1 - Notes du mont Royal

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fiez-vous d'abord et revêtez-vous de fraîche
aux captives de prendre dans le palais de be
le chanteur divin, avec sa lyre harmoniei
signal d'une joyeuse danse, afin qu'à nous
nos voisins ou les passants s'imaginent qi
hyménée. Prenons garde que la Renommi
ville le bruit du meurtre des prétendants avi
gagné nos champs et nos vergers ; là nous
que le maître de l'Olympe nous inspirera. »
Il dit : et déjà ses serviteurs obéissent. D'à
revêtent de fraîches tuniques, commanden
parer. Ensuite le poëte divin saisit sa lyre e
le désir des doux chants et des danses gracie
retentit du bruit que font en dansant les ho
à la belle ceinture. Ceux qui au dehors les i
« Hélas ! l'un des nombreux prétendants c(
hyménée avec la reine? L'indigne femme ! el
à rester toujours dans le palais de l'époux qu
attendre son retour. »
Ainsi parlent les citoyens, car ils.ne soupç
Cependant Eurynome, baigne le magnanime
d'huile ; autour du roi, elle jette une luniqi
teau. Minerve répand sur sa tète une exquis
paraître plus grand, plus majestueux; elle
épaules les tresses onduleuses de sa chevel
fleurs de l'hyacinthe. Tel un artisan habile,
cain ont doué de son art ingénieux, fait coul
gent et perfectionne de gracieux travaux : a:
sur la tête et sur les épaules du héros une
du bain, semblable aux immortels, et s'assiei
trône que naguère il a quitté. U se tourne d
et lui dit :
a Cruelle ! les dieux, habitants de FOlym:
qu'à toutes les mortelles un cœur inflexible
pour se tenir imperturbable, loin d'un é\
cruelles traverses, revient, dans la vingtièm
sa patrie? Hélas! nourrice, dresse ma cou
enfin du repos : car Pénélope, en ses entraîne
de fer. »
« Cruel ! oh non, je n'ai ni orgueil ni mé
pas encore convaincue : le souvenir de ce qi
d'Ithaque est encore trop vivant eu ma pen
hâte-toi de dresser, hors de la forte chambre ï