1 - Notes du mont Royal

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cherche des ar..,es, l'un et l'autre s'arrêtent en
côtés du seuil. Bientôt le chevrier sort, tenant d
casque superbe, et de l'autre un vieux bouclie
dans sa jeunesse le héros Laërte. Depuis long
armure gît oubliée, et les jointures de ses cour
niées. Philétios, Eumée, sautent sur Mélanthe, 1
traînent dans l'appartement, le terrassent, sern
ses pieds et ses mains; enfin, à l'aide d'une cor
le suspendent par les extrémités à une haute c(
lui adresse ces paroles amères :
« Maintenant, Mélanthe, tu vas veiller toute I
couche moelleuse, tu l'as bien mérité! La fille di
du cours de l'Océan, n'échappera pas à tes régi
eu tu as coutume d'amener aux prétendants les <
à leurs festins. »
A ces mots, ils le laissent retenu dans de cruel
vêtus de leurs armures, ils ferment la porte é(
gnent leur illustre maître. Alors, respirant la i
tent. Quatre guerriers défendent le seuil ; dans 1
des guerriers nombreux et vaillants. En cet ii
sous les traits de Mentor, la fille de Jupiter. A s
pénétré de joie et s'écrie :
« Mentor, viens éloigner de nous le péril ; soi
compagnon chéri, de ton contemporain qui t'a
d'amitié. »
Telles, sont ses paroles, mais il soupçonne q
elle-même. Les prétendants, de leur côté, font
de leurs cris injurieux. Agélas, fils de Damastor, 1
en reproches.
« Mentor, ne cède pas aux paroles d'Ulysse ; n
à le défendre, garde-toi de combattre les prétei
desseins s'accompliront, lorsque nous aurons di
son fils. Tu périras après eux, si tu oses les secon
ta folie sur ta tête; l'airain triomphera de vos
confondrons avec ceux d'Ulysse tes domaines et
fin, nous ne laisserons vivre dans ta demeure, au
ni tes fils, ni tes filles, ni ta chaste épouse. »
Ces menaces augmentent le courroux de la dé<
au fils de Laërte ces paroles irritées :
« Ulysse, tu n'as conservé ni les forces ni la v*
ployas pendant neuf ans aux champs troyens, en
relâche pour la blanche Hélène. Tu as fait péril
de héros, dans des mêlées terribles ; tu as détruit