1 - Notes du mont Royal

CHANT Xt. 473
« Je vois aussi la belle Chloris, la plus jeune des filles d'Am-
>hion, fils d'Iase, que jadis, à cause de sa beauté, Nélée prit pour
pouse , après l'avoir comblée de présents. Ge héros régna puisamment
sur Orchomène de Myniée et sur la riante Pylos. Sa nole
épouse lui donna d'illustres enfants : Nestor, Chromios et le
aillant Péricly mène : elle fut ensuite mère de la généreuse Péro.
dmiration des mortels, dont tous les héros recherchèrent l'hy- .
iénée. Mais Nôlée ne voulut la promettre qu'à celui qui dans
nylacée ravirait les bœufs au front superbe du puissant lphiclès,
ntreprise difficile ! un seul osa jurer de l'accomplir ; c'était un
evin irréprochable. Mais la destinée d'un dieu, la valeur des pares
et les liens qui l'enchaînèrent s'opposèrent à ses efforts. Ceendant
les jours, les mois s'écoulèrent; l'année finit et les saions
recommencèrent leur cours. Alors le puissant Iphiclès le
endit à la liberté , obéissant aux augures. Ainsi s'accomplirent
es desseins de Jupiter.
a Je vois ensuite Léda, épouse de Tyndare et mère de deux hé—
os : Castor , habile à dompter les coursiers rapides, et Pollux. ^
nvincible au pugilat. La terre productrice des êtres les recouvre
ncore vivants , et dans les enfers Jupiter les comble de gloire -
ls vivent et meurent tour à tour et participent aux bonneur-s
Après Léda, vient Iphiméde, épouse d'Aloé, qui se glorifia d^
'amour de Neptune ; elle eut de ce dieu , qui ébranle la terre
iix fils dont les jours étaient comptés : le divin-Otos et l'illus_
^ Euhialte , après Orion, les plus grands et les plus beaux d^;
f s a Ue nourrit la terre féconde. A neuf ans leur ceinture er*-^
sait neuf coudées, et leur haute stature s'élevait à neuf aune ^
i aS - ils menacèrent déporter aux immortels, dans le sein «^
'rii' S noe la guerre tumultueuse et les alarmes. Ils s'efforcèrer^-.
Oiy * P v*er le chemin du ciel, d'enlasser sur l'Olympe l'Ossa ,
oU1 |,A^sa le Pélion ombragé de forêts, et ils eussent acconay^
U1 audacieux desseins, s'ils avait atteint l'âge de puberté. M.^
eU «f le Jupit ei ' et de la blonde Latone les fit périr l'un et l'a n ^
e nls u , u n léger duvet fleurît sur leurs visages, et que 1^^-^
vant q „ sent ombragés d'une barbe touffue.
entons i eriSlIite Phèdre, Prbcris et la fille du sage Mino^
J® ~..« ïarlis Thpspp pnlpvft dp. Ci'ptp. nmir In mn/1 —
« i& . e que jadis Thésée enleva de Crète pour la coruli
elle ** u r s sacrés d'Athènes, mais il n'accomplit pas ce