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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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<strong>PAHAD</strong> <strong>DAVID</strong><br />

Si nous avons raison en cela, nous pourrons comprendre ce qu’ont dit les Sages, que le Saint béni soit-Il<br />

a montré à Moïse le noeud des tefilin (Bérakhoth 7a, Zohar III, 306b) ou encore qu’Il met les tefilin tous<br />

les jours et prie en les portant (Bérakhoth 6a, Zohar I, 147a). Pourquoi a-t-Il montré à Moïse le noeud des<br />

tefilin, alors que lorsqu’il avait demandé : « Montre-moi, je Te prie, Ta gloire » (Exode 33, 18), Il aurait<br />

pu lui montrer quelque chose d’autre ? Et par ailleurs, pourquoi porte-t-Il les tefilin tous les jours ?<br />

Dieu voulait montrer à Moïse qu’Il était relié avec les benei Israël uniquement quand ceux-ci portent les<br />

tefilin, comme on se relie à son ami par l’intermédiaire du téléphone ; si l’ami n’a pas de ligne, on ne peut<br />

pas parler avec lui. De même, Dieu met les tefilin, car c’est ainsi que les benei Israël entrent en contact<br />

avec Lui. Par conséquent, quand on se lève le matin, avant de faire quoi que ce soit de moins important il<br />

faut mettre les tefilin, on montre ainsi son amour pour Dieu qui pousse à vouloir se relier immédiatement à<br />

Lui et à Le remercier de nous avoir rendu notre âme. C’est comme quelqu’un qui rentre d’un long voyage<br />

dangereux et se met en contact avec son maître pour le remercier de tous les bienfaits qu’il a reçus de lui<br />

et qui lui ont permis d’arriver en paix.<br />

C’est ce qui est écrit dans la Torah : « vous les attacherez comme signe à votre bras » (Deutéronome 11,<br />

18), car les tefilin sont le lien entre l’homme et Dieu, et c’est cela le noeud des tefilin que Dieu a montré<br />

à Moïse. Ce n’est pas pour rien que les Sages ont dit : « Celui qui ne met pas les tefilin est un mécréant »<br />

(Roch Hachanah 17a), ou encore qu’il renie Celui par qui le monde a été créé. Les tefilin sont le lien<br />

extérieur et intérieur de l’homme avec Dieu, et sans eux il n’y a pas de liaison. C’est pourquoi beaucoup<br />

de tsaddikim (comme le Gaon de Vilna et d’autres) portaient les tefilin et le talith toute la journée sans les<br />

enlever, pour être rattachés au Créateur sans interruption.<br />

Même quand l’homme enlève les tefilin après la prière du matin, il reste une trace de la mitsvah et un<br />

grand mérite qui le protègent, à cause de la bénédiction que Dieu épanche sur lui, ainsi il est totalement<br />

relié à l’Eternel.<br />

Prenez donc conscience de la place capitale qu’occupent ces mitsvoth, que les hommes ont tendance à<br />

négliger. Si quelqu’un constate qu’il ne réussit pas dans ses affaires bien qu’il étudie, qu’il prie et qu’il<br />

craigne le Ciel, c’est parce qu’en se levant le matin il néglige de mettre les tefilin pour prier, il s’occupe<br />

d’abord de ses activités matérielles, au point que l’Ecriture dit de lui : « Tu m’as rejeté derrière ton corps »<br />

(I Rois 14, 9), car il est interdit de s’occuper de ses propres affaires et de faire passer la prière en second<br />

lieu (Bérakhoth 14a). C’est la cause de ses déboires.<br />

Le sens du verset : « Ce sera un signe sur ton bras » (Exode 13, 9) est que le Saint béni soit-Il sera avec<br />

toi, Il te protégera lorsque le signe est sur ton bras, si tu commences la journée par la prière et les tefilin.<br />

Ainsi qu’il est écrit : « Que Dieu te bénisse et te protège » (Nombres 6, 24), si tu Le fais passer d’abord tu<br />

réussiras dans toutes tes entreprises.<br />

Une mauvaise racine abîme la foi et la confiance en Dieu<br />

Il est écrit : « Le fils d’une femme israélite sortit parmi les benei Israël, c’était le fils d’un Egyptien, et une<br />

querelle s’éleva dans le camp (...), le fils de la femme israélite blasphéma et maudit le Nom de Dieu (...),<br />

et le nom de sa mère était Chlomit bat Divri de la tribu de Dan » (Lévitique 24 10-11). Les Sages se sont<br />

demandé d’où il était « sorti ». Rabbi Lévi a répondu : il est sorti de son monde, et Rabbi Berakhiah : « Il<br />

est sorti du passage qui précède, qu’il a voulu ridiculiser en disant : « On les placera le jour du Chabath »<br />

(Lévitique 24, 8) –les rois ont-ils l’habitude de manger du pain frais tous les jours, ou du pain vieux de<br />

neuf jours ? » (Vayikra Rabah 32, 3, Rachi Ibid.).<br />

Nous allons examiner successivement plusieurs points qui demandent à être expliqués.<br />

Que veut dire Rabbi Lévi par « Il est sorti de son monde » ? Et pourquoi d’après Rabbi Berakhiah s’estil<br />

moqué du pain de proposition plutôt que des autres détails du Sanctuaire, par exemple les sacrifices,<br />

l’allumage de la menorah comme si le Roi avait besoin de sa lumière (Chabath 22b) ou toute autre chose ?<br />

De plus, pourquoi le nom cité est-il celui de sa mère plutôt que le sien, au point qu’il faille dire trois fois :<br />

le fils de la femme israélite, et ensuite seulement donner le nom de sa mère (voir à ce propos ce qu’écrit<br />

le Keli Yakar sur ce verset) ?

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