104 <strong>PAHAD</strong> <strong>DAVID</strong> de n’avoir pas commencé à enseigner la Torah aux benei Israël immédiatement après la mort de Moïse, mais d’avoir préféré continuer à porter le deuil. Cette attitude a entraîné l’oubli de trois mille lois, car le souvenir du jour de la mort vient essentiellement par l’étude de la Torah, qui mène l’homme au repentir total, et non par un deuil prolongé. Nous pouvons par conséquent ajouter : ceci étant, quand Dieu a trouvé Josué plongé dans l’étude (Yalkout Chimoni Josué 1, fin du par. 4), ce qui était la bonne attitude, Il lui a dit : Sois ferme, Josué, sois vaillant, Josué, que ce livre de la Torah ne quitte pas ta bouche, car c’est le but du repentir et du souvenir du jour de la mort. C’est pourquoi le roi Salomon a dit qu’il fallait préférer la maison du deuil à celle du festin (voir le Yalkout Meam Loez sur Josué, 1, 1-2, qui s’étend longuement sur la valeur de la consolation à prodiguer aux endeuillés et donne des explications sur notre verset). La raison en est que « c’est la fin de tout homme », il se souviendra ainsi du jour de la mort. Comment ? « Le vivant le prendra à cœur », quand il prendra à cœur de se repentir et d’étudier la Torah, alors se réalisera en lui « afin qu’il en vive », de la sainte Torah.
PARACHAT AHAREI MOT-KEDOCHIM A’HAREI MOT – KEDOCHIM Eloignez-vous de la débauche Il est écrit : « Lorsqu’une femme est isolée par son impureté, n’approche pas d’elle pour découvrir sa nudité » (Lévitique 18, 19). La gravité de la faute de s’approcher d’une femme nidah (rendue impure par un écoulement de sang) ressort du châtiment : le retranchement ! De plus, les Sages ont établi d’autres barrières pour empêcher le moindre contact avec elle pendant cette période-là, outre le fait de ne pas la toucher (voir Avoth Derabbi Nathan 2, 1, Ketouboth 4a), afin qu’il soit impossible d’en arriver à des interdictions graves (voir Choul’han Aroukh Yoré Déa et Tour, 195). Si l’on s’éloigne d’elle, on restera toujours dans la sainteté. La Guemara (Yoré Déa 195) enseigne qu’on doit se séparer de sa femme un jour avant qu’elle ne devienne effectivement nidah, sans quoi on risque d’attirer la mort sur ses enfants, que Dieu nous en préserve, et aussi (Nédarim 20a) que les enfants de celui qui la regarde dans ces moments-là ne se conduiront pas bien dans la vie. Le traité Chabath (13b) raconte l’histoire terrible de quelqu’un qui avait étudié beaucoup de Torah écrite et orale, avait servi des talmidei ‘hakhamim, et a pourtant été frappé d’une mort prématurée. Sa femme a pris ses tefilin et s’est rendue dans les maisons d’étude pour demander la raison de cette mort, alors qu’il est dit de la Torah : « elle est ta vie et la longueur de tes jours » (Deutéronome 30, 20), jusqu’à ce que le prophète Eliahou lui demande : « Ma fille, quand tu étais nidah, comment se comportait-il avec toi ? » Elle a répondu : « – Il se gardait bien de me toucher même du petit doigt. – Et pendant que tu comptais les jours nets, comment se conduisait-il avec toi ? – Il mangeait et buvait avec moi, et dormait avec moi sans précautions particulières. » Alors il lui a dit : « Béni soit Dieu qui l’a tué, car il ne tenait pas compte de la Torah, qui ordonne : « Lorsqu’une femme est isolée par son impureté, n’approche pas d’elle » ». Or cette femme savait pourtant bien qu’il mangeait avec elle et dormait avec elle sans précautions, ce qui est interdit. Etant donné qu’il avait transgressé une loi, pourquoi sa mort l’étonnait-elle tellement ? C’est que tout en connaissant l’éloignement imposé par les Sages, il estimait avoir la force de vaincre son désir, et pouvoir donc se contenter d’observer ce qui est écrit dans la Torah, à savoir ne pas la toucher, sans plus. Il a néanmoins été puni, parce qu’il avait enfreint les paroles des Sages. Nous devons tirer la morale de cette histoire. En effet, nous qui sommes des gens ordinaires, attachés à la matière, remplis de désirs et de mauvaises pensées, à combien plus forte raison devons-nous nous fuir les relations interdites, les femmes nidoth et les danses mixtes ! A cause de nos nombreux péchés, on trouve à notre époque des familles frappées de toutes sortes de malheurs parce qu’elles n’observent pas les lois de la pureté familiale. Il y a aussi inversement beaucoup de femmes qui ont des enfants parce qu’elles observent correctement ces lois, qui sont le fondement même de la sainteté familiale. L’une de ces lois est qu’après ses jours de pureté, la femme doit s’immerger dans un mikvé (Yébamoth 47b, Choul’han Aroukh Yoré Déa 197, 1), or il y a malheureusement des femmes qui la tournent en dérision. Quand on leur dit d’aller au mikvé, elles répondent que c’est primitif, et elles se contentent de se laver dans une baignoire... Elles doivent savoir que même si elles se lavaient dans toutes les eaux du monde, cela ne constitue pas une tevilah, et qu’elles ne peuvent se purifier qu’en se trempant dans un mikvé cacher contenant 40 séah, conformément à la loi. A ce propos, il faut comprendre la nature de cette immersion. Nous comprenons bien pourquoi l’homme et la femme doivent se séparer pendant la période d’impureté, ou pourquoi il faut compter sept jours purs, mais pourquoi se plonger dans l’eau ? Et pourquoi cette immersion est-elle également prescrite à l’homme qui est devenu impur ? Voyons comment on peut l’expliquer. La faute de l’homme provient de son orgueil, ainsi que de l’esprit de folie qui s’est emparé de lui (Sotah 3a, Zohar I 121a), par conséquent la purification s’opérera par une soumission totale à la Torah, or on sait que l’eau représente toujours la Torah (Baba Kama 17a, Tana Debei Eliahou Rabah 2, 18). Donc un homme ou une femme désirant se purifier de leur impureté doivent descendre dans l’eau, avec soumission et effacement. La Torah est en effet comparée à l’eau qui coule d’un endroit élevé jusqu’à un endroit bas (Ta’anith 7a), et de même qu’elle s’acquiert par l’humilité (Avoth 6, 5), il faut descendre dedans pour se purifier. C’est pourquoi il est interdit qu’il y ait la moindre séparation 105
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