J'enseigne – Guide à l'intention des enseignantes suppléantes et ...

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Lisez d’abord une histoire aux élèves. Ensuite, avant d’entreprendre l’activité suivante, formez
des groupes de deux ou trois. Pour ce faire, chaque élève choisit un chiffre (1, 2 ou 3) ou une lettre
(A, B ou C). Une fois les groupes formés, donnez-leur un sujet à discuter en lien avec l’histoire :
« D’après vous, qu’est-ce que l’auteur veut vous enseigner dans cette histoire? » ou « À votre avis,
pourquoi le personnage principal a-t-il pris cette décision? »
Invitez chaque groupe à en discuter et après quelques minutes, demandez à un des élèves
de chaque groupe (p. ex. tous les A) de se joindre à un autre groupe et de partager les idées de
leur groupe d’origine.
Faites jouer une musique douce pour encadrer les déplacements d’un groupe à l’autre,
notamment pour en signaler le début et la fin. Faites quelques rotations du genre en vous assurant,
chaque fois, de faire appel à des élèves différents. À la fin, les élèves retournent tous à leur
groupe d’origine pour partager les échanges qu’ils ont eus avec les autres.
Cette activité responsabilise tous les élèves de tous les groupes puisqu’ils ne savent pas
qui aura à se déplacer lors de la prochaine rotation. De plus, chaque élève qui a dû se déplacer
doit se préparer à résumer les idées des autres groupes. On renforce ainsi l’écoute attentive et la
participation.
L’apprentissage coopératif
Plusieurs membres du personnel enseignant disent utiliser l’apprentissage coopératif avec
leurs élèves alors que ce n’est, en réalité, que du travail d’équipe. L’apprentissage coopératif se
distingue par la présence des cinq éléments suivants :
• interdépendance positive;
• responsabilité individuelle;
• analyse collective et établissement d’objectifs;
• habiletés sociales;
• interaction face à face.
Il faut donner le temps aux élèves d’explorer et de mettre en pratique chacun de ces éléments.
On demande souvent au personnel enseignant suppléant d’utiliser des situations d’apprentissage
coopératif, mais les élèves n’ont même pas eu l’occasion, dans plusieurs cas, d’apprendre ce que
signifie travailler en coopération.
Avant la leçon, prenez le temps de leur présenter ou de revoir avec eux les éléments de
l’apprentissage coopératif. Démontrez-leur à quoi ressemble, en termes de comportements, chacun
des éléments. Discutez aussi des défis potentiels et des moyens pour résoudre les problèmes.
Ce genre de discussion peut faire la différence dans la réussite de l’exercice. L’apprentissage
coopératif exige habileté et pratique. Comme l’a si bien dit un élève de troisième année : « C’est
pas facile de vivre avec 26 personnes toute l’année. »
L’arbre conceptuel
La création d’un arbre conceptuel est une autre activité qui stimule le cerveau, car elle
consiste à faire des liens. Elle favorise la mémoire et la compréhension du sujet traité. C’est une
forme plus structurée de remue-méninges ou d’organigramme.
J’enseigne – Guide à l’intention des enseignantes suppléantes et des enseignants suppléants