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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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<strong>PAHAD</strong> <strong>DAVID</strong><br />

La grandeur de l’étude et des mitsvoth dans un lieu de Torah<br />

Il est écrit « Si vous marchez dans Mes statuts et si vous gardez mes mitsvoth » (Lévitique 26, 3). Pourquoi<br />

« marcher » ? Les Sages ont dit que cela signifie : si vous étudiez la Torah (Torath Cohanim Ibid.). Mais<br />

apparemment, quand on étudie la Torah, le mauvais penchant peut élaborer toutes sortes de prétextes pour<br />

convaincre de ne pas se donner trop de mal, et qu’est-ce qu’on y a gagné ?<br />

On peut l’expliquer d’après l’enseignement : « Si l’infâme te rencontre, traîne-le à la maison d’étude »<br />

(Kidouchin 30b, Zohar I, 190a). Que signifie « te rencontre » ? S’il te rencontre dans la rue, ce n’est sûrement<br />

pas par hasard, il désire te frapper dans ton corps et dans ton âme et te faire trébucher. Or c’est un signe<br />

qu’en toi aussi il y a une faute, sans quoi il ne s’attaquerait pas du tout à toi, par conséquent pour la réparer,<br />

tu dois immédiatement le traîner à la maison d’étude, et là il ne pourra plus rien te faire, à cause du feu de<br />

la Torah, car la Torah est un feu (Tan’houma Ytro 12) qui se trouve à l’intérieur de la maison d’étude (là,<br />

il s’agit déjà d’un autre mauvais penchant, comme l’a dit le Rav de Kotzk), et là tu pourras l’affaiblir une<br />

fois pour toutes pour qu’il ne t’attaque plus.<br />

Il est vrai que le mauvais penchant ne vient sûrement pas s’attaquer à un juste, car les justes maîtrisent<br />

leurs instincts (Béréchith Rabah 15, 12). S’il vient simplement le déranger, c’est parce que c’est sa mission,<br />

même s’il sait qu’il ne réussira pas. Mais quand il a affaire à un homme simple, tout le but du mauvais<br />

penchant est de l’attaquer pour qu’il ajoute une autre faute à la première qui était en lui (et à cause de<br />

laquelle il l’a rencontré), dans l’esprit de ce qu’ont dit les Sages : « Une faute en entraîne une autre » (Avoth<br />

4, 2, Avoth Derabbi Nathan Ibid.). Donc pour ne pas te laisser amener à une faute supplémentaire, traîne-le<br />

immédiatement à la maison d’étude, et là fais une mitsvah supplémentaire, pour rentrer dans le cadre de :<br />

« une mitsvah en entraîne une autre » (Avoth Ibid.), à ce moment-là tu l’auras vaincu.<br />

On peut encore dire que quand on fait une mitsvah sans se donner de mal, c’est un signe de faiblesse dans<br />

le service de Dieu, et alors le mauvais penchant en profite, c’est pourquoi il est appelé « infâme » (Kidouchin<br />

30b) : il tire profit de l’homme au moment de sa faiblesse. Il faut donc l’entraîner à la maison d’étude,<br />

et là, en étudiant la Torah et en faisant les mitsvoth, on vaincra sa faiblesse et on maîtrisera le mauvais<br />

penchant, qui ne pourra plus jamais vous attaquer. On voit de là la grandeur de l’étude et de l’observance<br />

des mitsvoth justement dans un endroit de Torah, dans la maison d’étude, et combien cet endroit est utile<br />

contre le mauvais penchant.<br />

L’étude de la Torah et l’exigence face à la médisance<br />

Il est écrit : « Ne va pas colporter le mal dans ton peuple » (Lévitique 19, 16). Rachi parle très longuement<br />

à ce propos de la médisance, car on passe d’un endroit à l’autre pour raconter, et on mange quelque chose,<br />

car on reçoit de la nourriture de celui dont on a parlé. Ainsi on se donne beaucoup de mal pour propager des<br />

médisances de l’un à l’autre (voir aussi Ketouboth 46a), et c’est ce qui est écrit : « Ne va pas colporter le<br />

mal dans ton peuple », ne te donne pas de mal pour apprendre des choses mauvaises sur ton prochain, et ne<br />

te donne pas de mal pour aller médire de lui. Voir également à ce propos ce qu’écrit le Zohar (III 128a).<br />

On sait qu’il ne faut se donner du mal que pour étudier la Torah, ainsi qu’il est écrit « Si vous marchez<br />

dans Mes statuts et si vous gardez mes mitsvoth » (Lévitique 26, 3), à savoir : « si vous étudiez la Torah<br />

dans l’effort » (Torath Cohanim Ibid.). Cette étude est un devoir pour tout juif, et lui vaut l’aide du Ciel.<br />

Mais pour ce qui est de la crainte du Ciel, c’est une recherche, ainsi qu’il est écrit : « Et maintenant, Israël,<br />

qu’est-ce que l’Eternel ton Dieu demande de toi, sinon de Le craindre ? » (Deutéronome 10, 12). Cette<br />

demande est une recherche, ainsi qu’il est écrit : « Homme, on t’a dit ce qui est bien et ce que Dieu recherche<br />

en toi » (Michée 6, 8, et voir à ce propos ce que dit la Guemara dans Makoth 24a). Il est également dit :<br />

« Ainsi parle l’Eternel à la maison d’Israël : Recherchez-moi et vous vivrez ! » (Amos 5, 4). Par conséquent<br />

l’homme doit rechercher la crainte du Ciel et les bonnes qualités, et mettre tous ses efforts dans l’étude, il<br />

vaincra ainsi l’effort qui va dans l’autre sens et la recherche de la médisance.

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