Télécharger - Conseil régional de Picardie

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Quand le pouvoir actuel, qui ressemble un peu au pouvoir ancien mais qui est le pouvoir actuel, fait ce fameux Grenelle de l’environnement, il dit que l'on n'a pas assez d'agriculture bio en France, qu’il faut y aller... Finalement, je me demande s’ils ne doivent pas lire les comptes rendus du Conseil Régional de Picardie… Ils les envoient à Matignon puis à l'Elysée, et cela leur donne quelques idées ! Ce n’est pas possible… J'ai aussi entendu le Président de la République, il y a peu de temps, aller à Gandrange dans une usine, et dire que la France ne serait pas un grand pays sans industrie. Il y a quatre ans qu'on le dit ici, et quatre ans que j'entends le contraire sur ces bancs... Je me demande s'il ne lit pas nos comptes-rendus, et s’il ne finira pas par comprendre et avoir quelque part la lumière qui va lui être révélée... Je crois que le travail entrepris est de grande qualité, et effectivement, ce sujet est un sujet que l'on doit partager et sortir des clivages partisans. J'espère que ce document, que je vais maintenant soumettre au vote, sera le fondement d'autre chose. Je respecte toutes les oppositions, mais j’espère que sur ce document, on trouve davantage d’élus mobilisés parce qu'il y va de l'avenir de la région, mais surtout, de nos enfants, de nos petits-enfants... Que vat-on leur laisser ? Quel monde a-t-on envie de faire ? Et là, cela rejoint forcément le politique. Je mets aux voix ce rapport. Il est procédé au vote à main levée sur le rapport qui est adopté par 45 Pour (19 PS + 8 Verts-PRG + 3 Communiste et Républicain + 4 Communiste et Progressiste + 8 Aimer la Picardie + 3 MoDem – Nouveau Centre) et 8 voix Contre (8 FN) 0202 – 08 – Affaires Juridiques 1 – Délégation du Conseil Régional à son Président pour les marchés inférieurs à 206 000 € HT conclus en application de l’article 28 du Code des Marchés publics M. LE PRESIDENT : La loi nous avait donné 200 000 €, le nouveau seuil est de 206 000 € HT, c'est pourquoi on reprend une délibération. M. BELPAUME : Vous avez dit que l’on passait de 200 000 € à 206 000 €, et en fait, sur le rapport il est indiqué que l’on passe de 210 000 € à 206 000 €. M. LE PRESIDENT : La loi fixait le plafond de l’autorisation à 200 000 €, et compte tenu de l'inflation, la loi le fixe désormais à 206 000 €. M. BELPAUME : Non, il est écrit : « Décide de ramener la délégation accordée au président de 210 000 à 206 000 €. » M. LE PRESIDENT : Effectivement, j'ai mal lu, l'indice vient d'être modifié. M. BELPAUME : A l'époque, nous avions voté contre le fait de vous accorder cette délégation, même lorsqu’elle était bien inférieure à cette somme. On avait voté contre quand elle était proposée à 210 000 €, nous serons encore contre, même si elle est ramenée à 206 000 €. 40

La seule problématique est celle liée à l'utilisation de l'article 28. Je vous avais notamment posé des questions dans une précédente session, quant au pourquoi on faisait passer les déjeuners de travail sous une autre appellation, dans les réceptions... J'avais donné un chiffre qui était facilement contrôlable et contrôlé, disant que l'on aurait dépensé plus de 100 000 € dans les restaurants d'Amiens. Je n'ai jamais eu de réponse... M. LE PRESIDENT : A l'époque je vous ai demandé, puisque vous aviez le détail, de me poser une question précise et qu'il vous serait répondu, vous ne l'avez jamais fait. M. BELPAUME : Elle vous a été posée ce jour-là ! M. LE PRESIDENT : Non monsieur, reprenez les comptes-rendus de ce jour, je vous ai demandé de préciser votre question par écrit, en détail, et vous ne l'avez pas fait. rendu. M. BELPAUME : Belle pirouette, monsieur le Président ! M. LE PRESIDENT : Ce n'est pas une pirouette, cela a été dit, c'est dans le compte- Je mets cette délibération aux voix. Il est procédé au vote à main levée sur le rapport qui est adopté par 42 Pour (19 PS + 8 Verts-PRG + 4 Communiste et Progressiste + 8 Aimer la Picardie + 3 MoDem – Nouveau Centre) et 11 voix Contre (3 Communiste et Républicain + 8 FN) M. LE PRESIDENT : J'ai reçu deux questions orales et deux motions, mais avant de les aborder, je voudrais simplement m'expliquer sur ce qui a été dit par M. GREMETZ avant de s'en aller, sur le fait qu'il allait faire une conférence de presse, lui, M. CARESMEL et M. HURÉ, sur l'affaire d’Unipackaging. Je voudrais dire que nous avons mené une longue négociation avec M. CARESMEL, et que l'endroit où cette négociation a achoppé, ce n'est pas sur la reprise du site, ce n'est pas sur les modalités d'aide du Conseil Régional sur cette opération, c'est que M. CARESMEL est aujourd'hui sous l'épée de Damoclès d'un contrôle fiscal, et M. GREMETZ s'est engagée à faire une intervention pour qu'il soit fait diligence et que la peine soit amoindrie, ce qui explique aujourd'hui ces liens d'amitié nouveaux… Je veux simplement dire que je suis extrêmement surpris de la présence de M. HURÉ à cette conférence de presse. M. HURÉ est le Président de l'agglomération Abbevilloise, mais c'est l'un des rares endroits où il n'a pas la compétence économique ! C'est-à-dire que l'on va faire une conférence de presse qui a un caractère… allez, je dirai essentiellement électoral et rien d'autre ! Mais il est le choix de chacun de faire ce qu'il veut, et ici, au Conseil Régional, puisque nous avons mené plus de six mois de négociations avec M. CARESMEL, je vous le dis, je saurai m'en souvenir... M. BELPAUME : Les salariés d'Abélia apprécieront vos déclarations. 41

La seule problématique est celle liée à l'utilisation <strong>de</strong> l'article 28. Je vous avais<br />

notamment posé <strong>de</strong>s questions dans une précé<strong>de</strong>nte session, quant au pourquoi on faisait<br />

passer les déjeuners <strong>de</strong> travail sous une autre appellation, dans les réceptions... J'avais donné<br />

un chiffre qui était facilement contrôlable et contrôlé, disant que l'on aurait dépensé plus <strong>de</strong><br />

100 000 € dans les restaurants d'Amiens.<br />

Je n'ai jamais eu <strong>de</strong> réponse...<br />

M. LE PRESIDENT : A l'époque je vous ai <strong>de</strong>mandé, puisque vous aviez le détail, <strong>de</strong><br />

me poser une question précise et qu'il vous serait répondu, vous ne l'avez jamais fait.<br />

M. BELPAUME : Elle vous a été posée ce jour-là !<br />

M. LE PRESIDENT : Non monsieur, reprenez les comptes-rendus <strong>de</strong> ce jour, je vous<br />

ai <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> préciser votre question par écrit, en détail, et vous ne l'avez pas fait.<br />

rendu.<br />

M. BELPAUME : Belle pirouette, monsieur le Prési<strong>de</strong>nt !<br />

M. LE PRESIDENT : Ce n'est pas une pirouette, cela a été dit, c'est dans le compte-<br />

Je mets cette délibération aux voix.<br />

Il est procédé au vote à main levée sur le rapport qui est adopté par 42 Pour (19 PS<br />

+ 8 Verts-PRG + 4 Communiste et Progressiste + 8 Aimer la <strong>Picardie</strong> + 3 MoDem –<br />

Nouveau Centre) et 11 voix Contre (3 Communiste et Républicain + 8 FN)<br />

M. LE PRESIDENT : J'ai reçu <strong>de</strong>ux questions orales et <strong>de</strong>ux motions, mais avant <strong>de</strong><br />

les abor<strong>de</strong>r, je voudrais simplement m'expliquer sur ce qui a été dit par M. GREMETZ avant<br />

<strong>de</strong> s'en aller, sur le fait qu'il allait faire une conférence <strong>de</strong> presse, lui, M. CARESMEL et<br />

M. HURÉ, sur l'affaire d’Unipackaging.<br />

Je voudrais dire que nous avons mené une longue négociation avec M. CARESMEL,<br />

et que l'endroit où cette négociation a achoppé, ce n'est pas sur la reprise du site, ce n'est pas<br />

sur les modalités d'ai<strong>de</strong> du <strong>Conseil</strong> Régional sur cette opération, c'est que M. CARESMEL est<br />

aujourd'hui sous l'épée <strong>de</strong> Damoclès d'un contrôle fiscal, et M. GREMETZ s'est engagée à<br />

faire une intervention pour qu'il soit fait diligence et que la peine soit amoindrie, ce qui<br />

explique aujourd'hui ces liens d'amitié nouveaux…<br />

Je veux simplement dire que je suis extrêmement surpris <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> M. HURÉ<br />

à cette conférence <strong>de</strong> presse. M. HURÉ est le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'agglomération Abbevilloise, mais<br />

c'est l'un <strong>de</strong>s rares endroits où il n'a pas la compétence économique ! C'est-à-dire que l'on va<br />

faire une conférence <strong>de</strong> presse qui a un caractère… allez, je dirai essentiellement électoral et<br />

rien d'autre ! Mais il est le choix <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> faire ce qu'il veut, et ici, au <strong>Conseil</strong> Régional,<br />

puisque nous avons mené plus <strong>de</strong> six mois <strong>de</strong> négociations avec M. CARESMEL, je vous le<br />

dis, je saurai m'en souvenir...<br />

M. BELPAUME : Les salariés d'Abélia apprécieront vos déclarations.<br />

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