1 - Notes du mont Royal

Itt
H
594 ODYSSEE.
s'élance sur le héros en jetant des cris horrit
même instant Ulysse, le prévenant, décoche une
près de la mamelle. Le trait rapide lui traverse
laissent échapper le glaive ; il tombe en touri
table qu'il renverse : les mets, la coupe arrond
Lui-même, horriblement torturé, frappe de son
ses pieds repousse convulsivement un long siéj
répandent sur ses yeux.
Cependant Amphinome, le glaive à la main,
glorieux Ulysse. Il veut tenter de l'éloigner des
lémaque, le prévenant, lui porte un coup de
deux épaules ; la pointe d'airain ressort par la j
avec fracas, il expire, et de son front frappe le
abandonne son javelot et s'éloigne en courant;
rête et se penche, d'être assailli à coups de gla
derrière. A peine a-t-ii rejoint son père, qu'il li
rôles rapides :
a 0 mon père! je vais t'apporter deux javel
un casque d'airain ; je m'armerai moi-même ; j
fidèles serviteurs; le moment est venu de nous c
« Hâte-toi, répond Ulysse ; aussi longtemps
défendront, quoique seul, je serai inébranlable
Télémaque s'empresse d'obéir à son père ch
rive à l'appartement où sont renfermées les ni
saisit quatre boucliers, huit javelots, quatre t
flottantes crinières ; il les emporte en courant
ment le héros. Lui-même, le premier, revêt l'a
qu'auprès de lui les deux captifs se sont couver
armes, ils entourent l'illustre et artificieux Ulj
pendant, aussi longtemps qu'il lui reste des ti
relâche les prétendants. Tour à tour ils jonche
corps. Déjà les flèches ont volé loin de leur roi
l'arc devant le seuil de la superbe salle, l'appui
mobile, sur le mur éclatant, et couvre sa poitr
quatre lames. Sur sa noble tête il pose le casq
tante crinière, dont l'aigrette ondule terriblerae:
deux javelots étincelants d'airain.
II existait dans la forte muraille de la grande
de l'étage supérieur, une porte élevée, issue sec
sait hors du superbe palais, et que fermaient dei
adaptés. Ulysse ordonne au divin Eumée de la
plaçant près de l'unique et étroite ouverture cxt<
Cependant Agélas s'écrie au milieu des préten