologne<br />
Pologne 50 (15)<br />
Palmarès sous les<br />
couleurs du Borussia<br />
Champion d’Allemagne :<br />
2011 et 2012<br />
Vainqueur de la Coupe<br />
d’Allemagne : 2012<br />
Meilleur joueur du<br />
championnat allemand :<br />
2012<br />
Souvent considéré comme l’affiche par<br />
excellence de la Bundesliga, le Borussia<br />
Dortmund et le Bayern Munich vont jouer,<br />
demain soir, à Wembley, à partir de 19h45, le<br />
titre de la Ligue des champions d’Europe de<br />
football.<br />
opéré et indisponible pour<br />
une dizaine de jours. Le<br />
club du Borussia<br />
Dortmund, qui<br />
n’a plus<br />
atteint<br />
ce stade de la<br />
compétition depuis<br />
1997 et sa consécration<br />
en finale du temps du<br />
Suisse Stéphane<br />
Chapuisat, rêve de ce<br />
trophée. Après avoir damé<br />
le pion au Real Madrid, le<br />
Borussia veut surprendre le<br />
grand favori de la finale. Car<br />
malgré l’absence du maître à<br />
jouer de l’équipe, Gotze,<br />
victime d’une déchirure<br />
musculaire à la cuisse lors de<br />
la demi-finale devant le Real<br />
Madrid, Dortmund reste<br />
déterminé. Le «bouillant»<br />
coach, Jürgen Klopp, a<br />
souvent su comment<br />
transcender ses joueurs pour<br />
les pousser au-delà de leurs<br />
limites afin d’aller chercher les<br />
victoires devant son grand rival bavarois,<br />
nettement mieux nanti que lui, aussi bien sûr le<br />
plan financier qu’en qualité de joueurs.<br />
Farouk Bouamama<br />
Thomas Müller<br />
Numéro : 25<br />
Nationalité : allemande<br />
Naissance : 13<br />
septembre 1989 (23 ans)<br />
Taille : 1,86 m<br />
Poids : 74 kg<br />
Poste : milieu offensif<br />
Au Bayern Munich depuis<br />
2008 202 (72)<br />
Equipe nationale :<br />
2010 : Allemagne<br />
41 (13)<br />
Palmarès sous les<br />
couleurs du Bayern :<br />
Vainqueur de la Coupe<br />
d’Allemagne en 2010<br />
Champion d’Allemagne en<br />
2010 et 2013<br />
Meilleur jeune joueur<br />
de la Coupe du monde<br />
2010.<br />
El Watan<br />
Week-end<br />
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