Léon Rosenthal, Notre musée, l'art expliqué par les œuvres…
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CLAUDE MONET. — Vétlieuil. — Musée du Luxembourg. Cl. Bullox.
LVI. — LA SCULPTURE AU XIX e SIÈCLE : RUDE ET BARYE Dès la Restauration, des sculpteurs tentèrent, comme les peintres romantiques, de se libérer de l'héroïque tension de l'art impérial. RUDE (1784-1855), armé de la science la plus solide, ne veut exprimer que les formes vivantes. Le Pêcheur napolitain n'est pas un Dieu enfant, mais un bambin grêle, à la figure vive encadrée de cheveux ébouriffés. Innovation en 1833; il demeure admirable par la vivacité et le bonheur d'une observation fraîche, harmonieuse, sans convention, ni contrainte. Rude partage les grandes émotions de son temps; RUDE. — Ptcheur napolitain. — Musée du Louvre. Cl. Bulloi. de là la puissance et l'élan Datriotique du célèbre Départ de l'Arc de Triomphe de l'Étoile. La Jeanne d'Arc, 1852, n'est pas une amazone héroïque, telle ^u'on la figurait avant lui; c'est une paysanne, sans élégance; visage aux traits fermes, costume rustique. La main levée près de l'oreille par un geste expressif, elle est sous l'empire de ses voix; moins mystique, d'ailleurs, que prête à agir. Avant tout animalier, BARYE (1795-1875), étudie dans les êtres vivants les forces internes qui les font agir : art dynamique : volumes et surfaces expriment BARYE. — Ctnlaure et Lapliht — Musée du Puy. ci. Byiio», les ressorts cachés. De là, sa prédilection pour les fauves. Le Jaguar dévorant un Lièvre, 1850 : une bête de proie crispée dans un effort qui gonfle touo ses muscles; machine féroce toute en action. Beaux jeux de la lumière sur le bronze. Le Combat du Centaure et du Lapithe, 1850: même parti. Puissance physiologique, véhémence et, aussi, noblesse, équilibre, belles masses, heureuse silhouette : vivant et classique. Cl. nulln. BARYE. — Jaguar dtvnrant un Llivre. — Musée du Louvre.
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CLAUDE MONET. — Vétlieuil. — Musée du Luxembourg.<br />
Cl. Bullox.
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