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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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PARACHAT BE'HOUKOTAÏ<br />

réponses à ses questions, à savoir la Torah. Mais pour que tu ne tombes pas dans l’orgueil, ce qui te rendrait<br />

abominable à ses yeux, ainsi qu’il est écrit : « Tout orgueilleux est en abomination à l’Eternel » (Proverbes<br />

16, 5), et que tu ne t’imagines pas avoir de bonnes réponses, tu dois savoir devant qui tu dois rendre des<br />

comptes, devant le Roi des Rois, le Saint béni soit-Il.<br />

De même que l’homme est venu au monde sans faute, il doit en partir sans faute, ainsi qu’il est écrit :<br />

« Béni es-tu quand tu entres, et béni es-tu quand tu sors » (Deutéronome 28, 6), ce que les Sages ont<br />

commenté ainsi : « Que ta sortie du monde soit sans faute comme a été ton entrée dans le monde » (Baba<br />

Metsia 107a) ; c’est nécessaire pour pouvoir rendre des comptes corrects au roi. Il faut donc examiner sans<br />

cesse ses actes, et ne jamais s’interrompre dans la préparation au monde à venir. En effet, l’intelligence<br />

humaine est impuissante devant la question « devant qui tu dois rendre des comptes », c’est pourquoi il<br />

faut beaucoup étudier la Torah, qui protège du terrible jugement. Toutes les mitsvoth sont des moyens de<br />

servir Dieu (Zohar II, 82b), et la Torah est également une source de conseils et un guide sur la façon de Le<br />

servir (Ibid. I, 10b, II 82a, III 202a, 260a), elle est donc l’essentiel. C’est pourquoi on nettoie un mort de<br />

la nourriture qui est dans ses entrailles pour qu’il soit propre. Cette nourriture a peut-être été absorbée par<br />

désir plutôt qu’avec sainteté, auquel cas elle ne pourrait être que nuisible. Même s’il s’agissait d’un juste,<br />

la kelipah s’est déjà attachée à sa nourriture, et désire continuer à le faire. Donc pour qu’elle ne puisse pas<br />

s’en nourrir, on nettoie les intestins et on en fait sortir ce qui reste, ainsi tout le corps reste saint, on le place<br />

dans un cercueil, Dieu le juge favorablement, sans accusateurs, et il n’a aucune souffrance après sa mort.<br />

J’ai lu une histoire merveilleuse sur le Ba’h et de son gendre le Taz. Le Ba’h s’était engagé à subvenir aux<br />

besoins de son gendre en lui donnant de la viande tous les jours pour qu’il puisse étudier convenablement.<br />

Un jour, le Ba’h ne lui a donné que du poumon au lieu de vraie viande, alors le Taz l’a convoqué en din<br />

Torah parce qu’il n’avait pas tenu sa parole. Le Tribunal s’est prononcé en faveur du Ba’h, et a décrété<br />

que le poumon était aussi considéré comme de la viande et qu’il n’y avait rien à lui reprocher. Mais on a<br />

demandé au Taz pourquoi il avait jugé bon d’assigner son beau-père devant un tribunal pour un incident<br />

de ce genre. Avait-il donc réellement manqué de viande ? Il a répondu : Dans le Ciel, il y avait une grande<br />

accusation contre le Ba’h parce qu’il m’avait donné du poumon au lieu de vraie viande, et que ce jour-là<br />

j’ai moins bien étudié que quand je mange vraiment de la viande. Les accusateurs estimaient donc qu’il<br />

fallait le punir. Quand j’ai vu cela, je l’ai convoqué devant le tribunal rabbinique sur terre pour qu’il n’y<br />

ait pas d’accusation dans le Ciel, le décret a été en faveur du Ba’h et l’accusation a été levée.<br />

Cela montre à quel point la nourriture peut jouer dans l’étude de la Torah (puisqu’en mangeant de la<br />

viande on étudie mieux). La Guemara (Baba Kama 72a) y fait allusion à propos de Rav Na’hman, qui,<br />

lorsqu’il ne mangeait pas de viande, ne prenait pas de décision halakhique. Et combien une négligence<br />

dans l’étude est grave, si le fait de ne pas donner de viande entraîne une accusation ! Par conséquent, en<br />

ce qui concerne la nourriture qui reste dans le corps après la mort, s’il s’agit de la partie bonne pour le<br />

corps, elle reste sainte et la kelipah ne peut pas du tout s’en emparer, mais quant à celle dont le corps n’a<br />

pas besoin et qu’il rejette, on l’enlève chez le mort, sinon la kelipah risque de rentrer et de s’en nourrir, en<br />

s’appropriant en même temps la bonne partie. Mais quand on vit la Torah dans la sainteté, et qu’on mange<br />

pour elle et non par désir, la kelipah se trouve annulée et l’impureté éliminée, et la part de sainteté et de<br />

pureté grandit en l’homme, dans sa vie et dans sa mort. La sainteté l’emporte tout particulièrement chez<br />

les justes, tout cela par l’étude de la Torah dans l’effort.<br />

Le peuple d’Israël est au-dessus de la nature par le mérite de la Torah<br />

Il est écrit : « Cinq d’entre vous en poursuivront cent, cent d’entre vous poursuivront une myriade, et vos<br />

ennemis tomberont devant votre épée » (Lévitique 26, 8). Nous apprenons de ce verset que lorsque les benei<br />

Israël sont attachés à la Torah et aux mitsvoth, cela leur confère un pouvoir surnaturel, au point que cinq<br />

en poursuivent cent, et cent une myriade. Mais quand ils sont loin de la Torah et des mitsvoth, un seul nonjuif<br />

poursuit cent juifs, comme nous l’avons vu à cause de nos nombreux péchés en Allemagne nazie et en<br />

Pologne, où un seul Allemand gardait cent juifs sans aucune crainte, et deux allemands seulement gardaient<br />

un camp entier de juifs, lesquels étaient paralysés, sans aucune force pour lever le bras ou la tête.<br />

Le même chose reste vraie aujourd’hui : quand je marche dans les rues de New-York je vois comment<br />

certains non-juifs nous regardent en se moquant de nous, ce qui n’a pas toujours été le cas ! C’est un signe<br />

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