1 - Notes du mont Royal

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A ces mots, ils sortent de la salle, s'asscycn
où les rois brûlent les cuisses des victimes poi
. et portent autour d'eux des regards inquiets ; i
nouvelles scènes de meurtre. Cependant Ulysse
d'oeil dans le palais pour s'assurer si l'un de s
core vivant et a évité la sombre mort. 11 les vo
le sang et la poussière. Tels des poissons, que
l'on retire en foule des rives blanchissantes d
étendus sur le sable, regrettent l'humide séjoi
rent frappés par l'ardeur du soleil : ainsi les
en monceaux. Alors Ulysse donne ses ordres i
« Télémaque, hâte-toi d'appeler la nourrice
lui prescrire ce qui est dans mon âme. »
Le jeune héros s'empresse d'obéir à son pèi
la porte intérieure, et, s'adressant à la nourrie
cours auprès de nous, vénérable Euryclée, to
les captives de notre palais; viens, mon père f
parler. »
Il dit, et n'a pas prononcé une vaine paroi
les portes du superbe édifice et s'élance sur li
que. Elle trouve bientôt Ulysse entouré de et
sang et de poussière. Tel le lion sort de l'étab
voré un taureau ; sa poitrine, ses mâchoires s<
son aspect est terrible : tel est .Ulysse, les mair
verts de souillures. La vieille, à la vue des cada
de sang, veut faire éclater sa joie : car elle
grande entreprise est achevée ; mais Ulysse la
sto désirs en lui adressant ces paroles rapides :
« Nourrice, réjouis-toi en ton âme ; gardegrands
cris. 11 n'est point juste de se réjouir de
La destinée des dieux et leurs actions iniques
que tu vois ici étendus. De tous les hommes qu
de la terre, ils n'honoraient personne et trait
bon et le méchant qui se présentaient devant eu]
les a conduits au trépas. Maintenant, fais-moi cor
de ce palais qui m'outragent et celles qui ne sont
« Mon fils, répond la fidèle nourrice, je te I
vérité. Ton palais renferme cinquante captives
instruites aux arts de leur sexe : à travailler la :
la servitude. Parmi elles, douze sont entrées d
Elles ne m'honorent pas, ni Pénélope elle-mèm
muque, à peine sort-il de l'enfance, etsamerc
core permis de commander aux femmes. Mais j'a