1 - Notes du mont Royal

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les fils d'Autolycos guérissent complétemei
magnifiques présents, et ne tardent pas ;
joie dans Ithaque, sa douce patrie. Son pèi
l'accueillent avec tendresse, le questionne
sur la blessure qu'il a reçue. 11 leur en
leur apprend comment dans une chasse su
conduit les fils d'Autolycos, un sanglier 1';
blanche.
La nourrice maintenant penche ses rn^a
cicatrice et la reconnaît au toucher. Souda
le pied qu'elle soutient : la jambe tombe di
verse, l'airain retentit, l'eau s'épanche I
sent ses esprits transportés à la fois de jo
yeux se gonflent de larmes, sa voix est enl
Elle saisit le menton du héros et s'écrie :
« Tu es Ulysse, mon cher fils, et je ne t';
que mes mains n'aient touché mon maître
Elle dit : et des yeux elle fait signe à Pêne
que son époux est dans le palais. Mais la re
la voir ni la comprendre : car Minerve a d
pendant Ulysse la prend dans ses mains ; d<
doucement le gosier et de l'autre il l'attire ai
« Nourrice, pourquoi veux-lu me perdr
de tes mamelles? Maintenant, après de crui
dans la vingtième année au sein de ma pi
m'as reconnu et qu'un dieu a inspiré ton
crains que personne ne t'entende : car je U
messe s'accomplira, si sous mes mains les d
tendants illustres, je n'épargnerai pas mêm
je ferai périr dans mon palais les autres ca
« 0 mon fils ! reprend la prudente Euryi
chappe de tes lèvres ! ne sais-tu pas que i
branlable, inflexible? je garderai ton secn
la pierre ou le fer. Mais je te le déclare, fa
en ton esprit : si sous tes mains dieu dompti
très, aussitôt je t'indiquerai celles des feu
dans ce palais et celles qui sont innocente!
« Nourrice, répond le héros, qu'est-il be
diques? ce soin ne te convient pas ; je saur;
connaître et les juger. Mais garde le silence
U dit : et la nourrice traverse la grande
nouveau le bassin; car l'eau tout entière
qu'elle a baigné son maître et parfumé :