1 - Notes du mont Royal

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bientôt chassés honteusement de ma demeur
de tramer des actions iniques. » •
A ces mots, les prétendants éclatent de rire
oublient leur colère. Eumée traverse la salle <
rêtant auprès de l'illustre Ulysse il le lui rem*
Aussitôt il sort et appelle la nourrice en lui dis
« Télémaque t'ordonne, prudente Euryclée,
barrières les portes solides du palais. Si dan
serviteurs entend du tumulte, des soupirs, qu
chir le seuil, mais qu'en silence il reste à ses
Il dit, et n'a pas prononcé une vaine paroi
les portes du superbe édifice. De son côté, Phi
lence hors de la salle, et, à l'aide d'un câble <
navire, déposé sous le portique, il barricade les
de la cour; puis il rentre, reprend le siège
quitté, et est attentif à ce que fait Ulysse. Le
son arc, le retourne en tous sens, examine de
son absence, les vers n'ont point rongé la con
convives se disent entre eux :
« Cet homme est un grand admirateur d'arcs
à en dérober ; peut-être dans sa demeure en a
à celui qui l'occupe; ou bien encore il veut app
quer. Comme ce méchant vagabond retourne <
d'Ulysse! »
D'autres, parmi les jeunes audacieux, s'éci
dieux que cet arc servit à sa perte, tout aussi s
pourra le tendre. »
Ainsi parlent les prétendants. Cependant l
arc. Soudain, non moins facilement qu'un p<
clef nouvelle ajuste les cordes de sa lyre, Ulyi
arc, en tirant de la main droite le nerf, qui n
semblable à un cri d'hirondelle. Une vive dou
prétendants, tous changent de couleur, et Jupitei
fait entendre en signe de ses desseins un terr
nerre qui pénètre de joie le divin Ulysse. Le hi
table une flèche aiguë qu'on a retirée du carq
sont encore renfermées, jusqu'à ce que bien
éprouvent. D'une main Ulysse tient la poignée i
il tire le nerf et le trait sans quitter le banc où i
après avoir visé, il lance la flèche à pointe é
s'écarter du but, traverse rapidement tous les
manche des haches est surmonté. Aussitôt le héi
« L'hôte assis à ton foyer ne te fait pas honte. Je