Télécharger - Conseil régional de Picardie

Voilà ce que je voulais vous dire, en vous demandant, pour les salariés qui savent
l'initiative que nous sommes en train de prendre aujourd’hui, de contraindre le gouvernement
à se positionner sur un dossier qui va être voté dans toutes les régions de France.
C'est important que nous soyons tous avec les salariés pour ce vote, et c'est ce que je
vous demanderai, monsieur BELPAUME, de faire aujourd'hui.
M. LE PRESIDENT : Non seulement je partage ce que vient de dire M. CARDON,
mais je voudrais dire à M. BELPAUME : heureusement que l'on avait voté le rapport 2006,
sinon on serait aujourd'hui dans la situation de fragilité que connaissent d'autres régions.
Vous avez parlé des personnels de l'AFPA et vous avez bien fait, mais je voudrais
surtout parler des publics et des conditions d'accueil. Peu d’endroits sont capables d’héberger,
de nourrir des gens en difficulté, qui sont loin de leur lieu de domicile pour être en formation.
Dans une région organisée comme la nôtre, il y a une spécificité de l'AFPA qui est un
outil extrêmement important. Et je vous le dis, quelles que soient les modalités que les
gouvernements -celui-là, le prochain, je n’en sais rien…- décideront, nous sommes en train de
travailler à des portes de sortie qui nous permettrons, si le gouvernement ne donnait pas
satisfaction, de devenir moteur.
Vous avez parlé tout à l'heure des investissements. Le gouvernement a décidé de céder
300 M€ de l'immobilier de l'AFPA pour financer les investissements. Mais de faire en même
temps que ces investissements et la propriété de l'AFPA soient délégataires à un organisme
que l'Etat va créer… C'est-à-dire que l'on découvrirait demain que les régions devraient louer
à ces organismes...
C'est une curieuse mayonnaise qu'ils sont en train de nous préparer. Mais je vous
rassure, nous travaillons à d'autres portes de sortie. La seule chose que je vous dis, c'est que le
mode de formation aujourd'hui opéré par l'AFPA doit être pérenne en Picardie, et nous ferons
en sorte qu'il le soit. C'est l'engagement que je prends.
J'ai reçu le pouvoir de M. LEFEVRE à M. MEZIN, et de M. PIA à Mme de
VILLENEUVE.
Il est procédé au vote à main levée sur le rapport qui est adopté par 37 Pour (19 PS
+ 8 Verts-PRG + 3 Communiste et Républicain + 4 Communiste et Progressiste + 3 MoDem
– Nouveau Centre) et 16 Abstentions (8 Aimer la Picardie + 8 FN)
2 – ENSEIGNEMENT
28 – AUTRES SERVICES PERISCOLAIRES ET ANNEXES
28-05 - Aides aux étudiants
1 – Actions de mobilité transnationale – Stages à l’étranger
M. CARDON : C'est un rapport qui permet des prolongations de délai pour un certain
nombre d'étudiants qui n'ont pas pu produire leurs pièces, et des dérogations aux règles un peu
strictes, notamment dans les délais puisque l’on se cale sur les programmes européens.
Ce rapport nous permet d'ajuster nos engagements par rapport à quelques cas et de
solder ce dossier prochainement.
M. LE PRESIDENT : Y a-t-il des interventions ?
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