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PAHAD DAVID VAYIKRA - Hevrat Pinto

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<strong>PAHAD</strong> <strong>DAVID</strong><br />

Mais comme nous l’avons expliqué, le repentir ne suffit pas à réduire le Satan au silence, il continue à<br />

accuser jusqu’à ce que Dieu lui donne pour ainsi dire en personne un cadeau pour le faire taire. Qui est à<br />

l’origine de ce don ? Ceux qui Le nourrissent par la Torah, les mitsvoth et les bonnes actions. C’est là le<br />

lien entre l’homme et Dieu, car Dieu accorde à Ses créatures le bienfait de pouvoir pénétrer à l’intérieur<br />

même de Lui par la force de leur attachement... et elles Lui donnent alors la force de réduire le Satan au<br />

silence, dans un double mouvement de don et de profit ; ils méritent alors le pardon, sans quoi nul ne<br />

pourrait tenir devant le Satan et sa clique.<br />

Béni soit le Nom de Dieu, qui dit au Satan : Voici un beau cadeau, va-t’en loin de Moi et loin des benei<br />

Israël qui Me nourrissent par leur Torah, car sans eux Je ne pourrais pas du tout te nourrir. C’est absolument<br />

inconcevable, et il s’agit d’un secret très profond.<br />

Ne suivez pas leurs coutumes<br />

Celui qui nous a choisis parmi toutes les nations (Bérakhoth 11b) nous a séparés d’elles dans Son infinie<br />

miséricorde en nous donnant la sainte Torah. Il a fait de nous le peuple élu, nous a rendus différents des<br />

autres peuples de la terre et nous a enjoint de ne pas les imiter, ainsi qu’il est écrit : « Ne vous conformez<br />

pas à leurs lois » (Lévitique 18, 3), ou encore « N’adoptez pas les lois de ce peuple » (Ibid. 20, 23). Pour<br />

être Ses fidèles serviteurs, nous avons le devoir de ne pas leur ressembler et ne pas imiter leurs actions.<br />

De nos jours, nous ne pouvons nous empêcher de poser une question difficile : comment est-il possible<br />

de distinguer entre un juif et un non-juif ? Je sors de chez moi, je constate que tout le monde se ressemble,<br />

et je ne sais pas qui est le juif. La question de l’identité juive se pose à l’heure actuelle en Erets-Israël, à<br />

propos des descendants des mariages mixtes. Mais ce n’est pas évident même chez ceux dont la naissance<br />

ne comporte aucun élément de doute.<br />

Voici une histoire qui m’est arrivée. Un jour, à Lyon, j’ai emmené avec moi à la gare un juif qui marchait<br />

tête nue, et je lui ai demandé : « Es-tu juif ? » Il m’a regardé avec étonnement : « Bien sûr que je suis juif,<br />

et même croyant ! Pourquoi le Rav me pose-t-il une question pareille ? – Je lui ai répondu : Viens avec moi<br />

maintenant, et je vais te montrer ce que c’est qu’un vrai juif. » J’ai sorti une kipah blanche de ma poche, je<br />

la lui ai mise sur la tête et je lui ai dit : « Maintenant, suis-moi. » Il marchait, et tout le monde a commencé<br />

à le regarder, certains en se moquant de lui. Il me suivait avec stupéfaction et m’a demandé : « Que m’a fait<br />

le Rav ? Tout le monde me regarde comme s’ils voulaient m’avaler... – Alors je lui ai demandé : Pourquoi<br />

est-ce qu’hier personne ne voulait t’avaler ? » Il s’est tu et n’a rien répondu. Je lui ai dit : « Hier tu leur<br />

ressemblais, tu étais vraiment comme eux, alors qu’aujourd’hui tu es un autre homme qui n’a aucun rapport<br />

avec eux. Hier tu étais un goy et aujourd’hui tu es un juif, comme le dit le Rambam : « Hier tu étais méprisé<br />

et vil (...) et aujourd’hui tu es aimé, proche etc. » (Hilkhoth Techouvah ch. 7 halakhah 6). Hier on ne te<br />

remarquait pas parce que tu ressemblais à tout le monde, et aujourd’hui ils sont fâchés contre toi parce<br />

que tu t’es moqué d’eux : jusqu’à présent ils te prenaient pour un goy comme eux, alors que tu es juif !<br />

C’est cela un vrai juif, il faut se conduire comme un juif et ressembler à un juif, aussi bien dehors qu’à la<br />

maison, la bouche et le cœur doivent être en accord (Teroumoth 3, 8, Pessa’him 63b) ».<br />

Voici une autre histoire du même genre. Un jour, j’ai rencontré quelqu’un dans la rue et il m’a dit « Bonjour,<br />

Rabbi ». Je l’ai regardé, et j’ai continué à marcher sans lui répondre. Il s’est mis en colère et a couru derrière<br />

moi pour me dire : « Pourquoi est-ce les rabbanim ne sont pas polis ? » Je lui ai demandé ce que je lui avais<br />

fait, et il m’a répondu qu’il m’avait salué en m’appelant Rabbi et que je n’avais pas réagi. Je lui ai répondu :<br />

« Aujourd’hui, même les non-juifs parlent hébreu pour se moquer des juifs, c’est pourquoi je n’ai rien<br />

répondu... » Alors il s’est vexé et m’a dit : « Mais moi je ne suis pas un goy, je suis un juif comme vous !<br />

– D’où puis-je savoir que vous êtes juif, lui ai-je répliqué, est-ce à cause de la langue que vous parlez ? Si<br />

c’est la langue sainte qui me ferait croire que vous êtes juif (comme il est écrit à propos de Joseph : « Car<br />

ma bouche vous parle (Genèse 45, 12), dans la langue sainte (Béréchith Rabah 93, 10, Rachi Ibid.), pour<br />

leur montrer qu’il était juif), aujourd’hui même les arabes parlent hébreu pour faire croire aux gens qu’ils<br />

sont juifs. Portez donc une kipah sur la tête et conduisez-vous comme un juif, de cette façon je saurai que<br />

vous êtes juif. » L’homme m’a répondu : « Que le Rav m’excuse, il a raison, mais j’ai honte de porter une<br />

kipah... – Un vrai juif est quelqu’un qui n’a pas honte de le montrer, pas comme ceux qui font beaucoup<br />

de bruit dans les synagogues alors qu’au dehors ils se déguisent en non-juifs... » L’homme m’a répondu :

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