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Trouver Objet Caché

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AdJ A.<br />

«vous êtiez dans le scriptarium du Mont-Saint-Michel. Il etait fort tard et les ténèbres emplissaient la vaste salle. Vous etiez en train de compulser<br />

des ouvrages liturgiques, cherchant des réponses à vos tourments intérieurs. Soudain il vous sembla que quelqu’un vous appellait. Vous avez<br />

suivi cette voix, qui vous emmena au coeur du mont, dans la crypte la plus profonde. Là était un homme grand, maigre, d’un noir d’encre mais<br />

sans aucun caractère négroïde ; totalement chauve et imberbe, il portait une robe informe d’une lourde étoffe noire. On entendait un bruit sec<br />

lorsqu’il se déplacait. Un lutrin portant un livre d’une taille prodigieuse, une plume d’oie et un stylet. Il vous a fait signe d’inscrire votre nom<br />

en lettre de sang et vous a désigné un endroit de la paroi. «tu enseigneras aux novices ce que tu y apprendras». <strong>Caché</strong> derrière une pierre, deux<br />

grimoires vermoulus : les Versets de Calatin et le sinistre Necronomicon. Lorsque vous vous êtes retourné, l’Homme Noir et son livre avaient<br />

disparus. Vous avez lu les deux livres et ce que vous découvert était tellement impie, que vous avez refusé de le transmettre à qui que ce soit,<br />

qu’elle qu’en puissent être les conséquences...».<br />

AdJ B.<br />

«Peu de temps avant que la guerre de succession n’éclate, et que votre village ne soit dévasté par les troupes de Du Guesclin, vos nouveaux amis<br />

vous ont emmenés dans l’une de leur fêtes païennes. Vous avez assistez à leurs rites. Et il est apparu. Un homme grand, maigre, d’un noir d’encre<br />

mais sans aucun caractère négroïde ; totalement chauve et imberbe, il portait une robe informe d’une lourde étoffe noire. Vous avez apposez<br />

votre paraphe dans le grand livre d’Azathoth, avec votre fluide vital. Il vous a fait signe de regarder dans le ciel : une étoile y brillait intensémment,<br />

d’un vert maladif. Il a simplement dit : «Absinthe». Et l’étoile a grandit et à la fin, il a semblé qu’un soleil infernal emplissait le ciel de sa lumière<br />

malsaine. Puis elle est tombée au sol avec fracas. Un cube de métal percé d’ouvertures insondables qui le traversent de part en part et qui émet<br />

un léger vrombrissement. Le sol autour était noirci comme par du feu, mais il était froid. Le cube fait apparaître des scènes du passé, du présent<br />

et de l’avenir, vous permettant de découvrir trésors et secrets, assurant votre fortune et votre gloire. Un jour, l’Homme Noir vous a demandé de<br />

lui voler dans la maison d’un inquisiteur de Rennes des tubes de verre et de les lui rapporter. Mais les tubes s’adaptaient parfaitement au cube<br />

Absinthe, augmentant la puissance et la précision des oracles de l’artefact. Jamais vous ne les lui avez remis. Avec quelques compagnons non<br />

affiliés au culte, vous avez poursuivi vos forfaits, dont le plus illustre fût de dérober une cargaison de feu gregeois destinée aux troupes de Charles<br />

de Blois. Mais l’Homme Noir hantait vos rêves. Le cube vous dévoila les visages d’inconnus, qui, vous en aviez l’intuition, était inextricablement<br />

lié à votre destin. Depuis vous n’avez eu de cesse de les retrouver...».<br />

AdJ C.<br />

«Vous etiez sur le point d’attenter à vos jours avec une lame, lorsque vous avez senti une présence dans votre dos. Là était assis un homme<br />

grand, maigre, d’un noir d’encre mais sans aucun caractère négroïde ; totalement chauve et imberbe, il portait une robe informe d’une lourde<br />

étoffe noire. On entendait un bruit sec chaque fois qu’il changeait de position. Un livre d’une taille prodigieuse et une plume d’oie étaient posés<br />

sur la table. «Je peux ramené ton amant. Signes de ton sang. En échange, tu partegeras la couche de celle que je t’indiquerai dans trente jours à la<br />

croisée des chemins. Signes...». Et vous l’avez fait, mais en ayant l’impression désagréable de vous condamner. Soudain votre promis s’est réveillé<br />

de la terre des ombres. Il n’avait aucun souvenir de son décès, et pensait que vous l’aviez sauvé avec vos connaissances médicales. L’Homme Noir<br />

avait disparu. L’échéance arriva, mais vous avez refusez de vous acquittez de votre dette, reservant votre virginité pour votre aimé...»<br />

AdJ D.<br />

«Vous courriez sous la pluie battante, fuyant follement les lieux d’une horreur sans nom. Arrivé à la croisée des chemins, vous vous êtes jeté à<br />

genoux dans la boue devant un calvaire. Soudain, la pluie à cesser. Là était un homme grand, maigre, d’un noir d’encre mais sans aucun caractère<br />

négroïde ; totalement chauve et imberbe, il portait une robe informe d’une lourde étoffe noire. Avec lui, une mégère au sourire grimaçant portant<br />

un livre d’une taille prodigieuse, une plume d’oie et un stylet. Sur son épaule, un gros rat au petit visage humain exprimant une hideuse avidité.<br />

«apposes ta signature sur le grand livre d’Azathoth, et je te délivrerai de ton angoisse. En contrepartie, tu iras à Gavrinis dans neuf jours, et tu<br />

me sacrifieras ta main droite.» Et vous avez accepté. Tout s’est mis à tourner, et lorsque vous vous êtes reveillé, vous étiez seul devant le calvaire.<br />

L’épouvante est sortie de votre mémoire, mais vous n’avez pas osé vous rendre au cairn de Gavrinis...<br />

Poulp Contest 2006

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