1 - Notes du mont Royal

CHANT XI. 409
is, l'âme d'Antielée, fille du magnanime Autolycos, que j'ai
isée pleine de vie ù mon départ pour la sainte Ilion. Sa vuem'ar-'
he des pleurs, et mon âme est émue de pitié; mais malgré ma
e peine, avant d'avoir interrogé Tirésias, je. ne permets point
îa mère de gonter le sang du sacrifice. Enfin l'âme du devin
Thèbes approche, un sceptre d'or à la main; elle me reconnaît
l'écrié :
t Pourquoi donc, infortuné, quitter la douce lumière du soleil?
irquoi venir visiter les morts et leur lamentable séjour? Mais
igné—toi de la fosse, détourne ton glaive tranchant, laisse-moi
re de ce sang, et je te dirai des choses véritables. »
[ Il dit : je m'éloigne, je remets dans le fourreau mon glaive à
us d'argent, le devin infaillible hume à longs traits le sang noir,
s il m'adresse ces mots.
t Illustre Ulysse, tu désires un retour facile, mais un dieu te
•endra pénihle : je n'espère pas que Neptune oublie le courroux
en son âme il nourrit contre toi, depuis que tu as privé de la
s son fils chéri- Toutefois, malgré sa haine, malgré d'affreuses
ffrances tu parviendras, si tu le veux, à sauver ta vie et celle
tes compagnons. Au sortir de la mer orageuse, tu pousseras
navire dans l'île de Thrinacie, où vous trouverez paissant, les
ufs et les riches brebis du soleil, qui voit, qui entend toutes .
cj tu ies respectes, si le soin de ton retour l'emporte, mald'affreuses
souffrances, vous reverrez tous Ithaque. Si tu les
ie te prédis alors la ruine de'ton navire et de tes comsse
, J ^,o- s e ui après avoir longtemps erré, retourneras misé-
;non • ^ ^ g ta patrie, sur un navire étranger, affligé de la
f em toUS les tiens, et, en ta demeure, tu trouveras encore Tinte
de hommes superbes dévoreront tes richesses, préten-
Lune - i n e n de ta divine épouse, et lui offriront des présents.
n t a ,, tfjtx arrivée tu auras puni,leur violence; lorsque dans
•squ a auras immolé les prétendants, soit par ruse, soitoupalais
^ glaive à la main, tu partiras encore, tu parcour ras
temen , _ortant une rame facile à manier, jusqu'à ce que tu
terres e £eZ des peuples ignorants des choses de la mer, ne
viennes ^^ gel à leurs aliments, ne sachant ce qu'est un vaislantpom
g coioriés, ni une rame, aile d'un navire. Je vais
ix aux « a reconnaîtras ce peuple, garde ce souvenir : tu
lire à quo autre voyageur qui croira que sur ton épaule tu.
contreras ^ ce moment, tu planteras ta rame en terre et tu.
tes un " | *oeilement à Neptune un bélier, un taureau, puis
rifieras sol ^ demeure et tu immoleras, selon leur rang,
retourneras immortels de saintes hécatombes. C'est là qu'un et
>us les dieux . . 4n