1935 T.77 3e - 4e Trimestres.pdf

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Ce sonl des dalles rectangulaires irrégulières, à peine
équarries, coupées dans le roc même lors de la prépara-
lion de la sépulture.
La tombe avait été fermée primitivement par quatre
dalles, trois seulement étaient restées en place,
celles du milieu manquait,
une de
ce qui donnait vaguement
l'impression des marches d'un escalier rudimentaire,
comme on peut le constater sur notre photo de la tombe,
prise, les dalles étant en place (photos
Ces dalles enlevées,
n"*
i el a).
nous nous sommes trouvés en
présence d'une fosse remplie de terre sablonneuse, rou-
geâtre et meuble.
A la profondeur d'un mètre apparaissent quelques
grains de chaux blanche très fine,
quelques tessons de
poterie ordinaire, deux clous à grosse tête en fer rongé
par la rouille. Encore o m- 25 de terre,
nâtres,
du squelette,
et des taches jau
quelques esquilles d'os annoncent la proximité
nous confirment dans l'espoir que la sépul
ture n'a pas été violée malgré la disparition de la dalle
du milieu.
Le squelette est complètement décomposé,
seuls quel
ques débris d'ossements mêlés à de la chaux, quelques
os longs des bras et des jambes, de morceaux de crâne
permettent de rétablir la position du corps lors de l'en
sevelissement.
Cette position est indiquée sur notre croquis du Cime
tière des Agaves (tombe
n"
i).
Le corps est couché sur le dos, la tète à l'Ouest, par
conséquent, regardant l'Orient, dans une fosse rectangu
laire mesurant 2 m. 35 x o m. 92, profondeur : 1 m. 25.
Rien ne permet de supposer un ensevelissement dans un
cercueil ; il est possible, par contre,
loppé d'un linceuil,
de chaux coulée.
que le corps envo-
ait été recouvert d'une mince couche
Le mobilier funéraire, qui se trouvait dans la tombe,
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