1 - Notes du mont Royal

|s S V 4 bnsent par de vains discours. Elle les accueille généreuseme:
^ ^" I* fi"te et les» interroge avec détail; puis elle gémit et des larmi
*| à |- cliap'ient de ses paupières, comme il convient aune femm<
H ^, I; l'époux a péri dans les contrées lointaines. Et toi aussi, viei
sf | ^ tu aurais bientôt fabriqué nue histoire mensongère pour ol
s ^ \ï d'elle des vêtements : un manteau, une tunique. Hélas!
^ * "^ maître n'est plus! ses ossements, que la vie a abandonnés
: 1 ^ ^J le» chiens et les oiseaux les ont dépouillés de chairs; ou
S > ? sur le rivage et des monceaux de sable les recouvrent. C'est
après que dans les flots les poissons l'ont dévoré, ils ont été
qu'il a péri, tu; laissant à ses amis et surtout à moi que de:
grins cuisants. Où trouver désormais un maître aussi dou
quelques lieux que le sort me jette, même aux demeures di
rmU qui m'ont donn- 5 le jour et qui m'ont élevé? Malgré 1
grets que m'ortl laissés mon peie et ma mère, je ne les i
poiut tau!, je ne désire point tant les revoir que le divin Ulys:
regret de son afot-euee tnc consume. Malgré son éloigneme
mon hôte ! je ne prononce point son nom sans respect, tant il
malt et était bienveillant pour mol. Oui, quoique absent, je
pelle encore mon livre.*>
« Ami, reprend le patient et divin Ulysse, si tu refus
m'etHeudiv. si tu doute* de son retour, comment persuad*
rieur ï Ce. n'e.-t cependant pas en vain, mais sous la foi d
tneuf. que je te prédis l'arrivée d'Ulysse. Que l'on me récom
ri'> cet heureux Tiies«£c- aussitôt qu'il sera rentré dans so
fais ; que Tôt) me revête atots de superbes habits : d'une tur
d'un manteau. Avant cet heureux jour, malgré mon indig
j< ; ne me rappelle plus ce déplorable sujet, dont le sou
e toujours mon âme. Ne rétracte pas toutetois ton sera
-o l lysse arriver au gré de mes désirs, de ceux de Péné
- -, énéi able Laërte et de Télémaque semblable aux dieux. I