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Essai sur le symbolisme de la cloche - La Campanologie

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<strong>de</strong> <strong>la</strong> symbolique chrétienne, que <strong>le</strong>s conditions matériel<strong>le</strong>s dans<br />

<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s se doivent trouver <strong>le</strong>s linges <strong>de</strong>stinés à servir au ministère<br />

<strong>de</strong> l'autel, sont une figure <strong>de</strong> dispositions analogues dans l'ordre<br />

moral, dont Dieu fait une loi formel<strong>le</strong> au prêtre lui-même qui est<br />

appelé à s'en servir. Observons d'abord par rapporta ces linges, que<br />

<strong>le</strong>s uns font partie du vêtement sacerdotal, tandis que <strong>le</strong>s autres sont<br />

<strong>de</strong>stinés à couvrir l'autel ou à recevoir immédiatement <strong>le</strong>s dons con­<br />

sacrés. Mais nous allons voir que <strong>le</strong>s uns comme <strong>le</strong>s autres sont un<br />

symbo<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> parfaite pureté que <strong>le</strong> prêtre doit apportera l'exercice<br />

<strong>de</strong> ce très-saint ministère.<br />

El pour entrer dans <strong>le</strong> détail par celui <strong>de</strong> ces linges qui est <strong>le</strong> prin­<br />

cipal parmi ceux qui font partie du vêtement sacré que <strong>le</strong> prêtre<br />

porte à l'autel ; nous allons dire ce qu'est l'aube, <strong>de</strong> quel<strong>le</strong> matière<br />

el<strong>le</strong> est faite , quel <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> b<strong>la</strong>ncheur el<strong>le</strong> doit avoir, et enfin ce<br />

qu'el<strong>le</strong> signifie, dans l'esprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> liturgie catholique.<br />

L'aube est cette tunique <strong>de</strong> cou<strong>le</strong>ur b<strong>la</strong>nche qui a <strong>la</strong> forme d'une<br />

robe longue et amp<strong>le</strong>, et qui <strong>de</strong>scend du cou et <strong>de</strong>s épau<strong>le</strong>s du prê­<br />

tre jusques à ses pieds. El<strong>le</strong> est faite <strong>de</strong> fin lin , suivant <strong>la</strong> tradition<br />

constante <strong>de</strong> l'Église; et c'est <strong>de</strong> là que lui sont venus, selon <strong>le</strong>s<br />

temps et <strong>le</strong>s lieux, <strong>le</strong>s divers noms qu'el<strong>le</strong> a portés dans <strong>le</strong> <strong>la</strong>ngage<br />

ecclésiastique. L'ordre romain en par<strong>le</strong> en <strong>la</strong> désignant d'abord sous<br />

<strong>le</strong> nom <strong>de</strong> dalmatique <strong>de</strong> Un : Daïmatica linea ; Yves <strong>de</strong> Chartres <strong>la</strong><br />

nomme à peu près <strong>de</strong> même : tunica linea, c'est-à-dire robe <strong>de</strong> Un ;<br />

et l'ordre romain en par<strong>le</strong> encore ail<strong>le</strong>urs , et ne lui donne d'autre<br />

nom que celui d'habit <strong>de</strong> Un en général, linea, <strong>de</strong> <strong>la</strong> même manière<br />

qu'on dit aujourd'hui alba, à cause qu'el<strong>le</strong> est en effet dans <strong>le</strong> culte<br />

m<br />

<strong>de</strong> l'Eglise, <strong>le</strong> linge ou <strong>le</strong> vêtement <strong>de</strong> lin par excel<strong>le</strong>nce.<br />

Mais, c'est ici <strong>le</strong> lieu <strong>de</strong> montrer que ce n'est point sans raison<br />

que l'Eglise a choisi <strong>le</strong> lin, pour en composer l'un <strong>de</strong>s principaux<br />

ornements que porte <strong>le</strong> prêtre dans l'exercice <strong>de</strong>s fonctions sacrées<br />

du saint ministère. On sait que <strong>le</strong> lin ne reçoit pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature cette<br />

b<strong>la</strong>ncheur qui en fait <strong>la</strong> beauté et par là même <strong>le</strong> prix. U faut que<br />

l'art vienne cette fois au secours <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature, et ce n'est qu'à force<br />

d'avoir été frappé, brisé, travaillé, <strong>la</strong>vé, tourmenté en quelque<br />

sorte sous <strong>le</strong>s coups <strong>le</strong>s plus vio<strong>le</strong>nts et <strong>le</strong>s plus répétés, qu'il par-

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