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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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PARACHAT BE'HOUKOTAÏ<br />

dit : « Que le Chabath soit entièrement fait de Torah » (Tana Debei Eliahou Rabah 1), et savoir qu’il n’y<br />

pas de plus grand repos que cela devant l’Eternel, quand Il constate que toute la Création est au summum<br />

de sa perfection dans l’observance absolue du Chabath, qui compte autant que toute la Torah et les mitsvoth<br />

réunies (Yérouchalmi Bérakhoth 1, 5).<br />

C’est donc là le lien entre l’observance du Chabath (fin de Béhar) et l’étude de la Torah (début de<br />

Bé’houkotaï). L’observance du Chabath dépend essentiellement de l’étude, et par la Torah on peut ressentir<br />

la Création en six jours et la force de la techouvah contenue dans le Chabath, comme l’a ressentie Adam.<br />

Mais cela ne suffit pas, il faut également ressentir la sainteté du Temple et de la synagogue, s’installer<br />

dans les maisons de prière et d’étude et mettre tout son effort dans la Torah, ainsi on arrivera au « Je suis<br />

l’Eternel », à la connaissance et à la crainte du Créateur, et à la conscience de la sainteté du lieu.<br />

A cause de nos nombreux péchés, on trouve aujourd’hui beaucoup de gens qui ne ressentent pas la<br />

sainteté des maisons de prière et d’étude, parce qu’ils n’étudient pas la Torah, et quand ils s’y retrouvent<br />

ils se racontent entre eux des choses sans intérêt, ce qui porte atteinte à leur crainte du Ciel. Cela est dû<br />

au fait qu’à moins d’étudier avec assiduité, l’homme ne peut pas en arriver à ces hautes conceptions, mais<br />

quand il étudie, il devient capable de ressentir la sainteté du Chabath et celle de la synagogue, et alors il<br />

s’élève dans la Torah et la crainte du Ciel. C’est pourquoi la Torah souligne : « Si vous marchez dans mes<br />

statuts, etc. ».<br />

On trouve des appuis à cette idée dans l’affirmation selon laquelle celui qui jouit de ce monde sans dire<br />

de bénédiction, c’est comme s’il volait le Saint béni soit-Il et l’assemblée d’Israël, ainsi qu’il est dit :<br />

« Celui qui vole son père et sa mère en disant que ce n’est pas un crime est le compagnon du meurtrier »<br />

(Proverbes 28, 24) (Bérakhoth 35b). Son père représente le Saint béni soit-Il, ainsi qu’il est dit : « N’est-il<br />

pas ton père, ton Créateur ? » (Deutéronome 32, 6), et sa mère n’est autre que la communauté d’Israël,<br />

comme il ressort du verset : « Ecoute, mon fils, les remontrances de ton père, et ne délaisse pas la Torah<br />

de ta mère »(Proverbes 1, 8).<br />

S’il en est ainsi, quand l’homme n’étudie pas, ou qu’il n’investit pas assez d’efforts dans son étude,<br />

c’est comme s’il avait volé. En effet, il est dit « Si vous marchez dans mes statuts » – si vous mettez tous<br />

vos efforts dans l’étude de la Torah, alors seulement « Je donnerai vos pluies en leur temps » (Lévitique<br />

26, 4). Cela signifie que la condition pour que la pluie tombe et que l’abondance vienne sur le monde est<br />

uniquement de s’investir dans l’étude de la Torah, et il s’ensuivra une abondance intarissable. Mais si<br />

l’homme ne s’investit pas réellement et qu’il profite néanmoins de cette abondance, il vole l’Eternel. [Il y<br />

a une allusion à cette idée dans le fait qu’il est écrit : « quiconque jouit de ce monde sans bénédiction » ;<br />

de quelle bénédiction s’agit-il ? De celle de l’étude, comme en témoigne la Guemara : A cause de quoi le<br />

pays a-t-il été dévasté – donc absence d’abondance – parce qu’ils avaient délaissé ma Torah, en ne disant<br />

pas de bénédiction au début de l’étude (Nédarim 81a), ils n’ont donc pas étudié avec empressement (voir<br />

à ce propos les choses merveilleuses que dit le Ran au nom de Rabeinou Yona). C’est cela « Ne délaisse<br />

pas la Torah de ta mère », ne relâche pas ton effort.]<br />

C’est effrayant ! Combien il faut porter attention à l’application dans l’étude, si c’est la condition pour<br />

qu’il y ait de l’abondance dans le monde, qu’on ressente la sainteté du Chabath et du Temple, et qu’on<br />

reconnaisse son Créateur !<br />

D’après ce que nous avons dit jusqu’à présent, on comprend à quel point l’homme doit se purifier et se<br />

sanctifier par la sainte Torah. On sait ce qui disent les Sages et le Zohar (I 10b, III 73b) sur l’extrême impureté<br />

des lieux d’aisance, au point que la Guemara (Bérakhoth 60b) a édicté de dire hitkabedou mekhoubadim<br />

et acher yatsar quand on entre et qu’on sort des toilettes. Et bien qu’aujourd’hui il y ait moins d’esprit<br />

mauvais, car ces lieux sont propres, il en reste tout de même, ainsi que d’impureté.<br />

Or cela demande explication : pourquoi la kelipah et les forces de l’impureté viennent-elles en ce lieu<br />

pour le rendre impur ? Et pourquoi ce qui sort du corps de l’homme est-il transformé en esprit mauvais<br />

au moment de son évacuation ?<br />

A mon humble avis, en voici l’explication. Quand nous observons la génération du désert qui était sainte,<br />

et qui était la génération de la connaissance (Vayikra Rabah 9, 1), nous comprenons que ce niveau était dû<br />

au fait que la nourriture des benei Israël était entièrement absorbée dans les entrailles et que rien n’était<br />

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