1 - Notes du mont Royal

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CHANT VIII.
X s\ premières lueurs de la fille du matin, de l'Aurore au
«,\; de rose, Alcinoos^ abandonne sa couche; Ulysse aussi s
•. - H le roi le conduit à l'agora des Phéaciens, non loin de
i soiux. Ils entrent et se placent l'un près de l'autre sur de
«»v!. - polies, pendant que Minerve, méditant le retour d'Ulysse
,;• ;.rt la ville sous les traits du héraut de l'ilhistre Alcinoos
• ru chaque citoyen et lui dit :
« H,4ez-vous, chefs et princes des Phéaciens, il est temps de si
»h^ à l'agora, afin d'entendre l'hôte qui vient d'arriver au pa
•-- ;rrès avoir longtemps erré sur les flots. Il ressemble, par si
>!- " i, aux immortels. »
i :U dit, et excite les désirs de toutes les âmes. L'agora, le
. N se remplissant rapidement de citoyens, qui admirent l'il
• • s- iils de Laërte : car Minerve a répandu sur la tête et sur l
J-- du héros une grâce divine. Elle le fait paraître plus gran<
o s •> majestueux, pour qu'il soit à la fois, aux Phéaciens, pl
. s, ;-lus redoutable, plus ulgne de respect, et qu'il sorte triom
•i i Jes épreuves auxquelles ils» vont le soumettre. Lorsqu'il
s ; unis, Alcinoos leur adresse ce discours :
•'-nées et chefs des Phéaciens, prêtez-moi tous une oreilli
> !\^e : je veux vous apprendre ce qu'en mon sein mon cceu
s > ; re. Cet hôte, j'ignore qui il est, a pénétré dans ma d
- s\ après de longues courses. Est-il des peuples qui habiten
^ • de l'Aurore ou du côté d'Hespéros?je ne sais, mais il nou
- • ;Je de le reconduire sans délai dans sa patrie. Ne nous en
• -ons-nous pas, comme nous l'avons toujours fait, d'assuré
• ;•• oui*. Jamais étranger, entré comme suppliant à mon foye
vi - >s gtemps, en cette île, langui dans la douleur. Croyez-mc
v îançons à la mer divine un noir vaisseau nouvellement cor
;•: L choisissons, parmi le peuple, cinquante-deux jeunes gen