1 - Notes du mont Royal

lit*
614 ODYSSEE.
irréprochable tombeau sommet d'un pionu
du vaste Hellespont. De cette hauteur, elle
des nautoniers de ces temps et de ceui qui i
les flots. Ta mère obtient des dieux de magi
et les dépose au milieu de l'assemblée des pli
J avais été témoin de bien des funérailles, 1
d un roi, les jeunes gens se ceignent et dis]
toi-même, en ton âme, aurais admiré ceux q
apporta Thétis aux pieds d'argent. Tu étais
Achille, la mort n'a point fait oublier ton non
brillera au-dessus de celle de tous les humai
aurai-je retiré de tant de batailles? A mon i
serve un trépas affreux par les mains d'Ée
épouse.» -
Pendant cet entretien, Mercure approche
des prétendants que le fils de Laërte a vair
héros surpris courent à leur rencontre. A
1 illustre Amphimédon, fils de Mélanthée, qu
pitalité dans Ithaque. L'âme d'Atride, la i
ces questions :
« Amphimédon, quel désastre vous amène
contrées, tous illustres, tous du même âge?
autrement si l'on rassemblait les premiers
Neptune qui vous a domptés sur une flott«
des terribles tempêtes? est-ce sur la terre
dont vous vouliez ravir les brebis et les boeufs
en combattant pour vos femmes, pour v<
à mes questions, je me glorifie d'être ton hôt
fus accueilli dans ta demeure, lorsque, avi
j'allai exciter Ulysse à nous suivre aux rives
mois entier nous traversâmes la vaste mer,
nous à persuader le destructeur des cités. »
« Glorieux Atride, répond l'âme d'Am
point oublié ce que tu me rappeUes, et
sans déguisement la triste fin de notre ^
prétendants de l'épouse d'Ulysse, absent
années. Elle n'ose repousser un odieux hyi
décider à l'accomplir, et en son âme elle
vrer tous à la Parque et à la sombre m<
esprit elle imagine un nouvel artifice, et s
son palais une toile immense et délicate, en i
jeunes prétendants, puisque le divin Ulysse a
dex, pour presser mon nouvel hyménée, que