Télécharger - Conseil régional de Picardie

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27.06.2013 Views

C'est donc la question que nous mettons à l'intérieur de cet Agenda 21. Il faut des rencontres avec les représentants du personnel, avec tous ces organismes, il faut pouvoir parler avec eux. Quand on les rencontre sur la formation professionnelle, pourquoi ne leur pose-t-on pas aussi la question de savoir si les normes de leurs bâtiments, de leurs entreprises sont respectées ? A-t-on la faculté de leur poser cette question ? Non, malheureusement ! Je vous le dis, il y a un outil, mais cet outil ne peut pas simplement se calquer à un autre gros Agenda 21. Il doit aussi être adapté à ce qui se passe dans notre région, puisque l’on nous parle d'un agenda local. Je vous prie de croire que dans notre région, bon nombre de salariés sont en souffrance dans leur entreprise, ont des conditions de travail pitoyables. Quand on les fait travailler en 4x8 ou 5x8, excusez-moi du peu, ce ne sont pas une carotte ou tout autre légume bio qui vont me les retaper pour que le lendemain matin ils puissent retourner au boulot...! M. GUINIOT : Monsieur le Président, s'il vous plaît... M. LE PRESIDENT : Non, vous avez eu la parole, vous l'avez utilisée, terminé...! M. GUINIOT : Lui aussi ! M. LE PRESIDENT : Non, c'était M. TOURNAY qui était intervenu, et pas M. BELPAUME. Vous avez eu deux interventions également, c'est clos ! Je voudrais dire que d'abord, je remercie les services et M. CARON de la qualité du travail qui est accompli. J'ai entendu des choses fort contradictoires... On vient d'avoir une conclusion qui vous démontre que l'Agenda 21, cela va être aussi le Code du Travail ! On ne peut tout mélanger. Je rappelle que cette Assemblée n'est pas une assemblée législative, qui fait la loi en région. La loi se fait ailleurs, et vous êtes bien placé pour savoir par qui ! Ce n'est pas l'objet. L'objet aujourd'hui, au travers de cet agenda, et je me félicite de l'intervention de M. DACHEUX, c’est que des mesures concrètes sont déjà prises depuis 2004. Vous n'avez pas rappelé le plan isolation avec le prêt à taux zéro, qui constitue également une mesure concrète, accessible à l'ensemble de nos concitoyens. Je ne l'ai pas entendu non plus, mais dans les 15 ans qui viennent, le problème ne sera pas le coût du loyer ou le remboursement de la maison qui existera toujours et qui pèsera sur les foyers les plus modestes, mais ce sera le coût de l'énergie. Comment avoir de l'eau ? Comment se chauffer, s'éclairer ? Et si les mesures que nous prenons ne sont pas prises en amont... Et je remercie l'ensemble des services, avec les élus, d'avoir travaillé à l’élaboration de ce document. Il y a encore peu de temps, on rigolait d’un baril à 16 dollars, puis 32 dollars, et maintenant au-dede 100 dollars... Mais des économistes sérieux vous disent que dans moins de 15 ans, il atteindra 350 dollars ! Alors le travail fait sur le pôle IAR, en termes de substitution, de remplacement de l'énergie fossile : la Région Picardie est au cœur de ce dispositif ! C’est donc là, effectivement, et monsieur le Président vous avez parfaitement raison, que nous jouons notre rôle pour préparer un autre avenir. 38

Je suis désolé, monsieur BELPAUME, même si je partage beaucoup de choses que vous dites, pour autant ce n'est pas de notre compétence. On ne peut que protester, je n'ai pas les moyens de faire. Il y a eu un jeu un peu subtil de la part de notre ami SAINT-AUBIN sur « gouvernance » ou « ingérence ». Je crois qu'il n'a pas bien entendu le discours du Président du CESR, qui m'invite, sur le FRAPP, à mettre en œuvre les 12 mesures ! Si je le fais, je viens d'en parler avec la vice-présidente qui en a la charge, on ne sera pas à 95 % de taux de consommation des crédits, on ne sera pas à 40, ça, ce serait de l'ingérence. On n'a pas choisi d'aller d'une façon aussi radicale vers ces mesures, mais, oui, elles devront se mettre en œuvre, autrement cela n'a pas de sens. On ne peut pas avoir que des pétitions de principe, et pas au moment où on agit. La région qui est exemplaire, qui fait que les lycées construits aujourd’hui le sont en HQE, que les travaux réalisés le sont dans le même ensemble et que l'on aide les gens à le faire… On dirait : « Continuez à vous amuser, faites comme avant ! » L'ingérence serait de mettre brutalement en place ces mesures, ce que nous faisons, ce sera d'avancer d'un pas décidé, mais pas brutal. Quant à M. BRIFFAUT, il me dit ne pas avoir été invité… Quand on invite les 8 présidents du grand bassin parisien avec les 8 vice-présidents, on n'a effectivement pas jugé utile de l'inviter, c'est vrai. Mais quand les 8 présidents du grand bassin parisien se réunissent avec les vice-présidents chargés des transports, je rappelle que M. BEURDELEY ne fait pas de la concertation qu'ici… Il la fait en permanence sur les territoires, quand il va à la rencontre des usagers, du personnel de la SNCF, des syndicats, des directions. C'est là qu'il fait la concertation, et c'est là qu'elle existe. Ce travail est fait, et il est respecté. Je crois que dans tout ce que j'ai entendu, pour l'instant, je n'ai pas de vraies propositions nouvelles. Il n’y en a qu'une qui, je le dis, m'a fait un peu tinter l'oreille, c'est celle d’y associer sur les territoires, justement sur la mise en place des FRAPP, davantage les conseils de développement. Cela me semble être une piste à explorer rapidement. Je crois que c'est une vraie bonne idée de faire vivre une démocratie active, en proximité, sur le territoire, à côté de ceux qui ne se présentent pas au suffrage universel et ceux qui, quelque part, parce qu’ils se présentent au suffrage universel, ont des positions un peu plus souples. Il parlait tout à l'heure de transports doux... Il y a la position souple de l’élu également. Je crois que cela, c'est une bonne idée. On est sur un document d'étape extrêmement fort. J'ai demandé que les exemples ne soient pas dans ce document, parce que, et cela a été rappelé tout à l'heure par M. DACHEUX... Je me souviens d'un certain nombre d'invectives à l'égard de M. DACHEUX, parce qu'il nous proposait cette politique un peu plus ambitieuse sur l'agriculture bio. 39

Je suis désolé, monsieur BELPAUME, même si je partage beaucoup <strong>de</strong> choses que<br />

vous dites, pour autant ce n'est pas <strong>de</strong> notre compétence. On ne peut que protester, je n'ai pas<br />

les moyens <strong>de</strong> faire.<br />

Il y a eu un jeu un peu subtil <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> notre ami SAINT-AUBIN sur<br />

« gouvernance » ou « ingérence ». Je crois qu'il n'a pas bien entendu le discours du Prési<strong>de</strong>nt<br />

du CESR, qui m'invite, sur le FRAPP, à mettre en œuvre les 12 mesures ! Si je le fais, je viens<br />

d'en parler avec la vice-prési<strong>de</strong>nte qui en a la charge, on ne sera pas à 95 % <strong>de</strong> taux <strong>de</strong><br />

consommation <strong>de</strong>s crédits, on ne sera pas à 40, ça, ce serait <strong>de</strong> l'ingérence.<br />

On n'a pas choisi d'aller d'une façon aussi radicale vers ces mesures, mais, oui, elles<br />

<strong>de</strong>vront se mettre en œuvre, autrement cela n'a pas <strong>de</strong> sens. On ne peut pas avoir que <strong>de</strong>s<br />

pétitions <strong>de</strong> principe, et pas au moment où on agit. La région qui est exemplaire, qui fait que<br />

les lycées construits aujourd’hui le sont en HQE, que les travaux réalisés le sont dans le même<br />

ensemble et que l'on ai<strong>de</strong> les gens à le faire… On dirait : « Continuez à vous amuser, faites<br />

comme avant ! »<br />

L'ingérence serait <strong>de</strong> mettre brutalement en place ces mesures, ce que nous faisons, ce<br />

sera d'avancer d'un pas décidé, mais pas brutal.<br />

Quant à M. BRIFFAUT, il me dit ne pas avoir été invité… Quand on invite les<br />

8 prési<strong>de</strong>nts du grand bassin parisien avec les 8 vice-prési<strong>de</strong>nts, on n'a effectivement pas jugé<br />

utile <strong>de</strong> l'inviter, c'est vrai. Mais quand les 8 prési<strong>de</strong>nts du grand bassin parisien se réunissent<br />

avec les vice-prési<strong>de</strong>nts chargés <strong>de</strong>s transports, je rappelle que M. BEURDELEY ne fait pas<br />

<strong>de</strong> la concertation qu'ici… Il la fait en permanence sur les territoires, quand il va à la<br />

rencontre <strong>de</strong>s usagers, du personnel <strong>de</strong> la SNCF, <strong>de</strong>s syndicats, <strong>de</strong>s directions. C'est là qu'il<br />

fait la concertation, et c'est là qu'elle existe. Ce travail est fait, et il est respecté.<br />

Je crois que dans tout ce que j'ai entendu, pour l'instant, je n'ai pas <strong>de</strong> vraies<br />

propositions nouvelles. Il n’y en a qu'une qui, je le dis, m'a fait un peu tinter l'oreille, c'est<br />

celle d’y associer sur les territoires, justement sur la mise en place <strong>de</strong>s FRAPP, davantage les<br />

conseils <strong>de</strong> développement.<br />

Cela me semble être une piste à explorer rapi<strong>de</strong>ment. Je crois que c'est une vraie<br />

bonne idée <strong>de</strong> faire vivre une démocratie active, en proximité, sur le territoire, à côté <strong>de</strong> ceux<br />

qui ne se présentent pas au suffrage universel et ceux qui, quelque part, parce qu’ils se<br />

présentent au suffrage universel, ont <strong>de</strong>s positions un peu plus souples. Il parlait tout à l'heure<br />

<strong>de</strong> transports doux... Il y a la position souple <strong>de</strong> l’élu également. Je crois que cela, c'est une<br />

bonne idée.<br />

On est sur un document d'étape extrêmement fort. J'ai <strong>de</strong>mandé que les exemples ne<br />

soient pas dans ce document, parce que, et cela a été rappelé tout à l'heure par<br />

M. DACHEUX... Je me souviens d'un certain nombre d'invectives à l'égard <strong>de</strong><br />

M. DACHEUX, parce qu'il nous proposait cette politique un peu plus ambitieuse sur<br />

l'agriculture bio.<br />

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