1 - Notes du mont Royal

!"^ ODYSSÉE.
;,;»i qu'elle ait fermé ma bouche ni mes yeux. Non, rien
fȔi^ 'i-uel, rien n'est plus audacieux qu'une femme dont l'e
!J s s> ^mcevoir de semblables résolutions. Ainsi l'indigne Cly
>"!< ^ •. prépara la mort de l'époux qui l'avait reçue vierge.
Je -.«H"! i, lorsque je croyais rentrer dans ma demeure et con
;ù';'.if' mes enfants et mes captifs. Ah ! ses pernicieux art
f! !«>>;{ t ouverte .d'un opprobre qui, désormais, rejaillit sur ti
|; k>. sciâmes, même sur les plus vertueuses. »
|; - stands dieux! m'écriai-je, la légèreté des femmes aura
|ï ï'-îii-.nrs soulevé contre le sang d'Atride la haine terrible du |
|i «is: iupiter? Combien, à cause d'Hélène, de vaillants héros i
|: sh îW succombé ! et pendant ton absence, Clytemnestre s'aj
s ïiU : *e trahir ! »
^ « Ksrde-toi donc, reprend Atride, d'être toi-même trop 1
!\\-Sïi: de ton épouse; ne lui dévoile jamais tous tes secrets,
f Jïï: ; u!-j ce que tu dois lui confier, ce que tu dois lui taire. C
| 'isi,;, Olysse, ce n'est point Pénélope qui répandra ton saii|
I Si;i - :fîcare est prudente et son esprit est plein de sagesse. J
-';\!x>- encore, lorsqu'à notre départ pour la guerre nous l'a
§ Us: -.-..v dans Ithaque, son enfant était suspendu à son sein. I
* t; s;.s -i il s'assied parmi les hommes, et son sort est heureux
^ \>>*: Sî re, de retour, aura la joie de le contempler, et il lui
i: :!« pour descendre chez les morts.
• • :*s donc ces vains discours. »
? » ïvndant qu'immobiles et baignés de larmes nous nous li
•S. -t • •* > ; mloureux entretien, surviennent l'àme d'Achille, ce
v i- ii - le, de l'irréprochable Antiloque et d'Ajax, qui pour la
* : : î beauté était le premier des Grecs après le fils d'Éaci
•i! 'isse n connaître par l'âme d'Achille, et en gémissant
;
^s,:---:sse ces paroles rapides :
1^ s. invin fils de Laërte, infortuné! comment ton esprit a-t
v
s- oudie à surpasser tous tes exploits? Quoi ! lu oses deso