1 - Notes du mont Royal

4«4 ODÏSSÉK.
finis de cinquante tètes, ils n'ont point de rejetons et sont à
de la mort et do la vieilles. l)eia nvmphes au cheveux él
| | ment lre~»és prennent soin de ces troupeaux : Phaétouse et
péiie, filles du Soleil et de la divin» Soara. Lorsque leur ai
mère le* eut enfantées et nourrie-», elle leur donna pour i
l'ilc lointaine de Thrina^ie, et leur confia la garde des br<
:^ f-s des bœufs super!*-» de leur pore. Si tu respectes ces trouj.
' " si le soirs de ton reloue l'emporte, malgré d'affreuses souffn
vous reverrez tous Ithaque. Mais M lu les blesses, je te pré 1
ruine de ton na\»v el de tes compagnons; toi seul après
longtemps erré retourneras misérablement dans ta patrie, ;
de la porte de tous les tiens. »
« Comme elle achève, l'Aurore brille aux deux; Circé
raît, je regagne mon na\ire; j'exhorte mes compagnons à
barqiiec.il détacher les câbles. Soudain, dociles à ma vo
reruplir-seuf lom-s banc», sauvent en ordre et frappent de
raines la mer écinncure. Circé, divinité redoutable, tait se
suruotte poupe nu vent propice, fidèle compagnon de notre i
qui poiifle la voile blanchissante. .Tous le» agrès sont placés,
soiniiie» ii:-»(s .-nv nos lianes, le vent et le pilote nous diriger
« Alors, le ciit'iir centriste, j'adresse à mes compagnon
nanties :
« Amis, il ne faut pas que les secrets divins que m'a ri
Circé soient connu» d'un seul cil même de deux de nous; i
vient que sons les sachiez, Imis, et je vais vous les apprendre,
périrons ensuite ou nous évileroti:- la mort et la Parque i
Circé nous ordonne d'abord de nous garder du chant des d
Sirènes et de leur prairie couverte de tietirs. Elle ne penne
moi découler leurs accents, pourvu que vous m'attachiez d
an pied du mal avec des eonLges. Si ensuite je vous impie
si je vais ordonne de me délivrer, chaînez-moi de liens pli
sauts. ».
« Pendant que je raconte aux miens ces merveilles, le i
arrive rapidement près de l'île de» Sirènes, tant le vent no
propice: mais à ce n.onieut il s'appuise. un calme parfait su<
et les divinités assoupissent les flot-,. Mes compagnons sel
pour plier la voile qu'ils laissent tomber au fond du navi
reprennent ensuite leurs rames, et. courbés sur les bancs, il
blanchir les ondes sous leurs (.otips tedoublés. Cependant je
avec mon plaive un énorme disque de cire. De ma forte mai
amolli!! les parcelle*. La cive cède bientôt à mes efforts, sec
par l'ardeur du soleil; je t'ai* appioeher en ordre mes ce
fêtons, et je ferme leurs oiviues. l\'o\. aussilot, m'attachei