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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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PARACHAT AHAREI MOT-KEDOCHIM<br />

A’HAREI MOT – KEDOCHIM<br />

Eloignez-vous de la débauche<br />

Il est écrit : « Lorsqu’une femme est isolée par son impureté, n’approche pas d’elle pour découvrir sa<br />

nudité » (Lévitique 18, 19). La gravité de la faute de s’approcher d’une femme nidah (rendue impure par<br />

un écoulement de sang) ressort du châtiment : le retranchement ! De plus, les Sages ont établi d’autres<br />

barrières pour empêcher le moindre contact avec elle pendant cette période-là, outre le fait de ne pas la<br />

toucher (voir Avoth Derabbi Nathan 2, 1, Ketouboth 4a), afin qu’il soit impossible d’en arriver à des<br />

interdictions graves (voir Choul’han Aroukh Yoré Déa et Tour, 195). Si l’on s’éloigne d’elle, on restera<br />

toujours dans la sainteté.<br />

La Guemara (Yoré Déa 195) enseigne qu’on doit se séparer de sa femme un jour avant qu’elle ne devienne<br />

effectivement nidah, sans quoi on risque d’attirer la mort sur ses enfants, que Dieu nous en préserve, et<br />

aussi (Nédarim 20a) que les enfants de celui qui la regarde dans ces moments-là ne se conduiront pas bien<br />

dans la vie. Le traité Chabath (13b) raconte l’histoire terrible de quelqu’un qui avait étudié beaucoup de<br />

Torah écrite et orale, avait servi des talmidei ‘hakhamim, et a pourtant été frappé d’une mort prématurée.<br />

Sa femme a pris ses tefilin et s’est rendue dans les maisons d’étude pour demander la raison de cette mort,<br />

alors qu’il est dit de la Torah : « elle est ta vie et la longueur de tes jours » (Deutéronome 30, 20), jusqu’à<br />

ce que le prophète Eliahou lui demande : « Ma fille, quand tu étais nidah, comment se comportait-il avec<br />

toi ? » Elle a répondu : « – Il se gardait bien de me toucher même du petit doigt. – Et pendant que tu comptais<br />

les jours nets, comment se conduisait-il avec toi ? – Il mangeait et buvait avec moi, et dormait avec moi<br />

sans précautions particulières. » Alors il lui a dit : « Béni soit Dieu qui l’a tué, car il ne tenait pas compte<br />

de la Torah, qui ordonne : « Lorsqu’une femme est isolée par son impureté, n’approche pas d’elle » ». Or<br />

cette femme savait pourtant bien qu’il mangeait avec elle et dormait avec elle sans précautions, ce qui est<br />

interdit. Etant donné qu’il avait transgressé une loi, pourquoi sa mort l’étonnait-elle tellement ? C’est que<br />

tout en connaissant l’éloignement imposé par les Sages, il estimait avoir la force de vaincre son désir, et<br />

pouvoir donc se contenter d’observer ce qui est écrit dans la Torah, à savoir ne pas la toucher, sans plus.<br />

Il a néanmoins été puni, parce qu’il avait enfreint les paroles des Sages.<br />

Nous devons tirer la morale de cette histoire. En effet, nous qui sommes des gens ordinaires, attachés à la<br />

matière, remplis de désirs et de mauvaises pensées, à combien plus forte raison devons-nous nous fuir les<br />

relations interdites, les femmes nidoth et les danses mixtes ! A cause de nos nombreux péchés, on trouve<br />

à notre époque des familles frappées de toutes sortes de malheurs parce qu’elles n’observent pas les lois<br />

de la pureté familiale. Il y a aussi inversement beaucoup de femmes qui ont des enfants parce qu’elles<br />

observent correctement ces lois, qui sont le fondement même de la sainteté familiale. L’une de ces lois est<br />

qu’après ses jours de pureté, la femme doit s’immerger dans un mikvé (Yébamoth 47b, Choul’han Aroukh<br />

Yoré Déa 197, 1), or il y a malheureusement des femmes qui la tournent en dérision. Quand on leur dit<br />

d’aller au mikvé, elles répondent que c’est primitif, et elles se contentent de se laver dans une baignoire...<br />

Elles doivent savoir que même si elles se lavaient dans toutes les eaux du monde, cela ne constitue pas<br />

une tevilah, et qu’elles ne peuvent se purifier qu’en se trempant dans un mikvé cacher contenant 40 séah,<br />

conformément à la loi.<br />

A ce propos, il faut comprendre la nature de cette immersion. Nous comprenons bien pourquoi l’homme<br />

et la femme doivent se séparer pendant la période d’impureté, ou pourquoi il faut compter sept jours purs,<br />

mais pourquoi se plonger dans l’eau ? Et pourquoi cette immersion est-elle également prescrite à l’homme<br />

qui est devenu impur ?<br />

Voyons comment on peut l’expliquer. La faute de l’homme provient de son orgueil, ainsi que de l’esprit<br />

de folie qui s’est emparé de lui (Sotah 3a, Zohar I 121a), par conséquent la purification s’opérera par<br />

une soumission totale à la Torah, or on sait que l’eau représente toujours la Torah (Baba Kama 17a, Tana<br />

Debei Eliahou Rabah 2, 18). Donc un homme ou une femme désirant se purifier de leur impureté doivent<br />

descendre dans l’eau, avec soumission et effacement. La Torah est en effet comparée à l’eau qui coule d’un<br />

endroit élevé jusqu’à un endroit bas (Ta’anith 7a), et de même qu’elle s’acquiert par l’humilité (Avoth 6,<br />

5), il faut descendre dedans pour se purifier. C’est pourquoi il est interdit qu’il y ait la moindre séparation<br />

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