1935 T.77 3e - 4e Trimestres.pdf

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Nous écoutions volontiers le chapelet de ses souvenirs
qui nous livrait de temps en temps quelques indices
utiles pour notre étude.
Il nous dit un jour se rappeler avoir vu, étant enfant,
devant la maison de ses parents, des marches qui s'en
fonçaient sous terre.
Dès le lendemain nous partîmes, sous sa conduite, à
la recherche de ces marches.
La maison de notre marabout se trouve en dehors et
presqu'en face de l'angle Sud-Est du rempart de la ville
ancienne.
Elle est presque en ligne droite dans le prolongement,
à l'Est, du terrain de pacage, à plus d'un kilomètre de
distance des vestiges du mausolée.
Les terrains qui l'entourent sont de même nature que
ceux précédemment décrits ; la même croûte rocheuse,
les mêmes taches noirâtres à végétation plus fournie de
place en place.
Une haie d'agaves et de broussailles épineuses à l'Est,
un mur moderne en pierres sèches au Nord, la maison
du marabout à l'Ouest, délimitent un enclos qui a dû
servir autrefois à parquer les bestiaux pendant la nuit,
mais qui actuellement est ouvert à tout passant.
C'est cet enclos qui sera notre Cimetière des Agaves.
Disons en passant,
que dans le pays on confond géné
ralement agaves et aloès. Ainsi, les plantes qui bordent
notre enclos sont appelées par tout le monde aloès, mais
sont en réalité des agaves. (Voir plan-croquis n°
Le vieux marabout nous désigna vers le milieu de
l'enclos un léger fléchissement de terre. —
ble que les escaliers étaient là ».
2).
« Il me sem
A peine avait-on enlevé une couche de terre d'une
épaisseur de o m. 3o que des grosses dalles apparurent
encastrées dans le roc.