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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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<strong>PAHAD</strong> <strong>DAVID</strong><br />

Le véritable dévouement est l’essentiel du service de l’homme<br />

Il est écrit : « Ceci est la règle de l’holocauste, c’est l’holocauste qui se consume sur le brasier de l’autel,<br />

toute la nuit jusqu’au matin; le feu de l’autel y doit brûler de même. Le cohen revêtira son habit de lin,<br />

après avoir couvert sa chair du caleçon de lin » (Lévitique 6, 2-3).<br />

Notre parachah parle des sacrifices, de l’autel et des vêtements queportaient les cohanim pour accomplir<br />

leur service. Mais il faut encore se poser les questions suivantes :<br />

a. Pourquoi la répétition « Ceci est la règle de l’holocauste, c’est l’holocauste » ? Il faut aussi comprendre<br />

pourquoi le mot mokdah (« brasier » est écrit avec un petit mem et le mot vayikra (au début du Lévitique)<br />

avec un petit aleph ?<br />

b. Pourquoi le feu doit-il brûler sur l’autel à tout moment et est-il interdit de l’éteindre, ainsi qu’il est<br />

écrit : « quant au feu de l’autel, il doit brûler sans s’éteindre (...), un feu continuel (...) il ne devra point<br />

s’éteindre » (Ibid. 5-6), au point que les Sages ont dit que celui qui éteint le feu sur l’autel commet deux<br />

transgressions (Yoma 45b, Rachi sur ce passage). Le Séfer Ha’hinoukh (mitsvah 132) ajoute que c’est une<br />

mitsvah particulière de mettre du feu sur l’autel au nom de cette mitsvah en sus du feu des sacrifices. La<br />

halakhah a été fixée comme Rabbi Yossi par opposition à Rabbi Yéhouda (voir Yoma 45a, et aussi Séfer<br />

Ha’hinoukh mitsva 132, Rambam Temidim Oumoussafim ch. 2 halakhah 4, Méiri Tamid fin du ch. 2) :<br />

on faisait un troisième foyers??? en plus des deux foyers habituels pour l’entretien du feu. Et même pour<br />

Rabbi Yéhouda, les cohanim avaient l’obligation d’ajouter toutes les heures des morceaux de bois dans le<br />

foyer pour entretenir le feu, car tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut absolument entretenir le feu<br />

(Méïri sur Yoma, Min’hat ‘Hinoukh sur ce passage). Pourquoi donc faut-il un feu perpétuel ? Et par-dessus<br />

tout, les Sages disent quele feu qui était descendu du ciel à l’époque de Moïse n’avait disparu de l’autel<br />

d’airain qu’à l’époque de Salomon (quand on avait fait un autel de pierre), et que le feu qui était descendu à<br />

l’époque de Salomon n’avait pas disparu jusqu’à ce que Menaché le fasse disparaître (Zeva’him 61b). (On<br />

sait que ce feu est gardé à Jérusalem jusqu’à aujourd’hui). Il faut expliquer tout cela : pourquoi le feu du<br />

sacrifice perpétuel est-il resté perpétuellement ? Et pourquoi le feu doit-il brûler sans cesse sur l’autel ?<br />

c. Il faut également réfléchir à ce qu’ont dit les Sages (Chabath 114a, Yoma 23b), à savoir qu’un cohen<br />

gadol, les vêtements dans lesquels il a fait la cuisine à son Maître, il ne doit pas les porter pour verser le<br />

verre de son Maître. Pourquoi les cohanim devaient-ils porter des vêtements spéciaux pour chaque genre<br />

de service [en particulier le jour de Kippour, après lequel les vêtements portés par le cohen gadol ne<br />

devaient plus jamais être portés (Yoma 12b, Torath Cohanim 16 par. 1)]. Qu’est-ce qu’on essaye de nous<br />

faire comprendre par là ?<br />

Pour l’expliquer, il faut d’abord parler du dévouement xxx , dont nous connaissons deux sortes. La<br />

première, qui est la plus belle, se divise en deux parties de choix. C’est-à-dire que l’homme, quand il sent<br />

qu’il aime D. de toutes ses forces, est tout disposé à donner sa vie pour Lui, et à traverser le feu et l’eau<br />

pour sanctifier Son nom sans aucune hésitation ni crainte. Et même s’il n’est pas question de donner sa<br />

vie mais simplement de se sacrifier, même alors il est prêt à accomplir dans tous ses détails la moindre<br />

petite mitsvah (Avoth 2, 1, Tan’houma Ekev 1) à n’importe quel prix, à n’importe quel endroit, avec un<br />

immense enthousiasme.<br />

L’exemple en est un homme qui pour une raison quelconque n’a presque pas dormi de la nuit et n’a<br />

pu se coucher qu’au petit matin, mais dès qu’arrive l’heure de la prière et de dire le Chema, il rassemble<br />

ses forces comme un lion pour se mettre au service de Son Créateur et faire une belle prière, c’est un<br />

dévouement de la plus grande qualité. Ou aussi un homme qui est occupé toute la journée à gagner sa vie,<br />

mais quand arrive le soir et qu’il rentre chez lui, il évite de s’asseoir devant l’impure télévision, ou de<br />

perdre son temps en mauvaise compagnie, mais il se montre plus fort queson mauvais penchant et va au<br />

beith hamidrach le plus proche pour étudier la Tora à heures fixes (voir Chabath 31a), cela aussi c’est une<br />

très belle manifestation de dévouement.<br />

Il y a une autre sorte de dévouement qui est également de grande qualité, dans les relations des hommes<br />

entre eux. Par exemple, un homme qui ressent la douleur de l’autre et vient à son aide de quelque façon<br />

que ce soit, financièrement ou de toute autre manière, sans aucune contrepartie, mais uniquement pour<br />

l’amour du prochain, ainsi qu’il est écrit : « Aime ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19, 18),

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