J'enseigne – Guide à l'intention des enseignantes suppléantes et ...

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Je fais de la suppléance à Ottawa pour les conseils catholique et public. J’aime cette
variété. Comme ça, si on m’offre un contrat, je vais savoir quels secteurs et quelles écoles
je préfère.
Pour la gestion de classe, c’est souvent du cas par cas. Le plus important, c’est être
présent à 100 %, en forme physiquement et mentalement. Il faut être professionnel et
faire comprendre aux élèves qu’on est là pour eux. Il faut aussi être ferme, car les élèves
profitent parfois de la présence d’un suppléant pour se grouper et bavarder. Je circule
beaucoup entre les pupitres. Quand j’ai commencé, j’avais tendance à élever la voix,
mais maintenant, j’utilise des techniques différentes. Je tape dans mes mains, je compte
à rebours ou j’éteins les lumières pour attirer l’attention des élèves. Généralement, ils
comprennent.
J’arrive toujours avec une récompense. Je leur dis : « Si vous faites bien ça, vous aurez
une période de dessin à la fin de la journée. » Je peux aussi leur donner la dernière période
pour jaser ou une période d’ordinateur. Dans mon sac, j’ai du matériel pour tous
les niveaux du primaire : des mandalas, des mots-mystère, des dessins, des tables de
multiplication.
Quand j’arrive, je leur dis : « On est ici pour passer une belle journée. Votre enseignante
m’a laissé du travail. » Et puis je sors mon rapport de suppléance. Je suis à peu près le
seul à faire ça. Je me suis fait un modèle et pendant les récréations et la classe, je prends
des notes. Les élèves me demandent ce que j’écris. Je leur dis que je prends des notes
pour leur titulaire : le nom des élèves qui ont bien travaillé et de ceux qui ont moins bien
travaillé. Souvent, dans la journée, les élèves me demandent si j’ai écrit leur nom. Ils
me disent aussi que je dois écrire leur nom dans la bonne liste, la liste des bons élèves.
J’aime écrire mon rapport; ça fait souvent du renforcement positif.
Une école m’a demandé mon modèle de rapport, et maintenant cette école s’en sert
et le donne à tous les suppléants. Je trouve que ça aide; ça établit un suivi entre le
suppléant et le titulaire. Ça me démarque aussi de tous les autres suppléants.
Daniel, membre de l’AEFO
J’enseigne – Guide à l’intention des enseignantes suppléantes et des enseignants suppléants
Quand on leur demande
de nommer leur plus
grand défi professionnel, les
enseignantes suppléantes
et enseignants suppléants
répondent surtout la gestion
de classe, car ils doivent
s’adapter constamment et
rapidement à différentes situations.
De plus, les élèves
leur réservent souvent un
traitement qu’aucune autre
personne de l’équipe-école
ne tolérerait. Trop souvent,
l’école n’appuie pas suffisamment
le personnel enseignant
suppléant.
Votre rôle en tant
qu’enseignante suppléante
ou enseignant suppléant
est de respecter les élèves,
de demeurer efficace et de
garder une attitude positive,
peu importe les comportements
que vous aurez
à gérer.
Cette section présente
des stratégies pour prévenir
divers comportements chez
les élèves ou pour y réagir.
Comme avec toutes les
habiletés, c’est par la pra -
tique que vous vous améliorerez.
Familiarisez-vous avec
les stratégies qui compléteront
votre propre style
d’enseignement, et n’hésitez
pas à les utiliser lorsque
nécessaire.