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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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26<br />

<strong>PAHAD</strong> <strong>DAVID</strong><br />

la paracha : « Ceci est la règle (Torah) de l’holocauste », le mot « OLaH » est de la racine de hitALouth<br />

(« élévation »), c’est-à-dire que pour s’élever dans la vie quotidienn dans son service de D., qui est le but<br />

de l’homme, il doit étudier la Torah et accomplir les mitsvoth avec ardeur et enthousiasme [Torath Ha-<br />

Ola, « la règle de l’holocauste » équivaut à hitalouth ba-Torah, « l’élévation dans la Torah »]. Mais cela<br />

ne suffitpas, c’est pourquoi la Torah continue : « c’est l’holocauste », à savoir que pour s’élever dans la<br />

Torah et les mitsvoth, il faut y ajouter une élévation supplémentire, qui est le dévouement parfait, à savoir<br />

une deuxième élévation en plus de la première.<br />

Et si l’on s’étonne, pourquoi le dévouement véritable est-il si important pour s’élever ? C’est parce<br />

que dans le cas contraire, l’homme risque de se tromper lui-même et de tromper les autres en s’élevant<br />

uniquement extérieurement, mais à l’intérieur de lui il reste vide de Torah et de mitsvoth, comme la Torah<br />

le dit à propos du puits où a été jeté Joseph : « le puits était vide, il ne contenait pas d’eau » (Genèse 36,<br />

24), de l’eau il n’en contenait pas [à savoir la Torah qui est comparée à l’eau (Bava Kama17a) comme on<br />

le sait], mais il contenait des scorpions et des serpents (Chabath 22a, Béréchith Rabah 84, 16), et il n’y a<br />

en lui aucun dévouement réel, tel que nous l’a ordonné D..<br />

Pour rester dans le même sujet, si l’homme s’occupe de Torah et de mitsvoth sans dévouement réel,<br />

même s’il s’élève et grandit en sagesse, malgré tout ce n’est pas sa raison d’être dans le monde. Tout<br />

homme a ce même devoir de dévouement réel, même si c’est quelqu’un à qui il est facile d’étudier et de<br />

grandit en sagesse (voir Bava Batra 25b, Zohar III, 28a), on doit s’élever avec dévouement plus que selon<br />

ses capacités.<br />

Ce n’est pas vrai que de la spiritualité, mais aussi du monde matériel. C’est-à-dire qu’un riche qui peut<br />

soutenir des pauvres sans effort spécial doit se donner plus de mal, car ce n’est pas ce qui lui est demandé. Il<br />

convient de citer ici ce qu’écrit No’am Elimelekh (Ki Tissa p. 52b) : « Quand tu feras le dénombrement des<br />

benei Israël (Exode 30, 12), il y a des gens qui ne font pas attention aux soucis ni aux difficultés financières<br />

de leurs amis, n’observent pas la mitsvah d’aimer le prochain comme soi-même (Lévitique 19, 18), mais<br />

se soucient que tout soit bien pour eux-mêmes, et il y a des gens qui se soucient également des soucis et<br />

des difficultés financières des autres parce qu’ils ont le coeur doux et aimant. C’est bien, mais cela n’est<br />

pas exactement toute la vérité de ce qu’il faut faire. Ce qui est souhaitable en vérité, c’est de se soucier des<br />

ennuis d’Israël parce que c’est la douleur de la Chekhinah qui souffre de toutes leurs peines (Isaïe 63, 9),<br />

et il faut ne souhaiter que d’attirer des influences bénéfiques sur Israël pour élever la Chekhinah. » C’est<br />

donc ce que la Torah exige de tout homme : un dévouement simple et réel tout en s’effaçant soi-même.<br />

C’est pourquoi il y a un petit mem<br />

La valeur du service de l’homme dépend de la sincérité de son dévouement<br />

Il est écrit : « Ceci est la Torah [règle] de l’holocauste, c’est l’holocauste qui se consume sur le brasier<br />

de l’autel, toute la nuit jusqu’au matin; le feu de l’autel y doit brûler de même. Le cohen revêtira son habit<br />

de lin, après avoir couvert sa chair du caleçon de lin » (Lévitique 6, 2-3).<br />

Notre parachah parle effectivement des sacrifices, de l’autel et des vêtements que portaient les cohanim<br />

pour accomplir leur service. Mais les points suivants doivent encore être éclaircis :<br />

a. Pourquoi le mot « holocauste » est-il répété (« Ceci est la Torah de l’holocauste, c’est l’holocauste »),<br />

et pourquoi le mot mokdah (« brasier ») est-il écrit avec un petit mem, à l’instar du mot vayikra (au début<br />

du Lévitique) qui est écrit avec un petit aleph ?<br />

b. Pourquoi le feu doit-il brûler sur l’autel à tout moment sans qu’on ait le droit de l’éteindre, ainsi qu’il<br />

est écrit : « quant au feu de l’autel, il doit brûler sans s’éteindre (...), un feu continuel (...) il ne devra point<br />

s’éteindre » (Ibid. 5-6), au point que les Sages ont dit que celui qui éteint le feu sur l’autel commet deux<br />

transgressions (Yoma 45b, Rachi sur ce passage). Le Séfer Ha’hinoukh (mitsvah 132) ajoute que c’est une<br />

mitsvah spécifique de mettre du feu sur l’autel, indépendamment du fait qu’on a besoin de feu pour les<br />

sacrifices. La halakhah a été fixée selon l’opinion de Rabbi Yossi par opposition à celle de Rabbi Yéhouda<br />

(voir Yoma 45a, et aussi Séfer Ha’hinoukh mitsvah 132, Rambam Temidim Oumoussafim ch. 2 halakhah<br />

4, Méiri Tamid fin du ch. 2), à savoir que pour assurer l’entretien du feu, on faisait un troisième foyer en<br />

plus des deux foyers habituels. Même pour Rabbi Yéhouda qui n’est pas de cet avis, les cohanim avaient

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