Télécharger - Conseil régional de Picardie

Monsieur le Président, nous ne voterons pas votre « machin » qui ne servira à rien,
parce que le temps que vous allez essayer de mettre tout cela en place, avec la complicité
passive du gouvernement de droite, puisque comme l’a rappelé tout à l'heure Mme KUMM,
on a donné des gages à la gauche -après lui avoir pris ses ténors, on donne un peu !-...
Jamais rien ne se fera, monsieur le Président, parce que ce n'est pas à partir de la
Picardie que vous changerez le monde, certainement pas.
Nous ne voterons pas votre projet fumeux qui ne servira à rien, si ce n'est qu'à
consommer du papier, qui lui aurait été bien plus durable s'il était resté sous la forme
d'arbres !
Merci, monsieur le Président.
M. MONTES (hors micro) : C’est comme les dinosaures, il y a…
M. LE PRESIDENT : Je ne me souviens pas de vous avoir donné la parole !
Monsieur BRIFFAUT…
M. BRIFFAUT : Dans tout spectacle il y a toujours le fou du roi, on peut compter sur
M. MONTES pour assurer cette mission.
Quelques éléments supplémentaires, suite à la réflexion sur l'Agenda 21. Cela sera
évidemment dans la continuité de ce que vient de dire Michel.
Par la même occasion, puisque vous m'avez interpellé tout à l'heure sur une
délibération, je voudrais intervenir. C’est d'ailleurs une des nombreuses délibérations qui
touchent à la mise en œuvre de certains aspects de cet Agenda 21.
Vous avez donc fait passer un contrat visant à contractualiser avec le Département de
l'Aisne un certain nombre de politiques. Pourquoi nous sommes-nous abstenus ? Je vais vous
répondre, puisque vous m'avez interpellé.
Sur ce contrat, rien à redire sur le fond, mais nous disons que nous tombons dans le
panneau, dans la mesure où il constitue une démarche par défaut, qui participe à acter le
désengagement de l'Etat. C'est le principal inconvénient et qui me gêne. C'est d’ailleurs ce que
l'Etat veut nous obliger à faire et il y parvient !
Bien évidemment, je comprends et nous estimons nous aussi que nous soyons tentés
de nous substituer dans la mesure où on ne peut pas ne rien faire. Je suis bien d'accord, c'est là
toute la difficulté, et c'est pourquoi nous n'avons pas voté contre. Il y a une différence entre un
vote contre et une abstention.
Le problème est que notre groupe est en droit de vous demander, monsieur le
Président, de nous associer à votre démarche, par exemple lorsque vous invitez les différents
acteurs du grand bassin parisien à une grand-messe, à débattre des problèmes de fond de la
région, on touche là l'aménagement du territoire. Vous ne nous invitez pas et vous le faites
avec votre seule majorité, sans y associer aucun élu des différents groupes d'opposition.
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