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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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disant qu’il a étudié à la yéchivah alors qu’il n’en est rien. C’est à ce propos que Dieu nous enjoint de<br />

fuir l’impudicité et la faute, la sainteté étant la plus importante des mitsvoth, car si on la néglige on porte<br />

atteinte à toutes les autres. Mais en même temps, il ne faut pas perdre de vue que la sainteté de Dieu est<br />

plus grande que nous ne sommes capables de l’imaginer, car Il n’a aucun besoin de nous, et ne possède ni<br />

corps ni forme corporelle (Rambam Yessodoth HaTorah ch. 1 halakhah 8). C’est cela : « Ma sainteté est<br />

supérieure à la vôtre ».<br />

C’est pourquoi « Soyez saints » précède toutes les mitsvoth de la parachah, car tout en dépend. Même<br />

pour le Ramban, partout où l’on trouve une barrière à l’impudicité, on trouve la sainteté, ce qui revient à<br />

la notion de « Sanctifie-toi par ce qui t’est permis » (Yébamoth 20a), qui est le début de tout. La même<br />

chose s’applique à Rachi pour qui il faut s’éloigner de l’impudicité en oubliant absolument tout, car cela<br />

mènera à accomplir toutes les mitsvoth, qui relèvent aussi de l’éloignement et de la sainteté. Il n’y a donc<br />

aucune divergence d’avis entre Rachi et Ramban.<br />

Cependant, comme nous l’avons déjà mentionné, on aide l’homme à suivre la voie qu’il désire vraiment<br />

(Makoth 10b), et si quelqu’un se sanctifie un peu ici-bas, on le sanctifie en haut (Yoma 38b), car il n’y a<br />

aucune limite à la sainteté que Dieu peut prodiguer à l’homme, s’il ne croit pas comme un sot à tout ce que<br />

lui souffle le mauvais penchant. D’ailleurs à ce propos, voici une anecdote qui m’est arrivée. J’ai toujours<br />

eu l’habitude, quand j’entreprends un voyage en avion, seul ou avec un compagnon, de prier Dieu qu’il ne<br />

m’arrive rien de fâcheux et qu’on ne nous mette pas à l’épreuve de l’impudicité, moi ou mon compagnon,<br />

en nous faisant asseoir à côté d’une femme. En général, cette prière est exaucée. Pourtant un jour, je suis<br />

allé de France à New York, ce qui représente un long trajet, avec le Rav Chlomo Elmalem. Nous avons<br />

prié pour que le troisième siège de la rangée reste libre, mais une femme est venue s’y asseoir, et comme<br />

tout l’avion était complet, il n’y avait rien d’autre à faire que de tenir bon dans l’épreuve, surtout mon<br />

compagnon auprès de qui la femme s’était assise. C’est alors que tout à coup nous avons vu de nos yeux un<br />

miracle : la femme a été prise d’une peur effroyable et nous a regardés comme si nous étions des terroristes,<br />

en suppliant que quelqu’un accepte de changer de place avec elle. Toute vociférante, elle a été emmenée<br />

dans une autre partie de l’avion, et nous avons remercié Dieu de la bonté qu’Il nous avait montrée, tout<br />

cela parce qu’on aide l’homme à suivre la voie qu’il désire vraiment.<br />

Je vais encore raconter dans quelles circonstances j’ai toujours ressenti ce principe : A chaque fois que je<br />

commençais à parler en public, une certaine personne, toujours la même, sortait sous un prétexte différent à<br />

chaque fois pour bavarder de futilités au lieu de consacrer ce moment libre à écouter des paroles de Torah<br />

et à se rapprocher de Dieu. C’est assez étonnant car il s’agit de quelqu’un qui a la crainte du Ciel, observe<br />

les mitsvoth, donne de la tsedakah, croit dans les tsaddikim et soutient l’étude de la Torah. Pourquoi donc<br />

sort-il, d’autant plus qu’il n’écoute aucun autre Rav au moins une fois par semaine ? C’est qu’on aide<br />

l’homme à suivre la voie qu’il désire vraiment, si bien que quelqu’un qui n’a aucun désir profond d’écouter<br />

des paroles de Torah trouve toujours une raison de sortir exactement au moment où le cours commence.<br />

Comme le cours l’ennuie en réalité, du Ciel on lui envoie une raison de sortir, par exemple parce que son<br />

fils se met à pleurer. Mais tout cela n’est que prétexte, la véritable raison est l’indifférence aux paroles de<br />

Torah. Et une fois qu’on est sorti, le Satan souffle d’aller ailleurs se reposer, ou d’aller voir sa famille, ou<br />

simplement de bavarder, tout sauf étudier.<br />

Or l’homme doit appliquer cet enseignement à la sainteté : s’il se sanctifie en bas on le sanctifie d’en<br />

haut, la plupart des principes fondamentaux de la Torah en dépendent, et s’il se sanctifie par la chasteté, il<br />

sera saint et pur dans la totalité des mitsvoth.<br />

Comment faut-il se conduire ?<br />

PARACHAT KEDOCHIM<br />

La plupart des principes de la Torah dépendent de la sainteté d’Israël, particulièrement quand la<br />

communauté est rassemblée, comme dans une fête de famille où il faut veiller aux interdictions sur les<br />

mœurs, fût-ce en pensée. Si l’on fait attention à cela, on peut faire attention à toutes les mitsvoth, car<br />

on aide l’homme à suivre la voie qu’il désire vraiment. Alors il se renforcera dans la sainteté, vaincra<br />

le mauvais penchant qui cherche à le faire échouer, il ne mentira pas à propos des mitsvoth et aura<br />

envie d’écouter des paroles de Torah sans chercher de prétexte pour s’y soustraire, car la Torah réjouit<br />

le cœur de Dieu et des hommes.<br />

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