1 - Notes du mont Royal

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CHANT III.
Le soleil abandonnait les flots resplendissants, et s'élevait sur
cieux d'airain, afin d'apparaître aux dieux et aux mortels
hitants de la terre fertile, lorsque le navire aborda la superbe
le de Nélée. Les Pyliens, répandus sur la côte, offraient en
orifice à Neptune des taureaux noirs et sans tache. Ils remplisent
neuf immenses gradins; sur chacun étaient assis cinq
ts guerriers , et devant chaque groupe gisaient étendus neuf
reaux.
Déjà, ils avaient goûté les entrailles, et ils brûlaient pour le
u les cuisses succulentes, quand les rameurs poussent le vaisu
dans le port, carguent les voiles et sautent à terre. Téléque
lui-même sort du navire, et Minerve le conduit. Alors la
sse aux yeux, d'azur lui adresse ces paroles :
Télémaque, il serait indigne de toi de montrer la moindre
idité, maintenant que tu as fendu les flots pour apprendre
elle terre recouvre ton père, par quel destin il a Succombé,
ixhe avec assurance vers le cavalier Nestor; sachons quelle
isée renferme son sein; conjure-le de te dire la vérité ; il ne
a cachera pas, car il est d'une prudence consommée. »
0 Mentor, répond le sage Télémaque, comment aborder ce
érable roi ? comment le saluer ? je suis inexpert en discours
ieux ; à mon âge, on éprouve de l'embarras à questionner un.
illard. »
Télémaque, reprend Minerve, ou toi-même concevras en ton
rit ce qu'il faut dire, ou bien une divinité te l'inspirera, car
e crois pas que tu sois né, ni que tu aies grandi sans la faveur
dieux. » „ , . . . ,
ces mots, Pallasle guide rapidement, et il s'élance sur les
es de la déesse. Bientôt ils arrivent au milieu des Pyliens
nnlés , où Nestor est assis avec ses enfants. Autour du roi,
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