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1 - Notes du mont Royal

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les;<br />

!ï!!«;s :<br />

•c-.i WS. S4:g<br />

v !-:KJ!v.i«, dis-tu; tu es donc seul? 11 n'e nous est point don<br />

t:r aux fléaux que nous envoie le grand Jupiter ; impie<br />

•s <strong>du</strong> roi Neptune, ton père. »<br />

isent : ils s'éloignent, et mon cœur rit de ce que m<br />

sable rase et mon faux nom les ont trompés. Le pions<br />

s: souffre de cruelles douleurs, il soupire, et de ses mai<br />

U'S il soulève à tâtons le rocher qui ferme la grotte;<br />

i. l'entrée et étend les bras, espérant que nous aile<br />

à nous échapper pêle-mêle avec les brebis, et qu'il<br />

:r. Ainsi il me prend encore pour un insensé. Mais<br />

as' quel moyen prompt et sûr j'amènerai la délivrance<br />

gagnons et la mienne. Mon esprit trame de nombre<br />

Mis, car il y va de la vie, et une affreuse mort est s<br />

ur nos têtes. Enfin ce dessein en mon àme me paraît<br />

Je remarque dans le troupeau de grands et superl<br />

ont la toison touffue est de couleur sombre. Sans bru<br />

sis trois à trois avec de fortes branches d'osier sur le<br />

5 - mait le monstrueux et cruel Cyclope. Celui <strong>du</strong> mili<br />

i:omme; les deux autres, en marchant à ses côtés, d<<br />

i:r mes compagnons. Trois béliers portent un homu<br />

:; pour moi le bélier le plus fort de tout le troupea<br />

c son dos, je m'enveloppe dans la toison touffue de s<br />

: série fermement de mes mains sa laine épaisse ; j'ari<br />

s de patience. C'est ainsi qu'en soupirant nous attende<br />

vin.<br />

A il?<br />

premières lueurs de la fille <strong>du</strong> matin, de l'Aurore a<br />

rose, le Cyclope pousse au pâturage les mâles de s<br />

•. les femelles, qu'il n'a pu traire, les mamelles gonfle<br />

Ment dans leurs parcs. Leur maître, accablé de cruel<br />

.3, effleure de ses mains au passage le dos de tous<br />

:!: l'insensé ne s'aperçoit'pas que sous leurs poitrir<br />

sues compagnons sont attachés. Le bélier qui me por<br />

s je médite de nouvelles ruses, passe le dernier le seu<br />

appesanti par le fardeau caché dans son énorme toise<br />

;a le retient et lui dit :<br />

bélier, pourquoi donc aujourd'hui sors-tu si tard<br />

•i ? Tu n'es point accoutumé à rester en arrière, mai<br />

; troupeau tu marches d'un pas superbe, impatient

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