— Musée du Louvre. Cl. Alinari.
VI. - LE PORTRAIT, LES ARTS APPLIQUES EN FRANCE AU 16- SIÈCLE Les oeintres de l'école de Fontainebleau <strong>par</strong>ticipent au goût it alo-antique des sculpteurs. Des artistes venus des Pays-Bas, <strong>les</strong> Clouet, Corneille de la Haye (dit Corneille de Lyon) secondent, <strong>par</strong> leur instinct réaliste, la mode des portraits. Le sens moderne de l'individualisme, ap<strong>par</strong>u au 14° siècle, s'épanouit avec la Renaissance. Fidélité, sincérité, respect du caractère, sans Intervention d'esthétique théorique, exécution minutieuse allié.- à un sentiment aigu et large. La figure surtout intéresse; le peintre la dessine directement d'après son modèle; il la reprend ensuite, dans l'atelier, en un tableau à l'huile, de dimensions modestes, d'une facture précise et sèche. Ou bien l'on (ait des copies du crayon original et on <strong>les</strong> groupe en albums comme aujourd'hui <strong>les</strong> photographies. Voici, peut-être, <strong>par</strong> Clouet, le masque d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, le père d'Henri IV, affiné et médiocre. Le portrait de Marguerite de Valois, future reine de France, montre l'aptitude à dire la grâce d'une fillette, type spirituel, yeux qui pétillent, goût d'un luxe effréné, bijoux, per<strong>les</strong> et pierres à profusion. Les arts appliqués ou somptuaires ont été pros- Armolre de Clairvaux. — Musée de Cluny. Cl. Glraudon. LÉONARD LIMOUSIN. — Le Connétable de Montmorency. Muitt du Louvre. pères et originaux. Les « rustiques figulines • de Bernard Palissy sont célèbres. Le meuble fait en bois de pays, chêne ou noyer, devient un monument d'architecture : pilastres ou colonnes, entablements, frontons. La sculpture décorative, des cariatides, des bas-reliefs viennent le <strong>par</strong>achever. L'esprit varie selon <strong>les</strong> régions : mesure dans l'Ile de France, rigueur constructive en Lyonnais, exubérance vivante en Bourgogne, où a été construite la magnifique Armoire de Clairvaux. A l'émail cloisonné qui fit, au Moyen Age, sa gloire, Limoges substitue, à la fin du 15 e siècle, l'émail peint, qui revêt complètement, d'une couche vitrifiée, un support de cuivre, plaque, coupe, vase. Les émailleurs réalisent leurs propres compositions ou empruntent à des gravures italiennes ou flamandes. Le plus illustre d'entre eux, <strong>Léon</strong>ard Limousin, peintre et émailleur, a signé, en 1556, le fin Portrait du Connétable de Montmorency. Les figures décoratives, le style des rinceaux marquent l'influence italienne. L'art de l'émail tombe en décadence dès la fin du 16 e siècle.
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