Télécharger - Conseil régional de Picardie

L'exposition énergie climat, qui sera inaugurée dans un an, avec l'ambition de drainer
un maximum de publics pour qu'ils comprennent bien les enjeux.
La politique de l'eau, que j'ai initiée en partenariat avec Michèle, avec les pays... Cette
politique s'inscrit, comme M. BELLIERE l’a souhaité, en partenariat avec les pays, c'est-àdire
qu'il s'agit d'interpeller les pays, un par un, sur le patrimoine eau dans leur territoire, afin
qu'ils comprennent les enjeux sociaux, économiques et environnementaux, pour que demain
ils deviennent acteurs de la pérennisation de ce patrimoine qui est issu du passé, et que nous
souhaitons léguer à nos enfants.
La politique « quartier de la gare » qui est maintenant en route : le souci que nous
avons de bien sûr maintenir un transport ferroviaire à la hauteur des enjeux de demain, mais
également de voir, autour des gares picardes, s'installer les services et les habitats que nos
concitoyens sont en droit d'attendre.
Et puis, des plans climats territoriaux, c'est-à-dire à nouveau la nécessité que nous
avons, et en tous les cas notre but, que nos objectifs soient partagés avec les territoires.
Enfin, un tout petit mot sur l'agriculture, pour rassurer M. le Président du CESR et lui
dire que depuis quatre ans, sans faillir, nous soutenons l'agriculture biologique malgré
certaines voix parfois dissonantes, mais ce n'est pas que cela que nous mettons en œuvre pour
le soutien de cette agriculture. Nous avons aussi un outil qui s'appelle gestion de territoire,
pour permettre au plus grand nombre de réinstaller des haies sur les champs, malgré le
désengagement de l'Etat.
Le maintien de l'élevage, dont nous sommes convaincus qu'il est indispensable à nos
territoires, et la structure Agro-Transfert, qui s'est réformée en soutien au pôle Industries et
Agro-ressources, qui s'appelle maintenant ressources et territoires et qui resitue bien les
enjeux de production agricole par rapport aux enjeux territoriaux de préservation des
ressources naturelles, comme étant un enjeu inévitable et primordial.
Voilà, j'ai voulu remettre quelques-uns de ces éléments, il y en a d'autres, cela ne se
voulait pas exhaustif, mais je tenais à le dire pour que l'on sente à quel point nous sommes
dans le concret et que la démarche est engagée depuis de nombreuses années. Cette
formulation de l'Agenda 21 est maintenant nécessaire pour en faire la synthèse.
M. LE PRESIDENT : Je vous remercie. Monsieur BELPAUME a la parole.
M. BELPAUME : Merci, monsieur le Président.
Je vais tout de suite reprendre les propos qui viennent d'être donnés sur l'agriculture.
Je ne reprendrai pas précisément les termes, mais on nous dit que l'agriculture va très bien, ou
que l'on essaie de l'améliorer, j'ai bien entendu.
Mais il y a quelque temps, puisque l'on est en plein salon de l'agriculture, on a aussi
entendu nos agriculteurs du département de la Somme dire que compte tenu du tarif auquel
était repris leur lait, ils avaient abandonné la production de lait. Et, pour ceux qui avaient les
moyens de le faire, ils étaient repartis sur une agriculture dite classique, plus rentable, celle
des céréales. On l’a encore vu hier à là télévision.
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