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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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PARACHAT AHAREI MOT<br />

« Le Rav ne pense-t-il pas qu’en portant une kipah à l’extérieur, nous attisons la colère des non-juifs et<br />

qu’il y a de plus en plus d’antisémitisme ? – Ce n’est pas la même chose, si tous les juifs du monde entier<br />

et surtout de France portaient la kipah, le premier jour les Français seraient sous le choc en voyant combien<br />

de juifs il y a en France. Mais ensuite ils s’habitueraient à voir des juifs avec la kipah.<br />

Seulement quand c’est un seul individu qui porte la kipah, c’est différent, parce qu’ils n’ont pas l’habitude,<br />

ils s’imaginent que ce juif est une écharde dans leur chair et ils le détestent. Je vais vous donner un exemple<br />

– ai-je ajouté. Au début, les fanatiques du rock ont commencé à porter des vêtements bizarres et tout le<br />

monde se moquait d’eux, la même chose pour les Hell Angels et pour les skinheads au crâne rasé. Tout<br />

le monde s’est moqué d’eux au début, mais ensuite on s’est habitué à la laideur de leur accoutrement et<br />

c’est eux maintenant qui se moquent de tout le monde. Il n’y a donc pas besoin d’avoir honte vis-à-vis des<br />

non-juifs si eux-mêmes n’ont pas honte de leurs fous. Tout ce que nous devons faire, c’est nous distinguer<br />

d’eux et nous conduire à notre manière à nous, les juifs. »<br />

En effet toutes les bêtises des goyim n’ont aucune espèce d’intérêt, c’est pourquoi personne n’y fait<br />

attention, alors que notre façon de vivre repose sur les fondements de notre sainte Torah. Ce n’est pas par<br />

hasard que le mauvais penchant nous pousse à avoir honte de nos voisins, mais il n’y a aucune raison,<br />

non plus que de se sentir embarrassé envers quiconque se moque de nous, comme l’écrit le Rema (Ora’h<br />

‘Haïm 1, 1), ou gêné de se couvrir la tête, car c’est cela qui nous donne la crainte du Ciel (Chabath 156b,<br />

voir aussi Kidouchin 33a). Si nous voulons vaincre le mauvais penchant et extirper cette honte de nos<br />

cœurs, nous devons étudier la Torah le plus possible, car elle représente l’antidote au mauvais penchant<br />

(Kidouchin 30b, Baba Batra 16a), et aller jusqu’à nous tuer dans la tente de la Torah, ainsi qu’il est écrit :<br />

« Voici la Torah, l’homme qui meurt dans la tente » (Nombres 19, 14). En effet, les paroles de Torah n’ont<br />

un effet que chez celui qui se tue pour elle (Bérakhoth 63b, Chabath 83b), et l’étude éveille dans le cœur<br />

l’amour et la crainte intérieure de Dieu. A ce moment-là il ne reste plus de place pour la honte ou la crainte<br />

de quoi que ce soit, et on sera prêt à donner sa vie pour sanctifier le Nom de Dieu (voir Rambam Hilkhoth<br />

Yessodei HaTorah ch. 5). L’homme doit savoir que c’est cela l’essentiel du service de Dieu.<br />

La Guemara enseigne : « Que doit faire l’homme pour devenir sage ? Consacrer beaucoup de temps à<br />

l’étude et peu au commerce » (Nidah 70b). Elle ajoute que beaucoup se sont comportés ainsi sans résultat,<br />

et que dans ce cas-là il faut implorer Celui à qui appartient la sagesse, ainsi qu’il est dit : « C’est Dieu qui<br />

donne la sagesse, de Sa bouche viennent le discernement et l’intelligence » (Proverbes 2, 7). Cela signifie<br />

qu’en étudiant beaucoup, on accumule la sagesse nécessaire à vaincre le mauvais penchant, car il n’a pas<br />

le droit de rentrer dans la maison d’études. Mais si à l’extérieur le mauvais penchant s’avère tout de même<br />

le plus fort, il faut multiplier les prières et demander à Dieu, à Qui appartient la sagesse, de nous donner<br />

la force nécessaire pour le vaincre. ; Les Sages conseillent de traîner ce misérable à la maison d’études<br />

(Soukah 52b, Kidouchin 30b, Zohar I, 190a), ce qui libère l’homme de toute honte déplacée qui l’empêche<br />

de servir Dieu. En effet une immense richesse spirituelle se cache dans la Torah, et quiconque étudie le<br />

plus possible sans imiter le mode de vie des non-juifs mérite de devenir un sage et un homme habité de<br />

la crainte de Dieu.<br />

L’évocation du jour de la mort<br />

Le roi Salomon, le plus sage de tous les hommes, a dit : « Mieux vaut aller dans la maison du deuil que<br />

dans celle du festin, car c’est la fin de tout homme et le vivant le prendra à cœur » (Ecclésiaste 7, 2).<br />

Cela demande explication. En effet, deux mitsvoth se présentent à nous, l’une qui consiste à consoler<br />

des endeuillés, et l’autre à réjouir des jeunes mariés. Comment choisir entre les deux ? Le roi Salomon<br />

nous enseigne dans sa sagesse que mieux vaut choisir la maison du deuil. On voit mal pourquoi, étant<br />

donné que dans les deux cas il s’agit d’imiter les voies indiquées par l’Eternel. Il est écrit « C’est l’Eternel<br />

votre Dieu qu’il faut suivre » (Deutéronome 13, 5), or la Guemara fait remarquer que « Dieu est un feu<br />

dévorant (Ibid. 4, 24) et qu’il ne peut donc pas être question de Le suivre (Sotah 14a) mais plutôt d’imiter<br />

Ses qualités. Il console les endeuillés, ainsi qu’il est écrit : « Après la mort d’Abraham, Dieu bénit son fils<br />

Isaac » (Genèse 25, 11), donc nous devons également les consoler. L’alternative est de réjouir les mariés,<br />

or les Sages ont expliqué que quiconque le fait mérite la Torah qui a été donnée par cinq voix, et que c’est<br />

comme s’il avait offert un sacrifice de remerciement et comme s’il avait reconstruit l’une des ruines de<br />

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